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SAINT ROCH – La peinture religieuse de Jorge Leal – A pintura religiosa de Jorge Leal

 

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Saint Roch

 

Jorge Leal

Peinture religieuse- Pintura religiosa

Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa

Photo Jacky Lavauzelle

 

SAINT ROCH

A pintura religiosa de Jorge Leal
Museu de São Roque
Musée de saint Roch

Largo Trindade Coelho – Lisboa

 SAINT ROCH
DANS LA PREMIERE EDITION
DE L’ENCYCLOPEDIE
« Saint Roch, à peine connu dans l’histoire de Montpellier, naquit pourtant dans cette ville sur la fin du treizième siècle, & même y mourut en 1327 (???). On sait combien son culte est célèbre parmi les Catholiques ; mais comme personne n’est prophète chez soi, il n’est pas dit un mot de ce saint, ni dans le vieux rituel de Montpellier, ni dans le thalamus, qui est le registre de tous les événements de cette ville, depuis sa fondation. »
Charles de Jaucourt
Première Edition de L’Encyclopédie – 1751

Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa

 LA CROIX DE SAINT ROCH
Une croix marque la poitrine de saint Roque à sa naissance
dans les bras de sa mère, Libéra

Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa

LA NAISSANCE DE SAINT ROCH
par GOETHE
« Saint Roch naquit à Montpellier. Son père s’appelait Jean, sa mère Libéra. Ce Jean avait sous sa puissance Montpellier et d’autres villes encore. C’était un homme pieux. Il fut longtemps sans avoir d’enfants. Enfin il obtint de la vierge Marie un fils, qui vint au monde avec une croix rouge sur la poitrine. Quand ses parents jeûnaient, il devait jeûner aussi, et, dans ces jours-là, sa mère ne lui donnait le sein qu’une fois. Dès sa cinquième année, il commença à manger et boire fort peu ; dans sa douzième, il rejeta toute superfluité, toute vanité ; il donnait aux pauvres l’argent de ses menus plaisirs et leur faisait beaucoup de bien. Il se montra aussi applique à l’étude, et se fit bientôt une grande réputation par sa science. Il n’avait pas encore vingt ans lorsqu’il perdit son père et sa mère. Alors il distribua son patrimoine aux pauvres, renonça au gouvernement du pays, partit pour l’Italie et se présenta dans un hôpital, où se trouvaient beaucoup de gens atteints de maladies contagieuses, qu’il voulut soigner. On ne voulait pas d’abord l’admettre ; on lui représentait le danger, mais il persista, et, lorsqu’il eut la permission d’approcher des malades, il les guérit tous en les touchant de la main droite et en faisant le signe de la croix. »
Johann Wolfgang von Goethe
Fête de Saint Roch a Bingen
Œuvres de Goethe
Traduction par Jacques Porchat
Librairie de L. Hachette et Cie, 1863

Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa
Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa
Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa
Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa

Saint Roch (Roch de Montpellier – 1350 – 1378/79)
et la peste noire
(1347-1352 – réapparition en 1361)en haut à droite, le chien de saint Roch venant le nourrir après avoir été victime de la peste noire et s’étant isolé dans une forêt près de Plaisance en Italie.

 

