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Louise Labé Sonnet XXII

POESIE FRANCAISE
LOUISE LABE SONNET XXII




LOUISE LABE
1524-1566

Sonnets Louise Labé par Pierre Woeiriot Artgitato
Louise Labé par Pierre Woeiriot

 

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Œuvres de Louise Labé
 


SONNET XXII
Das zweiundzwanzigste Sonett

-traduction Jacky Lavauzelle-
Übersetzt von Rainer Maria Rilke

Louise Labé Les Sonnets Giovanni Bellini Jeune Femme à sa toilette 1515 Musée d'histoire de l'Art de VienneGiovanni Bellini
Jeune Femme à sa toilette
1515
Musée d’histoire de l’Art de Vienne

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Luisant Soleil, que tu es bien heureus,
Brillant Soleil, que tu es bienheureux,
Was bist du glücklich, Sonnengott, du hast
 De voir tousiours de t’Amie la face :
De voir toujours de ton Amie la face :
 die liebste Freundin stets in Sicht, und deine…

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Sonnet XXII de Louise Labé Le sommeil d'Endymion par Girodet musée du LouvreLe sommeil d’Endymion
Anne-Louis Girodet
1791
Musée du Louvre

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Louise Labé Sonnet XXII
Das zweiundzwanzigste Sonett Rainer Maria Rilke

Mercure Amélie Nothomb : LA MECANIQUE DE LA PESANTEUR

AMELIE NOTHOMB

Mercure Amélie Nothomb La mécanique de la Pesanteur Artgitato

Critique Jacky Lavauzelle

MERCURE Amélie Nothomb

La Mécanique de la Pesanteur

 

Amélie Nothomb propose avec son Mercure une traversée dans la Beauté et la Laideur d’un Triangle Amoureux composé de Hazel, jeune orpheline de guerre, récupérée par un Capitaine richissime qui habite sur son île Mortes-Frontières et une infirmière, Françoise, qui viendra la soigner tous les jours et qui finira elle-même par se retrouver séquestrée par notre vieux et laid capitaine.

Nous sommes sur une île.

Amélie Nothomb nous liste alors en long et en large la littérature sur les thématiques de l’évasion, de l’amour impossible : Le Comte de Monte-Cristo, la Chartreuse de Parme, Carmilla de Joseph Le Fanu. Nous retrouvons de cette dernière œuvre des points communs comme l’amour, la beauté exquise de Carmilla, son arrivée dans la demeure de Laura suite à un accident, le mystère, etc.

Le premier inconvénient à la lecture de Mercure est son côté théâtral et aujourd’hui daté. Avec Mercure nous pensons à une sorte de Reine Morte de Montherlant, même si nous préférons de loin les corps de Ferrante et d’Inès à ceux du Capitaine et de sa première captive Adèle.

Le livre Mercure lui est lourd comme du plomb ; le style de Nothomb manque de légèreté, d’un gramme d’humour et de folie. Il en est mécanique. Une sorte de recette éculée qui à force de vouloir toucher l’absolu, ne nous touche absolument plus.

Les phrases se suivent lourdement métaphysiques entraînant, malgré nous, des rictus entre énervement et lassitude ; il y a du lourd et du grave : « la littérature a un pouvoir plus que libérateur : elle a un pouvoir salvateur…je veux que tu sois libre de mon souvenir…Tu es la morte et la vivante…en me tuant, tu croirais t’émanciper de moi, quand cet acte même me fixerait à jamais dans ta mémoire…à quoi servirait les morts, sinon à aimer les vivants davantage ?…il a répondu que sa haine de la mer était de celles qui s’apparentent à l’amour…la jeune fille ne parvenait pas à baisser son arme, comme si ce prolongement métallique de son bras était le dernier cordon ombilical qui la reliât encore au Capitaine…Quel est le serpent qui parle à mon Eve ?…vous sauriez que les pucelles adorent les mises en scène définitives…Vous êtes plus intéressante que le monde… »

Il ne manque que les roulements de tambours.

Tout le livre est ainsi fait avec des pensées bien modérées et relatives. A cela il faut ajouter son lot de comparaison entre le corps laid et l’âme belle, la pureté et la laideur, la liberté et l’emprisonnement, l’île « cosmopolite de New-York » et « l’île la plus fermée à l’univers extérieur », le mal et le bien, « Adèle fut mon péché, Adèle est ma rédemption », « Adèle est venue sous les traits de Hazel », faire du bien sans faire du mal, « pourquoi est-il impossible de faire du bien à quelqu’un sans lui faire du mal ? »,  le caché, le secret, un peu de numérologie, lui 77 ans et elle 23 ans = 100 ans…

Arrêtons de nous faire ainsi du mal. Si vous avez compris, Mercure est de ces romans que l’on peut facilement éviter.

Quand Amélie Nothom écrit : « marcher c’est lever le pied, s’effondrer et se retenir au dernier instant. » Nous pourrions dire dans la même veine : Ecrire, c’est lever le stylo de temps en temps et se retenir jusqu’à l’ultime instant.

Jacky Lavauzelle

LES LUSIADES – OS LUSIADAS -Traduction du Poème de Luis de Camões – Livre I – Canto Primeiro – strophe 40- Verso 40

LES LUSIADES – OS LUSIADAS
LITTERATURE PORTUGAISE

literatura português

Luis de Camões
Tradução – Traduction
texto bilingue

Luis de Camoes Les Lusiades

OS LUSIADAS

Obra Poética

(1556)

LES LUSIADES

A Epopeia Portuguesa

CHANT I
Canto Primeiro

Traduction Jacky Lavauzelle

verso 40
Strophe 40

I-40

« E  tu, Padre de grande fortaleza,
« Et toi, Père, d’une si grande force,
  Da determinação, que tens tomada,
Déterminé, vous avez pris votre décision,
  Não tornes por detrás, pois é fraqueza…

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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White_Fawn_Drawing Faon Diane

luis de camoes literatura português os lusiadas
les Lusiades