Archives par mot-clé : Paul Müller-Simonis

MONASTERE DE GHELATI -გელათი – KOUTAÏSSI – IMERETHIE გელათის მონასტერი

GEORGIE
REGION DE L’IMERETHIE
იმერეთი
KOUTAÏSSI
ქუთაისი
Monastère de Ghélati
გელათის მონასტერი

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Monastère de Ghélati A LA DECOUVERTE DE KOUTAISSI ქუთაისი
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE
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Monastère de Ghélati A LA DECOUVERTE DE KOUTAISSI ქუთაისი

A LA DECOUVERTE DE
KOUTAÏSSI
ქუთაისი

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Complexe de « l’âge d’or » de la Géorgie médiévale qui commence en ce début de XIIe siècle avec le règne de David IV le Constructeur et englobe le règne de la reine Thamar qui se termine au début du XIIIe siècle, en 1213

 

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LE COMPLEXE MONASTERE DE GHELATI
გელათის სამონასტრო კომპლექსი
XIIème Siècle
LE MONASTERE DE GHELATI
გელათის მონასტერი
1106

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FONDE PAR
DAVID IV DE GEORGIE
DAVID LE CONSTRUCTEUR
დავით აღმაშენებელი
 Davit’ Aghmachenebeli
REGNE DE  de 1089 à 1125

Monastère de Ghelati
David IV de Géorgie – David le Constructeur


Cinquième Roi de la Géorgie Unifiée
1072/73 – 24 janvier 1125
24 იანვარი, 1125

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მეფე დავით აღმაშენებლის საფლავი
LA TOMBE DE DAVID LE CONSTRUCTEUR

წარწერა დავით აღმაშენებლის საფლავზე – Inscription sur la tombe de David Le Constructeur à Ghélati
Porte du bâtiment qui abrite la Tombe de David le Constructeur
Le bâtiment qui abrite la tombe de David le Contrsucteur
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Le monastère de Ghélati a été inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en 1994 et  inscrit sur la Liste du patrimoine mondial en péril en  2010. 

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Cathédrale de la Nativité de la Vierge
Cathédrale de la Nativité de la Vierge – The Monastery of the Virgin

LE CLOCHER
 სამრეკლო
Samreklo

Le clocher a trois étages. Le premier étage est une structure ouverte cintrée où l’eau est canalisée. Le deuxième étage est une petite pièce avec une cheminée et deux fenêtres. Le troisième étage rond est en forme de dôme où sont placés les cloches.

Une entrée du clocher avec en bas la source – Nous voyons une des deux fenêtre au deuxième étage et l’ombre des cloches sous le dôme
Beffroi
Beffroi
Beffroi
Zoom sur une des cloches

Le point d’eau du clocher

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L’EGLISE SAINT NICOLAS
წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია

L’église de Saint Nicolas est le plus récent des bâtiments de Ghélati, même si sa date de construction est inconnue. Des sources anciennes se réfèrent à lui comme à la « quatrième église ».  L’église est dotée d’un escalier étroit sur la face nord.

გელათი – წმინდა ნიკოლოზის ეკლესია Face nord de l’Eglise saint Nicolas avec son escalier
église Saint-Nicolas

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LA RIVIERE TSKALTSITELA

la colline où se trouve le monastère de Ghélati domine la rivière Tskaltsitela

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VUES GENERALES DU COMPLEXE

EGLISE SAINT GEORGES
წმინდა გიორგის ტაძარი

Églises : Sainte-Vierge à gauche et Saint-Georges à droite.

 

 

 

 

La coupole et la Vierge Marie et l’Enfant

La Vierge et l’Enfant

Christ trônant au Ciel, dans une mandorle d’énergie, entouré de quatre archanges en plein vol.

 

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L’ACADEMIE

L’académie du XIIème siècle réunissait d’importants scientifiques, théologiens et philosophes.

Entrée principale qui donne sur la grande salle de l’académie

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voûte sculptée à l’entrée de l’académie

bas relief à l’entrée de l’académie
côté de l’académie

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AUTOUR DU COMPLEXE DE GHELATI

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გელათის მონასტერი

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GHELATI
EN AOÛT 1892

25 Août.

Excursion au couvent de Ghélath.

Il faut croire que ce pays est le paradis de la race porcine, car dans les faubourgs de Kouthaïs nous rencontrons un nombre prodigieux de ces intéressants animaux. Ghélath, est à 9 verstes de Kouthaïs. La route remonte d’abord la vallée du Rion qui est large et se termine par un fond de montagnes grandioses. Un énorme rocher à pic forme la partie saillante du paysage. Désormais je suis convaincu que l’on peut tout demander aux chevaux et qu’il est impossible de verser avec un bon cocher ; nous franchissons un col et descendons sans mécanique ni reculement des chemins où un cavalier de nos pays ne s’aventurerait qu’avec précaution. Ici la chose parait toute naturelle ; mais nous sommes encore novices en ces exploits et ne rougissons pas d’être émus.

Parfois passent dans les sentiers de traverse quelques montagnards dont le long kaftan brun serré à la ceinture, la capuce et les armes rappellent à s’y méprendre nos costumes du moyen âge ; leur démarche a une aisance et une dignité remarquables. La route franchit bientôt le futur chemin de fer de Kouthaïs à Tkvibouli et passe à gué une rivière que l’on nous épèle Skalicziscela, ou la rivière rouge. Ses eaux sont malsaines ; personne n’en boit ; les poissons eux-mêmes en sont, dit-on, dangereux et donnent les fièvres. Les gens du pays prétendent les reconnaître sur le marché à première vue.

Ghélath est fort pittoresquement situé sur le flanc d’une montagne au milieu de bois clairsemés. Le regard plonge dans la vallée du Rion et la vue se repose au loin sur l’admirable massif de l’Elbrouz et du grand Caucase ; les premiers plans sont toutefois un peu trop importants. L’Elbrouz vu d’ici, a la forme d’un triangle parfait, et présente une arête neigeuse que l’action du vent a rendue incroyablement aiguë.

Ghélath,comme couvent, est assez petit ; mais c’est le centre religieux de l’Iméreth. Il a trois églises : l’église métropolitaine de Ghélath, la chapelle de Georges II et la chapelle mortuaire de David II. La date de sa fondation première est incertaine ; David II, « le Restaurateur » (Aghmashénébély), roi de Karthli et d’Abkhase, restaura Ghélath ; depuis lors le couvent eut bien des vicissitudes : ce qui en reste est toutefois très remarquable.

Vom Kaukasus zum Persischen Meerbusen b 029.jpg
Monastère de Ghelath

L’église est bâtie en gros blocs de grès jaunâtre ; l’intérieur, tout couvert de fresques, est fort intéressant. L’abside est ornée d’une grande mosaïque, don de l’empereur Alexis I Comnène. Quant aux peintures, sans essayer d’en déterminer l’âge, il me semble que l’on peut établir deux périodes principales, ou, si l’on veut, distinguer les peintures elles-mêmes et leurs retouches. Les premières sont de style byzantin ; quant aux retouches ( ?) ou peintures postérieures, elles ont une analogie frappante avec les premières œuvres de la Renaissance italienne. Étant donnée la prépondérance exercée sur tout le littoral de la mer Noire par les Génois jusqu’à la chute de l’Empire grec, une influence artistique italienne, si incroyable au premier abord, se concevrait très aisément. Quelques fresques évidemment beaucoup plus modernes, sont franchement horribles. L’ensemble des sujets retrace, avec un mélange de données apocryphes, l’histoire de saint Joachim et de sainte Anne, celle de la sainte Famille, et enfin celle de la Passion et de la Résurrection du Sauveur. Les espaces plus restreints sont consacrés à la représentation de saints ; une grande fresque du transept de gauche représente David II et sa famille.

