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VOYAGE EN ALLEMAGNE – REISEN IN DEUTSCHLAND – ドイツ- 德国 – Германия

Photo Jacky Lavauzelle

Reisen in Deutschland
Voyage en Allemagne




 

 ALLEMAGNE – DEUTSCHLAND
ドイツ
德国
Германия

 

 

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Heidelberg
海德堡
ハイデルベルク

Gernot Rumpf Heidelberger Brückenaffe Affe Skulptur Affe an der alten Brücke Le Singe du Vieux-Pont Heidelberg Artgitato (11)

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LADENBURG Baden-Württemberg
Bade-Wurtemberg
ラーデンブルク
Ладенбург
拉登堡

Martinstor Ladenburg La Tour Martin Artgitato (3)

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Hymne National Allemand
August Heinrich Hoffmann von Fallersleben
1841
Das Deutschlandlied
Le Chant de l’Allemagne
 Das Lied der Deutschen
Le Chant des Allemands
deutschlandlied

Einigkeit und Recht und Freiheit
 Unité, justice, liberté
  für das Deutsche Vaterland.
pour la patrie allemande.
Danach lasst uns alle streben
Efforçons-nous tous de le chercher
brüderlich mit Herz und Hand.
Fraternellement avec le cœur et la main.
 Einigkeit und Recht und Freiheit
Unité, justice et liberté
sind des Glückes Unterpfand.
sont les gages du bonheur.
Blüh im Glanze dieses Glückes,
Fleuris dans cette félicité,
blühe, Deutsches Vaterland ! (bis)
fleuris, patrie allemande! (bis)

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Allemagne – Deutschland

 

ALTSTADT LADENBURG – La Vieille Ville de Ladenburg

Allemagne
Deutschland
Германия – 德国 – ドイツ

Altstadt LADENBURG

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Photo Jacky Lavauzelle

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ALTSTADT LADENBURG
LA VIEILLE VILLE

Ladenburg Altstadt Artgitato (1) Ladenburg Altstadt Artgitato (2) Ladenburg Altstadt Artgitato (3) Ladenburg Altstadt Artgitato (4) Ladenburg Altstadt Artgitato (5) Ladenburg Altstadt Artgitato (6) Ladenburg Altstadt Artgitato (7) Ladenburg Altstadt Artgitato (8) Ladenburg Altstadt Artgitato (9) Ladenburg Altstadt Artgitato (10) Ladenburg Altstadt Artgitato (11)

Altstadt Ladenburg Ladenburg Altstadt Artgitato (12) Ladenburg Altstadt Artgitato (13) Ladenburg Altstadt Artgitato (14) Ladenburg Altstadt Artgitato (15)

Altstadt Ladenburg Ladenburg Altstadt Artgitato (16) Ladenburg Altstadt Artgitato (17) Ladenburg Altstadt Artgitato (18)

Altstadt LadenburgLadenburg Altstadt Artgitato (19)

Ladenburg Altstadt Artgitato (20)

Altstadt LadenburgLadenburg Altstadt Artgitato (21) Ladenburg Altstadt Artgitato (22)

Altstadt LadenburgLadenburg Altstadt Artgitato (23)

Altstadt Ladenburg
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1751
LADENBURG DANS LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE

LADENBOURG, (Géog.) Ladenburgum, petite ville d’Allemagne au palatinat du Rhin, entre Heidelbern & Manheim sur le Necker. Elle appartient à l’évêché de Worms, & à l’électeur Palatin. Long. 27. 17. lat. 49. 27. (D. J.)
Jaucourt
L’Encyclopédie, 1re éd
1751 – Tome 9, p. 172
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1674
TURENNE A LADENBURG en Juin 1674

« Turenne, après l’avoir battu, le poursuit, et bat encore sa cavalerie à Ladenbourg (juillet 1674) ; de là il court à un autre général des Impériaux, le prince de Bournonville, qui n’attendait que de nouvelles troupes pour s’ouvrir le chemin de l’Alsace ; il prévient la jonction de ces troupes, l’attaque, et lui fait quitter le champ de bataille (octobre 1674). »
Le Siècle de Louis XIV
12

