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YUE LAO 月老 THE GOD OF MARRIAGE 月下老人 Thean Hou Temple Kuala Lumpur

Malaysia

Voyage en Malaisie
PHOTO JACKY LAVAUZELLE

 




 

 

YUE LAO
月老
The God of Marriage
Le Dieu du Mariage

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Thean Hou Temple
Tokong Thean Hou
乐圣岭天后宫

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YUE LAO
月老
The God of Marriage
Le Dieu du Mariage
The match maker from heaven

Yue Lao (literally means “Old man under the moon”), is regarded as the God of Marriage and Love in Chinese mythology. He is also known as Match Maker from heaven.
He appears as an old man with a romance book in his left hand and a walking stick in his right hand.
The romance book consists of a name list of predestined couples to which Yue Lao shall refer and unite the couples with a silken cord and make all possible matches from all walks of life.

Yue Lao (littéralement signifie « Viel homme sous la lune »), est considéré comme le dieu du mariage et de l’amour dans la mythologie chinoise. Il est également connu comme Le Faiseur de rencontre du ciel.
Il apparaît comme un vieil homme avec un livre romantique dans sa main gauche et un bâton de marche dans sa main droite.
Le livre se compose d’une liste de noms de couples prédestinés auxquels Yue Lao doit se référer et il doit aussi réunir les couples à l’aide d’un cordon soyeux et organiser toutes les rencontres possibles.

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Les premiers récits sur Yue Lao se retrouvent dans la période de la dynastie Tang (唐朝 – 618-907).
Nous suivons les aventures de Wei Gu 魏顾, jeune homme esseulé, à la recherche de son âme sœur. Il trouve dans la ville Song 宋城, un vieil homme capable, grâce à son livre, de lier les hommes et les femmes et de les marier.
Il lui demande donc, avec un tel pouvoir, de lui montrer se future promise.
Le vieil homme lui montre une femme très pauvre avec son enfant de trois ans. Cet enfant sera sa future femme.
En colère, il demande à son domestique de tuer cet enfant. L’enfant ne sera que blessé.
Plusieurs années passèrent et un haut fonctionnaire offrit sa fille en mariage à notre Wei Gu qui accepta avec joie.
La nuit de noces arriva et Wei Gu remarqua une cicatrice entre ses sourcils. Elle lui expliqua alors qu’un homme avait tenté de la tuer dans la ville de Song. Wei Gu compris alors que la vision du vieil homme s’était accomplie malgré sa malheureuse action.












Depuis, dans le mariage traditionnel chinois, les mariés se promènent en se tenant par un ruban rouge. Cela symbolise leur rencontre voulue par Yue Lao.

On retrouve de nombreuses statues de Yue Lao, notamment dans la deuxième ville de Malaisie Johor Bahru, capitale de l’État de Johor.



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Thean Hou Temple
Tokong Thean Hou
乐圣岭天后宫

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LE MARIAGE
VU PAR
Tcheng Kitong
(1884)

