ქართული საღებავები LES PEINTURES DE LA GALERIE D’ART DAVID KAKABADZE დავით კაკაბაძის სახ სახვითი ხელოვნების გალერეა
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ექსტერიერის შენობა LE BÂTIMENT EXTERIEUR
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ALEXANDRE TSIMAKURIDZE ალექსანდრე ციმაკურიძე (დ. 5 აპრილი, 1882, სოფ. ქვიშხეთი, ხაშურის მუნიციპალიტეტი — გ. 24 მაისი, 1954, თბილისი) — ქართველი ფერმწერ-პეიზაჟისტი, საქართველოს ხელოვნების დამსახურებული მოღვაწე, პროფესორი. (né le 5 avril 1882 dans le village de Kvishkheti, municipalité de Khashuri – le 24 mai 1954, Tbilisi) – artiste peintre-paysagiste géorgien, artiste honoré de la Géorgie, professeur.
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Gigo Gabashvili გიგო გაბაშვილი გიორგი (გიგო) ივანეს ძე გაბაშვილი (დ. 21 ნოემბერი, 1862, თბილისი — გ. 28 ოქტომბერი, 1936, ციხისძირი, ქობულეთის რაიონი, აჭარა) ( 21 novembre 1862, Tbilissi – 28 octobre 1936, Tsikhisdziri, district de Kobouleti, Adjarie) საქართველოს სახალხო მხატვარი (1929) Artiste du peuple de Géorgie (1929) ახალი ქართული რეალისტური მხატვრობის ერთ-ერთი დამფუძნებელი. Un des fondateurs de la nouvelle peinture réaliste géorgienne.
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Gigo Gabashvili გიგო გაბაშვილი
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ნიკო ფიროსმენი NIKO PIROSMANI 1862-1918
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ნიკო ფიროსმენი NIKO PIROSMANI 1862-1918
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David Kakabadze დავით კაკაბაძე 20 août 1889 à Kukhi (Iméréthie) – 10 mai 1952 Tbilissi peintre géorgien d’avant-garde
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David Kakabadze დავით კაკაბაძე
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Elene Akhvlediani ელენე ახვლედიანი 1901-1975
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ლადო გუდიაშვილი LADO GUDIASHVILI 1897-1978
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Félix Varlamishvili ფელიქს ვარლამიშვილი 1903-1986
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Robert Sturua რობერტ სტურუა (უფროსი) რობერტ ივანეს ძე სტურუა Robert Ivan Sturua (დ. 4 მაისი, 1916, სოფ. ნაბაკევი, დაბა კულაში, ახლანდელი სამტრედიის მუნიციპალიტეტი — გ. 21 იანვარი, 1982, თბილისი) (né le 4 mai 1916 dans le village de Nabakevi, Daba Kula, municipalité actuelle de Samtredia – 21 janvier 1982, Tbilissi) ქართველი ფერმწერ-მონუმენტალისტი Peintre monumentaliste géorgien საქართველოს სსრ სახალხო მხატვარი (1965) Artiste du peuple de l’URSS (1965)
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Alexander Bazhbeuk-Melikyan ალექსანდრე ბაჟბუკ-მელიქიანი 11 septembre 1891 Tbilissi – 20 juillet 1966 Tbilissi 1891 წლის 11 სექტემბერი თბილისი – 1966 წლის 20 ივლისი თბილისი artiste, designer graphique et sculpteur géorgien soviétique d’origine arménienne. ქართველი მხატვარი, გრაფიკული დიზაინერი და სომხური წარმოშობის მოქანდაკე.
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Ucha Japaridze უჩა ჯაფარიძე 17 août 1906 Gari (Racha – Géorgie) – 6 juillet 1988 Tbilissi 1906 წლის 17 აგვისტო გარი (რაჭა – საქართველო) – 1988 წლის 6 ივლისი თბილისი Une des figures les plus importantes du développement des arts visuels géorgiens du XXe siècle. Il aimait créer des portraits détaillés et est responsable de la production série de portraits de personnalités telles que son croquis au crayon de 1949 de Vano Sarajishvili, actuellement conservé au Musée d’État géorgien du théâtre, de la musique, du cinéma et de la chorégraphie à Tbilissi. Artiste honoré de Géorgie (1943) Académicien de l’Académie des arts de Géorgie (1958) Lauréat du prix d’État Shota Rustaveli (1987) Citoyen d’honneur de Tbilissi (1982). Chancelier de l’Académie des arts de Tbilissi de 1942 à 1948.