Le trésor de Ghélath contient la couronne des rois d’Iméreth, plusieurs tiares de métropolitains et des « omophoria » ; toutes ces pièces sont couvertes de perles, la couronne royale est en soie et ornée de sujets sur émail. Le trésor contient aussi quelques beaux manuscrits, dont un évangiliaire grec du Xe siècle, et des manuscrits du règne de Bagrat IX(1028 — 1072).

L’une des petites chapelles, de forme rectangulaire, renferme le tombeau de David le Réparateur. La chapelle a été postérieurement coupée en deux par un mur destiné à renforcer la coupole ; les portes de Gandja Elisabetpol sont appuyées contre ce mur. Une simple dalle couverte d’inscriptions à demi effacées indique la tombe du roi.

Paul Müller-Simonis
Du Caucase au Golfe Persique
De Constantinople à Tiflis
Université catholique d’Amérique

« CETTE COLCHIDE AUTREFOIS SI RICHE ET SI PEUPLEE »

ARTICLE SUR LA COLCHIDE
DE LA PREMIERE EDITION
DE L’ENCYCLOPEDIE

COLCHIDE, s. f. (Géog. anc.) L’ancienne Colchide, aujourd’hui la Mingrelie, est au fond de la mer Noire, entre la Circassie, la Géorgie, & l’Aladulie.
Ce pays passoit autrefois pour être fertile en poisons ; de-là vient qu’Horace parle souvent des poisons de la Colchide, venena Colcha ou Colchica. Médée, si fameuse par ses vénéfices, étoit de la Colchide : en falloit-il davantage pour donner lieu aux fictions de la Poésie ?
Mais ce qui n’est point une fiction poétique, c’est l’étrange & réelle différence qu’il y a entre la Colchide de nos jours, & cette Colchide d’autrefois si riche & si peuplée ; différence qui n’a point échappé à l’auteur de l’esprit des lois. « A voir, dit-il, liv. XXI. ch. v. aujourd’hui la Colchide, qui n’est plus qu’une vaste forêt, où le peuple qui diminue tous les jours ne défend sa liberté que pour se vendre en détail aux Turcs & aux Persans ; on ne diroit jamais que cette contrée eût été du tems des Romains pleine de villes où le commerce appelloit toutes les nations du monde : on n’en trouve aucun monument dans le pays ; il n’y en a de traces que dans Pline & Strabon ».

M. le Chevalier de Jaucourt
Louis de Jaucourt
Première Edition de l’Encyclopédie
Tome 3
Article COLCHIDE

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GEORGIE
REGION DE L’IMERETHIE
იმერეთი
KOUTAÏSSI
ქუთაისი
Monastère de Ghélati
ბაგრატის ტაძარი

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Monastère de Ghélati A LA DECOUVERTE DE KOUTAISSI ქუთაისი
Géorgie
საქართველო

TBILISSI – CAPITALE DE LA GEORGIE – თბილისი

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GEORGIE
Tbilissi – თბილისი

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SCENES DE LA VIE GEORGIENNE 1862 par Henri Cantel
Géorgie
საქართველო

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

A LA DECOUVERTE DE BATUMI

A LA DECOUVERTE DE
TBILISSI
თბილისი

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TBILISSI
თბილისი

LA VIEILLE VILLE TBILISSI
Dzveli Kalaki
ძველი ქალაქი

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LA TOUR DE L’HORLOGE TBILISSI & LE THEÂTRE DE REZO GABRIADZE
რევაზ გაბრიაძე

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LE QUARTIER DES BAINS TBILISSI
Abanotubani
  აბანოთუბანი

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Cathédrale de la Trinité de Tbilissi
SAMEBA
CATHEDRALE DE LA SAINTE TRINITE
წმინდა სამების საკათედრო ტაძარი

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Vake Park

LE VAKE PARK DE TBILISSI
ვაკის პარკი

DJ Sculpture de Levan Vardosanidze de 2011 – Entrée de Vake Park

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LA FORTERESSE DE NARIKALA
ნარიყალა

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LES CHRONIQUES DE LA GEORGIE
Chronicle of Georgia

Monument créé par Zurab Tsereteli en 1985 qui relate l’histoire de la Géorgie.
Point de vue sur la Mer de Tbilissi et en contre-bas sur la partie nord de Tbilissi.

