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LE PAYS DORÉ de GEORGE ORWELL – 1984 – THE GOLDEN COUNTRY

LITTÉRATURE ANGLAISE
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TRADUCTION
JACKY LAVAUZELLE

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George Orwell
25 juin 1903 – 21 janvier 1950


Nineteen Eighty-Four
1984

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TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE
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L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est 1984.jpg.

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LE PAYS DORÉ 
THE GOLDEN COUNTRY
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Gustav Klimt
Les Forces du Mal et les trois Gorgones
1902
Palais de la Sécession, Vienne

Dans la première partie, le Pays Doré arrive après le souvenir de sa mère et de sa sœur où il est question de sacrifice et de tragique. Le passage est d’autant plus fort que ce sacrifice mais en relief la solidarité et la cohésion de la famille, ce qu’Orwell décrit comme cette sphère où régnaient l’intimité, l’amour et l’amitié. Ce sont là les ciments du tragique.
Dans la Première Encyclopédie, Jaucourt, disait du tragique : « Le vrai tragique règne, lorsqu’un homme vertueux, ou du-moins plus vertueux que vicieux, est victime de son devoir, comme le sont les Curiaces ; ou de sa propre faiblesse, comme Ariane & Phèdre ; ou de la faiblesse d’un autre homme, comme Polieucte ; ou de la prévention d’un père, comme Hippolyte ; ou de l’emportement passager d’un frère, comme Camille ; qu’il soit précipité par un malheur qu’il n’a pu éviter, comme Andromaque ; ou par une sorte de fatalité à laquelle tous les hommes sont sujets, comme Œdipe ; voilà le vrai tragique ; voilà ce qui nous trouble jusqu’au fond de l’âme, & qui nous fait pleurer. »  Désormais, il n’existe plus de vertu, et tout se vaut, l’égale validité de tous les discours annule le discours lui-même et la pensée dans ses fondements. Plus rien n’est mis en relief, que la pensée unique de l »Angsoc, du Parti, de Big Brother.
Le souvenir familial et cette douce intimité va se terminer dans les eaux vertes et vaseuses et glisser dans la lumière et la paix du Pays Doré.
Le souvenir est récurrent, comme de l’oxygène pour vivre le temps présent sombre et inhumain.
Dans la seconde partie de 1984, le Pays Doré devient alors réel. Le paysage qui le protège et qui sert de cadre à sa rencontre amoureuse entre Winston et Julia, n’est rien d’autre que ce Pays Doré. Dans un lieu qui semble vierge de l’oppression et de la pesante observation du régime. Enfin, les êtres peuvent se laisser aller et ne plus contrôler leurs actes et leurs expressions.
Le passé devient le présent et le rêve la réalité. Orwell utilise les mêmes mots et les mêmes descriptions.
Dans la dernière partie, Winston est isolé et torturé, jour et nuit, incessamment.
Le Pays Doré devient un puits de lumière. La pensée du Pays doré ce fait à son insu. Il y retrouve Julia, mais ce rêve risque fort de le perdre complètement. Après les souffrances et les drogues, la pensée vagabonde une dernière fois dans ce pays de lumière. Il y retrouve Julia comme si elle se trouvait à l’intérieur de lui. Il la gardera à jamais en lui dans l’attente de la balle qui arrivera bientôt. Mais comme ce souvenir reste douloureux.