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Givi Guliashvili გივი გულიაშვილი 1913-1995
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Makharadze Koki Konstantine Makharadze კოკი მახარაძე კონსტანტინე მახარაძე 1929 ოჩამჩირე– 6 იანვარი, 1992 (საბურთალოს პანთეონი, თბილისი) 1929 Ochamchire – 6 janvier 1992 (Panthéon Saburtalo, Tbilissi) დაამთავრა თბილისის სამხატვრო აკადემია 1953 წელს Diplômé de l’Académie des Arts de Tbilissi en 1953.
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Konstantine Khutsishvili კონსტანტინე ხუციშვილი 21 ივლისი, 1914 – 17 ნოემბერი, 1980 21 juillet 1914 – 17 novembre 1980
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Korneli Sanadze კორნელი სანაძე 1907-1984
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Mikheil Khvitia მიხეილ ხვიტია Né en 1923
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Radish Tordia რადიშ თორდია Né en 1936
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Valeri Margiani ვალერი მარგიანი Né en 1941 en Svanétie
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Guram Kutateladze გურამ ქუთათელაძე 1924 – 1979
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Givi Toidze გივი თოიძე Né en 1932
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Alexandre Bandzeladze ალექსანდრე ბანძელაძე 1927 – 1992
Après un premier séjour à Tiflis, M. Eichwald alla visiter l’Imérétie et la Mingrélie. L’Imérétie fut longtemps réunie à la Géorgie, puis elle forma un royaume à part. Elle en est séparée par un contre-fort du Caucase, où se trouve la ligne de partage entre les eaux du Kour, qui vont à la mer Caspienne, et celles que le Phase ou Rioni porte à la mer Noire. La religion, la langue, les mœurs, sont à peu près les mêmes dans les deux pays.
Edmond de Cazalès
Établissements russes dans l’Asie occidentale
Revue des Deux Mondes, période initiale
Tome 15
1838
LA QUALITE DU LIN DU RIONI
LE RIONI ANCIENNEMENT LE PHASE
CITE DANS « DE LA CHASSE »
DANS XENOPHON
Il faut qu’un chasseur aux filets aime son art, parle grec, soit âgé d’environ vingt ans, ait le corps souple, robuste, l’âme forte, de manière à surmonter la fatigue et à se plaire à son métier. Les rets, les panneaux et les toiles doivent être de fin lin du Phase ou de Carthage. Les rets ont neuf cordes à trois fils, de neuf brins chacun ; leur grandeur est de cinq empans, avec des mailles larges de deux palmes
Xénophon
DE LA CHASSE
CHAPITRE I
Œuvres complètes de Xénophon
Traduction par Eugène Talbot
Editions Hachette
1859
LE RIONI რიონი
LE FLEUVE QUII TRAVERSE KOUTAÏSSI
AUTREFOIS LE PHASE
ETAIT LA RIVIERE D’OR DE L »ANTIQUITE
Sur une plage, sablonneuse en partie, en partie boueuse, couverte d’herbes de marécage, une forêt épaisse, à moitié plongée dans l’eau, s’éloignait à l’infini dans l’intérieur des terres, en suivant le cours d’un fleuve large, au lit tortueux, plein de roches, de fanges et de troncs d’arbres échoués. C’était le Phase, la rivière d’or de l’antiquité, aujourd’hui le Rioni. Au milieu d’une végétation vigoureuse, ici règne la fièvre, et tout ce qui appartient à la nature mouvante en souffre autant que la nature végétale y prospère. La fièvre a usurpé là en souveraine le sceptre d’Acté et des enfants du Soleil.
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Ce fut ainsi que Moreno eut des occasions de s’apercevoir que la contrée forestière, traversée par le Rioni, n’est nullement aussi déserte qu’il en avait d’abord eu l’impression. De temps en temps, lui et son camarade voyaient sortir brusquement des fourrés quelques bandes effarées de petits porcs, très-semblables à des marcassins, noirs, avec des soies longues et dures, aux jambes fines, brusques, lestes, agiles et jolis, au point de se faire renier par tous leurs congénères d’Europe.