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LA MER DE TBILISSI ou LAC DE TBILISSI

Le lac de Tbilissi est un lac artificiel servant de réservoir à une dizaine de kilomètres à l’est de Tbilissi.

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MIMINO
MONUMENT PERSONNAGES DU FILM MIMINO

მიმინო
Monument to Characters of Movie Mimino 

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Ponts de Tbilissi
თბილისის ხიდი

LE PONT DE LA PAIX
Mshvidobis Khidi 

მშვიდობის ხიდი

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PONT GAKTION TABIDZE
გალაქტიონ ტაბიძის ხიდი

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PONT DE MÉTÉKHI
მეტეხის ხიდი
METEKHIS KHIDI

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L’Opéra de Tbilissi

  25 Shota Rustaveli Ave
T’bilisi 0108

L’OPERA DE TBILISSI – თბილისის ოპერის სახლი – The Georgian National Opera and Ballet Theater of Tbilisi

OPERA DE TBILISSI

თბილისის ზაქარია ფალიაშვილის სახელობის სახელმწიფო ოპერისა და ბალეტის თეატრი
Théâtre géorgien d’opéra et de ballet Paliachvili

Inauguration de l’opéra de Tiflis le 12 avril 1851
L’Opéra de Tbilissi

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LE PARC RIKE
Rike Park ou Rhike Park
რიყის პარკი

Rike Park Concert Hall & Centre de Spectacles
Exhibition Center

Rike Park Concert Hall & Centre de Spectacles
Rike Park Concert Hall & Centre de Spectacles

Le bâtiment se compose de deux éléments qui sont connectés comme un corps unique au mur de soutènement. Chaque forme a sa propre fonction: le théâtre musical et le hall d’exposition. La partie nord du bâtiment comprend la salle de théâtre musical (566 places), le hall d’accueil et plusieurs installations, ainsi que des espaces techniques pour les machines de théâtre et divers rangements. Le hall d’exposition ouvre sa grande entrée avec une rampe qui amène les visiteurs au niveau de la rue.

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MONUMENT SHOTA RUSTAVELI
შოთა რუსთაველი
Auteur du Chevalier à la peau de panthère  (Extrait du Prologue)

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Statue de King Vakhtang Gorgasali
Vakhtang Gorgaslis Dzegli
ვახტანგ გორგასლის ძეგლი

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Université d’État de Tbilissi Ivan JAVAKHISHVILI
LE PANTHEON DES FONDATEURS 
ივანე ჯავახიშვილის სახელობის თბილისის
სახელმწიფო უნივერსიტეტი

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La Koura
მტკვარი
Mtkvari

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MONUMENT AUX 1500 ANS DE TBILISSI
თბილისის 1500 წელი
LA MERE DES GEORGIENS
1958
Sculpteur ELGUJA AMASHUKELI
ელგუჯა ამაშუკელი

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Panthéon de Mtatsminda
მთაწმინდის პანთეონი
Parc de Mtatsminda

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LE ZOO DE TBILISSI
თბილისის ზოოპარკი

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23 ნიკოლოზ ბარათაშვილის ქუჩა, თბილისი
23 rue Nikoloz Baratashvili

BERIKAOBA
ბერიკაობა
LA RONDE EFFRENEE
SCUPLTURE DE Avtandil MONASELIDZE
ავთანდილ მონასელიძე

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LE MONUMENT A NIKOLOZ BARATASHVILI
ნიკოლოზ ბარათაშვილი
par Boris Tsibadze
ბორის ციბაძე
1976