Jacky Lavauzelle

L’âge d’or, Lucas Cranach l’Ancien, 1530

PREMIÈRE PARTIE
PART 1
PRÉLUDE A 
L’APPARITION DU PAYS DORÉ 

LA DISPARITION DU TRAGIQUE

He could not remember what had happened, but he knew in his dream that in some way the lives of his mother and his sister had been sacrificed to his own.
« Il ne pouvait se souvenir de ce qui s’était passé, mais il savait dans son rêve que, d’une certaine manière, les vies de sa mère et de sa sœur avait été sacrifiées à la sienne.
It was one of those dreams which, while retaining the characteristic dream scenery, are a continuation of one’s intellectual life, and in which one becomes aware of facts and ideas which still seem new and valuable after one is awake.
C’était un de ces rêves qui, tout en conservant le paysage caractéristique du rêve, sont en fait une continuation de sa vie intellectuelle, dans lequel on prend conscience de faits et d’idées qui semblent encore nouveaux et précieux après le réveil même.
The thing that now suddenly struck Winston was that his mother’s death, nearly thirty years ago, had been tragic and sorrowful in a way that was no longer possible.
Ce qui a soudainement frappé Winston, c’est que la mort de sa mère, il y a près de trente ans, avait été tragique et douloureuse d’une manière qui, aujourd’hui, ne serait plus possible.
Tragedy, he perceived, belonged to the ancient time, to a time when there was still privacy, love, and friendship, and when the members of a family stood by one another without needing to know the reason.
La tragédie, selon lui, appartenait à une époque ancienne, à une époque où il y avait encore de l’intimité, de l’amour et de l’amitié, et où les membres d’une famille se tenaient l’un à côté de l’autre sans avoir besoin d’en connaître la raison.
His mother’s memory tore at his heart because she had died loving him, when he was too young and selfish to love her in return, and because somehow, he did not remember how, she had sacrificed herself to a conception of loyalty that was private and unalterable.
La mémoire de sa mère lui déchirait le cœur car elle était morte en l’aimant, alors que lui était trop jeune et trop égoïste pour l’aimer en retour, et car, en quelque sorte, il ne se souvenait plus comment, elle s’était sacrifiée à une conception, intime et inaltérable, de la loyauté.
Such things, he saw, could not happen today.
De telles choses, il le savait, ne pouvaient plus arriver aujourd’hui.
Today there were fear, hatred, and pain, but no dignity of emotion, no deep or complex sorrows.
Aujourd’hui, il y avait de la peur, de la haine et de la douleur, mais pas de dignité émotionnelle, pas de chagrins profonds ou complexes.
All this he seemed to see in the large eyes of his mother and his sister, looking up at him through the green water, hundreds of fathoms down and still sinking.
Tout cela, il semblait le voir dans les grands yeux de sa mère et de sa sœur, le regardant à travers l’eau verte, des centaines de brasses en-dessous et qui continuait toujours de couler. »

Part 1, Chapter 3
Première partie,  Chapitre 3
**

PREMIÈRE PARTIE
PART 1
APPARITION DU PAYS DORÉ 

Suddenly he was standing on short springy turf, on a summer evening when the slanting rays of the sun gilded the ground.
Soudain, il se tenait sur un gazon court et élastique, un soir d’été quand les rayons obliques du soleil doraient le sol.
The landscape that he was looking at recurred so often in his dreams that he was never fully certain whether or not he had seen it in the real world.
Le paysage qu’il regardait se reproduisait si souvent dans ses rêves qu’il n’était jamais entièrement certain de l’avoir vu dans le monde réel.
In his waking thoughts he called it the Golden Country.
Dans ses pensées éveillées, il l’appelait le Pays Doré.
It was an old, rabbit-bitten pasture, with a foot-track wandering across it and a molehill here and there.
C’était un vieux pâturage envahi de lapin, où un sentier serpentait et quelques taupinières ici et là.
In the ragged hedge on the opposite side of the field the boughs of the elm trees were swaying very faintly in the breeze, their leaves just stirring in dense masses like women’s hair.
Dans la haie à l’abandon sur le côté opposé du champ, les branches des ormes se balançaient très faiblement dans la brise, leurs feuilles remuant juste en masses denses comme les cheveux des femmes.
Somewhere near at hand, though out of sight, there was a clear, slow-moving stream where dace were swimming in the pools under the willow trees.
Quelque part, à proximité, bien que hors de vue, il y avait un ruisseau clair et paisible où nageaient quelques poissons dorés sous les saules.

The girl with dark hair was coming towards them across the field.
La fille aux cheveux noirs s’approchait de lui à travers les champs.
With what seemed a single movement she tore off her clothes and flung them disdainfully aside.
Avec, dans ce qui semblait être un seul et unique mouvement, elle arracha ses vêtements et les jeta avec dédain sur le côté.
Her body was white and smooth, but it aroused no desire in him, indeed he barely looked at it.
Son corps était blanc et lisse, mais cela ne suscita aucun désir en lui, puisqu’il le regardait à peine.
What overwhelmed him in that instant was admiration for the gesture with which she had thrown her clothes aside.
Ce qui le submergeait à cet instant, c’était beauté du geste avec lequel elle avait jeté ses vêtements de côté.
With its grace and carelessness it seemed to annihilate a whole culture, a whole system of thought, as though Big Brother and the Party and the Thought Police could all be swept into nothingness by a single splendid movement of the arm.
Cette grâce et cette insouciance semblaient anéantir toute une culture, tout un système de pensée, comme si Big Brother et le Parti et la Police de la Pensée pouvaient tous être emportés dans le néant par ce seul mouvement splendide du bras.
That too was a gesture belonging to the ancient time.
C’était aussi un geste appartenant à l’ancien temps.
Winston woke up with the word ‘Shakespeare’ on his lips.
Winston se réveilla avec le mot «Shakespeare» sur ses lèvres.

Part 1, Chapter 3
Première partie,  Chapitre 3

**

DEUXIÈME PARTIE
PART 2

‘Don’t go out into the open.
-Ne sortez pas en plein air.
There might be someone watching.
Il pourrait y avoir quelqu’un qui regarde.
We’re all right if we keep behind the boughs.’
Nous serons bien en sécurité si nous restons derrière les branches.

They were standing in the shade of hazel bushes.
Ils se tenaient debout à l’ombre des noisetiers.
The sunlight, filtering through innumerable leaves, was still hot on their faces.
La lumière du soleil, filtrant à travers d’innombrables feuilles, était encore chaude sur leurs visages.
Winston looked out into the field beyond, and underwent a curious, slow shock of recognition.
Winston regarda le champ au loin et subit un lent et curieux choc.
He knew it by sight.
Il le reconnaissait.
An old, close-bitten pasture, with a footpath wandering across it and a molehill here and there.
Un vieux pâturage bien tondu, avec un sentier pour se promener et des taupinières ici et là.
In the ragged hedge on the opposite side the boughs of the elm trees swayed just perceptibly in the breeze, and their leaves stirred faintly in dense masses like women’s hair.
Dans la haie à l’abandon du côté opposé, les branches des ormes se balançaient de façon perceptible dans la brise, et leurs feuilles remuaient faiblement en masses denses comme les cheveux des femmes.
Surely somewhere nearby, but out of sight, there must be a stream with green pools where dace were swimming?
Sûrement quelque part à proximité, mais hors de vue, il devait y avoir un ruisseau avec des étangs verts où les poissons dorés nageaient ?

‘Isn’t there a stream somewhere near here?’ he whispered.
-N’y a-t-il pas un ruisseau quelque part près d’ici ? murmura-t-il .

‘That’s right, there is a stream.
-C’est vrai, il y a un ruisseau.
It’s at the edge of the next field, actually.
C’est au bord du champ à côté, en effet.
There are fish in it, great big ones.
Il y a du poisson dedans, des très gros.
You can watch them lying in the pools under the willow trees, waving their tails.’
Vous pouvez les regarder allongés dans les étangs sous les saules, qui agitent leurs queues.

‘It’s the Golden Country — almost,’ he murmured.
-C’est le Pays Doré – c’est presque ça, murmura-t-il.

‘The Golden Country?’
– Le Pays Doré ?

‘It’s nothing, really. A landscape I’ve seen sometimes in a dream.’
– Ce n’est rien, vraiment. Un paysage que j’ai vu parfois dans un rêve

‘Look!’ whispered Julia.
-Regardez ! chuchota Julia.

A thrush had alighted on a bough not five metres away, almost at the level of their faces.
Une grive s’étaient posée sur une branche à cinq mètres de là, presque au niveau de leurs visages.
Perhaps it had not seen them.
Peut-être ne les avait-elle pas vus.
It was in the sun, they in the shade.
Elle se trouvait en effet au soleil, alors qu’eux se trouvaient à l’ombre.

