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天后宫 THEAN HOU TEMPLE Vues de l’extérieur 天后宫外观

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天后宫

 




 

 

THEAN HOU TEMPLE
天后宫外观
Vues de l’extérieur

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天后宫
Thean Hou Temple

Tokong Thean Hou
乐圣岭天后宫

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天后宫

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LES TEMPLES CHINOIS
DANS LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE
DE 1751

Louis de Jaucourt
L’Encyclopédie – Tome 16
Première Edition de 1751

Temples des Chinois, (Hist. de la Chine.) parmi les édifices publics où les Chinois font paraître le plus de somptuosité, on ne doit pas omettre les temples, ou les pagodes, que la superstition des princes & des peuples a élevés à de fabuleuses divinités : on en voit une multitude prodigieuse à la Chine ; les plus célèbres sont bâtis dans les montagnes.

Quelque arides que soient ces montagnes, l’industrie chinoise a suppléé aux embellissements & aux commodités que refusait la nature ; des canaux travaillés à grands frais, conduisent l’eau des montagnes dans des bassins destinés à la recevoir ; des jardins, des bosquets, des grottes pratiquées dans les rochers, pour se mettre à l’abri des chaleurs excessives d’un climat brûlant, rendent ces solitudes charmantes.

Les bâtiments consistent en des portiques pavés de grandes pierres quarrées & polies, en des salles, en des pavillons qui terminent les angles des cours, & qui communiquent par de longues galeries ornées de statues de pierre, & quelquefois de bronze ; les toits de ces édifices brillent par la beauté de leurs briques, couvertes de vernis jaune & vert, & sont enrichis aux extrémités, de dragons en saillie de même couleur.

Il n’y a guère de ces pagodes où l’on ne voie une grande tour isolée, qui se termine en dôme : on y monte par un escalier qui règne tout autour ; au milieu du dôme est d’ordinaire un temple de figure carrée ; la voûte est souvent ornée de mosaïque, & les murailles sont revêtues de figures de pierres en relief, qui représentent des animaux & des monstres.

Telle est la forme de la plupart des pagodes, qui sont plus ou moins grands, selon la dévotion & les moyens de ceux qui ont contribué à les construire : c’est la demeure des bonzes, ou des prêtres des idoles, qui mettent en œuvre mille supercheries, pour surprendre la crédulité des peuples, qu’on voit venir de fort loin en pèlerinage à ces temples consacrés à la superstition ; cependant comme les Chinois, dans le culte qu’ils rendent à leurs idoles, n’ont pas une coutume bien suivie, il arrive souvent qu’ils respectent peu & la divinité & ses ministres.

Mais le temple que les Chinois nomment le temple de la Reconnaissance, mérite en particulier que nous en disions quelque chose. Ce temple est élevé sur un massif de brique qui forme un grand perron, entouré d’une balustrade de marbre brut : on y monte par un escalier de dix à douze marches, qui règne tout le long ; la salle qui sert de temple, a cent pieds de profondeur, & porte sur une petite base de marbre, haute d’un pied, laquelle en débordant, laisse tout-au-tour une banquette large de deux ; la façade est ornée d’une galerie, & de quelques piliers ; les toits, (car selon la coutume de la Chine, souvent il y en a deux, l’un qui naît de la muraille, l’autre qui la couvre), les toits, dis-je, sont de tuiles vertes, luisantes & vernissées ; la charpente qui paroît en dedans, est chargée d’une infinité de piéces différemment engagées les unes dans les autres, ce qui n’est pas un petit ornement pour les Chinois. Il est vrai que cette forêt de poutres, de tirans, de pignons, de solives, qui regnent de toutes parts, a je ne sais quoi de singulier & de surprenant, parce qu’on conçoit qu’il y a dans ces sortes d’ouvrages, du travail & de la dépense, quoiqu’au fond cet embarras ne vient que de l’ignorance des ouvriers, qui n’ont encore pû trouver cette simplicité qu’on remarque dans nos bâtimens éuropéens, & qui en fait la solidité & la beauté : la salle ne prend le jour que par ses portes ; il y en a trois à l’orient, extrémement grandes, par lesquelles on entre dans la fameuse tour de porcelaine, & qui fait partie de ce temple.

