ვარ მოწყენილი, ვით ზამთარში ნაზი ბეღურა,
var mots’q’enili, vit zamtarshi nazi beghura,
Je suis triste, comme le doux moineau d’hiver, ვით შემოდგომის ღამეებში თეთრი ვერსალი,
vit shemodgomis ghameebshi tetri versali,
dans la nuit d’automne, comme dans un Versailles blanc,…
საქართველოს აღმოჩენა
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POEME GEORGIEN DE VALERIAN GAPRINDASHVILI
ვალერიან გაფრინდაშვილი
LITTERATURE GEORGIENNE ქართული ლიტერატურა
POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია
ხევზედ მიდიან ნისლები,
khevzed midian nislebi,
Les brouillards se jettent sur le ravin, გაჩქარებულნი, მღერითა.
gachkarebulni, mgherita.
Sifflant et chantant…
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POEME GEORGIEN DE VAJA-PCHAVELA ვაჟა ფშაველა
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POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია
რაფიელ ერისთავი
Prince RAPHAEL ERISTAVI
Raphiel Eristavi Эриста́ви Рафаэл Давидович
დ. 9 აპრილი 1824, ქვემო ჭალა, — გ. 19 თებერვალი 1901, თელავი
9 avril 1824 Kvemo Chala – 19 février 1901 Telavi
9 апреля 1824 года, с. Чала, Кахетия — 19 февраля 1901 года
მიწა ვარ ნიადაგ მენა,
mits’a var niadag mena,
Terre, voilà ce que je suis, ბეჩავი, გლეხად შობილი,
bechavi, glekhad shobili,
Mendiant, forçat, collé à elle,…
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POEME DE RAPHAËL ERISTAVI რაფიელ ერისთავი
ნიკოლოზ ბარათაშვილი
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POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია
მკრთალი ნათელი სავსე მთვარისა mk’rtali nateli savse mtvarisa Dans la pleine lune éclatante მშობელს ქვეყანას ზედ მოჰფენოდა mshobels kveq’anas zed mohpenoda Le pays s’est endormi profondément…
***** POEME DE ILIA TCHAVTCHAVADZE ილია ჭავჭავაძე LITTERATURE GEORGIENNE ქართული ლიტერატურა POESIE GEORGIENNE ქართული პოეზია
Radish Tordia რადიშ თორდია
Nature morte
Still life with a Robin
1991
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გაზაფხული
Gazapkhuli
LE PRINTEMPS
de Akaki Tsereteli
დღეს მერცხალი შემოფრინდა, –
dghes mertskhali shemoprinda, –
Aujourd’hui les gazouillis de hirondelle
ჭიკჭიკითა გადმომძახა:
ch’ik’ch’ik’ita gadmomdzakha:
S’entendent dans les environs :…
ტყემ მოისხა ფოთოლი,
La forêt se recouvre de son épais feuillage
Tqem moiskha potoli,
აგერ მერცხალიც ჭყივის,
Ager mertskhalits chqivis,
D’où s’échappe le chant d’une hirondelle,…
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28 იანვარი, 1861 წ. 28 janvier 1861 პეტერბურგი Petersburg
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POEME DE ILIA TCHAVTCHAVADZE
ილია ჭავჭავაძე
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POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია
Comme le soulignait Eugène-Melchior de Vogüé, en 1884, la Géorgie a été une terre aimée des grands poètes russes :
« Durant la première moitié de ce siècle, le Caucase fut pour la Russie ce que l’Afrique était pour nous, une terre d’aventures et de rêves, où les plus fous et les plus forts allaient jeter leur gourme de jeunesse. Mais tandis qu’Alger ne nous renvoyait que de bons officiers, Tiflis rendait des poètes. On comprend la fascination de ce pays merveilleux ; il offrait aux jeunes Russes ce qui leur manquait le plus : des montagnes, du soleil, de la liberté. Là-bas, tout au bout de l’accablante plaine de neige, l’Elbrouz, « la cime des bienheureux, » dressait dans l’azur ses glaciers étincelans. Par-delà la montagne, c’était l’Asie et ses féeries, nature superbe, peuples pittoresques, torrens chantans sous les platanes, filles de Kabarda dansant dans les aouls du Térek ; la large vie des bivouacs dans la forêt, la gloire ramassée sous le drapeau des héros légendaires : Paskévitch, Yermolof, Rariatinsky. Tous ceux qui étaient blasés ou croyaient l’être dans les ennuis de Pétersbourg couraient là-bas ; à tous on pouvait appliquer le vers de Musset :
Ils avaient la Lara, Manfred et le Corsaire ;
et l’obsession de Byron était si forte sur cette génération que leurs yeux prévenus voyaient l’Orient, où ils vivaient, à travers la fantaisie du poète. Tous jouaient au Childe-Harold et rapportaient des vers dont quelques-uns seront immortels. Ce fut au Caucase que débutèrent Pouchkine, Griboyédof, Lermontof ; mais, dans le Prisonnier du Caucase de Pouchkine comme dans le Démon de Lermontof, la leçon apprise transfigure les paysages et les hommes, les sauvages Lesghiennes sont de touchantes héroïnes, sœurs d’Haïdée et de la Fiancée d’Abydos. »
Eugène-Melchior de Vogüé
Les Grands écrivains russes contemporains
Revue des Deux Mondes
Troisième Période
Tome 64
1884
27 დეკემბერი, 1899 – 9 აგვისტო, 1966
27 septembre 1899 – 9 août 1966
TRADUCTION & PHOTO JACKY LAVAUZELLE
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LES NOTES DE VOYAGE
მოგზაურობა სამშობლოში
mogzauroba samshobloshi
2. ანანური
2. ananuri
ANANOURI
უეცრად წინ გადაგვიდგა
uetsrad tsin gadagvidga
Tout d’un coup nous apercevons,
ორ მთას შუა დამალული,
or mtas shua damaluli,
Cachées au milieu de deux montagnes,
ატყორცნილი ძველ კოშკებით
atqortsnili dzvel koshkebit
Les vieilles tours dépouillées
ვაჟკაცური ანანური.
vazhkatsuri ananuri.
De la brave Ananouri.
რას ფიქრობენ ნანგრევები,
ras pikroben nangrevebi,
Que dire de ces ruines,
ან რა დარჩათ სანანური? ―
an ra darchat sananuri? ―
Que reste-t-il de son ancienne gloire ? –
სდუმს არაგვი, სდუმან მთები,
sdums aragvi, sduman mtebi,
Au-dessus de l’Aragvi et des montagnes silencieuses,
ცა ვარსკვლავით დანალული…
tsa varskvlavit danaluli…
Le ciel constelle d’une multitude d’étoiles…
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Ananouri se situe à 66 kilomètres de la capitale Tbilissi. Il s’agit d’une ancienne forteresse du XIIIe siècle – XVIe. Il s’agit là d’un des sites majeur du Grand Caucase géorgien. En fait cette forteresse est un complexe ecclésiastique fortifié construit par les ducs de l’Aragvi (არგვის ჰერცოგი Argvis Hertsogi).
l’Aragvi, არაგვის,située sur le flan méridional de la chaîne du Grand Caucase, კავკასია kavkasia, est un affluent du fleuve Koura, მტკვარი, Mtkvari. Il offre plusieurs méandres à l’est de la citadelle d’Ananouri.
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POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია