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Filem animasi APPRENDRE LE MALAIS FILMS ANIMATION ENFANT-

MALAISIE – MALAYSIA







filem animasi
filem kanak-kanak di Malaysia

Film animation
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100% TERBARU
100% Nouveau


ANIMATION
animasi

MALAISIEN – Malaysia

Cerita Kanak-kanak Lulu Anak Kucing
Histoire de Lulu le chaton

 

 

Lulu lapar – Lulu a faim
Lulu cuba tangkap burung – Lulu essaie d’attraper l’oiseau
Lulu cuba tangkap ikan – Lulu essaie d’attraper le poisson
Lulu cuba tangkap tikus – Lulu essaie d’attraper la souris
Lulu sedith – Lulu est triste
Siti beri Lulu susu (lait) Siti donne du lait à Lulu
Sekarang Lulu kenyang ! Maintenant Lulu est repu (plein) !

 

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Mari Belajar Suku Kata
Nous allons apprendre les mots
 

Kecil Minuscule — Besar Majuscule

almari armoire
askar militaire
atok – grand-père
awan – nuage
bajuvêtements
bola ballon
buku – livre
cawan – tasse
cempedak– jacquier
cerek bouilloire
cicak – lézard
dagu – menton
dataran – plaine
desa – village
dulang – plateau
ekor – queue
emas – or
empangan – barrage
hadiah-cadeau
helang-aigle
hidung-nez
hospital-hôpital
hujan-pluie
Ikan-poisson
istana-palais
itik-canard
jagung – maïs
jam- heure
jendela– fenêtre
kasut– sandales
kelapa -noix de coco
kek-gâteau
obor– torche
oren -orange
orkid – orchidée
otak -cerveau
patung -statue
payung-parapluie
pisang -bananes
polis – police

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LES VOYELLES

Sur la base de l’apprentissage des voyelles

A  A bunyi Ayam Le bruit d’un poulet
kok kok kok
E panggil Emak Il appelle sa mère
I Ikan berenang Les poissons nagent
di dalam kolam Dans la piscine
o Otak yang bijak L’intelligent cerveau
U Ular membelit Le serpent s’enroule

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Bangun Pagi – Réveil
Lagu Kanak-Kanak TV
Chansons pour enfants

 

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Film musical d’apprentissage du malais
Upin & Ipin – Boria Suka-Suka

 

ini hanyalah sekadar gurauan _ Ceci est juste une plaisanterie

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APPRENDRE LE MALAIS – Se diriger – KEPALA

MALAISIE – MALAYSIA








SE DIRIGER
Kepala

MALAISIEN – Malaysia

 Se diriger – KEPALA
Se diriger vers kepala untuk
Où se trouve – di mana terletak
Où est la gare ? di mana stesen kereta api ?
Où est le restaurant ? di manakah restoran ?
Où est l’hôtel ? mana hotel?
Ici – di sini
Là / là-bas – terdapat
C’est là-bas – ini adalah rendah
Arrêtez, svp ! berhenti sila
Plus vite ! lebih cepat (vite – cepat)
Plus lentement ! lebih perlahan (lent – perlahan)
A gauche – meninggalkan
A droite – betul
Tout droit – lurus
En haut – sehingga
En bas – turun

Monter – gunung
Descendre – mendapatkan off
Poussez !push !
Tirez ! menembak!

LES LIEUX – lokasi
Rue – jalan
Place – tempat
Place de parking – Tempat letak kenderaan
Port – pelabuhan
Île – pulau
Plage – pantai
Montagnes – gunung
Lac – tasik
Gare routière – stesen bas
Gare ferroviaire – stesen kereta api
Aéroport – lapangan terbang
Embarquement – berasrama penuh
Ecole – sekolah
Garage – garaj
Agence de voyage – agensi pelancongan
Directions -arahan
Sud – selatan
Ouest – barat
Nord-Ouest – barat laut
Sud-Ouest – barat daya
Est – Timur
Nord-Est -timur laut
Nord-Ouest – barat laut
Nord – utara
Je suis arrivé – saya tiba
C’est combien l’entrée ? Berapa banyak adalah pintu masuk ?
ça coûte combien ? berapakah kos?