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TROISIÈME PARTIE
PART 3

One day — but ‘one day’ was not the right expression; just as probably it was in the middle of the night: once — he fell into a strange, blissful reverie.
Un jour – mais «un jour» n’était pas la bonne expression ; probablement qu’il s’agissait du milieu de la nuit : une fois – il tomba dans une rêverie étrange et heureuse.
He was walking down the corridor, waiting for the bullet.
Il marchait dans le couloir, attendant la balle du revolver.
He knew that it was coming in another moment.
Il savait que cela arriverait d’un instant à l’autre.
Everything was settled, smoothed out, reconciled.
Tout était réglé, lissé, réconcilié.
There were no more doubts, no more arguments, no more pain, no more fear.
Il n’y avait plus de doute, plus d’arguments, plus de douleur, plus de peur.
His body was healthy and strong.
Son corps était sain et fort.
He walked easily, with a joy of movement and with a feeling of walking in sunlight.
Il marchait avec aisance, avec la joie de bouger et avec une agréable sensation de marcher au soleil.
He was not any longer in the narrow white corridors in the Ministry of Love, he was in the enormous sunlit passage, a kilometre wide, down which he had seemed to walk in the delirium induced by drugs.
Il n’était plus dans les étroits couloirs blancs du Ministère de l’Amour, il était dans un énorme couloir ensoleillé, large d’un kilomètre, descendant, il lui semblait y marcher dans un délire provoqué par la drogue.
He was in the Golden Country, following the foot-track across the old rabbit-cropped pasture.
Il était dans le Pays Doré, suivant le sentier à travers le vieux pâturage infesté de lapin.
He could feel the short springy turf under his feet and the gentle sunshine on his face.
Il pouvait sentir le gazon court et élastique sous ses pieds et le doux soleil sur son visage.
At the edge of the field were the elm trees, faintly stirring, and somewhere beyond that was the stream where the dace lay in the green pools under the willows.
Au bord du champ se trouvaient les ormes, dont les branches remuaient légèrement, et quelque part, plus loin, se trouvait le ruisseau où le poissons dorés nageaient dans les mares vertes sous les saules.

Suddenly he started up with a shock of horror.
Soudain, il ressentit un choc d’horreur.
The sweat broke out on his backbone.
La sueur perlait sur son épine dorsale.
He had heard himself cry aloud:
Il s’entendit pleurer à haute voix :

‘Julia! Julia! Julia, my love! Julia!’
« Julia! Julia! Julia, mon amour! Julia! »

For a moment he had had an overwhelming hallucination of her presence.
Pendant un moment, il avait eu l’hallucination écrasante de sa présence. She had seemed to be not merely with him, but inside him.
Elle avait semblé être non seulement avec lui, mais en lui.
It was as though she had got into the texture of his skin.
C’était comme si elle était entrée dans la texture de sa peau.
In that moment he had loved her far more than he had ever done when they were together and free.
À ce moment-là, il l’avait beaucoup plus aimée qu’il ne l’avait jamais était lorsqu’ils étaient ensemble et libres.
Also he knew that somewhere or other she was still alive and needed his help.
Il savait aussi que quelque part, elle était encore en vie et avait besoin de son aide.

He lay back on the bed and tried to compose himself.
Il se rallongea sur le lit et essaya de se reprendre.
What had he done?
Qu’avait-il fait ?
How many years had he added to his servitude by that moment of weakness?
Combien d’années avait-il ajouté à sa servitude par ce moment de faiblesse ?

Part 3, Chapter 4
Troisième partie,  Chapitre 4

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L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Symbole-Artgitato-6.jpg.