Louis de Jaucourt
Première Encyclopédie
1751

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天后宫

LE PROGRES ITTHI KHONGKHAKUL อิทธิ คงคากุล PROGRESS KEMAJUAN ความคืบหน้า Kuala Lumpur

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Voyage en Malaisie
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Itthi Khongkhakul
อิทธิ คงคากุล
PROGRESS – PROGRES
KEMAJUAN
ความคืบหน้า

 

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อิทธิ คงคากุล
Itthi Khongkhakul
ความคืบหน้า
PROGRESS-PROGRES
KEMAJUAN
进度

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En 2003 (2546 année Thaïlandaise) Itthi Khongkhakul proposait une sculpture monumentale en bronze appelée Relation Durable, สัมพันธภาพที่ยั่งยืน , montrant deux clous enlacés se tenant en équilibre. Torsadées, les pointes se terminaient en deux jambes, sortes de danseurs enlacés. Les têtes des clous symbolisaient pour Itthi l’esprit de son peuple. La force était multipliée avec les deux clous torsadés. Bien que posée sur des pointes, la force du couple est incontestable. C’est un équilibre dans la puissance et la jonction des forces. Dans la solidarité invulnérable des individus qui s’assemblent.
La proposition qu’il nous fait à Kuala Lumpur sera multipliée par 3.

En ayant parcouru la Jalan Parlimen pour rejoindre  le Monument National, le Perdana Garden accueille en dessous du grand monument, de nombreuses sculptures dont cette création d’Itthi : le Progrès  (Progress, Kemajuan, ความคืบหน้า).
Il est indiqué sur une grande pancarte bleue en anglais et en malais ceci :
« Stainless steel is an industrial material which emphasises the industrial progress of ASEAN. Stainless steel pipes, despite their limitations, can be handled in creative manner and made to look beautiful. »
« Stainless steel ialah bahan industri yang menegaskan kemajuan di Rantau ASEAN. Paip stainless steel itu sungguh pun ada sekatannya boleh digunakan dengan kreatif dan menghasilkan sesuatu yang indah. »












« L’acier inoxydable est un matériau industriel qui met l’accent sur le progrès industriel de l’ASEAN. Les tuyaux en acier inoxydable, en dépit de leurs limites, peuvent être manipulés de manière créative et conçus pour être très beaux. »

Une sculpture à côté de celle d’Itthi, est celle de la singapourienne Han Sai Por 韩少芙 (TOWARDS PEACE – VERS LA PAIX – MENUJU KEAMANAN -1987) qui commémore les vingt ans de la création de l »ASEAN. Nous restons avec Itthi dans cet intérêt pour la puissance de cet ensemble majeur qui a participé à la modernisation rapide pour l’ensemble des pays signataires. En 1967, nous avions 5 pays signataires : Malaisie, Indonésie, Philippines, Thaïlande et Singapour. En 1984, vient se rajouter le petit état puissant de Brunei.

6 pays donc à partir de cette date. Itthi représente des séries de 6 tubes (un par pays) décalées ou assemblées. Toujours solidaires, ensembles ou complémentaires. C’est toute la symbolique de cette sculpture qui semble tourner telle une roue. Dans sa fixité, dans sa solidité, elle avance, vers le futur et le progrès. Et en même temps, il nous semble voir la structure d’une grande et immense bâtisse avec ses chevrons enchevêtrés et puissants.

Une bâtisse lisse sans aspérités, technologique. Le poli de l’ensemble brille dès que nous arrivons à la colline et illumine le décor déjà majestueux du parc. Edmund Burke soulignait déjà qu’ « une autre propriété qu’on remarque toujours dans les beaux corps, c’est l’uni ou le poli ; qualité si essentielle à la beauté, que je ne sache pas qu’il existe aucune belle chose qui n’en soit douée. » (Edmund Burke – On the Sublime and Beautiful – Traduction par E. Lagentie de Lavaïsse.Pichon et Depierreux, 1803.

Jacky Lavauzelle




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HAN SAI POR 韩少芙 : TOWARDS PEACE – VERS LA PAIX – MENUJU KEAMANAN -1987- ASEAN Garden KUALA LUMPUR

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HAN SAI POR
韩少芙
TOWARDS PEACE
1987

 

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HAN SAI POR
韩少芙
TOWARDS PEACE
VERS LA PAIX
MENUJU KEAMANAN
迈向和平
1987

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Partons vers un lieu de mémoire, vers un lieu de commémoration, de souvenirs. “La mémoire est la sentinelle de l’esprit” disait Shakespeare. Rentrons dans l’esprit du lieu.
Au bout de la Jalan Parliemen, en pénétrant le grand parc de Kuala Lumpur, et avant l’imposant Monument National, nous découvrons un ensemble de sculptures en pierre posées comme des dolmens. Il s’agit du Towards Peace d’Han Sai Por, commémorant le 20ème anniversaire de l’ASEAN.