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1856
LA MENTION DE LADENBURG
DANS LES MEMOIRES DE SAINT-SIMON

Le duc de Marlborough, avancé vers Coblentz, laissoit en incertitude d’une entreprise sur la Moselle, ou de vouloir seulement attirer le gros des troupes de ce côté-là ; mais bientôt, pressé d’exécuter son projet, il marcha à tired’aile au Rhin et le passa à Coblentz le 26 et le 27 mai. Le maréchal de Villeroy venu jusqu’à Arlon craignit encore un Hoquet, que l’Anglois, embarquant son infanterie, la portât en Flandre bien plus tôt qu’il n’y pourroit être retourné, et ne fît quelque entreprise vers la mer. Dans ce soupçon, il laissa une partie de son infanterie assez près de la Meuse pour pouvoir joindre le marquis de Bedmar à temps, et lui avec le reste de sa cavalerie se mit à suivre l’armée ennemie, tandis que M. de Bavière et le prince Louis de Bade se côtoyoient de fort près. Tallard, sur les nouvelles de la cour et du maréchal de Villeroy, avoit quitté l’électeur et fait repasser le Rhin à son armée. Il s’étoit avancé à Landau, et le maréchal de Villeroy avoit passé la Moselle entre Trèves et Thionville. Le marquis de Bedmar étoit demeuré en Flandre à commander les troupes françaises et espagnoles qui y étoient restées, et M. d’Overkerke celles des ennemis. Marlborough cependant passa le Mein entre Francfort et Mayence, et passa par le Bergstras sur Ladenbourg pour y passer le Necker. Les maréchaux de Villeroy et de Tallard se virent, et se concertèrent, les troupes du premier sur Landau, celles du second sous Neustadt, d’où Tallard remena son armée passer le Rhin sur le pont de Strasbourg le 1er juillet. Alors celle de Marlborough étoit arrivé à Ulm, et le prince Eugène, parti de Vienne, s’étoit rendu à Philippsbourg, d’où il étoit allé camper à Rothweil pour couvrir le Würtemberg, et ce dessein manqué mena son armée à Ulm, où il conféra avec le prince Louis de Bade et le duc de Marlborough qui avoient les leurs à portée.

Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon
Mémoires du duc de Saint-Simon
Texte établi par Adolphe Chéruel
Hachette, 1856 -Tome 4, pp. 277-301

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Altstadt Ladenburg

Martinstor LADENBURG La Tour Martin de Ladenburg

Allemagne
Deutschland
Германия – 德国 – ドイツ

LADENBURG
Altstadt

Martinstor Ladenburg

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Photo Jacky Lavauzelle

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Martinstor Ladenburg
La Tour Martin de Ladenburg

 

 

Zu Beginn des 13. Jahrhunderts gab es in Ladenburg vier Stadttore: Das Martinstor im Norden, das Schriesheimer Tor im Osten, das Heidelberger Tor im Süden und das Neckartor im Westen.
Au début du XIIIe siècle, il existait à Ladenburg quatre tours :
– Une au nord (la dernière qui existe en l’état) La Tour de Martin
– Au sud, la Tour Heidelberg,
– A l’est, la Tour Schriesheimer
– A l’ouest la Tour Neckar

Martinstor Ladenburg La Tour Martin Artgitato (2)

Martinstor Ladenburg La Tour Martin Artgitato (1)

 Martinstor Ladenburg La Tour Martin Artgitato (3)

Martinstor Ladenburg La Tour Martin Artgitato (4)

Saint Martin partageant son manteau avec un mendiant

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1751
LADENBURG DANS LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE

LADENBOURG, (Géog.) Ladenburgum, petite ville d’Allemagne au palatinat du Rhin, entre Heidelbern & Manheim sur le Necker. Elle appartient à l’évêché de Worms, & à l’électeur Palatin. Long. 27. 17. lat. 49. 27. (D. J.)
Jaucourt
L’Encyclopédie, 1re éd
1751 – Tome 9, p. 172
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1674
TURENNE A LADENBURG en Juin 1674

« Turenne, après l’avoir battu, le poursuit, et bat encore sa cavalerie à Ladenbourg (juillet 1674) ; de là il court à un autre général des Impériaux, le prince de Bournonville, qui n’attendait que de nouvelles troupes pour s’ouvrir le chemin de l’Alsace ; il prévient la jonction de ces troupes, l’attaque, et lui fait quitter le champ de bataille (octobre 1674). »
Le Siècle de Louis XIV
12

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1856
LA MENTION DE LADENBURG
DANS LES MEMOIRES DE SAINT-SIMON

Le duc de Marlborough, avancé vers Coblentz, laissoit en incertitude d’une entreprise sur la Moselle, ou de vouloir seulement attirer le gros des troupes de ce côté-là ; mais bientôt, pressé d’exécuter son projet, il marcha à tired’aile au Rhin et le passa à Coblentz le 26 et le 27 mai. Le maréchal de Villeroy venu jusqu’à Arlon craignit encore un Hoquet, que l’Anglois, embarquant son infanterie, la portât en Flandre bien plus tôt qu’il n’y pourroit être retourné, et ne fît quelque entreprise vers la mer. Dans ce soupçon, il laissa une partie de son infanterie assez près de la Meuse pour pouvoir joindre le marquis de Bedmar à temps, et lui avec le reste de sa cavalerie se mit à suivre l’armée ennemie, tandis que M. de Bavière et le prince Louis de Bade se côtoyoient de fort près. Tallard, sur les nouvelles de la cour et du maréchal de Villeroy, avoit quitté l’électeur et fait repasser le Rhin à son armée. Il s’étoit avancé à Landau, et le maréchal de Villeroy avoit passé la Moselle entre Trèves et Thionville. Le marquis de Bedmar étoit demeuré en Flandre à commander les troupes françaises et espagnoles qui y étoient restées, et M. d’Overkerke celles des ennemis. Marlborough cependant passa le Mein entre Francfort et Mayence, et passa par le Bergstras sur Ladenbourg pour y passer le Necker. Les maréchaux de Villeroy et de Tallard se virent, et se concertèrent, les troupes du premier sur Landau, celles du second sous Neustadt, d’où Tallard remena son armée passer le Rhin sur le pont de Strasbourg le 1er juillet. Alors celle de Marlborough étoit arrivé à Ulm, et le prince Eugène, parti de Vienne, s’étoit rendu à Philippsbourg, d’où il étoit allé camper à Rothweil pour couvrir le Würtemberg, et ce dessein manqué mena son armée à Ulm, où il conféra avec le prince Louis de Bade et le duc de Marlborough qui avoient les leurs à portée.

Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon
Mémoires du duc de Saint-Simon
Texte établi par Adolphe Chéruel
Hachette, 1856 -Tome 4, pp. 277-301

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KARL ULRICH NUSS LADENBURG LESENDE La Lecture 1991

Allemagne
Deutschland
Германия – 德国 – ドイツ

LADENBURG
Altstadt

Karl Ulrich Nuss Ladenburg

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Sculptures Allemandes
Deutsch Bildhauer
Karl Ulrich Nuss

né en 1943

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Photo Jacky Lavauzelle

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LESENDE
La Lecture
Karl Ulrich Nuss Ladenburg
Bronze 1991

KARL ULRICH NUSS LADENBURG LESENDE La Lecture Artgitato (2)

Karl Ulrich Nuss LadenburgKARL ULRICH NUSS LADENBURG LESENDE La Lecture Artgitato (3) KARL ULRICH NUSS LADENBURG LESENDE La Lecture Artgitato (4)

Karl Ulrich Nuss Ladenburg

KARL ULRICH NUSS LADENBURG LESENDE La Lecture Artgitato (5)

Karl Ulrich Nuss LadenburgKARL ULRICH NUSS LADENBURG LESENDE La Lecture Artgitato (6) KARL ULRICH NUSS LADENBURG LESENDE La Lecture Artgitato (7) KARL ULRICH NUSS LADENBURG LESENDE La Lecture Artgitato (8)

Karl Ulrich Nuss Ladenburg

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LE POÈME DE LA FEMME

MARBRE DE PAROS
Un jour, au doux rêveur qui l’aime,
En train de montrer ses trésors,
Elle voulut lire un poème,
Le poème de son beau corps.
D’abord, superbe et triomphante,
Elle vint en grand apparat,
Traînant avec des airs d’infante
Un flot de velours nacarat :
Telle qu’au rebord de sa loge
Elle brille aux Italiens,
Écoutant passer son éloge
Dans les chants des musiciens….

Oh ! quelles ravissantes choses,
Dans sa divine nudité,
Avec les strophes de ses poses,
Chantait cet hymne de beauté !

Comme les flots baisant le sable
Sous la lune aux tremblants rayons,
Sa grâce était intarissable
En molles ondulations.

Mais bientôt, lasse d’art antique,
De Phidias et de Vénus,
Dans une autre stance plastique
Elle groupe ses charmes nus :

Sur un tapis de Cachemire,
C’est la sultane du sérail,
Riant au miroir qui l’admire
Avec un rire de corail ;

 La Géorgienne indolente,
Avec son souple narghilé,
Étalant sa hanche opulente,
Un pied sous l’autre replié,

Et, comme l’odalisque d’Ingres,
De ses reins cambrant les rondeurs,
En dépit des vertus malingres,
En dépit des maigres pudeurs !

Paresseuse odalisque, arrière !
Voici le tableau dans son jour,
Le diamant dans sa lumière ;
Voici la beauté dans l’amour !

Sa tête penche et se renverse
Haletante, dressant les seins,
Aux bras du rêve qui la berce,
Elle tombe sur ses coussins ;

Ses paupières battent des ailes
Sur leurs globes d’argent bruni,
Et l’on voit monter ses prunelles
Dans la nacre de l’infini.

D’un linceul de point d’Angleterre
Que l’on recouvre sa beauté :
L’extase l’a prise à la terre ;
Elle est morte de volupté !

Que les violettes de Parme,
Au lieu des tristes fleurs des morts
Où chaque perle est une larme,
Pleurent en bouquets sur son corps !

 Et que mollement on la pose
Sur son lit, tombeau blanc et doux,
Où le poète, à la nuit close,
Ira prier à deux genoux !