« Enfin, atteint lui-même de la terrible maladie et transporté dans une maison de pestiférés, où de cruelles douleurs lui faisaient quelquefois pousser des cris affreux, il sortit de l’hôpital et s’assit dehors devant la porte, pour ne pas incommoder les autres malades par ses cris. Les passants, l’ayant vu, supposèrent que la chose était arrivée par la négligence des gardiens ; mais, apprenant qu’il n’en était rien, ils le crurent insensé et le chassèrent de la ville. Sous la conduite de Dieu, aidé de son bâton, il se traîna tout doucement dans la forêt voisine. Alors, la grande douleur ne lui permettant pas d’aller plus loin, il se coucha sous un érable et y prit un peu de repos ; auprès de lui jaillissait une source, où il se désaltéra.
Non loin de là était un domaine, où s’étaient réfugiés beaucoup de nobles citadins, entre autres un gentilhomme nommé Gothard, qui avait beaucoup de valets et de chiens de chasse. Or, il arriva une chose fort singulière. Un chien de chasse, d’ailleurs très-bien dressé, déroba un pain de dessus la table et s’enfuit. Quoique puni, il prend son temps le lendemain et s’enfuit heureusement avec sa proie. Le comte soupçonne quelque mystère et suit le chien avec ses valets. Ils trouvent sous l’arbre le pieux pèlerin mourant. Il les supplie de s’éloigner, de le laisser, afin de ne pas prendre son mal. Mais Gothard résolut de ne pas quitter le malade avant qu’il fût guéri, et il eut de lui les plus grands soins. Saint Roch, ayant repris quelques forces, finit par se rendre à Florence, y guérit beaucoup de pestiférés, et fut guéri lui-même par une voix du ciel. Il décida Gothard à fixer aussi sa demeure avec lui dans la forêt et à servir Dieu sans cesse : Gothard y consentit, à condition que Roch demeurerait avec lui. En effet ils habitèrent longtemps ensemble dans une vieille cabane. Et lorsque enfin saint Roch eut assez initié Gothard h cette vie d’anachorète, il se remit en chemin, et, après un pénible voyage, il arriva heureusement dans sa patrie, dans la ville qui lui avait autrefois appartenu et qu’il avait donnée à son cousin. Là, comme on était en guerre, on le prit pour un espion, et on le mena devant le seigneur, qui ne le reconnut pas, tant il était changé et pauvrement vêtu, et qui le fit jeter en prison. Pour lui, il rendit grâce à Dieu de ce qu’il lui faisait éprouver toute sorte de malheurs, et il passa en prison cinq années entières. Bien plus, quand on lui apportait quelque nourriture cuite, il ne voulait pas l’accepter, crucifiant encore sa chair par les veilles et par le jeûne. Lorsqu’il s’aperçut que sa fin était proche, il pria les serviteurs du geôlier de lui amener un prêtre. Or, il était couché dans une fosse très-sombre ; mais, quand le prêtre vint, elle parut claire, ce qui le surprit au plus haut point, puis, aussitôt qu’il regarda saint Roch, il remarqua en lui quelque chose de divin, et, de frayeur, il tomba demi-mort. Quand il fut remis, il courut chez le seigneur, et lui annonça ce qu’il avait appris, et que Dieu avait été très-offensé qu’on eût retenu si longtemps, dans une prison si dure, le plus pieux des hommes. Quand cette nouvelle se fut répandue dans la ville, on courut en foule à la tour. Alors saint Roch fut pris d’une faiblesse et rendit l’esprit. Mais chacun vit par les fentes de la porte percer une brillante lumière. La porte ouverte, on vit le saint étendu mort sur la terre, et des lampes brûlant auprès de sa tête et à ses pieds. Sur l’ordre du seigneur, on l’inhuma en grande pompe dans l’église. Il fut d’ailleurs reconnu à la croix rouge qui avait paru sur sa poitrine dès sa naissance, et il s’ensuivit de grands gémissements et de grandes lamentations. »
Johann Wolfgang von Goethe
Fête de Saint Roch a Bingen
Œuvres de Goethe
Traduction par Jacques Porchat
Librairie de L. Hachette et Cie, 1863

Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa
Saint Roch – Museu de São Roque Lisboa

« Ensuite il se rendit à Rome, où il guérit de la peste un cardinal ainsi que beaucoup d’autres personnes, et il demeura trois ans chez ce cardinal.  »

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SAINT ROCH

Jorge Leal

Peinture religieuse- Pintura religiosa

FRANCISCO DOS SANTOS – SUR LES PAS DE DOS SANTOS A LISBONNE – Nos passos de Dos Santos em Lisboa

FRANCISCO DOS SANTOS
LISBOA – LISBONNE





Francisco dos Santos

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Photo Jacky Lavauzelle

 




 SUR LES PAS DE FRANCISCO DOS SANTOS A LISBONNE
Nos passos de Dos Santos em Lisboa

 

Francisco dos Santos
Sintra, 22 de Outubro de 1878 — 27 de Junho de 1930
22 octobre 1878- 27 juin 1930
Morreu em plena actividade de trabalho
Il meurt en plein travail à 51 ans

Escultor e pintor português
Sculpteur et peintre portugais

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Nous partons aujourd’hui à la recherche des œuvres de Francisco dos Santos parsemées de-ci de-là dans la capitale portugaise. A la lumière des marques du burin laissées par ce grand Portugais. Grand Portugais à la manière dont Pessoa décrivait Manuel Peres Vigário :