On ne présente plus Han Sai Por et l’ensemble de ses créations à travers Singapour et la Malaisie notamment. Ces créations, dans la pierre, le marbre ou le granit, brutes s’exposent dans toutes leurs puissances. Elle soulignait déjà en 1993 : « a force or inner life inside struggling to get out » (Four Dimensions: A Sculptural Installation, Singapore: Sheen’s Gallery, p. 6).
Cette puissance, cette force, cette lutte intérieure sont mises ici, en cercle, au service de la paix. Même si le titre n’est pas un aboutissement, « towards« , il en reste le but ultime.
Se regrouper, se voir, se parler, s’écouter et se comprendre.
La symbolique du cercle recouvre immédiatement les notions de perfection, de protection, d’égalité, d’équité, d’infini et d’éternité. Il symbolise avant tout l’alliance, la concorde et l’entente.
Il n’y a pas de reconnaissance immédiate de tel ou tel pays, même si chacun est différent. La finalité n’est pas là. La taille importe peu, chacun à son importance et son rôle. Chacun à son histoire et sa mémoire mais chacun a souhaité construire cette histoire collective et ce vivre ensemble par le biais de l’ASEAN, qui ne doit pas rester qu’un seul regroupement d’intérêts économiques.
Le fait de proposer son ensemble en dehors de la ville, au milieu de l’Asean Garden, montre aussi que les défis à venir sont autant d’ordre économique que d’ordre écologique. Le parc à l’est de Kuala Lumpur, le Perdana Botanical Garden, est son poumon vert où viennent se reposer les citadins et permet aussi de s’échapper de la pollution du centre.
Mais le groupe des 6 sculptures repose dans un lieu extrêmement symbolique. Juste à côté se dresse le Tugu Negara, le Monument National, qui commémore la libération de la Malaisie contre l’occupation nippone lors de la Seconde Guerre Mondiale.
Et c’est la force du symbole que reprend Han Sai Por dans la sérénité du lieu, un lieu de mémoire pour devenir un lieu d’avenir.
Le général Français Ferdinand Foch soulignait qu' »un homme sans mémoire est un homme sans vie, un peuple sans mémoire est un peuple sans avenir.”

Jacky Lavauzelle









Création en 1987
Commémoration du 20ème anniversaire de l’ASEAN (Association des Nations de l’Asie du Sud-Est : fondation en 1967 à Bangkok entre 5 pays : Indonésie, Malaisie, les Philippines, Singapour et Thaïlande.
Created in 1987 to commemorate the 20th anniversary of ASEAN (the Association of South-East Asian Nations)

Concept
« Enam bahan-bahan arca ini melambangkan kemajuan di dalam perkembangan penyatuan keamanan dan harmoni di Rantau Asean. »
The six sculptures symbolise the progress in growth, unity, peace and harmony of ASEAN.
Les six sculptures symbolisent les progrès de la croissance, de l’unité, de la paix et de l’harmonie de l’ASEAN.

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Les six pays représentés
A set of 6 sculptures that were created to present  ASEAN countries
Indonesia, Singapore, Thailand, Brunei Darussalam, Phillippines and Malaysia
L’Indonésie, Singapour, la Thaïlande, Brunei, les Philippines et la Malaisie




Sculpteur
Han Sai Por
(Singapour – Singapore – 新加坡)
1943年7月19日
Née le 19 juillet 43

     

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HAN SAI POR
KUALA LUMPUR

ALI BEBIT : GLURP…GLURP…GLURP (CRITICAL CYBER – 2017) BALAI SENI VISUAL NEGARA – Kuala Lumpur

  

« Ils luisent bleus parmi le fard et les onguents,
Cependant que la tête et le buste, élégants,
Se balancent sur l’arc paradoxal des jambes. »
Paul Verlaine – Le Clown – Jadis et Naguère – Léon Vanier, 1884