Arthur de Gobineau
Nouvelles asiatiques
Chapitre I
LA DANSEUSE DE SHAMAKHA
Le Caucase
Editions Didier
1876
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LE RIONI CONTINUE SA COURSE
JUSQU’A POTI
(Mer Noire)
UN DES TROIS GRANDS PORTS DE LA GEORGIE
SUR LA MER NOIRE
Poti était nommé alors Phasis en rapport avec le Phase
« LE PHASE ROULE LES PAILLETTES D’OR »
« Il fallait que la Russie eût réellement bien besoin d’une station sur cette partie de la Mer-Noire pour « décréter » une ville sur un pareil emplacement. Poti, qui est bâti au milieu de l’eau, n’a même pas la consolation d’avoir un port. Situé à 1 kilomètre de la mer sur le Rioni (l’ancien Phase), il n’est accessible qu’aux bâtimens de faible tonnage. Que le vent souffle en tempête, et l’entrée du fleuve est impossible. Il en était déjà ainsi du temps de Jason. Apollonius de Rhodes nous montre les argonautes naviguant « à travers un marais rempli de roseaux. » Il est heureux pour le succès de l’entreprise que leur chef n’ait pas eu la fantaisie de se présenter à la fille d’Eétès sur un vaisseau de haut bord ; autrement tous les artifices de Médée n’eussent pu réussir à leur assurer la conquête de la Colchide. Au dire des habitans, le Phase roule encore des paillettes d’or. Les paysans de l’Imérithie n’en ont pas moins renoncé à se servir de la toison de leurs brebis pour arrêter les pépites aurifères ; ils trouvent plus sage de s’en faire des manteaux ou des bonnets fourrés. Autres temps, autres mœurs. «
Un voyage d’hiver au Caucase
De la Mer-Noire à la Mer Caspienne
Jules Patrenotre
Revue des Deux Mondes
Tome 6
1874
30 statues colorées forment la Fontaine de Colchide
30 მოოქროვილი კოლხური ქანდაკება
L’architecte est David Gogichaishvili
არქიტექტორი დავით გოგიჩაიშვილია
Symbolise la puissance et la force de la Colchide.
Sur cette place centrale, il n’y a plus de monument dédié à David le Constructeur construit en 1995 sous le nom de David Aghmashenebeli. Ce monument a été transféré à la gare centrale de Koutaïssi.
Les dorures imposantes recouvrant les chevaux marquent les richesses de la Colchide. « Strabon & Justin pensaient que la fable de cette toison était fondée sur ce qu’il y avait dans la Colchide des torrents qui roulaient sur un sable d’or qu’on ramassait avec des peaux de mouton, ce qui se pratique encore aujourd’hui vers le fort Louis, où la poudre d’or se recueille avec de semblables toisons, lesquelles quand elles en sont bien remplies, peuvent être regardées comme des toisons d’or. » (Louis de Jaucourt – Le Première Edition de l’Encyclopédie – 1751 – Tome 16 – Article Toison)
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« CETTE COLCHIDE AUTREFOIS SI RICHE ET SI PEUPLEE »
ARTICLE SUR LA COLCHIDE
DE LA PREMIERE EDITION
DE L’ENCYCLOPEDIE
COLCHIDE, s. f. (Géog. anc.) L’ancienne Colchide, aujourd’hui la Mingrelie, est au fond de la mer Noire, entre la Circassie, la Géorgie, & l’Aladulie.
Ce pays passoit autrefois pour être fertile en poisons ; de-là vient qu’Horace parle souvent des poisons de la Colchide, venena Colcha ou Colchica. Médée, si fameuse par ses vénéfices, étoit de la Colchide : en falloit-il davantage pour donner lieu aux fictions de la Poésie ?
Mais ce qui n’est point une fiction poétique, c’est l’étrange & réelle différence qu’il y a entre la Colchide de nos jours, & cette Colchide d’autrefois si riche & si peuplée ; différence qui n’a point échappé à l’auteur de l’esprit des lois. « A voir, dit-il, liv. XXI. ch. v. aujourd’hui la Colchide, qui n’est plus qu’une vaste forêt, où le peuple qui diminue tous les jours ne défend sa liberté que pour se vendre en détail aux Turcs & aux Persans ; on ne diroit jamais que cette contrée eût été du tems des Romains pleine de villes où le commerce appelloit toutes les nations du monde : on n’en trouve aucun monument dans le pays ; il n’y en a de traces que dans Pline & Strabon ».