« Por isso é com ternura que relembro o feito deste grande português, e me figuro, em devaneio, que, se há um céu para os hábeis, como constou que o havia para os bons, ali lhe não deve ter faltado o acolhimento dos próprios grandes mestres da Realidade – nem um leve brilho de olhos de Macchiavelli ou Guicciardini, nem um sorriso momentâneo de George Savile, Marquês de Halifax. »
« Pour cela, c’est avec tendresse que je rappelle les faits de ce grand Portugais, et j’imagine, en rêve, que, s’il se retrouve dans le paradis pour les habiles, comme il en existe un pour les bons, là, il ne manquera pas d’être accueilli par les grands maître de la Réalité -sans un éclat de lumière dans les yeux de Machiavel ou de Guicciardini, ni avec un sourire complice de George Saville, marquis de Halifax. »
(Traduction J Lavauzelle)
Cliquer ici pour retrouver le texte intégral

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ESTATUA – STATUE
Salomé
1917

Wikipédia note dans sa version portugaise : « Na pintura, assinale-se a sensualidade dos seus nus femininos. » (« En peinture, notez la sensualité de ses nus féminins. »)
Il y a pourtant autant de sensualité dans ses sculptures de nus féminins que dans ses peintures.

Salomé – Francisco dos Santos Museu do Chiado – Musée du Chiado

Não ha mulher mais pallida e mais fria,
Il n’y a pas de femme plus pâle et plus froide,
 E o seu olhar azul vago e sereno
Et son regard bleu, vague et serein
 Faz como o effeito d’um luar ameno
Fait comme l’effet d’une douce lueur
 Na sua tez que é morbida e macia. 
Sur votre teint morbide et tendre.

António Gomes Leal
Os Brilhantes
Traduction J Lavauzelle

Salomé – Francisco dos Santos Museu do Chiado – Musée du Chiado
Salomé – Francisco dos Santos Museu do Chiado – Musée du Chiado
Salomé – Francisco dos Santos Museu do Chiado – Musée du Chiado

« com vistas fascinadas… « 

Museu do Chiado – Musée du Chiado
Mármore  Marbre 45 × 76 × 40 cm
assinado e datado – Signé et daté

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Monumento ao Marquês de Pombal, Lisboa
Le Monument à Marques de Pombal
Monument à Marques de Pombal – Francisco dos Santos
Monument à Marques de Pombal – Francisco dos Santos
Monument à Marques de Pombal – Francisco dos Santos
Monument à Marques de Pombal – Francisco dos Santos
Monument à Marques de Pombal – Francisco dos Santos
Monument à Marques de Pombal – Francisco dos Santos

« O sofrimento do “hebreu errante”, o apátrida que é perseguido nas nações onde se hospeda, privado de exercer os mandamentos da sua fé, não é um mito, mas uma realidade histórica. No séc. XII, a Igreja Católica criou o Tribunal da Santa Inquisição para combater várias heresias (albingenses e cátaros, principalmente). Na península ibérica, a Inquisição atuou também contra os chamados “cristão-novos”, os hebreus que eram obrigados a renunciar ao Judaísmo e forçados a aderir ao Catolicismo. Da Espanha e de Portugal a perseguição contra os judeus chegou também ao Brasil e a outros países da América Latina. As penalidades iam do confisco dos bens, até à prisão e à condenação à morte. Essa infâmia só terminou na tradição lusitana com a Reforma do Marques de Pombal (1699-1782). »
« La souffrance du «juif errant», l’apatride qui est persécuté dans les nations où il séjourne, privé des commandements de sa foi, n’est pas un mythe mais une réalité historique. Au XIIe siècle, l’Église Catholique a créé le Tribunal de la Sainte Inquisition pour lutter contre diverses hérésies (Albigeoise et Cathare, principalement). Dans la péninsule ibérique, l’Inquisition a également agi contre les soi-disant «nouveaux chrétiens», ces Hébreux qui ont été forcés de renoncer au judaïsme et ont été contraints de se convertir au catholicisme. De l’Espagne et du Portugal, la persécution contre les Juifs a également atteint le Brésil et d’autres pays d’Amérique latine. Les sanctions alors vont de la confiscation des biens à l’emprisonnement, voire la mort. Cette infamie n’a pris fin que dans la tradition lusitanienne avec la Réforme du marquis de Pombal (1699-1782). »
Pensar é preciso por Salvatore D’ Onofrio
O Judaísmo depois de Cristo
Trad. J Lavauzelle