LES FILMS LES PLUS POÉTIQUES – The Best Poetic Movies

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CINÉMA & POÉSIE

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The Best Poetic Movies
LES FILMS LES PLUS POÉTIQUES
DU MONDE

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1
ANDREÏ ROUBLEV
Андрей Рублёв

1969
Andreï Tarkovski
Avec Anatoli Solonitsyne, Ivan Lapikov, Nikolaï Grinko, Nikolaï Sergueïev

*

2
AU HASARD BALTHAZAR

1966
Robert Bresson
Avec Anne Wiazemsky,  Pierre Klossowski

*

3
UN CHIEN ANDALOU

1929
Luis Buñuel
Pierre Batcheff, Simone Mareuil

*

4
UN CONDAMNÉ A MORT S’EST ÉCHAPPÉ

1956
Robert Bresson
Avec François Leterrier

*

5
LES AILES DU DÉSIR
Der Himmel über Berlin
1987
Wim Wenders
Avec
Bruno Ganz, Solveig Dommartin, Otto Sander, Peter Falk

*

METROPOLIS
1927
Fritz Lang
Avec Alfred Abel, Brigitte Helm, Gustav Fröhlich, Rudolf Klein-Jogge

*

LE MÉPRIS
1963
Jean-Luc Godard
Avec Brigitte Bardot, Michel Piccoli, Jack Palance, Fritz Lang

*


LE SEPTIÈME SCEAU
1957
Ingmar Bergman
Avec Max von Sydow, Gunnar Björnstrand, Bengt Ekerot, Nils Poppe

*

ONCLE BOONMEE
Boonmee, celui qui se souvient de ses vies antérieures
ลุงบุญมีระลึกชาติ

2010
Apichatpong Weerasethakul

*

PARIS, TEXAS
1984
Wim Wenders
Avec Harry Dean Stanton, Nastassja Kinski, Dean Stockwell

*

KWAÏDAN
怪談
1964
Masaki Kobayashi

*

LA BELLE ET LA BÊTE
1946
Jean Cocteau
Avec Jean Marais, Josette Day

*

LIMITE
1902
 Mário Peixoto
Avec Olga Breno, Taciana Rei, Raul Schnoor

*

LES CONTES DE LA LUNE VAGUE APRÈS LA PLUIE
雨月物語
1953
Kenji Mizoguchi

*

PEAU D’ÂNE
1970
Jaques Demy
Avec Catherine Deneuve, Delphine Seyrig, Jacques Perrin, Jean Marais, Micheline Presle

*

LE SALON DE MUSIQUE
Jalsaghar
1958
Satyajit Ray

*

IN THE MOOD FOR LOVE
花樣年華
2000
Wong Kar-Wei
Avec Tony Leung, Maggie Cheung

*


LES FRAISES SAUVAGES
Smultronstället
1957
Ingmar Bergman
Avec Victor Sjöström, Bibi Andersson, Ingrid Thulin

*

APRÈS LA PLUIE
雨 あがる
1999
Takashi Koizumi
Avec Akira Terao

*

THÉRÈSE
1987
Alain Cavalier
Avec Catherine Mouchet

*

LE SAMOURAÏ
1967
Jean-Pierre Melville
Avec Alain Delon, François Périer, Nathalie Delon, Cathy Rosier

*

HANA-BI
はなび
1997
Takeshi Kitano
Avec Beat Takeshi, Kayoko Kishimoto, Ren Osugi, Susumu Terajima

*


L’ÂGE D’OR
1930
Luis Buñuel
Avec Gaston Modot, Lya Lys

*

YOYO
1965
Pierre Étaix
Avec Pierre Étaix, Claudine Auger, Luce Klein

*

IN WEITER FERNE, SO NAH
Si loin, si proche !
1997
Wim Wenders
Avec Otto Sander, Bruno Ganz, Nastassja Kinski

*

PICKPOCKET
1959
Robert Bresson
Avec Martin La Salle, Marika Green, Jean Pelegri

*

MESHES OF THE AFTERNOON
1943
Maya Deren et Alexander Hammid

*

ERASERHEAD
1977
David Lynch
Avec Jack Nance, Charlotte Stewart, Jeanne Bates, Jack Fisk


*

LES VACANCES DE MONSIEUR HULOT
1951
Jacques Tati

*

FINIS TERRAE
1929
Jean Epstein

*

L’ENFANCE D’IVAN
Иваново детство
1962
Andreï Tarkovski
Avec Vladimir Bogomolov, Mikhaïl Papava

*

2046
2004
Wong Kar-Wai
Avec Tony Leung Chiu-wai, Zhang Ziyi, Gong Li, Maggie Cheung