Théophile Gautier
Émaux et Camées
Lemerre, 1890
Œuvres de Théophile Gautier
Poésies, volume III, pp. 7-10

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Karl Ulrich Nuss Ladenburg

Evangelische Stadtkirche Ladenburg l’Eglise Evangélique de Ladenburg

Allemagne
Deutschland
Германия – 德国 – ドイツ

LADENBURG
Altstadt

Evangelische Stadtkirche Ladenburg

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Photo Jacky Lavauzelle

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Evangelische Stadtkirche Ladenburg
Eglise Evangélique de Ladenburg

Evangelische Stadtkirche Ladenburg l'Eglise Evangélique de Ladenburg Artgitato (1) Evangelische Stadtkirche Ladenburg l'Eglise Evangélique de Ladenburg Artgitato (2) Evangelische Stadtkirche Ladenburg l'Eglise Evangélique de Ladenburg Artgitato (3) Evangelische Stadtkirche Ladenburg l'Eglise Evangélique de Ladenburg Artgitato (4) Evangelische Stadtkirche Ladenburg l'Eglise Evangélique de Ladenburg Artgitato (5) Evangelische Stadtkirche Ladenburg l'Eglise Evangélique de Ladenburg Artgitato (6) Evangelische Stadtkirche Ladenburg l'Eglise Evangélique de Ladenburg Artgitato (7)

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PROTESTANTS ET CATHOLIQUES
DANS LE DUCHE DE WURTEMBERG EN 1896

La route est plane ; parfaite de rectitude et d’aisance, elle ne frôle aucun de ces obstacles naturels qui maintiennent parfois des douanes intellectuelles : on imaginerait, à l’œil nu, qu’un même courant, flux protestant ou reflux catholique, a dû s’épandre tout le long du chemin, et que ce morceau de terre, homogène au point de vue physique, est homogène aussi au point de vue religieux. Il n’en est rien ; sous l’aspect uniforme des choses survivent, entre les hommes, des bigarrures de croyances ; tels villages sont protestans, tels autres catholiques, suivant qu’ils relevaient, aux siècles passés, du duché de Wurtemberg ou du comté de Hohenberg ; la lisière mitoyenne qui séparait les deux territoires s’interposait, à la façon d’une cloison étanche, entre les deux confessions. Parmi les Souabes, jadis soumis à des dominations diverses, le XIXe siècle a pu créer une certaine unité politique ; mais dans cette patrie agrandie et précisée que le Wurtemberg leur a ménagée, le morcellement religieux persiste, dernière trace d’une époque où l’unité n’existait pas.

Georges Goyau
La Carte religieuse de l’Allemagne contemporaine
Revue des Deux Mondes, 4e période
tome 135, 1896 -pp. 788-820

St. Gallus LADENBURG – St.-Gallus-Kirche – Eglise Saint Gall de Ladenburg

Allemagne
Deutschland
Германия – 德国 – ドイツ

LADENBURG
Altstadt

St. Gallus Ladenburg

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Photo Jacky Lavauzelle

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ST GALLUS
Saint Gall
St.-Gallus-Kirche
St. Gallus Ladenburg

 

 

 

St. Gallus Ladenburg - St.-Gallus-Kirche Artgitato (1) St. Gallus Ladenburg - St.-Gallus-Kirche Artgitato (2) St. Gallus Ladenburg - St.-Gallus-Kirche Artgitato (3) St. Gallus Ladenburg - St.-Gallus-Kirche Artgitato (4) St. Gallus Ladenburg - St.-Gallus-Kirche Artgitato (5) St. Gallus Ladenburg - St.-Gallus-Kirche Artgitato (6)

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PROTESTANTS ET CATHOLIQUES
DANS LE DUCHE DE WURTEMBERG EN 1896

La route est plane ; parfaite de rectitude et d’aisance, elle ne frôle aucun de ces obstacles naturels qui maintiennent parfois des douanes intellectuelles : on imaginerait, à l’œil nu, qu’un même courant, flux protestant ou reflux catholique, a dû s’épandre tout le long du chemin, et que ce morceau de terre, homogène au point de vue physique, est homogène aussi au point de vue religieux. Il n’en est rien ; sous l’aspect uniforme des choses survivent, entre les hommes, des bigarrures de croyances ; tels villages sont protestans, tels autres catholiques, suivant qu’ils relevaient, aux siècles passés, du duché de Wurtemberg ou du comté de Hohenberg ; la lisière mitoyenne qui séparait les deux territoires s’interposait, à la façon d’une cloison étanche, entre les deux confessions. Parmi les Souabes, jadis soumis à des dominations diverses, le XIXe siècle a pu créer une certaine unité politique ; mais dans cette patrie agrandie et précisée que le Wurtemberg leur a ménagée, le morcellement religieux persiste, dernière trace d’une époque où l’unité n’existait pas.