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Prometeu
No Jardim Constantino, Lisboa
Prométhée au Jardin Constantino à Lisbonne
Le bienfaiteur de la race humaine

O Jardim Constantino

Prometeu Prométhée Francisco dos Santos – Lisboa O Jardim Constantino
Prometeu Prométhée Francisco dos Santos – Lisboa O Jardim Constantino

« Tes coups n’auront porté que sur un peu d’argile ;
Libre dans les liens de cette chair fragile,
L’âme de Prométhée échappe à ta fureur.
Sous l’ongle du vautour qui sans fin me dévore,
Un invisible amour fait palpiter encore
Les lambeaux de mon cœur. »
Louise-Victorine Ackermann
Poésies philosophiques
Œuvres de L. Ackermann
Editions Alphonse Lemerre 1885

Prometeu Prométhée Francisco dos Santos – Lisboa O Jardim Constantino

« PROMÉTHÉE
Aux dieux ? Je ne suis pas un dieu, et je me crois autant que l’un de vous. Infinis ?… Tout-puissants ?… Que pouvez-vous ! Pouvez-vous resserrer en balle dans ma main le vaste espace du ciel et de la terre ? Pouvez-vous me séparer de moi-même ? Pouvez-vous m’étendre, me déployer en un monde ? »
(Prométhée à Mercure)
Johann Wolfgang von Goethe
PROMÉTHÉE
Traduction par Jacques Porchat .
Théâtre de Goethe, Librairie de L. Hachette et Cie, 1860, tome I

Prometeu Prométhée Francisco dos Santos – Lisboa O Jardim Constantino

« PROMÉTHÉE.

Lorsque, tout ébranlée dans la dernière profondeur de ton être, tu sens tout ce que la joie et la douleur t’ont jamais fait éprouver, ton cœur se gonfle dans l’orage, il veut se soulager par les larmes, et il accroît son ardeur, et en toi tout résonne, tout tremble et frémit et tous tes sens défaillissent ; et il te semble défaillir toi-même et tu succombes ; et autour de toi tout se plonge dans la nuit, et toi, dans le sentiment toujours plus vif de toi-même, tu embrasses un monde et tu meurs.
(PROMÉTHÉE à PANDORE)
Johann Wolfgang von Goethe
PROMÉTHÉE
Traduction par Jacques Porchat .
Théâtre de Goethe, Librairie de L. Hachette et Cie, 1860, tome I

Prometeu Prométhée Francisco dos Santos – Lisboa O Jardim Constantino

« Quand le Titan roula des voûtes immortelles,
Foudroyé par le bras du Kronide irrité,
Les pleurs ne mouillaient point ses farouches prunelles.
Il se sentait vaincu, mais toujours indompté. »
José-Maria de Heredia
Prométhée
Le Parnasse contemporain
Recueil de vers nouveaux, Slatkine Reprints, 1971, I. 1866

Prometeu Prométhée Francisco dos Santos – Lisboa O Jardim Constantino

« Sous l’ongle du vautour à ses flancs incrusté,
Il amassait en lui les douleurs fraternelles,
Et gardait sur son front, meurtri de grands coups d’ailes,
L’espoir de la vengeance et de la liberté, »
José-Maria de Heredia
Prométhée
Le Parnasse contemporain
Recueil de vers nouveaux, Slatkine Reprints, 1971, I. 1866

Prometeu Prométhée Francisco dos Santos – Lisboa O Jardim Constantino
Prometeu Prométhée Francisco dos Santos – Lisboa O Jardim Constantino

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ESTATUA – STATUE
António Gomes Leal
6 juin 1848 – 29 janvier 1921
6 de junho de 1848 — 29 de janeiro de 1921
Antonio Gomes Leal par Rafael Bordalo Pinheiro
Antonio Gomes Leal par Rafael Bordalo Pinheiro
Escultura mortuária Poeta para o túmulo de Gomes Leal, no Cemitério do Alto de São João, em Lisboa
Sculpture mortuaire pour la tome de Gomes Leal au Cimetière
Cemitério do Alto de São João
Cemitério do Alto de São João
Cemitério do Alto de São João Lisboa
Cemitério do Alto de São João Lisboa
Cemitério do Alto de São João Lisboa
Túmulo de Gomes Leal – Tombe de Gomes Leal – Francisco dos Santos
Túmulo de Gomes Leal – Tombe de Gomes Leal – Francisco dos Santos
Túmulo de Gomes Leal – Tombe de Gomes Leal – Francisco dos Santos
Túmulo de Gomes Leal – Tombe de Gomes Leal – Francisco dos Santos
Túmulo de Gomes Leal – Tombe de Gomes Leal – Francisco dos Santos