En Chine, on considère comme des phénomènes le vieux garçon et la vieille fille.
C’est à dessein que je commence ce sujet sous la protection de cette observation : car il me sera plus facile de dire les choses les plus singulières, sans exciter un trop grand étonnement.
Le vieux garçon et la vieille fille sont des produits essentiellement occidentaux, et cette manière d’exister est absolument contraire à nos mœurs.
On dit en Europe que quiconque est bon pour le service est soldat ; chez nous la formule peut rester la même : il suffit de substituer au mot soldat celui de marié.
Très sérieusement on considère le célibat comme un vice. Il faut avoir des raisons pour l’excuser. En Occident, il faut avoir des excuses pour expliquer le mariage. Cette forme est peut-être exagérée, mais elle est parisienne, et quand on parle du mariage en Chine, on se trouve aux antipodes du mariage parisien. Les détails qui vont suivre sont donc nécessairement curieux.
Les Chinois se marient de très bonne heure, le plus souvent avant vingt ans. Il n’est pas rare de voir des jeunes gens de seize ans épouser des jeunes filles de quatorze ans et l’on peut être grand’mère à trente ans ! On chercherait en vain des causes climatologiques dans ces dispositions de nos mœurs. Elles sont une conséquence de l’institution même de la famille et du culte des ancêtres. Au nord ou au sud de la Chine, c’est-à-dire dans des régions où l’on peut éprouver la chaleur des tropiques ou le froid de la Sibérie, ces mœurs sont les mêmes : on se marie jeune dans toutes les provinces de l’Empire.
C’est la première préoccupation des parents : le mariage de l’enfant dès que l’adolescence se manifeste ; longtemps même avant que l’âge ait sonné, les parents font leur choix. Ceux-ci ont déjà fait part à des amis de leur intention d’unir leur fils à leur fille. Ils conviennent entre eux d’en réaliser le projet dès que le temps sera venu. Souvent le choix de l’épouse est fait dans le cercle même de la famille. Il y a enfin les amis des amis qui s’occupent de faire les mariages, qui servent d’intermédiaires…. désintéressés et ont quelquefois la main heureuse. Car, chez nous comme ailleurs, le mariage est une chance et les époux ne se connaissent que lorsqu’ils sont mariés.
Faire sa cour est un devoir inconnu et que nos mœurs du reste rendent irréalisable. En Europe on s’accorde, avant le mariage, quelques semaines pour apprendre à s’aimer. C’est une sorte de stage, de trêve précédant le grand jour, et pendant cet intervalle on donne des fêtes et de grands dîners. C’est une existence charmante qui sert de préface au mariage et dont les souvenirs deviendront plus chers à mesure que croîtront les années de mariage. Il est clair que personne ne veut prendre la responsabilité de l’union projetée. On dit aux jeunes gens : apprenez à vous connaître, vous avez deux mois et alors vous direz oui ou non. Se connaît-on ou plutôt peut-on se connaître ? Évidemment non. Je conclus qu’il vaut mieux que les parents soient les seuls agents matrimoniaux responsables, et que les enfants épousent à l’heure dite.
J’ai entendu citer cette phrase : « Dans le mariage la période la plus heureuse se passe avant le mariage. » Un Parisien jugerait qu’un homme marié seul a pu faire cette déclaration, mais il faut avouer que ces mœurs-là sont bien aussi curieuses que les nôtres !
Les mariages se font par principe, entre familles de même situation sociale. Il y a certainement des mariages excentriques ; mais c’est l’exception.
Lorsque le choix est résolu, c’est-à-dire lorsque la jeune fille a été désignée, les parents du futur font officiellement la demande en mariage. Cette demande est suivie de la cérémonie des fiançailles.
A cette occasion, les parents échangent les contrats de mariage signés par les chefs de famille et les parents. Chez nous les chefs de famille remplacent les officiers de l’état civil et les notaires. Puis le fiancé envoie à sa future deux bracelets en or ou en argent, selon la fortune de la famille. Ce sont les cadeaux de fiançailles. Ces coutumes sont exactement les mêmes qu’en Occident, mais en Chine elles s’accomplissent hors la vue de la fiancée. Les bracelets sont attachés par un fil rouge qui symbolise le lien conjugal.
La remise de la corbeille a lieu quelque temps après et est l’occasion de cérémonies pompeuses.
Le fiancé envoie à sa future plusieurs dizaines de corbeilles richement ornées et contenant la soie, le coton, les broderies, les fleurs, en un mot tout ce qui constitue la toilette de la mariée. A ces cadeaux qui peuvent être d’une grande richesse, se trouvent joints des mets exquis pour la famille et particulièrement des gâteaux de circonstance que la famille de la fiancée doit distribuer à tous ses amis en leur faisant l’annonce officielle du mariage de leur fille. De son côté, la fiancée, après réception de la corbeille, envoie à son futur un costume ou l’uniforme de son rang, s’il est déjà mandarin, costume qui sera porté par le futur le jour de son mariage. Dans chacune des deux familles un grand festin réunit, le jour des fiançailles, les parents et les amis réciproques.
Le mariage doit toujours être célébré dans l’année où a été fait l’envoi de la corbeille. La veille du jour fixé pour la cérémonie, les parents de la jeune fille envoient au futur tout ce qui constitue la dot de sa femme, ses toilettes, l’argenterie, les meubles, le linge, en un mot tout son ménage. L’envoi de ces divers objets se fait toujours avec une grande mise en scène.
Le soir du même jour, à sept heures, la famille du marié envoie à sa fiancée une chaise à porteurs garnie de satin rouge brodé. Cette chaise est conduite par un orchestre de musiciens, des domestiques portant des lanternes ou des torches ; si la famille a un rang officiel, un parapluie rouge, un écran vert (ce sont les insignes officiels), puis les tablettes sur lesquelles sont inscrits tous les titres que la famille possède depuis plusieurs générations. Ce même soir la famille de la mariée donne un grand dîner appelé invitation, et la chaise est exposée au milieu du salon pour être admirée par les invités. Pendant le dîner les musiciens envoyés par le futur font entendre des airs joyeux. La famille du marié donne également le grand dîner de l’invitation et tous les objets constituant la dot de la mariée sont exposés aux regards de tous.
Le jour du mariage, dès le matin, quatre personnes choisies parmi les parents ou les amis du futur se rendent au domicile de la mariée et l’invitent à se rendre chez son fiancé. Elle monte dans sa chaise et est portée par quatre ou huit hommes selon le rang de sa famille ou de celle dans laquelle elle doit entrer. Sa chaise est précédée par celles des quatre envoyés et le cortège ainsi formé se rend vers la maison où habite la famille de son fiancé.
Son arrivée est annoncée par des fanfares joyeuses et des détonations de boîtes d’artifices. Aussitôt après, la chaise est apportée dans le salon où sont rangés les membres de la famille, les amis, les dames d’honneur et les garçons d’honneur. Un de ceux-ci, portant devant sa poitrine un miroir métallique, se présente devant la chaise dont le rideau est encore baissé et salue trois fois. Ensuite une des dames d’honneur entr’ouvrant le rideau invite la mariée (elle est encore voilée) à descendre de sa chaise et à se rendre dans sa chambre où l’attend son fiancé en costume de cérémonie. C’est à ce moment que les époux se voient pour la première fois. Après cette entrevue, ils sont introduits dans le salon, conduits par deux personnes déjà mariées depuis longtemps et ayant eu des enfants du sexe masculin. Ce sont les anciens du mariage et nous les appelons « le couple heureux ».
Au milieu du salon se trouve une table sur laquelle on a disposé un brûle-parfums, des fruits et du vin. Dans notre esprit, cette table est placée à la vue du ciel. Les mariés se prosternent alors devant la table pour remercier l’Être suprême de les avoir créés, la terre de les avoir nourris, l’empereur de les avoir protégés, et les parents de les avoir élevés. Puis le marié présente sa femme aux membres de sa famille et à ses amis présents.
Pendant toute la durée de la cérémonie la musique continue de jouer, et pendant le dîner qui suit cette cérémonie.
On remarquera la simplicité de ces cérémonies. Elles ne sont ni religieuses ni civiles. Aucun prêtre n’y assiste, aucun fonctionnaire ne s’y présente, il n’y a ni consécration, ni acte. Les seuls témoins du mariage sont Dieu, la famille, les amis. Pendant toute la soirée, après le dîner, les portes de la maison restent ouvertes, et tous les voisins, même les passants ont le droit d’entrer dans la demeure et d’y aller voir la mariée qui se tient debout dans le salon, séparée du public par une table sur laquelle sont posés deux chandeliers allumés.
Le lendemain du mariage, c’est au tour de la mariée à conduire son époux dans sa famille, où les mêmes cérémonies s’accomplissent.
Voilà quelles sont, vues d’ensemble, les coutumes du mariage. Elles ne varient que par la splendeur des détails dans les familles riches, et l’on peut aisément se rendre compte de ce qu’il est possible de réaliser avec un tel cadre. Si les mœurs accordaient aux riches de l’Occident la coutume des cortèges, les cérémonies du mariage seraient aussi imposantes que le sont celles des obsèques.
Mais il en est tout autrement : le cérémonial est une coutume qui a passé dans les mœurs occidentales ; on le supprime autant qu’on peut, et il n’y a plus guère que dans les campagnes où les mariages sont encore des noces. On y danse, on y chante, on y fête une grande joie. Les mariages que j’ai vus, dans la société élevée, sont bien la chose la moins gaie du monde. On ne va pas à la célébration du mariage civil ; ceux qui admettent la consécration religieuse se hâtent de sortir de l’église. A peine rentré chez soi, on change de toilette et on prend le chemin de fer. Vraiment on ferait mieux de faire venir le maire et le curé dans un sleeping-car et de procéder rapidement à la célébration du mariage avant le départ du train. Les invités se tiendraient sur le quai de la gare et l’on pourrait même prier les locomotives d’exécuter un chœur, pour impressionner la mariée. Je crois qu’on finira par en arriver là.
J’ai la naïveté de croire à l’influence des cérémonies ; elles obligent au respect de l’acte accompli. Malgré vous, vous sentez la grandeur de quelque chose que vous ne définissez pas, mais qui existe. Les cérémonies font sentir le mystère, et, par elles, nous savons nous élever au-dessus de nos petitesses. Moins les cérémonies sont importantes, moins l’action accomplie paraît importante. C’est pourquoi le mariage a perdu son charme en Europe.
Chose curieuse ! les honneurs rendus aux morts restent les mêmes ; les cérémonies publiques sont respectées et le deuil ne se discute pas. C’est que l’on peut ridiculiser à bon compte les cérémonies des vivants ; mais en présence de la mort, on laisse faire la coutume, et les plus sérieux ne contrôlent pas les cérémonies de la douleur.
Le culte du sérieux a remplacé dans la civilisation moderne tous les autres cultes. Il y en avait jadis de charmants que des livres anciens m’ont appris à connaître. On vivait alors en communication plus directe avec la nature. J’ai retrouvé dans ces anciennes descriptions bien des traits de ressemblance avec nos mœurs actuelles qui me font conclure que les changements ne sont pas des progrès, du moins rarement. Quand je contemple les beaux costumes du temps, les chapeaux à plumes et les manteaux brodés, je ne puis m’empêcher de trouver très laids le tube noir qui sert de couvre-chef et cet habit noir si étrange que tout le monde porte, surtout les domestiques.
Je parierais que, si on faisait l’histoire complète du costume et des coutumes, on remarquerait que leurs changements correspondent avec quelque événement de nature sérieuse. Toutes les coutumes locales entretenaient l’affection du sol natal ; le costume maintenait le rang. Aujourd’hui tout le monde se ressemble dans tous les pays de l’Occident et on ne tient plus à grand’chose. Si c’est là le progrès désiré, il est complet, et j’admire sans envie.

