« Le Ventureux » 31 mai 1469 Alcochete – 13 décembre 1521 Lisbonne Succède à Jean II le 27 octobre 1495
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« Não disse mais o rio ilustre e santo, « Il n’en dit pas plus l’illustre et saint fleuve, Mas ambos desaparecem num momento. Car les deux disparurent en un instant…
« Eis aqui, quase cume da cabeça «Ici, se trouve, comme le sommet de la tête De Europa toda, o Reino Lusitano, De toute l’Europe, le Royaume Lusitanien,…
( Extrait ) Par En cherchant à montrer la différence qui sépare la vie aventureuse et active des écrivains portugais, notamment celle de Camoens, de la vie casanière et posée de la plupart de nos gens de lettres, je ne prétends pas élever par-là les œuvres des uns, ni déprimer les productions des autres. Je n’en crois pas les élégies de Camoens plus touchantes parce qu’elles sont datées d’Afrique, de la Chine et de l’Inde ; je n’en estime pas Polyeucte et Cinna moins admirables, parce que le grand Corneille n’a guère fait de plus longues pérégrinations que le voyage de Paris à Rouen. Je ne conseille à personne de louer un cabinet d’étude à Macao ; mais je crois que, généralement, si les ouvrages écrits au milieu des traverses et au feu des périls ne sont pas plus beaux, les vies de leurs auteurs sont plus belles. Indépendamment de la variété des aventures, on y trouve plus d’enseignements. J’admire et j’honore infiniment La Fontaine et Molière, mais j’honore et j’admire encore plus, comme hommes, Cervantès et Camoens. A mérite de rédaction égal, une histoire littéraire du Portugal serait un meilleur et plus beau livre qu’une histoire littéraire de notre dix-septième ou dix-huitième siècle. C’est une chose bonne et sainte que la lecture de ces vies d’épreuves, que ces passions douloureuses des hommes de génie, Je ne sache rien de plus capable de retremper le cœur. C’est pour cela que dans ce temps de souffrances oisives, de désappointements frivoles, de molles contrariétés et de petites douleurs, j’ai cru bon d’écrire l’étude suivante sur la vie de Luiz de Camoens. ….
Enche-se toda a praia Melindana Sur toute la plage de Malindi s’agglutine Da gente que vem ver a leda armada, La foule venue observer la flotte armée,…
Vasco de Gama par Gregorio Lopes
********************* LUIS DE CAMOES OS LUSIADAS LES LUSIADES II-74
( Extrait ) Par En cherchant à montrer la différence qui sépare la vie aventureuse et active des écrivains portugais, notamment celle de Camoens, de la vie casanière et posée de la plupart de nos gens de lettres, je ne prétends pas élever par-là les œuvres des uns, ni déprimer les productions des autres. Je n’en crois pas les élégies de Camoens plus touchantes parce qu’elles sont datées d’Afrique, de la Chine et de l’Inde ; je n’en estime pas Polyeucte et Cinna moins admirables, parce que le grand Corneille n’a guère fait de plus longues pérégrinations que le voyage de Paris à Rouen. Je ne conseille à personne de louer un cabinet d’étude à Macao ; mais je crois que, généralement, si les ouvrages écrits au milieu des traverses et au feu des périls ne sont pas plus beaux, les vies de leurs auteurs sont plus belles. Indépendamment de la variété des aventures, on y trouve plus d’enseignements. J’admire et j’honore infiniment La Fontaine et Molière, mais j’honore et j’admire encore plus, comme hommes, Cervantès et Camoens. A mérite de rédaction égal, une histoire littéraire du Portugal serait un meilleur et plus beau livre qu’une histoire littéraire de notre dix-septième ou dix-huitième siècle. C’est une chose bonne et sainte que la lecture de ces vies d’épreuves, que ces passions douloureuses des hommes de génie, Je ne sache rien de plus capable de retremper le cœur. C’est pour cela que dans ce temps de souffrances oisives, de désappointements frivoles, de molles contrariétés et de petites douleurs, j’ai cru bon d’écrire l’étude suivante sur la vie de Luiz de Camoens. ….