Georges Goyau
La Carte religieuse de l’Allemagne contemporaine
Revue des Deux Mondes, 4e période
tome 135, 1896 -pp. 788-820

Karl Ulrich NUSS- der römische Soldat LADENBURG

Allemagne
Deutschland
Германия – 德国 – ドイツ

LADENBURG
Altstadt
 Domhofplatz
Karl Ulrich Nuss

—-
Sculptures Allemandes
Deutsch Bildhauer
Karl Ulrich Nuss

né en 1943

——

 

 

Photo Jacky Lavauzelle

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der römische Soldat
Le Soldat Romain
Karl Ulrich Nuss

Karl Ulrich Nuss

Karl Ulrich NUSS- Ladenburg der römische Soldat - Le Soldat Romain Artgitato (2)

Karl Ulrich Nuss Karl Ulrich NUSS- Ladenburg der römische Soldat - Le Soldat Romain Artgitato (3)

Karl Ulrich Nuss Karl Ulrich NUSS- Ladenburg der römische Soldat - Le Soldat Romain Artgitato (4)

Karl Ulrich Nuss Karl Ulrich NUSS- Ladenburg der römische Soldat - Le Soldat Romain Artgitato (5)

Karl Ulrich Nuss

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MARC-AURÈLE CHEZ LES QUADES
LE LIVRE DES PENSÉES.

L’expédition mal concertée de Varus (an 10 de J.-C.) et le vide éternel qu’elle laissa dans les numéros des légions furent comme un épouvantail qui détourna la pensée romaine de la grande Germanie. Tacite, seul, vit l’importance de cette région pour l’équilibre du monde. Mais l’état de division où étaient les tribus germaniques endormait les inquiétudes que les esprits sagaces auraient dû concevoir. Tandis que ces peuplades, en effet, plus portées vers l’indépendance locale que vers la centralisation, ne formaient pas d’agrégat militaire, elles donnaient peu à craindre. Mais leurs confédérations étaient redoutables. On sait quelles conséquences eut celle qui se forma, au iiie siècle, sur la rive droite du Rhin, sous le nom de Francs. Vers l’an 166, une ligue puissante se forma en Bohême, en Moravie et dans le nord de la Hongrie actuelle. Les noms d’une foule de peuplades, qui devaient plus tard remplir le monde, furent entendus pour la première fois. La grande poussée des barbares commençait ; les Germains, jusque-là inattaquables, attaquaient. La digue crevait sur le Danube, dans la région de l’Autriche et de la Hongrie, vers Presbourg, Comorn et Gran. Tous les peuples germains et slaves, depuis la Gaule jusqu’au Don, Marcomans, Quades, Narisques, Hermundures, Suèves, Sarmates, Victovales, Roxolans, Bastarnes, Costoboques, Alains, Peucins, Vandales, Jazyges, semblèrent d’accord pour forcer la frontière et inonder l’empire. La pression venait de plus loin. Refoulés par les barbares septentrionaux, probablement par les Goths, toute la masse slave et germanique semblait en mouvement ; ces barbares avec leurs femmes et leurs enfants, voulaient qu’on les reçût dans l’empire, qu’on leur donnât des terres ou de l’argent, offrant en retour leurs bras pour n’importe quel service militaire. Ce fut un véritable cataclysme humain. La ligne du Danube fut enfoncée. Les Vandales et les Marcomans s’établirent en Pannonie ; la Dacie fut piétinée par vingt peuples ; les Costoboques coururent jusqu’en Grèce ; la Rhétie et le Norique se virent envahis ; les Marcomans passèrent les Alpes Juliennes, mirent le siège devant Aquilée, saccagèrent tout jusqu’à la Piave. Devant ce choc épouvantable, l’armée romaine plia ; le nombre des captifs emmenés par les barbares fut énorme ; l’alarme fut vive en Italie ; on déclara que, depuis le temps des guerres puniques, Rome n’avait pas eu à soutenir une attaque aussi furieuse.

C’est une vérité bien constatée que le progrès philosophique des lois ne répond pas toujours à un progrès dans la force de l’État. La guerre est chose brutale ; elle veut des brutaux ; souvent il arrive ainsi que les améliorations morales et sociales entraînent un affaiblissement militaire. L’armée est un reste de barbarie, que l’homme de progrès conserve comme un mal nécessaire ; or, il est rare qu’on fasse avec succès ce qu’on fait comme un pis aller. Antonin avait déjà une forte aversion pour l’emploi des armes ; sous son règne, les mœurs des camps s’amollirent beaucoup]. On ne peut nier que l’armée romaine n’eût perdu sous Marc-Aurèle une partie de sa discipline et de sa vigueur]. Le recrutement se faisait difficilement ; le remplacement et l’enrôlement des barbares avaient entièrement changé le caractère de la légion ; sans doute le christianisme soutirait déjà le meilleur des forces de l’État. Quand on songe qu’à côté de cette décrépitude s’agitaient des bandes sans patrie, paresseuses au travail de la terre, n’aimant qu’à tuer, ne cherchant que bataille, fût-ce contre leurs congénères, il était clair qu’une grande substitution de races aurait lieu. L’humanité civilisée n’avait pas encore assez dompté le mal pour pouvoir s’abandonner au rêve du progrès par la paix et la moralité.

