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PLAZA DE ORIENTE – MADRID – PLACE DE L’ORIENT -Плаза-де-Ориенте – 东方广场

Madrid – Мадрид – 马德里
Plaza de Oriente Madrid
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Madrid Blason Artgitato  Madrid L'Ours & L'arbousier Artgitato La estatua del oso y del madroño

Photos Jacky Lavauzelle
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Madrid Drapeau Artgitato


PLAZA DE ORIENTE
La place de l’Orient
Плаза-де-Ориенте
东方广场

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Plaza de Oriente Place de l'orient Madrid Artgitato

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ALPHONSE I des Asturies
 Alphonse le Catholique
Alfonso I de Asturias
Rey de Asturias
ALPHONSE I des Asturies Alfonse I Le catholique Alfonso I de Asturias Artgitati Plaza de Oriente*

ALPHONSE II des Asturies
 Roi des Asturies
 ALFONSO II
 Rey de Asturias
Альфонс II
阿方索二世
ALPHONSE II Alfonso II Rey de Asturias Roi des Asturies Plaza de Oriente Madrid Artgitato

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ALPHONSE III Le Grand
 Roi des Asturies
 ALFONSO III
 Rey de Asturias
Альфонс III
阿方索三世
Alphonse III des Asturies Afonso III de Asturias Plaza de Oriente artgitato

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Ataulphe
Ataulfo
Athaulf
Plaza de Oriente Place de l'orient Madrid Athaulf Ataulfo Roi des Visigoths

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EURIC
EURICO
Эйрих
Plaza de Oriente Place de l'orient Madrid Athaulf eURICO

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Guifred le Velu
 Wifredo el Velloso
 Guifré el Pilós
Guifred le Velu Wilfredo el Velloso Guifre el Pilos Plaza de Oriente Madrid Artgitato

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LEOVIGILDO
LEOVIGILD
Liubagilds
Леовигильд
Plaza de Oriente Place de l'orient Madrid Leovigildo 572 a 586 Léovigild*

Ordoño II de León
 Roi de Galice
Ордоньо II Леона
Ordoño II de León Plaza de Oriente Madrid Artgitato

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El Palacio Real de Madrid
 Le Palais Royal
马德里王宫
Королевский дворец в Мадриде
El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato*

DON PELAYO
 PELAGE LE CONQUERANT
 Rei de Asturias
 Premier Roi des Asturies
佩拉约 – Пелайо
don pelayo rey de asturias Plaza de Oriente Artgitato*
MONUMENTO A FILIPPO IV
Monument à Philippe IV
 roi d’Espagne
 Filippo IV di Spagna
Filippo IV d’Asburgo
西班牙菲利普四世
Филипп IV Испании
Philippe IV Philip_IV_of_Spain Plaza de Oriente Place de l'Orient Artgitato 3

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Ramire Ier d’Oviedo
RAMIRO I de Asturias
Рамиро I
拉米罗我
Ramire Ier d'Oviedo Ramiro I de asturias Roi des Asturies Plaza de Oriente Place de l'Orinet Artgitato
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Swinthila
𐍃𐍅𐌹𐌽𐌸𐌹𐌻𐌰  Swinþila
SUINTILA
Plaza de Oriente Place de l'orient Madrid Suintila Swinthila Artgitato

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Le Théâtre Royal
Teatro Real
Королевский театр в Мадриде
皇家剧院在马德里

Plaza de Oriente Place de l'orient Madrid Le Théâtre Royal Teatro Real 2

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WAMBA
Вамба
万巴

Plaza de Oriente Place de l'orient Madrid Artgitato Wamba

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Création de la place de l’orient sous Joseph Bonaparte, Joseph I d’Espagne
Roi d’Espagne de 1808 à 1813
A quitté par deux fois la capitale Madrid

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Importance du 2 mai 1808 pour la ville de MADRID

« Madrid n’a eu dans le cours de son histoire qu’un jour de véritable initiative, le 2 mai 1808, quand partit de la place du palais, aux premiers indices du complot de Bayonne, ce formidable cri d’insurrection qui devait faire le tour de la Péninsule. Les Madrilègnes venaient de découvrir qu’il s’agissait, cette fois, de l’existence même du trône, et c’est le seul point sur lequel leur politique, d’ailleurs si accommodante, ne saurait transiger. Madrid comprend instinctivement qu’il n’a qu’une vie factice, et que la présence de la cour, les étrangers qu’elle appelle, le luxe qu’elle fomente, peuvent seuls remplacer pour lui les élémens de prospérité dont le déshérite sa position. Le sentiment monarchique, qui tendit constamment chez nous à se réfugier vers les extrémités, a ainsi chez nos voisins sa plus forte raison d’être au centre. N’est-ce pas là ce qui explique en partie comment la royauté espagnole a si énergiquement résisté aux mêmes secousses qui, trois fois, ont renversé la royauté française ? Siégeant au foyer même des révolutions, celle-ci se trouvait d’avance cernée et paralysée, tandis que celle-là, au milieu de sa capitale fidèle, a toujours pu garder la liberté de ses mouvemens. »