( Extrait ) Par En cherchant à montrer la différence qui sépare la vie aventureuse et active des écrivains portugais, notamment celle de Camoens, de la vie casanière et posée de la plupart de nos gens de lettres, je ne prétends pas élever par-là les œuvres des uns, ni déprimer les productions des autres. Je n’en crois pas les élégies de Camoens plus touchantes parce qu’elles sont datées d’Afrique, de la Chine et de l’Inde ; je n’en estime pas Polyeucte et Cinna moins admirables, parce que le grand Corneille n’a guère fait de plus longues pérégrinations que le voyage de Paris à Rouen. Je ne conseille à personne de louer un cabinet d’étude à Macao ; mais je crois que, généralement, si les ouvrages écrits au milieu des traverses et au feu des périls ne sont pas plus beaux, les vies de leurs auteurs sont plus belles. Indépendamment de la variété des aventures, on y trouve plus d’enseignements. J’admire et j’honore infiniment La Fontaine et Molière, mais j’honore et j’admire encore plus, comme hommes, Cervantès et Camoens. A mérite de rédaction égal, une histoire littéraire du Portugal serait un meilleur et plus beau livre qu’une histoire littéraire de notre dix-septième ou dix-huitième siècle. C’est une chose bonne et sainte que la lecture de ces vies d’épreuves, que ces passions douloureuses des hommes de génie, Je ne sache rien de plus capable de retremper le cœur. C’est pour cela que dans ce temps de souffrances oisives, de désappointements frivoles, de molles contrariétés et de petites douleurs, j’ai cru bon d’écrire l’étude suivante sur la vie de Luiz de Camoens. ….
Era no tempo alegre, quando entrava Nous étions au cœur du riant printemps No roubador de Europa a luz Febeia, Où le ravisseur d’Europe, Jupiter, rencontre la lumière de Phébus,…
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Voir aussi article La sculpture du Bernin à la Galerie Borghèse montrant la chèvre Amalthée nourrissant Jupiter
DIDEROT L’ENCYCLODEDIE 1ère édition – 1751 AMALTHÉE c’est le nom de la chevre qui allaita Jupiter, & que ce dieu par reconnoissance plaça parmi les astres. Les Grecs ont fait d’une de ses cornes leur corne d’abondance.
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Vasco de Gama par Gregorio Lopes
********************* LUIS DE CAMOES OS LUSIADAS LES LUSIADES II-72
( Extrait ) Par En cherchant à montrer la différence qui sépare la vie aventureuse et active des écrivains portugais, notamment celle de Camoens, de la vie casanière et posée de la plupart de nos gens de lettres, je ne prétends pas élever par-là les œuvres des uns, ni déprimer les productions des autres. Je n’en crois pas les élégies de Camoens plus touchantes parce qu’elles sont datées d’Afrique, de la Chine et de l’Inde ; je n’en estime pas Polyeucte et Cinna moins admirables, parce que le grand Corneille n’a guère fait de plus longues pérégrinations que le voyage de Paris à Rouen. Je ne conseille à personne de louer un cabinet d’étude à Macao ; mais je crois que, généralement, si les ouvrages écrits au milieu des traverses et au feu des périls ne sont pas plus beaux, les vies de leurs auteurs sont plus belles. Indépendamment de la variété des aventures, on y trouve plus d’enseignements. J’admire et j’honore infiniment La Fontaine et Molière, mais j’honore et j’admire encore plus, comme hommes, Cervantès et Camoens. A mérite de rédaction égal, une histoire littéraire du Portugal serait un meilleur et plus beau livre qu’une histoire littéraire de notre dix-septième ou dix-huitième siècle. C’est une chose bonne et sainte que la lecture de ces vies d’épreuves, que ces passions douloureuses des hommes de génie, Je ne sache rien de plus capable de retremper le cœur. C’est pour cela que dans ce temps de souffrances oisives, de désappointements frivoles, de molles contrariétés et de petites douleurs, j’ai cru bon d’écrire l’étude suivante sur la vie de Luiz de Camoens. ….