Marc-Aurèle, devant cet assaut colossal de toute la barbarie, fut vraiment admirable. Il n’aimait pas la guerre et ne la faisait que malgré lui ; mais, quand il fallut, il la fit bien ; il fut grand capitaine par devoir. Une effroyable peste se joignait à la guerre. Ainsi éprouvée, la société romaine fit appel à toutes ses traditions, à tous les rites ; il y eut, comme d’ordinaire à la suite des fléaux, une réaction en faveur de la religion nationale. Marc-Aurèle s’y prêta. On vit le bon empereur présider lui-même en qualité de grand pontife aux sacrifices, prendre un fer de javelot dans le temple de Mars, le plonger dans le sang, le lancer vers le point du ciel où était l’ennemi. On arma tout, esclaves, gladiateurs, bandits, diogmites (agents de police) ; on soudoya des bandes germaniques contre les Germains ; on fit argent des objets précieux du garde-meuble impérial, pour éviter d’établir de nouveaux impôts.

La vie de Marc-Aurèle presque entière se passa désormais dans la région du Danube, à Carnonte près de Vienne, ou à Vienne même, sur les bords du Gran, en Hongrie, parfois à Sirmium. Son ennui était immense ; mais il savait vaincre son ennui. Ces insipides campagnes contre les Quades et les Marcomans furent très bien conduites ; le dégoût qu’il en éprouvait ne l’empêchait pas d’y mettre l’application la plus consciencieuse. L’armée l’aimait et fit parfaitement son devoir. Modéré même envers les ennemis, il préféra un plan de campagne long, mais sûr, à des coups foudroyants ; il délivra complètement la Pannonie, repoussa tous les barbares sur la rive gauche du Danube, fit même de grandes pointes au-delà de ce fleuve, et pratiqua prudemment la tactique, dont on abusa plus tard, d’opposer les barbares aux barbares.

Paternel et philosophe avec ces hordes à demi sauvages, il s’obstinait, par respect pour lui-même, à conserver envers elles des égards qu’elles ne comprenaient pas, à la façon d’un gentilhomme qui, par gageure de dignité personnelle, traiterait des Peaux-Rouges comme des gens bien élevés. Il leur prêchait naïvement la raison et la justice, et il finit par leur inspirer du respect. Peut-être, sans la révolte d’Avidius Cassius, eût-il réussi à faire une province de Marcomannie (Bohême), une autre de Sarmatie (Galicie) et à sauver l’avenir. Il admit sur une large échelle le soldat germain dans les légions ; il accorda des terres en Dacie, en Pannonie, en Mésie, dans la Germanie romaine, à ceux qui voulaient travailler, mais maintint très ferme la limite militaire, établit une rigoureuse police sur le Danube et ne laissa pas une seule fois le prestige de l’empire souffrir des concessions que lui arrachaient la politique et l’humanité.

Ce fut dans le cours d’une de ces expéditions que, campé sur les bords du Gran, au milieu des plaines monotones de la Hongrie, il écrivit les plus belles pages du livre exquis qui nous a révélé son âme tout entière. Ce qui coûtait le plus à Marc-Aurèle dans ces lointaines guerres, c’était d’être privé de sa compagnie ordinaire de savants et de philosophes. Presque tous avaient reculé devant les fatigues et étaient restés à Rome. Occupé tout le jour aux exercices militaires, il passait les soirées dans sa tente, seul avec lui-même. Là, il se débarrassait de la contrainte que ses devoirs lui imposaient ; il faisait son examen de conscience et songeait à l’inutilité de la lutte qu’il soutenait vaillamment. Sceptique sur la guerre, même en la faisant, il se détachait de tout, et, se plongeant dans la contemplation de l’universelle vanité, il doutait de la légitimité de ses propres victoires : « L’araignée est fière de prendre une mouche, écrivait-il ; tel est fier de prendre un levraut ; tel, de prendre une sardine ; tel, de prendre des sangliers ; tel, des Sarmates. Au point de vue des principes, tous brigands. » Les Entretiens d’Épictète, par Arrien, étaient le livre préféré de l’empereur ; il les lisait avec délices et, sans le vouloir, il était amené à les imiter. Telle fut l’origine de ces pensées détachées, formant douze cahiers, qu’on réunit après sa mort sous ce titre : Au sujet de lui-même.

Il est probable que, de bonne heure, Marc tint un journal intime de son état intérieur. Il y inscrivait, en grec, les maximes auxquelles il recourait pour se fortifier, les réminiscences de ses auteurs favoris, les passages des moralistes qui lui parlaient le plus, les principes qui, dans la journée, l’avaient soutenu, parfois les reproches que sa conscience scrupuleuse croyait avoir à s’adresser.

On se cherche des retraites solitaires, chaumières rustiques, rivages des mers, montagnes ; comme les autres, tu aimes à rêver tout cela. Quelle naïveté, puisqu’il t’est permis, à chaque heure, de te retirer en ton âme ? Nulle part l’homme n’a de retraite plus tranquille, surtout s’il possède en lui-même de ces choses dont la contemplation suffit pour rendre le calme. Sache donc jouir de cette retraite, et là renouvelle tes forces. Qu’il y ait là de ces maximes courtes, fondamentales, qui tout d’abord rendront la sérénité à ton âme et te remettront en état de supporter avec résignation le monde où tu dois revenir.