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Voyage en Malaisie
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Balai Seni Visual Negara
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ALI BEBIT
Mohd Ali Azraie Bebit 
GLURP…GLURP…GLURP
2017

 

 


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Balai Seni Visual Negara
LA GALERIE NATIONALE DES ARTS VISUELS DE KUALA LUMPUR
国家视觉艺术画廊在吉隆坡
National Visual Arts Gallery

ALI BEBIT
GLURP…GLURP…GLURP
2017

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Wood, aquarium, steel, fiber glass, fish & electronic device
Bois, aquarium, acier, fibre optique, poisson et appareil électronique

90x84x180

Ali Rebit cite B.C. Forbes à la Balai Seni Visual Negara de Kuala Lumpur : « The man who has won millions at the cost of his conscience is a failure. » (L’homme qui a gagné des millions au prix de sa conscience a échoué.)
Ali Rebit place la conscience au cœur de son œuvre. Mais avec toujours un second voire un troisième degré. Et beaucoup d’humour aussi. Comme dans ses compositions précédentes.
Dans A.W.A.S (Anti war, Anti Strife) en 2012, il compose un soldat ailé avec des palmes rouges comme celles d’une éolienne. Bebas, en 2012 aussi, est une autre représentation métallique d’un grand échalas, avec de grandes ailes dorées. Dans Parasit, il nous montre encore un solide robot dans une position burlesque, pied levé, cherchant son équilibre. Still Fight, en 2012, propose une autre approche basée sur le déséquilibre et l’opposition des masses.
C’est toute l’ambivalence qui se retrouve dans son oeuvre humour-tragédie / légèreté – épaisseur / techologie -humanité. Mais c’est ce que l’on retrouve dans la vie, poussé dans ses retranchements avec le clown : « L’art du clown va bien au-delà de ce qu’on pense. Il n’est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie » soulignait André Suarès dans ses Essais sur le clown.
Les œuvres sont parfois totalement humoristiques comme son travail de 2008  quand il réalise les Playing Series (Fun 1 par exemple), en positionnant un soldat, bouclier en main, perdu sur son rocher. 2008   Nothing en 2009 propose un robot à hélices sur la tête totalement hilare.
Dans toutes ces œuvres, Ali Bebit humanise la machine qui nous entoure. Ou plutôt, Ali cherche à lui donner une vie. Dans Makhluk Biru (Créature Bleue), il s’agit plus d’un robot-lapin bleu que d’un humanoïde.
Mais cette ironie s’accompagne d’un désir de légèreté en attribuant à ses créatures des hélices ou des ailes. Notre œuvre du Balai Seni de Kuala Lumpur n’y échappe pas. Il va même jusqu’à proposer des robots volants dans le style de Hayao Miyazaki quand il proposa, en 2012, Voyager: I Want to Fly.
Ce désir d’envol et de légèreté du lourd et du massif semble représenter un désir de dépassement, une morale à l’épreuve du vivant. Ici, les ailes sont présentes bien qu’inutiles. Notre clown est là, la couleur et les yeux exorbités. La table tachetée d’une chambre d’enfant. Le titre lui aussi prend même une connotation humoristique presque enfantine en utilisant des onomatopées.
Notre clown prend l’eau et il est emprisonné. Il navigue entre la Red Zone, la ligne route, attention danger présent, et la Yellow Zone, attention danger imminent, la Zone Jaune. Nous sommes quoi qu’il puisse arriver dans une zone de danger, voire de mort imminente.
Le sujet redevient grave ou alors il marque le côté grotesque et dérisoire du clown qui est, qui peut être, l’homme moderne. Il semble que nous soyons devant une sorte de chaise électrique ou plutôt de chaise de noyade.
Je repense au passage de Paul Acker (Humour et humoristes – H. Simonis Empis, 1899 qui traite de cette thématique : « Dans chaque clown, digne de ce nom, se cache, voyez-vous, un philosophe — sans le savoir — peut-être. À force de dire des folies et d’en faire, de lancer à travers les airs des chapeaux pointus qui tournoient, ou d’appliquer sur la face du voisin des claques trop sonores, de se rouler sur le dos, et de marcher sur la tête, ils arrivent à se former du monde une conception assez juste : une grande arène de cirque, pleine de clowns et de « gugusses » qui jouent ensemble. Les clowns giflent et rient, les gugusses sont giflés et rient. La vie n’est qu’une cabriole, mais une cabriole immense et d’une fantaisie sans cesse renouvelée. Rappelez-vous certains de leurs actes, certains de leurs discours. Ces êtres enfarinés, au nez peint de rouge, aux yeux cernés de noir, perdus dans un long vêtement flottant et multicolore, ou étriqués dans un sinistre habit, ont un sens admirable du ridicule ; peu savent aussi bien dégager de toute chose le grotesque qui s’y renferme. »
Ou juste après, soulignant que la simplicité des spectacles comme le précise à un autre moment Paul Acker ne va jamais sans une certaine gravité. L’œuvre, la vie, si elle n’est pas sérieuse ne nous empêche pas, bien au contraire, de la regarder avec nos yeux « ni trop fats, ni trop modestes » mais légèrement « cabotins« .