 

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KEPALA
APPRENDRE LE MALAIS

LA FEROCITE DES PIRATES MALAIS Charles de Varigny 1887

 Charles de Varigny 

Ecrivain & diplomate








L’Océanie moderne
1887

La Revue des Deux Mondes

LA FEROCITE DES PIRATES MALAIS

(extrait)

Au nord de Java et à l’est de Sumatra s’étend l’île de Bornéo, mesurant 1,280 kilomètres de longueur sur 1,200 de largeur, et contenant plus de trois millions d’habitants. Découverte en 1521 par les Portugais, occupée en partie par les Hollandais en 1604, cette lie, l’une des plus vastes du monde, est peu connue, sauf sur les côtes. Dans cet immense archipel d’Asie, la barbarie lutte encore énergiquement contre la civilisation. Les pirates y pullulaient, et ce n’est guère que depuis 1876 que les Espagnols ont réussi à traquer et à détruire ces écumeurs de mer. Bornéo en abritait un grand nombre ; la férocité de ces Malais, leur mépris de la mort, ont, pendant des siècles, inspiré la terreur aux navigateurs qui se hasardaient dans ses parages. On a peu de renseignements sur l’intérieur de cette terre massive et compacte, aux contours fermes et arrêtés. Ni golfes profonds, ni anses sinueuses ; les fleuves au cours lent et paresseux charrient des matières végétales en décomposition, obstruant leur parcours de troncs d’arbres et leurs embouchures de bancs de vase. Aucune issue navigable par laquelle la civilisation puisse s’infiltrer ; une côte de grès adossée à des marais et à d’inextricables forêts. On sait que ces forêts abritent une vie animale intense, une incomparable végétation, et des tribus sauvages réfractaires à tout contact avec les Européens. Les orangs outangs ou mias y abondent ; on ne les rencontre qu’à Sumatra et à Bornéo ; en quelques jours, M. Alfred Russel-Wallace en tua plus de dix. Le tigre, le léopard, le rhinocéros, l’éléphant, le tapir, peuplent ces forêts où fourmillent des millions d’insectes, des chauves-souris-vampires, des crapauds volants.

On sait aussi que le sol est riche en mines d’or, d’étain, de fer, de gisements de diamants ; que sur les côtes existent de nombreuses pêcheries de perles ; mais, sauf sur un très petit nombre de points, ces richesses ne sont pas exploitées. L’Européen a peine à pénétrer dans cet inextricable massif, gigantesque et mystérieuse corbeille de verdure vénéneuse, fragment de l’Inde radieuse, meurtrière et brûlante jeté comme une sentinelle avancée entre l’Océanie et la presqu’île de Malacca.

Ici la vie est trop intense, le climat trop extrême pour notre race. L’équateur coupe en. deux parties égales cette terre humide et fiévreuse où le climat est cruel comme l’indigène, où la nature, d’une merveilleuse beauté, étouffe et tue l’homme par ses parfums violons, brise son énergie et sa volonté, et le livre sans défense, comme sans résistance, aux miasmes putrides de ses marais diaprés de fleurs étincelantes, peuplés de reptiles et d’animaux redoutables. Seuls, les Dayaks, les Malais, les Soulonans et quelques Négritos peuvent impunément respirer cet air empoisonné. Comme eux et mieux qu’eux, les Chinois y vivent, y prospèrent et s’y multiplient. Ici encore, comme à Java et à Sumatra, cette race étonnante et prolifique travaille et s’enrichit, insouciante des conditions climatologiques, dédaigneuse de la souffrance physique, de la maladie, de la mort, bravant tout pour l’amour du gain.

L’Océanie moderne
Charles de Varigny
Revue des Deux Mondes
tome 83
1887