Madrid et les Madrilènes
Gustave d’Alaux
Revue des Deux MondesT. 5 1850

CréatC

 

El Palacio Real de Madrid – Le Palais Royal de Madrid – 马德里王宫 – Королевский дворец в Мадриде

Madrid – Мадрид – 马德里
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Madrid Blason Artgitato  Madrid L'Ours & L'arbousier Artgitato La estatua del oso y del madroño

Photos Jacky Lavauzelle
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Madrid Drapeau Artgitato


El Palacio Real de Madrid
Le Palais Royal
马德里王宫
Королевский дворец в Мадриде

El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato

El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 66 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 63 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 15 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 21 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 61 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 62 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 6 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 5 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 4 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 3 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 01 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 1 Fernando el Catolico El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 1 Isabelle la Catolica El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 2 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 0 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 00

UNE COLLECTION D’ARMES EXCEPTIONNELLE

« Le seigneur de cette exquise et grandiose demeure en a un très légitime orgueil. Ceci soit dit pour expliquer comment il avait tenu, m’ayant rencontré chez des amis communs, à m’en faire les honneurs, malgré mon manque absolu de compétence dans la partie où il excelle. Il a réuni là une collection d’armes à rivaliser celle du Palais Royal de Madrid. »
Paul Bourget

El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 201El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 200
Une nuit de Noël sous la Terreur
H. Daragon, 1907
pp. 5-18
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LES TAPISSERIES DU PALAIS ROYAL

Au Palais royal de Madrid, des tapisseries du Jugement dernier et de divers épisodes de la Vie de saint Antoine sont données comme tissées d’après des patrons de lui, chose possible. Les gravures qu’on lui attribue sont doubteuses.
La Revue de l’Art Ancien et ModerneTome XXXI
Janvier-juin 1912 : pp. 161-176
L. de Fourcaud

El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 107 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 106 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 105 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 104 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 103 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 102 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 101 El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 100

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Hieronymus van Aken, dit Jérôme Bosch (vers 1460 † 1516). I-II.

LE PALAIS vu par Théophile Gautier en 1865

Le palais de Madrid est d’un aspect majestueux et d’une symétrie imposante, quoiqu’un peu ennuyeuse peut-être ; il est bâti en une espèce de granit bleuâtre, d’un grain très-fin et très-dur, avec cette solidité à toute épreuve que les Espagnols, les meilleurs maçons après les Romains, savent donner à leurs monuments ; les murailles ont près de quinze pieds d’épaisseur, et les embrasures des fenêtres forment des cabinets habitables. L’intérieur en est orné de fresques de Bayeu, de Maëlla, de tableaux de grands maîtres et de riches ameublements. L’escalier de gala est très-beau ; Napoléon le trouvait supérieur à celui des Tuileries.

Théophile Gautier – Loin de Paris
Michel Lévy frères – 1865 -pp. 141-227
EN ESPAGNE  – LES COURSES ROYALES À MADRID

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LE PALAIS ROYAL vu par H. Beaugrand en 1889

« Le principal monument de Madrid est le palais royal, édifice d’une architecture grandiose, construit en pierre de taille blanche. Il renferme de somptueux salons, auxquels conduit un escalier d’honneur en marbre blanc moucheté de noir. On y admire tout particulièrement les salles du trône, la chapelle, le vestibule d’honneur aux belles colonnades, la cour intérieure, etc. Parmi les autres édifices civils, on doit citer : les palais des Cortès et des divers ministères ; l’audiancia ; l’hôtel-de-ville ; le palais Villa-Hermosa, etc. »
Honoré Beaugrand – Lettres de voyages
Presses de La Patrie – 1889 – pp. 294-302
Trentième lettre : Madrid
Madrid, 10 février 1889

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SOUVENIRS ET MEMOIRES DE JOSEPH NAPOLEON
Sa cour, l’armée française, et l’Espagne en 1811, 1812 et 1813