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LES HORLOGES
TAMARA KVESITADZE
თამარ კვესიტაძე
CLOCKS

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Monument Ioane Petritsi
იოანე პეტრიწის მონუმენტი

Philosohe Géorgien du XIIe siècle

Statue érigée en 1995 sur la Rue Nikoloz Baratashvili à Tbilissi ნიკოლოზ ბარათაშვილის ქუჩა.
Sculpteur მიქატაძე დიმიტრი (ჯუნა) Dimitri MIKATADZE ( 1932–2005)

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LE DEUIL
Simon Vazha Melikishvili
სიმონ – ვაჟა მელიქიშვილი

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LE MONUMENT TARAS CHEVTCHENKO
ტარას შევჩენკოს ძეგლი თბილისში

ტარას შევჩენკოს ბაღი
Le Jardin de Taras Chevtchenko
entre la Rue Korneli Kekelidze კორნელი კეკელიძის ქუჩა et la Rue Pierre Melikishvili (Petre Melikishvili) პეტრე მელიქიშვილის ქუჩა

En face de l’Université d’État de Tbilissi
ივანე ჯავახიშვილის სახელობის თბილისის სახელმწიფო უნივერსიტეტი

POEMES DE Taras Chevtchenko – POEMAS de Taras Shevchenko – Вірші Тараса Шевченка

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დროშები ჩქარა
LES DRAPEAUX FLOTTANTS 
1988
SCULPTURE DE GIORGI SHKHVATSABAIA
გიორგი შხვაცაბაია

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SAINT ABO DE TIFLIS
აბო თბილელი
ჰაბო ტფილელი

Rue Gorgasali à Tbilisi
გორგასლის ქუჩა თბილისში
Saint Abo ou saint Habo, jeune arabe chrétien, venu de Bagdad esclave qui mourut martyr par la main des musulmans.
Il est fêté le 6 janvier en Orient.
Il a confessé sa foi au procès et a été martyrisé le 6 janvier 786

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 ILIA & AKAKI
Ilia Tchavtchavadze & Akaki Tsereteli
ილია ჭავჭავაძე & აკაკი წერეთელი
ილიასა და აკაკის ძეგლი
par VALENTIN TOPURIDZE

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IRAKLI TSULADZE
წულაძე ირაკლი

 LE LAMPISTE
2008
Tbilissi – Tbilisi

A l’arrière plan, le wagon Konka კონკა, qui est apparu à Tbilissi pour la première fois en 1883. À l’origine, il servait à pour transporter des marchandises. En 1904, Konka a été remplacé par un tramway.

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გრიგოლ ორბელიანის ბაღი
Jardin Grigol  Orbeliani
16 ანტონ ფურცელაძის ქუჩა
16 Rue Anton Purtseladze 

IRAKLI TSULADZE
წულაძე ირაკლი

გაზაფხულის ხმა
L’AIR DU PRINTEMPS
Monument Sound of Spring
ცეკვის და მუსიკის შადრევანი
LA FONTAINE DE LA DANSE ET DE LA MUSIQUE
1973
Dancing and Music Fountain

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Square des « Roses »
ვარდების მოედანი
Place « La Révolution des Roses »
„ვარდების რევოლუციის“ მოედანზე

LA BICYCLETTE GEANTE
ველოსიპედი
ჟან დუპა
Jean Dupal
2011

თბილისში, ”ვარდების რევოლუციის” მოედანზე, ფრანგი მოქანდაკის, ჟან დუპა გიგანტურის ველოსიპედის სკულპტურა იდგმება.
Sur la place de la « révolution des roses » à Tbilissi, la sculpture d’un sculpteur français Jean Dupal
ის სიმაღლეში, დაახლოებით, 10 მეტრია, ხოლო სიგრძეში – 20 მეტრი.
Il mesure 10 mètres de hauteur et 20 mètres de longueur.