*

HOLY MOTORS
2012
Leos Carax
Avec Denis Lavant, Édith Scob, Eva Mendes, Michel Piccoli, Kylie Minogue

*

KORIDORIUS
Corridor
1995
Sharunas Bartas

*

Сталкер
STALKER
1979
Andreï Tarkoski
Avec Alexandre Kaïdanovski, Anatoli Solonitsyne, Nikolaï Grinko

*

SAYAT NOVA
La Couleur de la grenade 
Tsvet granata
1969
Sergueï Paradjanov
Avec Sofiko Tchiaoureli

*

POST TENEBRAS LUX
2012
Carlos Reygadas

*

ONLY LOVERS LEFT ALIVE
2014
Jim jarmush
Avec Tom Hiddleston, Tilda Swinton, Mia Wasikowska, Anton Yelchin, John Hurt

*

L’AN 01
1973
Jacques Doillon
(réalisation avec Alain Resnais et Jean Rouch)
Avec Daniel Auteuil, Josiane Balasko, François Béranger, Isabelle de Botton,
Romain Bouteille, Gérard Depardieu, Cabu, Antoine Carillon, François Cavanna, Professeur Choron, Christian Clavier ,Coluche…

*

NOSTALGHIA
1983
Andreï Tarkovski
Avec Oleg Yankovski, Domiziana Giordano, Erland Josephson

*

DOGVILLE
2003
Lars von Trier
Avec Nicole Kidman, Stellan Skarsgård, Harriet Andersson, Lauren Bacall

*

TOUKI BOUKI
1973
Djibril Diop Mambety

*

LES PARAPLUIES DE CHERBOURG
1964
Jacques Demy
Avec Catherine Deneuve, Nino Castelnuovo, Anne Vernon

*

THEMROC
1973
Claude Faraldo
Avec Michel Piccoli, Béatrice Romand, Jeanne Herviale, Marilù Tolo, Francesca Romana Coluzzi, Romain Bouteille, Coluche, Patrick Dewaere, François Dyrek, Michel Fortin, Henri Guybet, Miou-Miou

*

KONTROLL
2003
Nimród Antal
Avec Sándor Csányi, Zoltán Mucsi

*

Солярис
SOLARIS
1972
Andreï Tarkovski
Avec Natalia Bondartchouk, Donatas Banionis

*

THE WIND WILL CARRY US
باد ما را خواهد برد
Le vent nous emportera
1999
Abbas Kiarostami

*

LE JOURNAL D’UN CURÉ DE CAMPAGNE
1951
Robert Bresson
Avec Claude Laydu, Adrien Borel, Rachel Berendt

*

LE SACRIFICE
OFFRET
1986
Andreï Tarkovski
Avec Erland Josephson, Susan Fleetwood, Valérie Mairesse, Allan Edwall

*

A LA VERTICALE DE L’ÉTÉ
Mùa hè chiều thẳng đứng
2000
Trần Anh Hùng

*

LE CUIRASSE POTEMKINE
 Броненосец «Потёмкин
1925
Sergueï Eisenstein

*

LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT
1967
Jacques Demy
Avec Catherine Deneuve, Françoise Dorléac, Jacques Perrin, Gene Kelly, Danielle Darrieux

*

BERLIN – SYMPHONIE D’UNE GRANDE VILLE
1927
Walther Ruttmann

*

LE VOYAGE DANS LA LUNE
1902
Georges Méliès

*

LES AMANTS DU PONT NEUF
1991
Leos Carax
Avec Juliette Binoche, Denis Lavant, Klaus Michael Grüber, Marie Trintignant

*

LA TÊTE EN FRICHE
2010
Jean Becker

Gérard Depardieu, Gisèle Casadesus, Claire Maurier, Jacqueline Chazes, Maurane, François-Xavier Demaison, Anne Le Guernec, Jacqueline Chazes, Amandine Chauveau, Jacqueline Chazes, Sophie Guillemin, Florian Yven,Patrick Bouchitey, Régis Laspalès, Jean-François Stévenin

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LES FILMS POÉTIQUES