Jacky Lavauzelle

Mohd Ali Azraie Bebit

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LA GALERIE NATIONALE DES ARTS VISUELS DE KUALA LUMPUR – Balai Seni Visual Negara

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Balai Seni Visual Negara
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Balai Seni Visual Negara
LA GALERIE NATIONALE DES ARTS VISUELS DE KUALA LUMPUR
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National Visual Arts Gallery

‘Pohon Buku (Kitaran)’
‘L’arbre aux Livres (Cycle)
multimedia animation
Ahmad Nur Fikri

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ALI BEBIT
GLURP…GLURP…GLURP
(CRITICAL CYBER)
2017

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Haslin Ismail
The Death & The Misery
La Mort & La Misère
LA MORT ILLISIBLE

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Hafizzudin Abdul Jaidin
Magunatip Orang Kita
2016

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Syed Zamzur Akasah
THE FUSION NOWADAYS
2016

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Mohd Fazli Othman
PESTA PISANG
2017
LA NOIRCEUR DES INTENTIONS

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Collectif PANGROK SULAP
(Ranau – Etat de Sabah)
Sabah Tanah Air-Ku
LA FORCE DE L’ART COMBATTANT 

2017

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SHUKRI ELIAS
Rétrospective 
Les Flamboiements barbares

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Zulkifli Lee
KONGSI 1 MENARA
LA PHILOSOPHIE DE LA CORROSION DANS LES EBATS DU TEMPS

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MASJID NEGARA KUALA LUMPUR LA MOSQUEE NATIONALE 国家清真寺

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MASJID NEGARA
LA MOSQUEE NATIONALE
国家清真寺

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LA MOSQUEE NATIONALE
MASJID NEGARA
国家清真寺

Masjid Negara merupakan sebuah rekabentuk binaan yang melambangkan keagungan Islam, agama rasmi Malaysia.
Terletak di kawasan seluas 13 ekar, masjid ini dikelilingi laman berukuran 153 kaki persegi dan sebuah menara yang mempunyai 245 anak tangga. DYMM Sri Paduka Baginda Yang Di-Duli menjalankan upacara pecah tanah pada 27 Februari 1963 bersamaan 3 Syawal 1983. Upacara perasmiannya telah dilangsungkan dua tahun kemudian oleh Yang Di-Pertuan Agong pada 27 Ogos 1965 bersamaan 29 Rabiulakhir 1385. Mampu menampung sehingga 15,000 jemaah setiap waktu solat, masjid ini mempunyai perpustakaan, pejabat dan makam pahlawan negara. Rekabentuk asalnya telah dihasilkan oleh Jabatan Kerja Raya Persekutuan dan pada tahun 2003 telah dipulihara dan dinaiktaraf menerusi sumbangan ikhlas daripada Yayasan Albukhary.

La Mosquée nationale  symbolise la grandeur de l’Islam, la religion officielle de la Malaisie.
Situé sur 13 acres de terrain, la Mosquée nationale est capable d’accueillir jusqu’à 15.000 personnes. Les locaux permettant la prière disposent aussi d’une bibliothèque et des bureaux.
La conception a été réalisée par le ministère des Travaux publics fédéral et en 2003 la Mosquée été restaurée grâce à des dons de Yayasan Albukhary, la Fondation Al-Bukhary.
Tan Sri Syed Mokhtar Al-Bukhary a créé la Fondation Al-Bukhary en 1996. Les locaux de la Fondation se trouve dans la Jalan Pahang Barat, Pekeliling.