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ილიკო სუხიშვილის და ნინო რამიშვილის ძეგლი ზურაბ წერეთელისგან
Monument de Iliko Sukhishvili (1907-1985) et Nino Ramishvili (1910-2000)
Sculpture de Zurab Tsereteli

Ils fondèrent en 1945 La Compagnie Géorgienne de Danse.
Nino est devenue soliste et professeur de danse jusqu’en 1972, chorégraphe en chef et responsable du Ballet national géorgien.

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TBILISSI
par PAOLO IASHVILI

მინდა ავვარდე მამადავითზე,
minda avvarde mamadavitze,
Je voudrais partir,
იქ აირჩიე, სულო ბინა შენ;
ik airchie, sulo bina shen;
Trouver un refuge ;
მინდა უეცრად მუხლზე დავეცე
minda uetsrad mukhlze davetse
Je veux soudainement m’agenouiller
ჩემი თბილისის და მზის წინაშე.
chemi tbilisis da mzis ts’inashe.
Devant toi, Tbilissi, et devant le soleil.
ჩემო ქალაქო! არ დამაკელი
chemo kalako! ar damak’eli
Ma ville ! Tu ne m’as rien caché
შენ სიხარული მზისგან ფერილი,
shen sikharuli mzisgan perili,
Tu es la joie qu’apporte le soleil,
თავზე გადგია, როგორც კანკელი,
tavze gadgia, rogorts k’ank’eli,
Sur le dessus de la croix,
ცა მოელვარე და აჟღერილი.
tsa moelvare da azhgherili.
Ton ciel est brillant et vibrant.
Poème de PAOLO IASHVILI
პაოლო იაშვილი
29 juin 1894 – 22 juillet 1937
29 ივნისი 1894 –  22 ივლისი 1937

TBILISSI – Poème de Paolo Iashvili პაოლო იაშვილი

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TBILISSI – TIFLIS
EN 1892

Du 3 au 9 septembre

Tiflis est bâtie sur les deux rives du Kour dans le site le plus sauvage et le plus désolé qui se puisse imaginer.
La partie principale de la ville est sur la rive droite de la rivière et s’étend jusqu’au pied d’une montagne schisteuse et pelée, sur laquelle est bâti le monastère de Saint-David .Au Sud-Est du monastère un éperon rocheux, la colline de Sololaky se détache de la montagne et, s’avançant vers le fleuve dans la direction Est, rétrécit la ville de ce côté. Elle porte les ruines de la forteresse de Narikala. Du haut de ces ruines, le panorama de Tiflis est fort beau. Par delà le fouillis des toits le regard se perd sur des steppes ondulés, gris et monotones, qu’anime parfois l’un ou l’autre pic neigeux du Caucase émergeant dans le lointain. Le quartier persan s’appuie à cette colline, la contourne même, et occupe avec le jardin botanique une partie de son revers sud. Ce quartier persan est un des plus anciens de Tiflis ; sa population, ses ruelles étroites et contournées, ses bazars, tout a gardé intacte la physionomie orientale. L’Avlabar, avec son ancienne citadelle, fait face au quartier persan sur la rive gauche du Kour. Entre les deux quartiers la rivière est très resserrée et profondément encaissée entre de hautes falaises ; un pont reliait dès l’origine la forteresse de Narykala aux fortifications de la rive gauche.

Vom Kaukasus zum Persischen Meerbusen b 045.jpg
TIFLIS (Échelle de 1/36000)

