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L’ARRIVÉE DU PRINTEMPS – POÈME CATULLE XLVI CATULLUS – AD ADVENTU VERIS

*

CATULLE CATULLUS XLVI

litterarumLittérature Latine
Catulle

Poeticam Latinam

Traduction Jacky Lavauzelle

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CATULLE – CATULLUS
84 av J.-C. – 54 av J.-C.

POESIE XLVI

 DE ADVENTU VERIS
*****

L’ARRIVÉE DU PRINTEMPS
****

***

 

Jam ver egelidos refert tepores,
Déjà, le printemps apporte les premières chaleurs
Jam caeli furor aequinoctialis
Déjà, les fureurs des vents de l’équinoxe sont apaisées
Jucundis zephyri silescit aureis.
Par la douce brise des zéphyrs.
Linquantur Phrygii, Catulle, campi
Partons de la Phrygie, Catulle, quittons les terres
Nicaeaeque ager uber aestuosae:
De Bithynie et de l’étouffante Nicée :
Ad claras Asiae volemus urbes.
Et volons vers les cités d’Asie réputées.
 Jam mens praetrepidans avet vagari ;
Déjà mon l’esprit tremble d’excitation désireux d’errer à sa guise ;
 Jam laeti studio pedes vigescunt.
Et déjà mes pieds guillerets se préparent au voyage.
O dulces comitum valete coetus,
Ô doux amis si chers, finis nos banquets,
Longe quos simul a domo profectos
Ensemble nous fîmes le voyage
Diuersae variae viae reportant.
Mais tant de routes désormais s’ouvrent pour revenir chez nous.



 

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Catulle – Catullus
POESIE XLVI

CATULLE POÈME

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LA CANAILLE & LES DELICATS
par Ferdinand Brunetière
1882

On a voulu faire de Catulle, sans arguments bien solides, un poète aristocratique, un poète du grand monde, comme de sa Lesbie, sur des inductions plutôt que sur des preuves, ce que Brantôme appelait « une grande et honnête dame. » Je persiste à ne pas croire, pour ma part, que Lesbie fût la célèbre Clodia, mais je crois que bon nombre des fréquentations de Catulle furent parmi la bohème littéraire de Rome. Au surplus, la conciliation n’est pas si difficile. Ce que nous savons, en effet, c’est que, lorsque l’adolescent de Vérone arriva de sa province dans la capitale, il y subsistait, sous le raffinement de quelques habitudes, sous l’étalage du luxe et sous l’apparence de la civilisation, un grand fonds d’antique brutalité romaine. Si nous en pouvions douter, nous rapprendrions au moins de certaines épigrammes de Catulle lui-même, plus grossières que mordantes, et dont l’outrageuse crudité passe tout. C’est bien fait à M. Rostand de nous les avoir traduites. On ne peut pas juger d’un poète en commençant par faire exception de toute une partie de son œuvre, qui peut-être est celle que les contemporains en ont presque le plus goûtée. Là où Catulle est bon, il va jusqu’à l’exquis, et c’est bien de lui que l’on peut dire aussi justement que de personne qu’il est alors le mets des délicats ; mais là où il est grossier, il l’est sans mesure, et c’est bien encore de lui que l’on peut dire qu’il est le charme de la canaille. Or, à Rome, en ce temps-là, dans le sens littéraire de l’un et l’autre mot, la canaille et les délicats, c’était presque tout un. On ne distinguait pas encore, selon le mot d’Horace, la plaisanterie spirituelle de l’insolente rusticité. La curiosité de l’intelligence, vivement éveillée, capable de goûter les finesses de l’alexandrinisme, était en avance, pour ainsi dire, sur la rudesse des mœurs et la vulgarité des habitudes mondaines.