Tcheng Kitong
Les Chinois peints par eux-mêmes
Editions Calmann Levy
1884

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MUZIUM TEKSTIL NEGARA National Textile Museum KUALA LUMPUR 国家纺织博物馆吉隆坡

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Voyage en Malaisie
PHOTO JACKY LAVAUZELLE




 

 

MUSEE NATIONAL DU TEXTILE
MUZIUM TEKSTIL NEGARA
国家纺织博物馆吉隆坡

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MUZIUM TEKSTIL NEGARA
MUSEE NATIONAL DU TEXTILE
National Textile Museum
国家纺织博物馆吉隆坡

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LE BÂTIMENT – 建设 – Bangunan

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L’ANIAN
Anian merupakan sejenis alat tradisional untuk menyusun benang loseng mengikut bilangan urat benang bagi menentukan panjang dan lebar kain.
Anian is a traditional equipment for warping the thread in specific lengths and amounts to make a warp for a piece of cloth. (The warp threads are the longitudinal threads secured to frame of the weaving loom).
L’anian est un outil traditionnel pour tirer les fils en fonction de la longueur et la largeur du tissu. Les fils sont ensuite fixés au châssis du métier à tisser.

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Pakaian Tradisional Orang Asli Mah Meri
Orang Asli Mah Meri Traditional Costume
Vêtement Traditionnel aborigène Mah Meri

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Pakaian Tradisional Lotud
Vêtement traditionnel Lotud

Lelaki Lotud Tuaran memakai Sukub (baju) dan Binandus (seluar) dari kain kapas hitam dan diperindah dengan bengkung dari kain atik dan dihiasi dengant Bertungkat.
Vêtement traditionnel Lotud.
L’homme Lotud porte un Sukub (vêtements) et un Binandus (pantalon) en tissu de coton noir et orné d’une ceinture de tissu décoré.