On peut assez exactement dire que le vieux Tiflis groupait ses masures sur les deux rives du Kour, à l’abri des fortifications du Sololaky et de la citadelle d’Avlabar, tandis que le Tiflis moderne est bâti en amont de ces quartiers ; la rive droite est plus spécialement le quartier gouvernemental ; la rive gauche est préférée des colons allemands ; c’est aussi là que se trouve la station du chemin de fer.
Tiflis n’était à l’origine qu’une tête de pont fortifiée. En 455 de l’ère chrétienne, Vakhtan-Gourgaslan fonda le Tiflis actuel, et son fils Datchi transféra sa résidence de Mtzkhèt à Tiflis en 499. Mtzkhèt resta toutefois le centre religieux de la Géorgie et ne perdit que longtemps après son titre de capitale.
Tiflis tomba successivement aux mains de tous les conquérants qui ravagèrent l’Asie. « Le nom de Tiflis, dit Brosset, rappelle quarante générations héroïques, tantôt élevées au faîte de la gloire où peut atteindre un petit peuple doué d’énergie ; tantôt disparaissant dans l’abîme des catastrophes où s’engloutit tout son passé. Saccagée par les sauvages alliés de l’Empereur Héraclius, deux fois brûlée par Djelal-ed-din, puis dévastée par les Mongols sous Tamerlan ; dépouillée de ses nouveaux ornements par les Persans et par les Turcs ; aujourd’hui même se relevant à peine de ses cendres, il n’est pas étonnant que rien dans son enceinte ne réponde à la haute antiquité de son histoire.» Le dernier siège que Tiflis eut à supporter fut peut-être le plus terrible ; le 11 septembre 1795, Agha-Mohamed-Shah s’emparait de la ville, la réduisait en cendres et emmenait 30, 000 captifs. Les Russes occupent Tiflis depuis 1799.
Actuellement c’est une des grandes villes de l’Empire, car le recensement de 1886 lui donne 104, 000 habitants. C’est le rendez-vous des populations d’origine les plus diverses ; les Arméniens y forment un élément très important ; les Géorgiens n’y figurent en nombre qu’en seconde ligne ; beaucoup des habitants de Tiflis ne sont que des oiseaux de passage, ou autres, qui travaillent pendant quelques années à amasser un pécule pour le dissiper ensuite chez eux ; la plupart ne sont pas mariés, ou du moins n’ont point emmené

