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MILONGA – LAS MEJORES MILONGAS – LES PLUS BELLES MILONGAS


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MILONGA
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LA MILONGA CHEZ LES GAUCHOS
EN 1921

IV. — LES GAUCHOS
En même temps que se produisait dans les campos uruguayens celle abondance du bétail, il se formait, du croisement des Européens avec les Indiens et parfois avec les nègres amenés d’Afrique, un type d’hommes nouveau : le gaucho. Vêtu d’une pièce d’étoffe ramenée entre les cuisses, et d’une autre où il passe la tête et qui fait manteau sur ses épaules, menant une vie errante, toujours à cheval, le gaucho, libre, paresseux, joueur, chevaleresque, cruel et brave, est un type qui disparait. Mais il est bien à l’origine de la race, et il est impossible, si on ne le connaît pas, de comprendre l’Uruguay d’aujourd’hui.

Ce cavalier solitaire est un poète. Il n’est pas un gaucho qui ne sache jouer de la guitare et chanter un couplet. Mais il y avait de plus dans cette société primitive, de véritables trouvères, les payndores. Il allaient à travers le pays, la guitare à l’épaule. On s’assemblait autour d’eux. Pendant des heures ils improvisaient, faisant rire et pleurer leur rude public Accueilli par les hommes, aimé par les femmes, le payador est, comme dit Alberto zum Felde, un aristocrate, la fine fleur de la société gaucho. On lui garde la meilleure place et le meilleur morceau. Les chants des payadores, sous le nom de milongas, cielitos, gatos, tristes, sont à l’ordinaire des couplets de quatre vers :

Santos Vega, le payador
A la lointaine renommée,
Est mort en chantant son amour,
Comme l’oiseau dans la ramée.

Mais la musique de guitare qui accompagne le couplet veut cinq ou six vers ; le chanteur se tire d’affaire en répétant le premier vers soit une, soit deux fois, au début ou à la fin.

C’est de la poésie des gauchos qu’est née toute la littérature du Rio de la Plata. Et aujourd’hui encore cette poésie spontanée n’a pas disparu. Le dimanche dans les villages, les musiciens se portent des défis poétiques et se répondent en copias alternées, comme des bergers de Virgile.

Voyage en Uruguay
Henry Bidou
Revue  des Deux Mondes
Tome 5
1921