M. le Chevalier de Jaucourt Louis de Jaucourt
Première Edition de l’Encyclopédie
Tome 3
Article COLCHIDE
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LE RIONI
LE FLEUVE QUII TRAVERSE KOUTAÏSSI
AUTREFOIS LE PHASE
ETAIT LA RIVIERE D’OR DE L »ANTIQUITE
Sur une plage, sablonneuse en partie, en partie boueuse, couverte d’herbes de marécage, une forêt épaisse, à moitié plongée dans l’eau, s’éloignait à l’infini dans l’intérieur des terres, en suivant le cours d’un fleuve large, au lit tortueux, plein de roches, de fanges et de troncs d’arbres échoués. C’était le Phase, la rivière d’or de l’antiquité, aujourd’hui le Rioni. Au milieu d’une végétation vigoureuse, ici règne la fièvre, et tout ce qui appartient à la nature mouvante en souffre autant que la nature végétale y prospère. La fièvre a usurpé là en souveraine le sceptre d’Acté et des enfants du Soleil.
Arthur de Gobineau
Nouvelles asiatiques
Chapitre I
LA DANSEUSE DE SHAMAKHA
Le Caucase
Editions Didier
1876
LA DECOUVERTE DE KOUTAÏSSI
EN 1892
Par Paul Müller-Simonis
La population semble bien clairsemée ; cependant, comme il ne circule qu’un seul train par jour dans chaque direction, la foule est compacte aux stations. La langue étrange, l’aspect bigarré des gens étonnent le voyageur. À l’une de ces stations se promène gravement au milieu de la plèbe, un noble imérétien. Il est vêtu d’un long kaftan et porte comme coiffure le papanaki, curieux petit carré brodé. Sa démarche est majestueuse ; mais la noblesse de son maintien est gâtée par un air de désœuvrement fainéant.
Noble imérétien culte du Papanaki.
Près de Nicolala le train franchit la Natonyeba, l’ancienne Isis, qui jusqu’à la dernière guerre russo-turque formait frontière ; actuellement elle sépare la province de Batoûm-Kars du gouvernement de Kouthaïs.
Nous voici en Iméreth près d’Orpiri, qui est l’extrême limite de la navigation sur le Rion, la ligne franchit cette rivière ; à Samtredi bifurque la ligne de Poti. L’on devine au loin la grande chaîne du Caucase à demi voilée par la brume.
La vallée du Phase est toute verdure ; mais malgré sa fertilité, la population y est pauvre ; les nobles sont, paraît-il, ruinés depuis l’abolition du servage, bien que les droits seigneuriaux aient été rachetés. Beaucoup d’entre eux deviennent cosaques, et sont loin de former l’élément le plus discipliné de l’armée. Quant au paysan, il trouve difficilement un débouché pour ses récoltes, et les transports sont coûteux ; aussi le numéraire est-il rare.
Comme le chemin de fer transcaucasien laisse Kouthaïs à quelque distance au Nord, un embranchement spécial dessert cette ville ; il doit être actuellement prolongé jusqu’aux houillères de Tkvibouli, à peu près les seules qui soient en exploitation dans le Caucase. Nous débarquons vers 2 heures du soir à Kouthaïs, où nous trouvons un hôtel un peu meilleur que celui de Batoùm. Kouthaïs est située à l’endroit où le Rion sortant des montagnes débouche dans la grande plaine d’Iméreth ; au Nord de la ville c’est donc un paysage de haute vallée montagneuse ; au Sud s’étend la plaine que bornent au loin les majestueuses montagnes du Persathi (petit Caucase). Vue de la hauteur, Kouthaïs a cet aspect si reposant de bien des villes d’Orient, une forêt parsemée de toits. Tout y est vert, jusqu’aux coupoles des églises, jusqu’aux toitures des maisons. Pour mieux jouir du paysage, nous nous faisons voiturer — Dieu sait par quels chemins ! — au sommet d’une colline située sur la rive droite du Rion et dominant la ville au Nord (B). À nos pieds s’étend la Kouthaïs moderne, bâtie sur la rive gauche du fleuve. Dans l’antiquité il existait déjà une sorte de faubourg sur l’emplacement actuel de la ville ; il s’appelait Koutatissium ; mais la vraie ville, celle qui commandait le cours du
Plan des mines d’Oukhimêrion et d’une partie de Kouthaïs moderne, d’après Dubois de Montpéreux.
Rion, était bâtie sur la colline où nous nous trouvons, et s’appelait Oukhimérion. Procope en parle déjà. Elle garda longtemps son importance, et des ruines intéressantes se trouvent dans son enceinte.
Oukhimérion comprenait une ville haute (B) et une ville basse (C) ; la forteresse était à l’Est de la ville haute (A), à 250 pieds environ au-dessus du fleuve. Totleben la détruisit en 1769 ; depuis, les Russes ont bâti leur citadelle sur le même emplacement, mais avec des dimensions moindres. Une enceinte entourait la ville haute et la reliait à la citadelle. C’est là que se trouve la cathédrale (14), le monument le plus intéressant de Kouthaïs.
Bagrat iii, à la fois souverain de l’Abkhasie et du Kartli, bâtit cette église en 1003 ; le canon des Turcs la ruina en 1690. On
Cathédrale d’Oukhimérion.
peut la considérer comme le meilleur type de l’architecture géorgienne ; j’en donne une vue prise du côté du chœur et un petit plan emprunté à Brosset. La décoration de la façade extérieure des trois absides est très remarquable au lieu de laisser se dessiner sur des plans différents les convexités des absides dont les raccords sont souvent si disgracieux, l’architecte a donné aux absides latérales la même profondeur qu’à l’abside centrale ; il les a noyées toutes trois dans un mur plan ; comme ce mur eut, sans utilité aucune, atteint une très grande épaisseur entre les absides, il y creusa des niches à section triangulaire, terminées au sommet par des coquilles de saint Jacques. Ces niches forment le centre d’une ornementation de colonnettes et d’arceaux du meilleur goût, et où l’on rencontre exclusivement le chapiteau géorgien. Ce chapiteau est fort simple, mais assez élégant : les colonnes se terminent par un petit tore au-dessus duquel se développe un renflement ovoïde surmonté d’une abaque qui déborde, et reproduit exactement le tore inférieur ; c’est là tout le chapiteau. Le style géorgien est d’ailleurs très étroitement apparenté au style arménien. Kouthaïs a une population de 12 à 15 000 habitants parmi lesquels un assez grand nombre d’Arméniens. Beaucoup d’entre eux étaient autrefois catholiques, et une mission de capucins était établie dans la ville. Dubois de Montpéreux, voyageur protestant, bien que l’accueil assez froid des capucins l’ait mal disposé en leur faveur, rend hommage à la salutaire influence des missionnaires et à la supériorité morale conquise par les Arméniens catholiques (1833). En 1845 le gouvernement russe a impitoyablement détruit la mission malgré la généreuse opposition du général en chef, Neidgard.
Le climat de Kouthaïs est chaud et humide ; les vents d’Ouest y apportent de très fortes pluies, et la chaleur y est intense en Juillet et Août. Quand le scirocco du Sud-Est venant des steppes de l’Asie, franchit le col de Souram, la température s’élève jusqu’à 42 degrés centigrades ; il souffle pendant 3 jours, brûlant
RUINES DE LA CATHÉDRALE D’OUKHIMERION.
et desséchant tout ; généralement la pluie lui succède. Octobre et Novembre sont, dit-on, de beaux mois.
Paul Müller-Simonis
Du Caucase au Golfe Persique
De Constantinople à Tiflis
Université catholique d’Amérique
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LE CAUCASE ET KOUTAÏSSI
VU PAR JULES VEREN
dans KERABAN-LE-TÊTU
Le Caucase est cette partie de la Russie méridionale, faite de hautes montagnes et de plateaux immenses, dont le système orographique se dessine à peu près de l’ouest à l’est, sur une longueur de trois cent cinquante kilomètres. Au nord s’étendent le pays des Cosaques du Don, le gouvernement de Stavropol, avec les steppes des Kalmouks et des Nogaïs nomades ; au sud, les gouvernements de Tiflis, capitale de la Géorgie, de Koutaïs, de Bakou, d’Élisabethpol, d’Érivan, plus les provinces de la Mingrélie, de l’Iméréthie, de l’Abkasie, du Gouriel. À l’ouest du Caucase, c’est la mer Noire ; à l’est, c’est la mer Caspienne.
