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Charybde et Scylla, Syrtes et les monts Cérauniens – OS LUSIADAS VI-82- LES LUSIADES – Luís de Camões -Se tenho novos modos perigosos

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Ferdinand de Portugal traduction Jacky Lavauzelle

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OS LUSIADAS CAMOES CANTO VI
CANTO SEXTO

Os Lusiadas Les Lusiades
OS LUSIADAS VI-82 LES LUSIADES VI-82

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LITTERATURE PORTUGAISE

Ferdinand de Portugal Os Lusiadas Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes

literatura português
Luis de Camões
[1525-1580]
Tradução – Traduction
Jacky Lavauzelle
texto bilingue

Traduction Jacky Lavauzelle

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« Se tenho novos modos perigosos
« Si j’ai éprouvé des terribles dangers,
Doutra Cila e Caríbdis já passados,
D’autres Charybde et Scylla,…


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Ahmad Nur Fikri : L’arbre aux Livres – Pohon Buku Balai Seni Visual Negara Kuala Lumpur Galerie Nationale des Arts Visuels

 

AHMAD NUR FIKRI

Malaysia
Voyage en Malaisie
PHOTO JACKY LAVAUZELLE
TEXTES DE André Van Hasselt
Odes – L’Arbre qui s’effeuille – Nouvelles Poésies
Bruylant et Cie, 1857
TEXTES DE David Martin
Le Nouveau Testament Chapitre X
Société biblique américaine, 1861




 

 

Ahmad Nur Fikri
Balai Seni Visual Negara

BSVN

 Visiter Kuala Lumpur
Meneroka kota Kuala Lumpur
Melawat Kuala Lumpur
吉隆坡
Куала-Лумпур

 

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Balai Seni Visual Negara
LA GALERIE NATIONALE DES ARTS VISUELS DE KUALA LUMPUR
国家视觉艺术画廊在吉隆坡
National Visual Arts Gallery

‘Pohon Buku (Kitaran)’
‘L’arbre aux Livres (Cycle)
multimedia animation
Ahmad Nur Fikri

 

L’arbre était jeune et fort. Ses rameaux familiers
S’étendaient dans l’espace.
Il accueillait, ouvrant ses bras hospitaliers,
Le voyageur qui passe.

Il était jeune et fort. Aux rayons du soleil
Quand frissonnaient ses branches,
Il vous jetait, gazons aux boutons d’or vermeil,
Ses fleurs roses et blanches.

André Van Hasselt
L’arbre qui s’effeuille




Les brises murmuraient leurs hymnes infinis
Dans ses feuilles sans nombre,
Et mille oiseaux joyeux y suspendaient leurs nids
Et chantaient à son ombre.

Tempêtes, ouragans, douleurs, tout s’est lassé
En éprouvant sa force ;
Et Dieu sait que de mains charmantes ont laissé
Un nom sur son écorce.

André Van Hasselt
L’arbre qui s’effeuille

Mais c’était le printemps, aube où l’on voit fleurir
L’arbre aussi bien que l’âme,
L’arbre qui dans ses flancs sent la séve courir,
L’esprit qui sent sa flamme.

Et maintenant voici que s’effeuillent aux vents
Toutes ces fleurs aimées,
Espoirs, illusions et rêves décevants,
Que portaient ses ramées.

André Van Hasselt
L’arbre qui s’effeuille





Et plus d’avril qui rende à l’arbre ses bouquets
De fleurs roses et blanches,
Ni les groupes d’oiseaux dont les charmants caquets
Réjouissaient ses branches.

Car voici qu’il s’en va sans nous dire : « Au revoir, »
L’âge des doux mensonges,
L’âge où l’esprit franchit sa montagne et peut voir
Le revers de ses songes.

André Van Hasselt
L’arbre qui s’effeuille

Or, cet arbre c’est moi. Sur mon front a passé
Plus d’un souffle d’orage,
Et plus d’un bûcheron a sur mon tronc usé
Sa force et son courage.

Le printemps a couvé sous mon dôme fleuri
Des nids chanteurs sans nombre,
Et bien des voyageurs qui cherchaient un abri
L’ont trouvé dans mon ombre.

André Van Hasselt
L’arbre qui s’effeuille

À tous les vents du ciel j’ai livré mes chansons,
Du couchant à l’aurore ;
Je sais plus d’un écho blotti dans les buissons
Qui les répète encore.

 Aux brises du matin comme aux brises du soir
J’ai semé mes pensées.
Que de passants j’ai vus sous mon toit vert s’asseoir
Qui les ont ramassées !

André Van Hasselt
L’arbre qui s’effeuille




Mes strophes ont aux uns appris la piété,
Mot où Dieu se reflète,
Aux autres l’espérance avec la charité
Par qui tout se complète.

J’ai mêlé quelquefois ma prière aux vains bruits
Que le vulgaire écoute.
Et le Seigneur, si j’ai porté quelques bons fruits,
S’en souviendra sans doute.

André Van Hasselt
L’arbre qui s’effeuille

8
Et la voix du ciel, que j’avais ouïe, me parla encore, et me dit : Va, et prends le petit livre ouvert, qui est en la main de l’ange qui se tient sur la mer et sur la terre.

9
Je m’en allai donc vers l’ange, et je lui dis : Donne-moi le petit livre ; et il me dit : Prends-le, et le dévore ; et il remplira tes entrailles d’amertume, mais il sera doux dans ta bouche comme du miel.

David Martin
Le Nouveau Testament
Chapitre X




10
Je pris donc le petit livre de la main de l’ange, et je le dévorai ; et il était doux dans ma bouche comme du miel ; mais quand je l’eus dévoré, mes entrailles furent remplies d’amertume.

11
Alors il me dit : Il faut que tu prophétises encore à plusieurs peuples, et à plusieurs nations, langues et rois.

David Martin
Le Nouveau Testament
Chapitre X