Archives par mot-clé : Luis Daoíz

PEDRO VELARDE : PLAZA DE VELARDE o PLAZA DE PORTICADA SANTANDER

PEDRO VELARDE
PLAZA DE VELARDE
PLAZA PORTICADA
Espagne – España – 西班牙 -Испания – スペイン
communauté autonome de Cantabrie
Cantabria

PEDRO VELARDE
Cantabrie 19 octobre 1779 – Madrid 2 mai 1808

SANTANDER
桑坦德
サンタンデル
Сантандер

——

Photos Jacky Lavauzelle

*




SANTANDER
PEDRO VELARDE
PLAZA DE VELARDE
O
PLAZA DE PORTICADA

Pedro Velarde
Santander
LA CELEBRATION DU 2 MAI 1808 à MADRID

pedro-velarde-plaza-velarde-artgitato-santander-1 pedro-velarde-plaza-velarde-artgitato-santander-2 pedro-velarde-plaza-velarde-artgitato-santander-3 pedro-velarde-plaza-velarde-artgitato-santander-4

**

pedro-velarde-2-mai-1808-madrid-joaquin-sorollaLa mort de Pedro Velarde
 Parc d’Artillerie de Monteleón
2 mai 1808
Joaquín Sorolla

**

L’ENTERREMENT D’APRES GOYA
de Luis Daoíz & Pedro Velarde
par Théophile Gautier

Une simple couche de chaux remplaçait sur la muraille le papier et la tenture ; un miroir dont l’étamage rayé ne reflétait que fort imparfaitement la charmante figure qui le consultait ; une statuette en plâtre de saint Antoine, accompagnée de deux vases de verre bleu contenant des fleurs artificielles ; une table de sapin, deux chaises et un petit lit recouvert d’une courtepointe de mousseline avec des volants découpés en dents de loup, formaient tout l’ameublement. N’oublions pas quelques images de Notre-Dame et des saints, peintes et dorées sur verre avec une naïveté byzantine ou russe, une gravure du Deux-Mai, l’enterrement de Daoiz et Velarde, un picador à cheval d’après Goya, plus un tambour de basque faisant pendant à une guitare : par un mélange du sacré et du profane, dont l’ardente foi des pays vraiment catholiques ne s’alarme pas, entre ces deux instruments de joie et de plaisir s’élevait une longue palme tire-bouchonnée, rapportée de l’église le jour de Pâques fleuries.

Théophile Gautier
Militona
1847
Hachette 1860

********

L’OBELIQUE DU 2 MAI A MADRID
vue par John Lemoinne en 1858

Au printemps, on se promène avant dîner, vers six ou sept heures ; l’été, on dîne à six heures pour aller ensuite au Prado jusqu’à dix ou onze heures. De l’autre côté du Prado sont les jardins du Buen-Retiro ; pour y aller, on passe auprès d’un obélisque appelé le monument du 2 mai, élevé à la mémoire des hommes qui, le 2 mai 1808, donnèrent le premier signal de la guerre de l’indépendance. Le dos de mayo est fidèlement observé à Madrid ; il est désigné dans le calendrier sous le titre de aniversario por los difuntos primeros martires de la libertad española, fête nationale, deuil de cour. Ce jour-là aussi, les journaux paraissent encadrés de noir. Je connais des Parisiens à qui le monument du 2 mai déplaît, et qui n’ont pas l’air de se douter que toutes les rues neuves de Paris et la noblesse neuve de France portent des noms destinés à rappeler des victoires et des conquêtes dont le souvenir est probablement fort peu agréable aux étrangers.— Un peu plus loin encore est le musée ; en continuant, on arrive à la gare du chemin de fer, près de l’église et du couvent d’Atocha, où il y a une Vierge miraculeuse très renommée, et où les reines d’Espagne vont faire leurs relevailles.

John Lemoinne
Quelques Jours en Espagne
Revue des Deux Mondes
 2e période, tome 16, 1858
pp. 423-445

***********