Quand on grattait ces soupeurs qui savaient apprécier les jolies bagatelles du poète, on retrouvait le paysan du Latium, qui s’égayait, au moment du vin, à faire le mouchoir. La raillerie, comme à la campagne, s’attaquait surtout aux défauts ou disgrâces physiques. Je sais bien que, jusque dans Horace, la grossièreté du vieux temps continuera de s’étaler, mais ce ne sera plus de la même manière naïvement impudente. Au temps de Catulle, la délicatesse n’avait pas encore passé de l’esprit dans les manières. Quand il s’élevait seulement un nuage sur les amours du poète et de sa Lesbie, le docte traducteur de Callimaque s’échappait en injures de corps de garde. Cette société très corrompue ne s’était pas encore assimilé la civilisation grecque. Elle s’essayait à la politesse, elle n’y touchait pas encore. Et sous son élégance toute superficielle, elle manquait étrangement de goût. — Il me paraît que, si l’on examinée quel moment de notre histoire la plupart de ces traits conviennent, on trouvera que c’est au XVIe siècle, dans le temps précis que le contact des mœurs italiennes opérait sur la cour des Valois le même effet qu’à Rome, sur les contemporains de César, le contact des mœurs de la Grèce.

Ferdinand Brunetière
Revue littéraire
À propos d’une traduction de Catulle
Revue des Deux Mondes
Troisième période
Tome 54 –  1882

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LA TROMPETTE D’UNE PROPHETIE – POEME SHELLEY – The trumpet of a prophecy – ODE AU VENT D’OUEST V

 LITTERATURE ANGLAISE

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PERCY BYSSHE SHELLEY
4 August 1792 – 8 July 1822
4 août 1792 – 8 jullet 1822

Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais

 


LES POEMES
DE PERCY BYSSHE SHELLEY
*******

Shelley’s poems
POEMS
POEMES

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*

ODE TO THE WEST WIND
ODE AU VENT D’OUEST

V
The trumpet of a prophecy

LA TROMPETTE D’UNE PROPHETIE

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Make me thy lyre, even as the forest is:
Que je sois ta lyre à l’instar de la forêt
What if my leaves are falling like its own!
Même si mes feuilles doivent tomber comme les siennes !
 The tumult of thy mighty harmonies
Le tumulte de tes profondes harmonies

*

Will take from both a deep, autumnal tone,
De nous deux donnera un son profond, automnal,
Sweet though in sadness. Be thou, Spirit fierce,
Suave bien que triste. Sois, Esprit tumultueux,
My spirit! Be thou me, impetuous one!
Mon esprit ! Sois moi, ô impétueux !

*

*

Drive my dead thoughts over the universe
Dirige mes pensées mortes dans l’univers
Like wither’d leaves to quicken a new birth!
Telles ces feuilles mortes pour une renaissance !
And, by the incantation of this verse,
Et, par l’incantation de ce poème,

*

Scatter, as from an unextinguish’d hearth
Disperse, comme d’un foyer inextinguible
Ashes and sparks, my words among mankind!
Les cendres et les étincelles, mes paroles à l’humanité !
Be through my lips to unawaken’d earth
Sois à travers mes lèvres à la terre endormie

*

The trumpet of a prophecy! O Wind,
La trompette d’une prophétie ! Ô Vent,
If Winter comes, can Spring be far behind?
Si l’Hiver arrive, le Printemps peut-il être loin derrière ?

*

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ODE TO THE WEST WIND
ODE AU VENT D’OUEST
POESIE DE SHELLEY

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SHELLEY INCOMPRIS

Les deux proscrits étaient morts. Il semblait que la poésie, alors incomprise, de Shelley devait laisser aussi peu de trace dans le souvenir de ses contemporains que son frêle corps dans les flots de la Méditerranée. Il semblait au contraire que la renommée de Byron, délivrée des calomnies qu’elle avait soulevées autour d’elle et purifiée par une mort héroïque, allait rentrer triomphante en Angleterre, portée par l’admiration de toute l’Europe. Il n’en fut pas ainsi. Tandis que la voix éloquente de M. Tricoupi, célébrait la louange du poète dans cette langue sonore qui avait retenti, plus de vingt siècles auparavant, aux mêmes lieux, pour les soldats de Marathon, le nom du poète resta exilé de l’Angleterre. À peine au contraire la cendre de Shelley était-elle refroidie, qu’une nouvelle école littéraire saluait en lui son chef, et élevait sa renommée au- dessus de celle de Byron. Il ne faut point s’en étonner : il est plus facile de revenir de l’obscurité que de l’impopularité. Autant et plus que Byron, Shelley avait jeté le gant à la société anglaise ; mais il n’avait pas été discuté : il n’avait eu ni admirateurs ni détracteurs, il avait été simplement incompris et rejeté. Byron au contraire avait eu ses partisans et ses adversaires ; la voix publique était fatiguée de crier son nom. L’admiration ou le mépris de sa poésie n’avait pas la saveur de la nouveauté. Son nom appartenait à l’histoire, il ne pouvait être le drapeau d’une coterie ; il était de ceux qu’on pouvait copier désormais sans avouer ses emprunts.