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ORANG ULU
(Sarawak)
Lavung se’doh

Perhiasan kepala ini diperbuat batang rotan dan dihiasi dengan motif tumbuhan liar daripada manik dan bulu kambing.
Kebiasaannya dipakai oleh wanita Orang Ulu, Sarawak.
Ce couvre-chef est réalisé à partir de bâtons en rotin et décoré de motifs de plantes sauvages, de perles et de laine.
Traditionnellement porté par les femmes de la communauté aborigène Ulu dans l’état de Sarawak (État de Malaisie orientale situé sur l’île de Bornéo).

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ORANG ULU
(Sarawak)
SA’ONG INU

Topi pelindung matahari Orang Ulu yang lebih dikenali sebagai sa’ong inu dibuat daripada ramb rotan dihiasi dengan manik dan kaca.
Orang Ulu beaded sunhat made from rattan tassel and decorated with beads and glass
Couvre-chef Ulu  décoré avec des perles et du verre.

 

 

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ETAT DE SABAH
SERAUNG – SIUNG
HAT – Chapeau

Hiasan kepala ini dikenali sebagai seraung atau suing dan berasal dari daerah Papar, Sabah. Dibuat daripada anyaman buluh dendan motif geometrik. Hiasan kepala ini dipakai sebagai pelengkap pakaian tradisional wanita Kadazan Papar.
This hat is know as seraung or siung by the Kadazan people of Papar, Sabah. Made of bamboo stripes and decorated with geometric motifs. It is worn by Kadazan Papar women as part of their ceremonial costumes.
Etat de Sabah (Etat de Malaisie orientale situé sur l’île de Bornéo – Etat voisin du Sarawak)
Coiffe des Kadazans de Papar, Etat de Sabah, faite de motifs géométriques en bambou tissé. Elle est portée traditionnellement par les femmes du Sabah comme costume d’apparat.

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ORANG TEMUAN
Population Temuan
Le TEMPO

Hiasan kepala diperbuat kulit kayu terap berbentuk selinder dan dihiasi warna hitam dan kuning berjalur berdiri. Dipakai oleh suku kaum lelaki Temuan untuk upacara adat dan perayaan.
A cylindrical headgear made from terap with black and yellow vertical lines. Worn by Temuan men for ceromies and célébrations.
Coiffe cylindrique décorée de rayures noires et jaunes. Portée par les hommes de la tribu Temuan lors des cérémonies et des célébrations.
Les Temuans se trouvent dans les Etats de Selangor, Pahang, Johor, Negeri Sembilan et de Malacca.

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HIASAN KEPALA ORANG ASLI
ORANG ASLI HEADGEAR
COIFFE ORANG ASLI

Hiasan kepala yang dianyam daripada daun nipah oleh masyarakat orang Asli. Hiasan kepala kini hanya dipakai untuk upacara-upacaran tertentu sahaja.
A headgear made from palm leaves by Orang Asli community. The headgear is worn during special occasions.
Coiffe tissée à partir de feuilles de palmier par les communautés autochtones. Cette oiffe est maintenant utilisée pour certaines cérémonies.

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SUNDI BAJAU
COIFFE DE LA COMMUNAUTE BAJAU,
LES GITANS DE LA MER

Sundi dari kain dastar dengan benang kapas berwarna-warni berentuk ikatan tertentu dan dipakai oleh lelaki bajau, Sabah.
A headgear from cloth woven with colorful cotton yarn and worn by Bajau men in Sabah.
Coiffe composée de fil de coton coloré, portée par les hommes Bajau à Sabah.