Jules Verne
Kéraban-le-Têtu
Editions Hetzel
1883
Tome 1
Alexandre BANDZELADZE ალექსანდრე ბანძელაძე 1927 – 1992
Portrait de Chikovani – ჩიქოვანის პორტრეტი – 1957 95×75 – huile sur toile – Canvas – Oil – ტილო – ზეთი A la Galerie David Kakabadze de Koutaïssi
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Maka BATIASHVILI მაკა ბატიაშვილი
Née en 1975 à Tbilissi
2015 – სათამაშო მოედანი, TBC გალერეა, თბილისი, საქართველო TBC Gallery, Tbilissi, Géorgie; 2015 – ქართველი მხატვრების გამოფენა, თანამედროვე ხელოვნების ცენტრი, თელ-ავივი, ისრაელი Exposition d’artistes géorgiens, Centre d’art contemporain, Tel Aviv, Israël; 2013 – არუნდელის თანამედროვე ხელოვნების გალერეა, არუნდელი, დიდი ბრიტანეთი; Arundel Gallery of Contemporary Art, Arundel, Royaume-Uni; 2012 – ინდუსტრიული გალერეა, ოსტრავა, ჩეხეთის რესპუბლიკა Galerie industrielle, Ostrava, République tchèque; 2011 – შავი და თეთრი, თბილისის ისტორიის მუზეუმი, თბილისი, საქართველო; Noir et blanc, Musée d’histoire de Tbilissi, Tbilissi, Géorgie; 2008 – OFF EUROPA Festival, ლაიფციგი, გერმანია; Festival OFF EUROPA, Leipzig, Allemagne; 2014-2016 – Contemporary Istanbul Art Fair, სტამბოლი, თურქეთი; Contemporary Istanbul Art Fair, Istanbul, Turquie; 2016 – Kyiv Art Week, კიევი, უკრაინა; Kiev, Ukraine; 2015 – START Art Fair, Saatchi Gallery, ლონდონი, დიდი ბრიტანეთი.Londres, Royaume-Uni
Sourire toile huile 101 x 155 cm. 2018 Toile présentée à la Stamford Art Gallery et au Project Art Beatty Gallery ღიმილი 101ხ155სმ ზეთი ტილო. 2018 გამოფენილია , სტმბულის არტფერაზე და პროჯექტ არტ ბითის გალერეაში
Le Touché 70×90 2020 შეხება 70ხ90სმ ზეთი ტილო
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Alexander BAZHEUK-MELIKYAN ალექსანდრე ბაჟბუკ-მელიქიანი
11 septembre 1891 Tbilissi – 20 juillet 1966 Tbilissi 1891 წლის 11 სექტემბერი თბილისი – 1966 წლის 20 ივლისი თბილისი artiste, designer graphique et sculpteur géorgien soviétique d’origine arménienne. ქართველი მხატვარი, გრაფიკული დიზაინერი და სომხური წარმოშობის მოქანდაკე.
Portrait – პორტრეტი – 1956 – 50×47 – huile sur toile – Canvas – Oil – ტილო – ზეთი Galerie David Kakabadze de Koutaïssi
გიორგი (გიგო) ივანეს ძე გაბაშვილი (დ. 21 ნოემბერი, 1862, თბილისი — გ. 28 ოქტომბერი, 1936, ციხისძირი, ქობულეთის რაიონი, აჭარა) ( 21 novembre 1862, Tbilissi – 28 octobre 1936, Tsikhisdziri, district de Kobouleti, Adjarie)
თამადა – Sans embarras – huile sur toile – Canvas – Oil – ტილო – ზეთი 89.5×72 – Koutaïssi
17 août 1906 Gari (Racha – Géorgie) – 6 juillet 1988 Tbilissi 1906 წლის 17 აგვისტო გარი (რაჭა – საქართველო) – 1988 წლის 6 ივლისი თბილისი Une des figures les plus importantes du développement des arts visuels géorgiens du XXe siècle. Il aimait créer des portraits détaillés et est responsable de la production série de portraits de personnalités telles que son croquis au crayon de 1949 de Vano Sarajishvili, actuellement conservé au Musée d’État géorgien du théâtre, de la musique, du cinéma et de la chorégraphie à Tbilissi.