Edmond de Guerle
Byron, Shelley et la Littérature anglaise, d’après les Souvenirs des derniers Jours, de E.-J. Trelawny
Revue des Deux Mondes
Deuxième période
Tome 19
1859

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POEME DE PERCY BYSSHE SHELLEY

 

 

POEME DE SHELLEY : ODE AU VENT D’OUEST – I – ODE TO THE WEST WIND – wild West Wind – INSOUMIS VENT D’OUEST

LITTERATURE ANGLAISE

*******

 

PERCY BYSSHE SHELLEY
4 August 1792 – 8 July 1822
4 août 1792 – 8 jullet 1822

Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais

 


LES POEMES
DE PERCY BYSSHE SHELLEY
*******

Shelley’s poems
POEMS
POEMES

*******
*

ODE TO THE WEST WIND
ODE AU VENT D’OUEST

I
O, wild West Wind, thou breath of Autumn’s being

INSOUMIS VENT D’OUEST

****

O, wild West Wind, thou breath of Autumn’s being,
O, insoumis Vent d’Ouest, souffle de l’être de l’Automne,
 
Thou, from whose unseen presence the leaves dead
Toi, présence invisible dispersant les feuilles mortes
 Are driven, like ghosts from an enchanter fleeing,
Entraînées, fantômes fuyant un enchanteur,

*

Yellow, and black, and pale, and hectic red,
Jaunes, noires, pâles et rouges de passion,
  Pestilence-stricken multitudes: O, thou,
Multitudes frappées de la pestilence : O, toi,
 Who chariotest to their dark wintry bed
Qui charries à leur sombre lit hivernal

*

The winged seeds, where they lie cold and low,
Les graines ailées, où enfin elles se couchent froides et faibles,
  Each like a corpse within its grave, until
Chacune tel un cadavre dans sa tombe, jusqu’à
Thine azure sister of the Spring shall blow
Ce que ta sœur d’azurée du Printemps souffle

 *

Her clarion o’er the dreaming earth, and fill
Dans son clairon sur une Terre rêvant et remplissant
  (Driving sweet buds like flocks to feed in air)
(Conduisant les doux bourgeons tels des troupeaux en plein air)
  With living hues and odours plain and hill:
Avec des teintes vives et des odeurs la plaine et la colline

*

Wild Spirit, which art moving every where;
Esprit insoumis, dans l’art de partout se mouvoir ;
Destroyer and preserver; hear, O, hear!
Destructeur et conservateur ; entends, O entends !

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ODE TO THE WEST WIND
ODE AU VENT D’OUEST
POESIE DE SHELLEY

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SHELLEY INCOMPRIS

Les deux proscrits étaient morts. Il semblait que la poésie, alors incomprise, de Shelley devait laisser aussi peu de trace dans le souvenir de ses contemporains que son frêle corps dans les flots de la Méditerranée. Il semblait au contraire que la renommée de Byron, délivrée des calomnies qu’elle avait soulevées autour d’elle et purifiée par une mort héroïque, allait rentrer triomphante en Angleterre, portée par l’admiration de toute l’Europe. Il n’en fut pas ainsi. Tandis que la voix éloquente de M. Tricoupi, célébrait la louange du poète dans cette langue sonore qui avait retenti, plus de vingt siècles auparavant, aux mêmes lieux, pour les soldats de Marathon, le nom du poète resta exilé de l’Angleterre. À peine au contraire la cendre de Shelley était-elle refroidie, qu’une nouvelle école littéraire saluait en lui son chef, et élevait sa renommée au- dessus de celle de Byron. Il ne faut point s’en étonner : il est plus facile de revenir de l’obscurité que de l’impopularité. Autant et plus que Byron, Shelley avait jeté le gant à la société anglaise ; mais il n’avait pas été discuté : il n’avait eu ni admirateurs ni détracteurs, il avait été simplement incompris et rejeté. Byron au contraire avait eu ses partisans et ses adversaires ; la voix publique était fatiguée de crier son nom. L’admiration ou le mépris de sa poésie n’avait pas la saveur de la nouveauté. Son nom appartenait à l’histoire, il ne pouvait être le drapeau d’une coterie ; il était de ceux qu’on pouvait copier désormais sans avouer ses emprunts.