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DESTAR BERBULAN
ETAT DU PERAK

Hiasan kepala berbentuk lilitan kain dua warna yang dipintal berbentuk bulat sebanyak dua pusingan dan diikat puncanya. Dipakai oleh pengantin lelaki di negeri Perak.
A headdress weaved with two different coloured fabric, double layered and tied with a knot. Worn by a groom during wedding cérémonies in Perak.
Coiffe tissée avec deux tissus de couleur différente attachés avec un noeud. Portée par un marié lors des cérémonies de mariage dans le Perak (nord de la Péninsule Malaise)

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TENGKOLOK

Tengkolok darripada songket dengan ikatan getam pekasam. Dipakai oleh lelaki Malayu dari golongan kerabat raja untuk upacara-upacara rasmi di negeri Kelantan.
A tengkolok made from songket using the getam pekasam folding method. Worn by aristocratic Malay men for special occasions in Kelantan.
Coiffe portée par les hommes malais aristocratiques pour les occasions spéciales dans le Kelantan (Nord-est de la Péninsule, état frontalier avec la Thaïlande).

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KEPATU TUNJANG / SILONG

Perhiasan kepala daripada halus dianyam bulat dengan dipenuhi hiasan muncung yang tajam di bahagian atas. Dipakai oleh lelaki Iban, Sarawak.
Ketapu is a hand woven rattan / thinly cut bamboo slices head cover with pointed top. Worn by Iban in Sarawak.
Le Ketapu est un turban tissé en rond avec une pointe à son sommet. Ce Ketapu est porté par les hommes Iban dans le Sarawak.
Blink est une couverture coupe de tranches de rotin / bambou tissées à la main finement la tête avec haut pointu. Porté par Iban au Sarawak.
La communauté Iban appartient au groupe des Dayak dans l’Etat du Serawak.
Garçon et fillette dayak vers 1920 Charles Hose
(Photo non présente dans le Musée du Textile)

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LAVUNG LAKE’

Sejenis penutup kepala diperbuat daripada daun pandan dipakai oleh lelaki Orang Ulu untuk kegunaan harian di Sarawak.
This hat or traditional headdress is made from pandan (screwpine) leaves. It is worn by Orang Ulu men in Sarawak
Cette coiffe, ou chapeau traditionnel, est fabriqué à partir de feuilles de pandanus ( baquois). Il est porté par les hommes Orang Ulu au Sarawak (État de Malaisie orientale situé sur l’île de Bornéo).

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SIGAR DAN SIWOT
SIGAR AND SIWOT
SIGAR ET SIWOT

Sigar adalah lilitan kepala yang diperbuat daripada rotan dan dihiasi dengan plet perakmas atau emas. Siwot lalah pehiasan yang dicucuk pada rambut. Diperbuat daripada bulu ayam berwarna hitam dan dilikat dengan kain merah. Dipakai oleh wanita Lotud, Sabah.
The sigar is a headband made of rattan, and inlaid with embossed strips of silver, gold leaf or gold. The siwot is a hair ornament which is stuck into the hair bun. It consists of black chicken feathers tied together with red cloth. Worn by Lotud women, Sabah.
Le Sigar est un bandeau en rotin, incrusté de bandes d’argent, de feuille d’or ou d’or. Le Siwot est un ornement composé de plumes noires de poulet attachées avec un tissu rouge. Cet ensemble est porté par les femmes Lotud, Sabah.
(Un des deux Etats Malais de Bornéo, avec le Sarawak).

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TEROMPAH SEPIT
CLOG – SABOTS

Terompah Sepit yang dibuat daripada kayu nanka mankala penyepit atau putingnya diperbuat daripada tembaga putih. Dipakai oleh kaum wanita dan diperolehi dari Kelantan pada awal tahun 1900.
A wooden clog attached with white nipple. Worn by women and acquired from Kelantan dated early 1900.
Sabots en bois attachés avec mamelon blanc. Portés par les femmes dans le Kelantan au début des années 1900. (Nord-est de la Péninsule, état frontalier avec la Thaïlande).

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PARANG ILANG
ARME TRADITIONNELLE

(Bidayuh, Iban and Penan people)
(Groupes Bidayuh, Iban et Penan)

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PARANG GAYANG

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DOKOH
PENDANT
PENDENTIF

Doko emas bersepuh tukang Cina yang mengandungi sekeping dokoh besar dan 6 buah anak dokoh. Dokoh besar berukir naga lambang status dan ditulis dengan makam agar pemakainya selamat. Khazanah dari keluarga Peranakan sekitar awal kurun ke 19.
This pendant was crafted by Chinese craftsman featuring a large main piece and six smaller ones. The main piece was embossed with figure of a dragon to signify status of the wearer and engraved with an inscription to keep the wearer safe. Aheirloom of the Peranakan Chinese dated circa early 19th century.
Dokoh plaqué or ; pièce réalisée par un artisan chinois contenant un grand pendentif et 6 pièces plus petites.
La pièce principale représente un dragon afin de protéger la personne qui le portait. Date du début du 19ème siècle.