Vendeur de vins – ღვინის გამყიდველი – 1951 – 53×42.5 – huile sur toile – Canvas – Oil – ტილო – ზეთი – Galerie David Kakabadze de Koutaïssi
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ომარ კჭკაჭიშვილი OMAR KACHKACHISHVILI Né en 1944
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David KAKABADZE დავით კაკაბაძე
20 août 1889 à Kukhi (Iméréthie) – 10 mai 1952 Tbilissi peintre géorgien d’avant-garde
შემოდგომა რიონის ნაპირებზე – Automne sur les rives du Rioni 1968 – 55×80 huile sur toile – Canvas – Oil – ტილო – ზეთი Galerie David Kakabadze de Koutaïssi
ჯაჭის ხიდი – 1983 – 121×120 huile sur toile – Canvas – Oil – ტილო – ზეთი Galerie David Kakabadze de Koutaïssi
Forêt au Sénégal – ტყე სენეჟში – 1985 -138×149 huile sur toile – Canvas – Oil – ტილო – ზეთი Galerie David Kakabadze de Koutaïssi
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Koki MAKHARADZE Konstantine Makharadze კოკი მახარაძე კონსტანტინე მახარაძე
1929 ოჩამჩირე– 6 იანვარი, 1992 (საბურთალოს პანთეონი, თბილისი) 1929 Ochamchire – 6 janvier 1992 (Panthéon Saburtalo, Tbilissi) დაამთავრა თბილისის სამხატვრო აკადემია 1953 წელს Diplômé de l’Académie des Arts de Tbilissi en 1953.
ვენეცის – Venise – 1987 – 69×69 – huile sur toile – Canvas – Oil – ტილო – ზეთი – Galerie David Kakabadze à Koutaïssi
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Valeri MARGIANI ვალერი მარგიანი
Né en 1941 en Svanétie
Koutaïssi – ქუთაისი – 1988 – 55×90 huile sur toile – Canvas – Oil – ტილო – ზეთი Galerie David Kakabadze de Koutaïssi
Pirosmani – ფიროსმანის – 1953 – 190×150 huile sur toile – Canvas – Oil – ტილო – ზეთი A la Galerie David Kakabadze de Koutaïssi
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Bernardi NEBIERIDZE ნებიერიძე ბერნარდი 1939-1987
მხატვარ ვახტანგ ხვედელიძის პორტრეტი Portrait du peintre Vakhtang Khvedelidze 124×80 – huile sur toile – Canvas – Oil – ტილო – ზეთი Galerie David Kakabadze de Koutaïssi
En construction – შენდება – 1975 –61×46 Canvas – Tempera – Toile – Tempera – ტილო – ტემპერა Galerie David Kakabadze de Koutaïssi
Paysage Rouge – წითელი პაიზაჟი – 1971 – 49×79 carton – huile – cardboard – Oil – მუყაო – ზეთი A la galerie David Kakabadze de Koutaïssi
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Zauri TSKHADAIA ცხადაია ზაური Né en 1940
Un jour à Nikortsminda – ერთი დღე ნიკორწმინდაში 1988 – 97×97 -huile sur toile – Canvas – Oil – ტილო – ზეთი A la Galerie David Kakabadze de Koutaïssi
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ALEXANDRE TSIMAKURIDZE ალექსანდრე ციმაკურიძე
(დ. 5 აპრილი, 1882, სოფ. ქვიშხეთი, ხაშურის მუნიციპალიტეტი — გ. 24 მაისი, 1954, თბილისი) — ქართველი ფერმწერ-პეიზაჟისტი, საქართველოს ხელოვნების დამსახურებული მოღვაწე, პროფესორი. (né le 5 avril 1882 dans le village de Kvishkheti, municipalité de Khashuri – le 24 mai 1954, Tbilisi) – artiste peintre-paysagiste géorgien, artiste honoré de la Géorgie, professeur.