Edmond de Guerle
Byron, Shelley et la Littérature anglaise, d’après les Souvenirs des derniers Jours, de E.-J. Trelawny
Revue des Deux Mondes
Deuxième période
Tome 19
1859

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POEME DE SHELLEY

POEME de FERNANDO PESSOA Quando tornar a vir a Primavera

 Quando tornar a vir a Primavera
Quand le printemps

Poème de Fernando Pessoa
Alberto Caeiro
Poemas Inconjuntos
Poèmes Désassemblés





Traduction – Texte Bilingue
tradução – texto bilíngüe

Traduction Jacky Lavauzelle


LITTERATURE PORTUGAISE
POESIE PORTUGAISE

Literatura Português

FERNANDO PESSOA
1888-1935
Fernando Pesso Literatura Português Poesia e Prosa Poésie et Prose Artgitato

 





Poema de Fernando Pessoa
por Alberto Caeiro
Poemas Inconjuntos

Poème de Fernando Pessoa
Alberto Caeiro
POEMES DESASSEMBLES
1913-1914-1915

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Quando tornar a vir a Primavera
QUAND LE PRINTEMPS

 

****

Quando tornar a vir a Primavera
Quand le Printemps reviendra
  Talvez já não me encontre no mundo.
Peut-être n’appartiendrai-je plus à ce monde.
Gostava agora de poder julgar que a Primavera é gente
J’aimerais maintenant penser que le printemps est une personne…



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Quando tornar a vir a Primavera

 

Quand le Printemps

JE ME SOUVIENS DE TREVI – Sonnet de GABRIELE D’ANNUNZIO – Sonetto – Ricordo di Trevi

Gabriele D’Annunzio
prince de Montenevoso

Traduction – Texte Bilingue
Poesia e traduzione

LITTERATURE ITALIENNE

 Gabriele d'Annunzio Traduction Artgitato Proses et Poèmes Italiens

Letteratura Italiana

Gabriele D’Annunzio
1863-1938

Traduction Jacky Lavauzelle

——-

Ricordo di Trevi

Sonetto

Je me souviens de Trevi

Sonnet


 
Subitamente apparsa nel mattino
Tout à coup, apparu, dans la matinée
di febbraio ridea la Primavera
de février, riant, le Printemps
giovine. Tutta l’Urbe trepida era
jeune. Toute la Ville [Rome] était anxieuse
di meraviglia al riso repentino.
dans l’émerveillement de ce rire soudain.

*

Gioiva ne la fonte il travertino
Se réjouissait dans la fontaine le travertin
papale; e su per la gran mole altera
papal ; et sur cette haute grande masse 
ovunque diffondeasi da la spera
se reflètait partout sur le miroir
de l’acque un sottil brivido argentino.
de l’eau un subtil frisson d’argent.

*

Ma quando ella passò (m’ebbi sol uno
Mais quand elle passa (pour moi seulement
    guardo e mi parve quasi un’immortale
un regard, mais il m’a paru comme une immortelle
gioia!) mise la fonte alto susurro
joie !) la fontaine plus haut susurra

*

e da gli òmeri vasti di Nettuno
et des épaules larges de Neptune
si levò con un chiaro frullo d’ale
se leva, d’un bruissement d’ailes,
  un volo di colombi ne l’azzurro.
un vol de colombes dans l’azur.