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DOKOH
PENDANT
PENDENTIF

Dokoh emas dihiasi dengan batu akek, dua ekor kura-kura, dua ekor ikan emas dan dua loket. Dipakai oleh anak perempuan Cina di Kelantan sebagai azimat. Buatan tukang Melayu abad ke 19.
A gold pendant attached with a pair of tortoise and goldfishes ans two lockets worn by Chinese girl in Kelantan as a amulet. It’s a Malay craftsmanship dated 19th century.
Pendentif en or orné de  deux tortues et poissons porté par une fille chinoise du Kelantan comme amulette. Fabriqué par un artisan au 19ème siècle.

 
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DOKOH
PENDANT
PENDENTIF
 Buah dokoh dari emas yang disepuh. Bahagian tengah diukir pintalan dan butiran bentuk sulur dan sekuntum bunga bertatah permata delima. Buatan tukang Melayu dari Aceh bertarikh awal abad ke 19.
A gold stained pendant finely crafted with foliated of filigree gold beads and granules work. The center was studded with a ruby gem. It’s a Malay workmanship from Aceh dated early 19th century.
Pendentif plaqué or finement ciselé avec des perles. Le centre était clouté d’un rubis. C’est un ouvrage Malais d’Aceh datant du début du 19ème siècle (pointe nord de Sumatra – Indonésie).
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DOKOH
PENDANT
PENDENTIF

Buah dokoh daripada emas padu Buatan tukang Melayu dari Kelantan tahun 1800. la diukir dengan pintalan dawai bertatahkan permata hijau dan merah. Milik asal kerabat diraja Kelantan.
A solid gold pendant made by a Malay craftsman from Kelantan dated 1800. The pendant was crafted with fine filigree and gold beads mounted with red and green gems stones. A heirloom of the Kelantan royal family.
Pendentif en or massif fabriqué par un artisan malais du Kelantan vers 1800. Le pendentif a été fabriqué avec de fines perles et des pierres rouges et vertes. Héritage de la famille royale du Kelantan.

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RANTAI PAPAN
CHAINETTE – PENDANT – PENDENTIF

Rantai papan dari Perak buatan tukang Cina. Rantai koleksi terpilih direka dan diukir hialus dengan rangkaian yang kemas dan cantik. Dipakai oleh pengantin Melayu dan peranakan awal tahun 1900. Berasal dari Melaka.
A silver pendant or plank neck chain was designed by a Chinese craftsman from Melaka in early 1900. It’s crafted with fat embossed pièces with floral motifs join together by several parallel chains. Worn by Malay or Chinese during wedding ceremony.
Pendentif en argentconçu par un artisan chinois de Melaka au début de 1900. Il est conçu avec des pièces en relief gracieuses avec des motifs floraux réunis par plusieurs chaînes parallèles. Ce pendentif est orté par des Malais ou des Chinois pendant la cérémonie de mariage.

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GELANG KAKI
ANKLETS
BRACELETS

Sepasang gelang kaki emas bermotif flora. Butang tukang emas Cina dipakal oleh wanita Nyonya dari Pulau dan Melaka seawal tahun 1900.
A pair of hollow gold anklets with floral motif. Both ends are in the shape of a flower Chinese workmanship and worn by Nyonya ladies in Penang and Malacca, circa early 1900.
Une paire de bracelets en or orné de motifs floraux. Les deux extrémités ont la forme d’une fleur ; fabrication chinoise. Bracelets portés par des femmes Nyonya (descendants des premiers immigrants chinois) à Penang (côte Nord-ouest de la Péninsule Malaise) et à Malacca, vers 1900.