Deixa escrever-te, verde mar antigo,
Laisse-moi t’écrire, verte mer antique
 Largo Oceano, velho deus limoso,
Large Océan, vieux dieu limoneux,
 Coração sempre lyrico, choroso,
Cœur toujours lyrique, larmoyant,
 E terno visionario, meu amigo!
Et tendre visionnaire, mon ami !

 Das bandas do poente lamentoso
Des bandes de l’Ouest se lamentent
Quando o vermelho sol vae ter comtigo,
Quand le soleil rouge vient à toi,
  – Nada é mais grande, nobre e doloroso,
– Rien n’est plus grand, plus noble et plus douloureux,
   Do que tu, – vasto e humido jazigo!
Que toi, – voûte vaste et humide !

 Nada é mais triste, tragico e profundo!
Rien est plus triste, tragique et profond !
Ninguem te vence ou te venceu no mundo!…
Personne ne te surpasse ni ne t’a vaincu dans le monde !…
 Mas tambem, quem te poude consollar?!
Mais aussi, qui peut te consoler ?§

 Tu és Força, Arte, Amor, por excellencia! –
Tu es la Force, l’Amour, par excellence ! –
E, comtudo, ouve-o aqui, em confidencia;
Et pourtant, écoute-le ici, en confidence :
– A Musica é mais triste inda que o Mar!
– LaM usique est plus triste que la Mer !

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PARCOURS DE FRANCISCO DOS SANTOS

Escola de Belas-Artes de Lisboa em 1893
Ecole des Beaux-Arts de Lisbonne en 1893
Escola de Belas Artes de Paris em 1903
Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1903
Rome 1906
Regressou a Portugal em 1909
Retour au Portugal en 1909
Primeiro futebolista português a jogar no estrangeiro
Premier joueur de football portugais à jouer à l’étranger (La Lazio de Rome)

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FRANCISCO DOS SANTOS
LISBOA – LISBONNE





Francisco dos Santos

FRANCISCO DOS SANTOS

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LES TOURS PETRONAS KUALA LUMPUR MENARA PETRONAS PETRONAS TWIN Towers

Pelancongan di Malaysia
Voyage en Malaisie
PHOTO JACKY LAVAUZELLE

 




 Petronas Towers

 Visiter Kuala Lumpur
Meneroka kota Kuala Lumpur
Melawat Kuala Lumpur
吉隆坡
Куала-Лумпур

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LES TOURS PETRONAS
MENARA PETRONAS
Petronas Twin Towers
双子塔
Symphony Lake
英语 – 马来语

KLCC Park – Suria KLCC

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EXTERIEURS DES TOURS

« Je me jette courageusement dans l’empire immense du vide, mon vol est rapide comme la lumière… Voici que m’apparaissent de nouveaux nuages, un nouvel univers et des terres et des fleuves… » (Johann Wolfgang von Goethe  La Grandeur du Monde Poésies allemandes Traduction par Gérard de Nerval
Faust et le Second Faust suivi d’un choix de Poésies allemandes, Garnier frères, 1877)

« Tout à coup, dans un chemin solitaire, un pèlerin vient à moi : « Arrête, voyageur, où vas-tu ? — Je marche aux limites du monde, là où l’on cesse de respirer, où Dieu a posé les bornes de la création ! » (Johann Wolfgang von Goethe  La Grandeur du Monde Poésies allemandes Traduction par Gérard de Nerval
Faust et le Second Faust suivi d’un choix de Poésies allemandes, Garnier frères, 1877)

« Il n’y a que deux vertus. Ah ! plût au ciel que toujours elles fussent réunies, que la bonté fût toujours grande, et la grandeur toujours bonne ! »