Vom Kaukasus zum Persischen Meerbusen b 046.jpg
Luc
 

leurs femmes ; aussi l’immoralité est-elle fort grande et le tripot à l’ordre du jour.
Le nom géorgien de Tiflis, Tphilis ou Tphilis-Kalaki, signifie ville chaude ; ce nom lui vient sans doute de ses sources thermales, mais Tiflis mériterait déjà d’être appelée ainsi par les chaleurs qu’il y fait parfois en été. Nous n’eûmes heureusement pas trop à en souffrir ; mais dans un terrain absolument nu, entouré d’un cirque de montagnes schisteuses, la chaleur se con centre, et parfois la température s’élève à 410 centigrades à l’ombre. Pendant les mois de Juillet, Août et Septembre le thermomètre oscille longtemps entre 28° et 35°. L’hiver et le printemps y sont, dit-on, assez agréables. Le vent du Nord-Ouest y est très violent et, comme il chasse devant lui des nuages de poussière qui s’insinuent partout, très redouté ; les secousses de tremblements de terre n’y sont pas rares.
Comme Tiflis est la dernière ville où nous pourrons trouver les ressources européennes, il faut tout prévoir et acheter encore quelques objets indispensables. Nous sommes ainsi amenés à faire plus ample connaissance avec le Bazar. Il n’est pas aussi étroitement groupé que dans la plupart des villes d’Orient, ce qui lui enlève son cachet. On y trouve de fort beaux ouvrages en niellure ; cette industrie qui emploie d’ailleurs les procédés les plus primitifs, est une des plus développées du pays ; elle est vraiment une industrie nationale.
Non loin du Bazar sont les bains chauds de Tiflis. Ils sont très fréquentés ; leur température varie de 43° à 46° centigrades. Comme pour les bains on emploie l’eau au sortir même des sources, la première sensation du baigneur en y entrant, est horriblement désagréable ; pour achever de désorienter le pauvre malheureux, un masseur, lui mettant violemment la main sur la tête, le force à disparaître complètement sous l’eau ; cette précaution est, paraît-il, indispensable pour éviter les coups de sang. Après le bain, vous subissez un massage en règle, et vous sortez de là parfaitement réconforté. Il y a plusieurs établissements de bain, et il est bon de prendre ses renseignements à l’avance, car quelques-uns d’entre eux peuvent paraître suspects au point de vue de la moralité.
Parmi nos achats, l’un des plus utiles fut celui d’une outre en peau de mouton (tyky), remplie d’un excellent vin de Kakhétie. Soit pour couper l’eau souvent malsaine, soit comme réconfortant après une grosse fatigue, notre vin, savamment ménagé, nous rendit longtemps de bons services. Une outre plus petite fut remplie de wodky.
Rien de plus curieux que les caves où nous fîmes ces achats : pas trace de tonneaux ; mais le long des murs, couchés sur leur dos, une longue file d’outres en peau de buffle (bourdyouky). Elles se succédaient dans toutes les dimensions possibles. Le vin se vend au poids.
Dans le quartier du bazar se trouve la cathédrale géorgienne de Zion (ou Sion).
La première restauration de cette église date du VIe siècle ; mais de l’ancienne Zion il ne doit plus rester que le souvenir et quelques pierres. Au XIIe siècle Djelal-ed-din l’avait découronnée de sa coupole et jeté un pont aérien sur les toits de l’église pour avoir le plaisir de fouler aux pieds à son gré un temple chrétien. L’extérieur a été entièrement remis à neuf et couvert d’un revêtement de belles pierres de taille, aux assises de couleurs différentes. L’église est assez petite et l’intérieur en est richement décoré ; mais nous n’avons pu la visiter en détail, car on y célébrait un office solennel.
Hyvernat vient d’apprendre qu’il doit se trouver une inscription cunéiforme dans les ruines du vieux château de Séri-Zamok, aux environs de Tiflis, dans la vallée de Khrâm. Cette vallée joue un rôle important dans l’histoire de Géorgie. Des Touraniens, venus sous le règne de Cyrus s’y établirent comme alliés des Kartliens. Leurs chefs, les Orboulk ou Orbeliani, d’origine chinoise, étaient établis à Orpeth sur le Khràm ; ils furent pendant longtemps les seigneurs les plus puissants du Kartli, et possédaient plus de la moitié de la Géorgie. La plupart des ruines de la vallée du Khrâm, entre autres le château en question, sont les restes de leurs anciennes possessions. L’excursion est immédiatement décidée ; notre guide est un polonais, une de nos connaissances de chemin de fer, M. C…ki ; on le dit quelque peu « mâtiné de chevalier d’industrie ».
De Tiflis jusqu’à la plaine du Khrâm, la piste parcourt une steppe ondulée où l’on rencontre l’un ou l’autre petit lac ; pour trouver un gîte, il nous faut faire un détour de plusieurs verstes et venir coucher au moulin de Mamaï. Le lendemain la voiture peine pendant des heures au milieu de profonds fossés d’irrigation. Tout le pays est habité par des Tatars, et ces fossés arrosant leurs champs de pastèques. Les toits de leurs maisons s’élèvent seuls hors de terre ; la maison elle-même n’est qu’un trou creusé dans le sol ; aussi les villages entourés de quelques arbres, ne sont-ils visibles qu’au moment où on y touche. Les femmes sont vêtues d’une jupe rouge avec un sarrau bleu et une toque ; elles chargent leurs vêtements du plus grand nombre d’ornements métalliques possible, et le tout est fort gracieux.
Dans l’un de ces villages nous prenons pour guide un jeune Tatar à la mine éveillée, Ali. Il doit nous aider à nous tirer de ces malencontreux fossés. Nous arrivons enfin à Séri-Zamok.

Paul Müller-Simonis
Du Caucase au Golfe Persique
TIFLIS ET SES ENVIRONS
Chapitre III
Université catholique d’Amérique
1892

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GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

GEORGIE
Tbilissi – თბილისი

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Géorgie
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