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GELANG KAKI
ANKLETS
BRACELETS

Sepasang gelang kaki emas yang bermotifkan flora diukir timbul. Buatan tukang emas Cina dipakai oleh wanita Melayu dari Melaka awal tahun.
A pair of gold anklets embossed with foral motifs. Designed by Chinese craftsmen and worn by Malay women in Malacca in the early 1900s.
Paire de bracelet en or gravée de motifs floraux. Bijoux fabriqués en Chine et portés par les femmes Malaise à Melaka au début des années 1900.

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KERONGSANG
BROOCH
BROCHE

Sebutir kerongsang ibu berbentuk buah thor atau hati dibuat daripada emas dan bertatahkan permata delima dan sebutir nilam. Dipakai oleh wanita Melayu buatan tukang Cina, awal tahun 1900.
A heart-shaped brooch made of gold and mounted with rubies and a single emerald. Worn by Malay women, made by Chinese craftsmen, early 1900s.
Broche en forme de cœur en or et montée avec des rubis et une seule émeraude. Portée par les femmes Malaise. Fabriquée par des artisans chinois, début des années 1900.

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KERONGSANG
BROOCH
BROCHE

Sebutir ibu kerongsang berbentuk buah pic daripada Perak dan bertatahkan permata intan. Dipakal oleh Nyonya dari Melaka. Buatan tukang cina, awal tahun 1900.
A silver brooch, in the shape of a peach and studded with roughly-cut colourless stones. Worn by the Nyonya of Malacca. Made by Chinese craftmen, circa early 1900.
Broche en argent en forme de pêche parsemée de pierres. Portée par les Nyonya de Malacca. Fait par des artisans chinois, début 1900.

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RANTAI MANIK
BEAD NECKLACE
COLLIER

Rantai manik halus berwarna warni dilapis-lapis menjadi lebih besar. Bahagian bawah dihiasi taring-taring atau gigi binatang. Dipakai oleh masyarakat Dayak dari kepulauan Borneo bertarikh 1800.
A ceremonial necklace made from strands of multi-coloured beads and decorated with small animal claws or teeth. Worn by the Dayak people of Borneo. Circa 1800.
Collier de perles fabriqué à partir d’éclats de perles multicolores et décoré avec de petites griffes d’animaux ou des dents. Porté par le peuple Dayak (Orang Asli vivant dans la forêt de Bornéo). Vers 1800.

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CEMBUL
RECEPTACLE
RECIPIENT

Cembul bertutup emas digunakan sebagai bekas mengisi. Cembul diukir penuh motif bucu piramid dan bunga timbul. Buatan tukang Siam dari Thailand tahun 1800.
A small gold container with cover for areca nuts or gambir with pyramids and flowers. Made by Thai craftsman, Thailand, circa 1800.
Petit récipient en or avec couvercle orné de pyramides et de fleurs. Fait par des artisans thaïlandais. Thaïlande, vers 1800.

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PENDING
BUCKLE
BOUCLE

Permukaannya diukir timbul pintalan tali dan bijirin emas bermotifkan bunga kiambang dan sulur. Permukaan pending ditatah permata berbagai warna. Alat kebesaran raja yang berasai dari kelantan abad ke 18. Seberat 334.7 gram, ia telah disenaraikan di dalam Daftar Warisan Kebangsaan Tahun 2009 pada 14 Februari 2009 di bawah kategori Objek Warisan Ketara.
This solid gold belt buckle of Malay workmanship features an embossed lotus flower design of twisted gold wire and granules. The entire buckle is studded with hued gemstones. It was part of the regalia of the Kelantanese royalty circa 18th century. Weighing 334.7 grams, it was listed Under the National Heritage List on 14 February 2009 under the Tangible Heritage Object.
Solide boucle de ceinture en or ornée de fleurs de lotus. La boucle entière est cloutée de pierres précieuses. Elle faisait partie de la regalia (ensemble d’objets symbolisant une royauté) de la royauté kelantanaise (Le Kelantan se situe à l’extrême nord-est de la péninsule malaisienne avec une frontière avec la Thaïlande) au 18ème siècle. Pesant 334,7 grammes, cette pièce est classée dans la Liste du Patrimoine National réalisée le 14 février 2009 dans la catégorie Objet du Patrimoine Matériel.

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