How sweet I roamed from field to field LITTERATURE ANGLAISE
Poésie anglaise – English poetry Poems From Poetical Sketches
Poèmes tirés des Poetical Sketches
1769-1778 William Blake
How sweet I roam’d from field to field, Comme délicatement je cheminais de prairie en prairie, And tasted all the summer’s pride, Etgoûtaistoute la fiertédel’été, ‘Till I the prince of love beheld,
Jusqu’à ce que je contemple le prince de l’amour, Who in the sunny beams did glide! Qui, sur lesrayons ensoleillées,glissait !
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He shew’d me lilies for my hair, Ilmemontrales lyspour mes cheveux, And blushing roses for my brow; Et des roses rougissantes pourmon front ; He led me through his gardens fair, Ilme conduisit à traverssesbeaux jardins, Where all his golden pleasures grow. Oùtous sesplaisirsd’orpoussent.
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With sweet May dews my wings were wet, Avec les douces rosées de Mai, mes ailesétaient humides, And Phoebus fir’d my vocal rage; EtPhébusenflammait ma ragevocale ; He caught me in his silken net, Il m’apris dansson filetde soie, And shut me in his golden cage. Et me jeta dans sacage dorée.
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He loves to sit and hear me sing, Il aime às’asseoir etm’écoute chanter, Then, laughing, sports and plays with me; Puis, rie et joue avec moi ; Then stretches out my golden wing, Puis il étiremon ailed’or, And mocks my loss of liberty. En se moquantde ma pertede liberté.
Traduction – Texte Bilingue
Poesia e traduzione LITTERATURE ITALIENNE
Letteratura Italiana –
Gabriele D’Annunzio
1863-1938
Traduction Jacky Lavauzelle
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L’APOTHEOSE (sonnet)
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L’apoteosi (sonetto)
L. van Beethoven, op. 26.
Funebre sotto il cielo jacintèo Funèbre sous le cieljacinthe passa la teoria lungo la sponda
passe la théorielongeant le bord del Fiume che travolse già ne l’onda
de la Rivièreoù a navigué déjà dans ses flots mitica il mozzo capo d’un Orfeo.
mythiques la tête coupéed’unOrphée.
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Alto con lento gesto il Corifeo
Dans unemouvement lent, le Coriphée guida i lenti inni a cui par che risponda Conduit leshymneslents à quisemble répondre presso e lungi la selva gemebonda au loin la forêtgémissante dei lauri folti come su ’l Peneo.
des lauriers,épaissecommecelle de Pénée.
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Poi tace il coro. Sorge una sovrana Puis se tait le chœur. Monteune souveraine voce e attinge tal ciel che dal regale voix etatteint ce cieloù, de sonroyal carro si china a beverla anche Febo;
char, s’incline égalementPhébus pour la boire ;
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mentre nel sommo Azzurro transumana pendant que du sommet de l’Azur transhume rapito su pe ’l turbine vocale enlevé par les tourbillons des voix il visibile spirto de l’Efebo. l’espritvisiblede l’Ephèbe.
« Isto dizendo, o Mouro se tornou Ceci étant dit, le Maurese rendit A seus batéis com toda a companhia; A ses bateaux avectoute sa compagnie ; Do Capitão e gente se apartou…
Quando dal proprio sito si rimove
Quand de son propre lieu il part loin l’arbor ch’amò già Phebo in corpo humano, l’arbre qu’aima Phébus en son corps humain, sospira et suda a l’opera Vulcano, soupire et transpire à son ouvrage Vulcain,…