Pendant les tristes hivers du Nord, cette consolation lui devint encore plus nécessaire. Il avait passé cinquante ans ; la vieillesse était chez lui prématurée. Un soir, toutes les images de sa pieuse jeunesse remontèrent en son souvenir, et il passa quelques heures délicieuses à supputer ce qu’il devait à chacun des êtres bons qui l’avaient entouré.

Ernest Renan
Marc-Aurèle et la Fin du monde antique
Calmann-Lévy, 1882 pp. 249-272

Karl Ulrich NUSS- Ladenburg- der Bischof L’Evêque

Allemagne
Deutschland
Германия – 德国 – ドイツ

LADENBURG
Altstadt
 Domhofplatz
Karl Ulrich Nuss

—-
Sculptures Allemandes
Deutsch Bildhauer
Karl Ulrich Nuss

né en 1943

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Photo Jacky Lavauzelle

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Der Bischof
L’Evêque
Karl Ulrich Nuss

Karl Ulrich NUSS- Skulpturen auf dem Domhofplatz LADENBURG - der Bischof L'Evêque Artgitato (2)

Karl Ulrich NUSS- Skulpturen auf dem Domhofplatz LADENBURG - der Bischof L'Evêque Artgitato (4)

  Karl Ulrich NUSS- Skulpturen auf dem Domhofplatz LADENBURG - der Bischof L'Evêque Artgitato (5)

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AFFERMISSEMENT DES EVÊQUES D’ALLEMAGNE SOUS LE REGNE DE CONRAD AU Xe SIECLE

Les évêques d’Allemagne s’affermissent dans la possession de leurs fiefs ; Conrad meurt en 919 dans la petite ville de Veilbourg. On prétend qu’avant sa mort il désigna Henri duc de Saxe pour son successeur, au préjudice de son propre frère. Il n’est guère vraisemblable qu’il eût cru être en droit de se choisir un successeur, ni qu’il eût choisi son ennemi.

Annales de l’Empire
Voltaire
Œuvres complètes de Voltaire, tome 13

Karl Ulrich Nuss – Skulpturen auf dem Domhofplatz LADENBURG – der Kurfürst L’Electeur

Allemagne
Deutschland
Германия – 德国 – ドイツ

LADENBURG
Altstadt
 Domhofplatz
Karl Ulrich Nuss

—-
Sculptures Allemandes
Deutsch Bildhauer
Karl Ulrich Nuss

né en 1943

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Photo Jacky Lavauzelle

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Der Kurfürst
L’Electeur
Karl Ulrich Nuss

Karl Ulrich Nuss - Skulpturen auf dem Domhofplatz LADENBURG - der Kurfürst L'Electeur Artgitato (1) Karl Ulrich Nuss - Skulpturen auf dem Domhofplatz LADENBURG - der Kurfürst L'Electeur Artgitato (2) Karl Ulrich Nuss - Skulpturen auf dem Domhofplatz LADENBURG - der Kurfürst L'Electeur Artgitato (3) Karl Ulrich Nuss - Skulpturen auf dem Domhofplatz LADENBURG - der Kurfürst L'Electeur Artgitato (4)

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L’EMPEREUR CHOISI PAR LES ELECTEURS GERMANIQUES

Empereur, (Hist. & Droit public Germanique.) c’est le nom qu’on donne au prince qui a été légitimement choisi par les électeurs pour être le chef de l’Empire Romain Germanique, & le gouverner suivant les lois qui lui ont été imposées par la capitulation impériale (voyez  Capitulation). Depuis l’extinction de la maison de Charlemagne, qui possédoit l’Empire par droit de succession, ou selon d’autres depuis Henri IV, la dignité impériale est devenue élective, & depuis ce tems personne n’y est parvenu que par la voie d’élection ; & même les électeurs craignant que les empereurs de la maison d’autriche ne rendissent la dignité impériale héréditaire dans leur famille, ont inséré dans la capitulation de Matthias & celles des empereurs suivans, une clause par laquelle leurs mains sont liées à cet égard. Les électeurs ne sont point obligés à s’attacher dans leur choix à aucune maison particuliere ; il suffit que la personne élûe soit 1°. mâle, parce que la dignité impériale ne peut passer entre les mains des femmes ; 2°. que le prince qu’on veut élire soit Allemand, ou du moins d’une race originaire d’Allemagne : cependant cette regle a quelquefois souffert des exceptions ; 3°. qu’il soit d’une naissance illustre. 4°. La bulle d’or dit vaguement qu’il faut qu’il soit d’un âge convenable, justæ ætatis ; mais cet âge ne paroît fixé par aucunes lois. 5°. Il faut qu’il soit laïc, & non ecclésiastique. 6°. Qu’il ne soit point hérétique ; cependant il ne paroît point qu’un protestant soit exclu de la dignité impériale par aucune loi fondamentale de l’Empire.