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MASJID JAMEK KUALA LUMPUR MOSQUEE JAMEK 佳密清真寺

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MASJID JAMEK
LA MOSQUEE JAMEK
佳密清真寺

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LA MOSQUEE JAMEK
MASJID JAMEK
佳密清真寺

 

La Mosquée Jamek a été construite sur les bords de la rivière Klang, à proximité de la confluence entre Klang et Gomak, par l’architecte anglais Arthur Benison Hubback (13 avril 1871 – 8 mai 1948) en 1909. L’année suivante, en 1910, il réalisera la Railway Station de KL. En 1905, il avait réalisé les bâtiments qui abritèrent F.M.S Railway Headquarters et qui désormais sont occupés par le Musée des Textiles de KL.
La construction se fait sous le règne du cinquième sultan de Selangor,  Sulaiman of Selangor, Sultan Alauddin Sulaiman Shah Ibni Al-Marhum Raja Musa (1863 – 1938).

La Mosquée Jamek est la plus ancienne mosquée de Kuala Lumpur.









LA MOSQUEE JAMEK
MASJID JAMEK
佳密清真寺

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LITTLE INDIA BRICKFIELDS KUALA LUMPUR 小印度砖场 பிரிக்பீல்ட்ஸ் லிட்டில் இந்தியா

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LITTLE INDIA BRICKFIELDS
小印度砖场

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LITTLE INDIA BRICKFIELDS
小印度砖场
பிரிக்பீல்ட்ஸ் லிட்டில் இந்தியா

Fin du 19ème siècle, un incendie détruisit une partie de Kuala Lumpur composé de maisons de bois et de chaumes. C’est le Kapitan China Yap Kwan Seng 叶观盛甲 (1846–1902) qui décida de l’installation d’une briqueterie afin de fournir la ville en briques qui remplaceraient et le bois et les chaumes des quartiers. Cet endroit prit le nom de Brickfields, le champ de briques.
Les Britanniques ont fait de ce quartier une zone de dépôt pour les chemins de fer du pays. D’où un afflux de travailleurs indiens et des communautés sri-lankaises.
Il existe au nord de la ville, une autre zone appelée Little India, beaucoup moins belle et aérée, entre la rivière Klang et la rivière Gombak. Dans cette dernière, vous trouverez des tissus et des soieries. Le Little India du nord est à majorité musulmane, contrairement à la Brickfields hindouiste. Dans ce quartier nord, le Coliseum Theatre,  Jalan Tuanku Abdul Rahman, passe des films d’actions Séries B indiens. 
A Little India Brickfields, la zone de stockage des chemins de fer abrite désormais le Sentral Terminal de KL.
A partir du Sentral, vous pouvez parcourir Brickfields et tout le quartier indien en partant en direction de la rivière Klang et ensuite continuer pour rejoindre le grandiose Thean Hou Temple en prenant la Jalan Tun Sambanthan, anciennement Jalan Brickfields.








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Cathédrale de la Vierge Marie KUALA LUMPUR

Pelancongan di Malaysia
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Cathédrale de la Vierge Marie

Construite en 1894
Cathédrale depuis 1983

« Celui que la grandeur remplit de son ivresse,
Relit avec plaisir ses titres de noblesse :
Ainsi le vrai chrétien recueille avec ardeur,
Les preuves de sa loi, titres de sa grandeur.
Lui-même il a besoin d’affermir son courage ;
Il n’est point ici bas de clarté sans nuage :
La colonne qui luit dans ce désert affreux,
Tourne aussi quelquefois son côté ténébreux.
Puissent mes heureux chants consoler le fidèle
Et puissent-ils aussi confondre le rebelle !... »

LA RELIGION
Louis Racine
Chant I

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Cathédrale de la Vierge Marie

« Dans vos vastes déserts il sème la lumière,
Ainsi que dans nos champs il sème la poussière.
Toi qu’annonce l’aurore, admirable flambeau,
Astre toujours le même, astre toujours nouveau,
Par quel ordre, ô soleil, viens-tu du sein de l’onde
Nous rendre les rayons de ta clarté féconde ?
Tous les jours je t’attends, tu reviens tous les jours :
Est-ce moi qui t’appelle, et qui règle ton cours ?
Et toi dont le courroux veut engloutir la terre,
Mer terrible, en ton lit quelle main te resserre ?
Pour forcer ta prison tu fais de vains efforts ;
La rage de tes flots expire sur tes bords…« 