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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WILLIAM BLAKE : POEMES TIRES DES POETICAL SKETCHES (de 1769 à 1778)

 LITTERATURE ANGLAISE
Poésie anglaise – English poetry

 

William Blake

 


by Thomas Phillips, oil on canvas, 1807
by Thomas Phillips, oil on canvas, 1807


poèmes – poems
WILLIAM BLAKE
1757-1827

William Blake signature.svg

 

Poèmes tirés des Poetical Sketches

ESQUISSES POETIQUES

POEMS FROM POETICAL SKETCHES


Traduction Jacky Lavauzelle

Forty copies were printed in 1783
Quarante copies ont été imprimées en 1783

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Mad Song
Chanson Folle

*

Song
Chanson
Fresh from the dewy hill, the merry year
Des collines couvertes de rosée…

*

Song
Chanson
How sweet I roam’d from field to field
De prairie en prairie

*

Song
Chanson
I love the jocund dance
La danse délirante

*

Song
Chanson
Love and harmony 
L’amour et l’harmonie

*

Song
Chanson
Memory, hither come
Mémoire, viens ici

*

Song
Chanson
My silks and fine array
Mes Soies

*

Song
Chanson
When early morn walks forth in sober grey
Le matin naissant

*

To Autumn
A l’Automne

*

To Morning 
Au Matin

*

To Spring
Au Printemps

*

To Summer
A l’été

*

To the Morning Star 
A l’Etoile du Soir

*

To the Muses 
Aux Muses

*

To Winter 
A l’Hiver

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Autres poèmes

Poems written in a copy of Poetical Sketches – Poèmes écrits dans un exemplaires des Poetical Sketches
Songs of Innocence – Chants d’Innocence (1789)
Songs of Experience – Chants d’Experience (1794)

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Traduction Jacky Lavauzelle
Artgitato
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Quousque eadem ? Poème de Gabriele d’ANNUNZIO (Sonnet) – Poesia & traduzione – Sonetto

Gabriele D’Annunzio
prince de Montenevoso

Traduction – Texte Bilingue
Poesia e traduzione

LITTERATURE ITALIENNE

 Gabriele d'Annunzio Traduction Artgitato Proses et Poèmes Italiens

Letteratura Italiana

Gabriele D’Annunzio
1863-1938

Traduction Jacky Lavauzelle

——-


(sonnet-sonetto)

Quousque eadem ?

Oh cessate! La musica mi stanca.
Cessez ! La musique me fatigue !
Ho disgusto del sogno come d’una
Je suis las du rêve comme d’une
bevanda troppo facile. Nessuna
boisson trop douceAucune
magia mi renderà quel che mi manca.
magie ne me rendra ce qui me manque….

*

 

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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INVOCATION Poème de Gabriele d’ANNUNZIO – Poesia & traduzione – INVOCAZIONE

Gabriele D’Annunzio
prince de Montenevoso

Traduction – Texte Bilingue
Poesia e traduzione

LITTERATURE ITALIENNE

 Gabriele d'Annunzio Traduction Artgitato Proses et Poèmes Italiens

Letteratura Italiana

Gabriele D’Annunzio
1863-1938

Traduction Jacky Lavauzelle

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Hermaphrodite Ermafrodito Musée du Louvre gabriele d'annunzio


 INVOCAZIONE (sonetti)

Invocation  (sonnets)

Καλὸς τέθνακε μελικτάς.

 

Bocca amata, soave e pur dolente,
Bouche aimée, suave et douloureuse aussi,
qual già finsero l’Arte e il Sogno moi;
telle que déjà la pensèrent et l’Art et mon Rêve ;
ambigua forma, tolta a un semidio,
forme ambiguë, prise à un demi-dieu,
al bello Ermafrodito adolescente;
au bel adolescent Hermaphrodite ;…

*

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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MIKROKOSMOS KARLFELDT – Texte & Traduction – Microcosme

 

Traduction – Texte Bilingue
Erik Axel Karlfeldts dikter
MIKROKOSMOS KARLFELDT

LITTERATURE SUEDOISE
POESIE SUEDOISE

svensk litteratur
svensk poesi

Erik Axel Karlfeldt
1864 – 1931

Mikrokosmos Karlfeldt Erik Axel Karlfeldt Poésie Artgitato Traduction Microcosme

 

Traduction Jacky Lavauzelle

 Fridolins Lustgård och Dalmålningar på rim
Le Jardin de Fridolin
&
Peintures Dalécarliennes en vers
1901


MIKROKOSMOS

Microcosme

 

*

Jag är av jorden, jag är sval och tung,
Je suis de la terre, je suis fraîche et lourde,
trögvulen, gammalstämd fast ganska ung.
lente et vieille mais jeune encore.
Det står ett gulnat höstträd i min själ,
Ces arbres jaunis par l’automne se lovent dans mon âme,
dess alla grenar susa som farväl.
et toutes les branches s’agitent comme pour un dernier adieu.