Mallet, Baron d’Holbach
L’Encyclopédie, 1re éd.
1751 Tome 5, pp. 575-577

 

Lobdengau-Museum Ladenburg Altstadt

Allemagne
Deutschland
Германия – 德国 – ドイツ

LADENBURG
Altstadt

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Photo Jacky Lavauzelle

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Lobdengau-Museum
Ladenburg

Lobdengau-Museum Altstadt Ladenburg Artgitato (1) Lobdengau-Museum Altstadt Ladenburg Artgitato (2) Lobdengau-Museum Altstadt Ladenburg Artgitato (3) Lobdengau-Museum Altstadt Ladenburg Artgitato (4)

Jupitergigantensäule vor dem Museum
Colonne Jupiter à l’extérieur du Musée

Lobdengau-Museum Altstadt Ladenburg Artgitato (5) Lobdengau-Museum Altstadt Ladenburg Artgitato (6) Lobdengau-Museum Altstadt Ladenburg Artgitato (7) Lobdengau-Museum Altstadt Ladenburg Artgitato (8) Lobdengau-Museum Altstadt Ladenburg Artgitato (9) Lobdengau-Museum Altstadt Ladenburg Artgitato (10) Lobdengau-Museum Altstadt Ladenburg Artgitato (11)

Wappen Bischofs Friedrich von Domneck
Blason de l’évêque Friedrich von DomneckLobdengau-Museum Altstadt Ladenburg Artgitato 10
Lobdengau-Museum Ladenburg Altstadt

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1751
LADENBURG DANS LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE

LADENBOURG, (Géog.) Ladenburgum, petite ville d’Allemagne au palatinat du Rhin, entre Heidelbern & Manheim sur le Necker. Elle appartient à l’évêché de Worms, & à l’électeur Palatin. Long. 27. 17. lat. 49. 27. (D. J.)
Jaucourt
L’Encyclopédie, 1re éd
1751 – Tome 9, p. 172
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1674
TURENNE A LADENBURG en Juin 1674

« Turenne, après l’avoir battu, le poursuit, et bat encore sa cavalerie à Ladenbourg (juillet 1674) ; de là il court à un autre général des Impériaux, le prince de Bournonville, qui n’attendait que de nouvelles troupes pour s’ouvrir le chemin de l’Alsace ; il prévient la jonction de ces troupes, l’attaque, et lui fait quitter le champ de bataille (octobre 1674). »
Le Siècle de Louis XIV
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1856
LA MENTION DE LADENBURG
DANS LES MEMOIRES DE SAINT-SIMON

Le duc de Marlborough, avancé vers Coblentz, laissoit en incertitude d’une entreprise sur la Moselle, ou de vouloir seulement attirer le gros des troupes de ce côté-là ; mais bientôt, pressé d’exécuter son projet, il marcha à tired’aile au Rhin et le passa à Coblentz le 26 et le 27 mai. Le maréchal de Villeroy venu jusqu’à Arlon craignit encore un Hoquet, que l’Anglois, embarquant son infanterie, la portât en Flandre bien plus tôt qu’il n’y pourroit être retourné, et ne fît quelque entreprise vers la mer. Dans ce soupçon, il laissa une partie de son infanterie assez près de la Meuse pour pouvoir joindre le marquis de Bedmar à temps, et lui avec le reste de sa cavalerie se mit à suivre l’armée ennemie, tandis que M. de Bavière et le prince Louis de Bade se côtoyoient de fort près. Tallard, sur les nouvelles de la cour et du maréchal de Villeroy, avoit quitté l’électeur et fait repasser le Rhin à son armée. Il s’étoit avancé à Landau, et le maréchal de Villeroy avoit passé la Moselle entre Trèves et Thionville. Le marquis de Bedmar étoit demeuré en Flandre à commander les troupes françaises et espagnoles qui y étoient restées, et M. d’Overkerke celles des ennemis. Marlborough cependant passa le Mein entre Francfort et Mayence, et passa par le Bergstras sur Ladenbourg pour y passer le Necker. Les maréchaux de Villeroy et de Tallard se virent, et se concertèrent, les troupes du premier sur Landau, celles du second sous Neustadt, d’où Tallard remena son armée passer le Rhin sur le pont de Strasbourg le 1er juillet. Alors celle de Marlborough étoit arrivé à Ulm, et le prince Eugène, parti de Vienne, s’étoit rendu à Philippsbourg, d’où il étoit allé camper à Rothweil pour couvrir le Würtemberg, et ce dessein manqué mena son armée à Ulm, où il conféra avec le prince Louis de Bade et le duc de Marlborough qui avoient les leurs à portée.

Louis de Rouvroy, duc de Saint-Simon
Mémoires du duc de Saint-Simon
Texte établi par Adolphe Chéruel
Hachette, 1856 -Tome 4, pp. 277-301

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