LA RELIGION
Louis Racine
Chant I








« Le roi pour qui sont faits tant de biens précieux,
L’homme élève un front noble, et regarde les cieux.
Ce front, vaste théâtre où l’âme se déploie,
Est tantôt éclairé des rayons de la joie,
Tantôt enveloppé du chagrin ténébreux.
L’amitié tendre et vive y fait briller ces feux ;
Qu’en vain veut imiter dans son zèle perfide
La trahison, que suit l’envie au teint livide.
Un mot y fait rougir la timide pudeur… »

LA RELIGION
Louis Racine
Chant I

« …Mais il n’a plus besoin de foi ni d’espérance :
Un éternel amour en est la récompense.
Sainte religion, qu’à ta grandeur offerts
Jusqu’à ce dernier jour puissent durer mes vers !
D’une muse, toujours compagne de ta gloire,
Autant que tu vivras fais vivre la mémoire.
La sienne… qu’ai-je dit ? Où vais-je m’égarer ?
Dans un cœur tout à toi l’orgueil veut-il entrer ?
Sois de tous mes désirs la règle et l’interprète :
Et que ta seule gloire occupe ton poète. »

LA RELIGION
Louis Racine
Chant VI

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Cathédrale de la Vierge Marie

Berjaya Times Square Kuala Lumpur 成功時代廣場

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Berjaya Times  Square
成功時代廣場

 1, Jalan Imbi, Imbi, 55100 Kuala Lumpur
Centre commercial à Bukit Bitang en U avec deux tours jumelles de 203 mètres de hauteur
 







« Or, sur un banc, un homme regardait la foule avec d’étranges yeux, et, comme je m’approchais de lui, je l’entendis sangloter. Alors je lui demandai ce qu’il avait à se plaindre ainsi, et, levant vers moi ses grands yeux enfiévrés, celui qui pleurait me dit : « Je suis triste, voyez-vous, parce que depuis bien des jours je suis enfermé ici dans ce Magasin de jouets. Depuis bien des jours et bien des années, je n’ai vu que des Fantoches et je m’ennuie d’être tout seul vivant. Ils sont en bois, mais si merveilleusement façonnés qu’ils se meuvent et parlent comme moi. Pourtant, je le sais, ils ne peuvent que faire toujours les mêmes mouvements et que dire toujours les mêmes paroles.

« Ces belles Poupées, vêtues de velours et de fourrures et qui laissent traîner dans l’air, derrière elles, une enamourante odeur d’iris, celles-là sont bien mieux articulées encore. Leurs ressorts sont bien plus délicats que les autres, et, quand on sait les faire jouer, on a l’illusion de la Vie. »

Éphraïm Mikhaël
Le Magasin de Jouets
Poésies, Lemerre, 1890









« — Où ? Mais partout, dans tout. Visitez les grands magasins, dans les villes importantes. Il y a là des millions entassés, un travail gigantesque, presque incalculable. Y a-t-il, je vous le demande, dans les neuf dixièmes de ces magasins, la moindre chose pour l’usage des hommes ?
Tout le luxe de la vie est pour les femmes qui le recherchent, qui le poussent toujours en avant. Et les ateliers ? La plupart fabriquent de vaines parures de femmes. Des millions d’hommes, des générations entières d’ouvriers, succombent dans ces travaux de forçats pour des fantaisies de femmes. Comme des reines puissantes, les femmes tiennent dans l’esclavage et le travail les neuf dixièmes de l’humanité. Et tout cela parce ce qu’on leur refuse des droits égaux à ceux de l’homme. Elles se vengent sur nos sens, en essayant de nous prendre à leurs pièges. Elles sont arrivées à exercer sur nos sensations une influence telle qu’un jeune homme, un vieillard même, perdent leur calme devant elles.
Et elles la connaissent bien cette influence, vous le verrez aisément, si vous observez un peu ces sourires de triomphe dans une fête populaire, dans un de nos bals ou une de nos soirées. Dès qu’un jeune homme s’approche d’une femme, le voilà pris par ses charmes et adieu le raisonnement !

Léon Tolstoï
La Sonate à Kreutzer
Traduction par Ely Halpérine-Kaminsky .
Flammarion, 1906