Le palais de Madrid, tel qu’il existe aujourd’hui, offre à peu près l’aspect du Louvre. C’est un carré parfait, au milieu duquel se trouve une grande cour entourée de portiques au rez-de-chaussée, et de galeries à chaque étage. C’est par cette cour que la partie souterraine du palais reçoit du jour et de l’air ; car c’est une des singularités de cet édifice d’avoir plus d’étendue sous terre que dehors. La colline sur laquelle il est bâti a été excavée jusqu’au niveau du Mançanarez ; on entre de plain-pied dans les souterrains par le flanc qui regarde la rivière, et on y descend par des escaliers placés aux quatre coins de la cour. C’est là que sont les cuisines, les caves, les bûchers, les magasins de toutes espèces, et même quelques logemens pour les employés des cuisines, dans la partie qui s’ouvre sur le flanc de la colline. On compte ainsi jusqu’à sept étages superposés qui plongent dans les entrailles de la terre.
L’architecture du palais est noble et simple. Chacune des quatre faces, ornée de pavillons à pilastres, ressemble assez à la façade méridionale du Louvre. Toutes les précautions ont été prises pour que l’édifice ne devienne pas la proie des flammes comme celui qu’il a remplacé. La pierre, le marbre, le fer et le bronze ont été seuls employés à sa construction. Toutes les salles sont voûtées, les chambranles des portes, les encadremens des croisées, sont en marbre. La plupart des portes sont en bronze ou revêtues de feuilles de ce métal. Les parquets seuls sont en bois. Le feu prendrait dans une salle qu’il ne pourrait consumer que les tentures et les meubles qui en forment la décoration. Enfin les murailles extérieures sont assez solides pour résister à l’action de la grosse artillerie, elles ont quatorze pieds d’épaisseur.
Le rez-de-chaussée du palais a toujours été occupé par les bureaux des divers ministres, qui composent l’administration espagnole. Ils y étaient également installés du temps de Joseph. Le roi avait ainsi l’avantage de pouvoir obtenir sur-le-champ les renseignemens qu’il pouvait désirer, et de trouver, à toute heure de la journée, à sa disposition les ministres de chaque département. Les entresols étaient destinés aux logemens des officiers et employés de la maison du roi.
Au premier étage se trouvent, outre les appartemens consacrés aux princes, les appartemens du roi, séparés de ceux de la reine par les salons de réception publique. Un bel escalier de marbre, décoré de sculptures délicatement travaillées, conduit aux grands appartemens.
Ceux-ci sont extraordinairement vastes. Le pièce principale est la salle du trône appelée salon de los reynos, qui communique à la chambre à coucher du roi par son cabinet et sa bibliothèque. Cette salle tire son nom d’un plafond superbe, peint à la fresque par Tiepolo, peintre vénitien d’un grand talent, et qui représente les différens costumes des peuples soumis à la monarchie espagnole. Dans cette suite de peintures pittoresques, on voit figurer des habitans de chacune des quatre parties du monde, et en les admirant, on se rappelle involontairement le compliment emphatique qu’un courtisan de Philippe Il adressait à ce monarque ambitieux : « Sire, le soleil ne se couche jamais dans vos états. » L’ameublement du salon de los reynos répond à sa destination par sa magnificence. Le dais royal et le trône, élevé sur des gradins recouverts de beaux tapis, sont ornés de broderies d’une merveilleuse richesse et entourés d’une balustrade d’or enrichie de ciselures et d’arabesques. Tous les meubles supportent des vases précieux par la matière ou par le travail, des bustes ou des statues.
A l’exception des tableaux de maîtres et des ouvrages de sculpture antique que renferme le palais, tous les objets de décoration et d’ameublement qui y sont places proviennent des fabriques nationales. Les marbres des tables et des lambris ont été extraits des riches carrières de la Péninsule ; les vitres des croisées, aussi belles que les verres de Bohème ; les glaces, dont la grandeur est sans égale en Europe, ont été coulées dans la manufacture de San Ildefonso ; les tentures et les portières de soierie viennent des fabriques de Murcie et de Grenade (qui sont un reste de l’industrie des Maures) ; les tapisseries, exécutées d’après les meilleurs tableaux des écoles d’Italie et d’Espagne, ont été tissues dans la manufacture royale, située aux portes de.Madrid ; enfin les porcelaines sortent de la manufacture de la China, au Buen Retiro. Ces tapisseries et ces porcelaines peuvent rivaliser avec ce que produisirent de mieux, il y a cent ans, les manufactures de Sèvres et des Gobelins.
Ce qui donne à la décoration intérieure du palais de Madrid un caractère de grandeur et de magnificence vraiment royales, c’est la profusion de peintures qu’on y trouve ; ce sont les tableaux nombreux, chefs-d’œuvre de Raphaël, de Michel-Ange, de Paul Véronèse, de Tintoret, du Corrège, du Poussin, de Velasquez, de Murillo, de Vandick, etc. ; ce sont les plafonds et les fresques du Titien, du Bassan, de Luc Giordano et de Raphaël Mengs.
A mon entrée dans le salon, où la place des pages était marquée, je fus un peu surpris du grand nombre d’officiers et de fonctionnaires de l’ordre civil ou de la maison du roi qui y étaient pressés. Les Français ne paraissaient pas y être en majorité, autant du moins que j’en pouvais juger par les conversations particulières que j’entendais autour de moi, et qui, presque toutes avaient lieu en langue castillane. Mon étonnement cessa lorsque M. Rancaño m’eut prévenu qu’à moins de circonstances extraordinaires, le roi Joseph parlait toujours en espagnol aux personnes admises à ses réceptions publiques… »

Abel Hugo
Souvenirs sur Joseph Bonaparte
Revue des Deux Mondes, Période Initiale
2e série, tome 1, 1833 pp. 300-324

El Palacio Real de Madrid Le Palais Royal de Madrid Artgitato 00