*

Jag är av vattnet, jag är kall och våt,
Je suis de l’eau, je suis froide et humide,
  min stela flegma är som frusen gråt.
mon flegme est aussi raide que des larmes congelées.
Min vinterglädje bullrar stark men bråd,
Ma joie d’hiver bruyamment s’exalte,
vid fulla bord med vin och villebråd.
auprès des tables débordant de vin et de venaison.

*

Jag är av luften, jag är ljus och blid,
Je suis de l’air, je suis lumière et douceur,
jag går som i beständig lådingstid.
Je vais comme un printemps perpétuel.
Vad långa år försummat och försönt
Ce que de longues années ont négligé
står upp vid vädrens lekar friskt och grönt.
revient avec les vents frais et verts.

*

Jag är av elden, jag är torr och het
Je suis du feu, je suis sec et chaud
  av sommarsol som ingen nedgång vet.
ce soleil d’été qui jamais ne capitule.
Väl må jag undra att hon ej förbränt
Eh bien je me demande pourquoi il ne m’a pas brû
mig själv med alla mina element.
moi avec tous les éléments.

******************
Traduction Jacky Lavauzelle
Artgitato
******************

mikrokosmos Karlfeldt 1901
microcosme Karlfeldt 1901

THE ECCHOING GREEN William BLAKE – Texte & Traduction – La Prairie des Echos

 LITTERATURE ANGLAISE
Poésie anglaise – English poetry
Songs of Innocence and of Experience

SONGS OF INNOCENCE
The Ecchoing Green William Blake

poèmes – poems
1789

WILLIAM BLAKE
1757-1827

the ecchoing green William Blake par Thomas Phillips Traduction Artgitato française

THE ECCHOING GREEN
La Prairie des Echos

The sun does arise,
Le soleil apparaît,
And make happy the skies.
Et rend heureux les cieux.
The merry bells ring
Les cloches sonnent joyeuses
To welcome the Spring
Pour accueillir le printemps
The sky-lark and thrush,
L’alouette et la grive,
The birds of the bush,
Les oiseaux des broussailles,
Sing louder around,
Chantent plus fort encore,
 To the bells’ cheerful sound.
Avec  les cloches enjouées.
While our sports shall be seen
Quant à nos jeux vous les verrez
On the Ecchoing Green.
Sur la Prairie des Echos

*

Old John, with white hair
Le vieux John, avec ses cheveux blancs
Does laugh away care,
Rejette les soucis en riant,
Sitting under the oak,
Assis sous le chêne,
Among the old folk,
Parmi les vieux,
They laugh at our play,
Ils rient de notre jeu,
And soon they all say.
Et bientôt, ils disent tous.
  ‘Such, such were the joys.
« Ainsi étaient nos agréments
When we all girls & boys,
Lorsque nous tous, filles et garçons,
 In our youth-time were seen,
Dans notre jeunesse nous étions,
On the Ecchoing Green.’
Sur la Prairie des Echos. »

*

Till the little ones weary
Enfin les plus petits, fatigués
No more can be merry
Ne peuvent plus être joyeux
The sun does descend,
Le soleil descend,
And our sports have an end:
Et nos jeux prennent fin :
Round the laps of their mothers,
Ils s’arrondissent auprès de leurs mères,
Many sisters and brothers,
Parmi les frères et les sœurs,
Like birds in their nest,
Comme les oiseaux dans leur nid,
Are ready for rest;
Ils sont prêts pour le repos;
And sport no more seen,
Et le jeu ne se voit plus
On the darkening Green.
Sur la Prairie qui s’assombrit.

*************************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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