Friedrich Schiller
Poésies -Traduction par Adolphe Régnier – Hachette, 1859

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LES TOURS ILLUMINEES

« Je vois déjà de près les étoiles dans tout l’éclat de leur jeunesse, je les vois poursuivre leur course millénaire à travers le firmament, pour atteindre au but qui leur est assigné ; je m’élance plus haut… Il n’y a plus d’étoiles ! » (Johann Wolfgang von Goethe  La Grandeur du Monde Poésies allemandes Traduction par Gérard de Nerval
Faust et le Second Faust suivi d’un choix de Poésies allemandes, Garnier frères, 1877)

« Je veux parcourir avec l’aile des vents tout ce que l’Éternel a tiré du chaos ; jusqu’à ce que j’atteigne aux limites de cette mer immense et que je jette l’ancre là où l’on cesse de respirer, où Dieu a posé les bornes de la création ! »  (Johann Wolfgang von Goethe  La Grandeur du Monde – Poésies allemandes Traduction par Gérard de Nerval
Faust et le Second Faust suivi d’un choix de Poésies allemandes, Garnier frères, 1877 )

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LA VUE DU HAUT DES TOURS PETRONAS

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LA PASSERELLE QUI RELIE LES 41 et 42èmes étages

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INTERIEURS DES TOURS

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PETRONAS TWIN TOWERS
LES MAQUETTES DES TOURS

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Symphony Lake

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KLCC PARK

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SURIA KLCC

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LES TOURS PETRONAS
MENARA PETRONAS
Petronas Twin Towers
双子塔
Symphony Lake

KLCC Park – Suria KLCC

Geständnis (Confessions) GOETHE – le Livre du chanteur

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LITTERATURE ALLEMANDE
Goethe Traduction
Deutsch Poesie – Poésie Allemande

Johann Wolfgang von Goethe
1836 – 1870

West-östlicher Divan – Le Divan
Moganni Nameh
Buch des Sängers
 – Le Livre du chanteur

Goethe Stieler 1828 Confessions Le Livre du chanteur Traduction Artgitato Française

Geständnis
CONFESSION

Was ist schwer zu verbergen? Das Feuer!
Ce qui est difficile à cacher ? Le feu !
Denn bei Tage verrät’s der Rauch,
Car le jour il se révèle par sa fumée,
Bei Nacht die Flamme, das Ungeheuer.
La nuit, par la flamme, le monstre.
Ferner ist schwer zu verbergen Auch
Difficile à cacher il y a également 
Die Liebe; noch so stille gehegt,
 L’Amour; pourtant aussi silencieux qu’on le nourrisse,
Sie doch gar leicht aus den Augen schlägt.
Il aime  à s’exprimer par de multiples explosions.
Am schwersten zu bergen ist ein Gedicht;
Le plus dur à cacher reste un poème;
Man stellt es unter’n Scheffel nicht.
On ne le flanque pas sous un boisseau.
Hat es der Dichter frisch gesungen,
Que le poète viennent de le chanter,
So ist er ganz davon durchdrungen.
Il en est tout à fait pénétré.
Hat er es zierlich nett geschrieben,
L’a-t-il écrit délicatement,
Will er, die ganze Welt soll’s lieben.
Il veut que le monde entier se mette à l’aimer.
Er liest es jedem froh und laut,
Il le clame joyeusement et fortement  à chacun,
 Ob es uns quält, ob es erbaut.
Que ce soit pour nous tourmenter ou pour nous édifier.

 TRADUCTION Jacky Lavauzelle
ARTGITATO


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L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Symbole-Artgitato-6.jpg.

FAUST de GOETHE – PROLOG IM HIMMEL – PROLOGUE AU CIEL

Goethe par Joseph Karl Stieler, 1828

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Prolog im Himmel
Prologue au Ciel
____________

Johann Wolfgang
von Goethe

 Faust Goethe Eine Tragödie Argitato Théâtre Prolog im Himmel Prologue au ciel

____________________
Traduction Jacky Lavauzelle 
_____________________

 

Faust par Wilhelm Hensel.

____________________

Der Herr. Die himmlischen Heerscharen.
Nachher Mephistopheles.
Le Seigneur, les Phalanges célestes. Puis Méphistophélès.

  

Die drei Erzengel
treten vor
ils s’avancent
.

 

RAPHAEL

Die Sonne tönt, nach alter Weise,

Le Soleil résonne, selon la vieille tradition,

In Brudersphären Wettgesang,

Dans la multitude des chants des sphères harmonieuses,

Und ihre vorgeschriebne Reise

Et le voyage, comme il est prescrit,

Vollendet sie mit Donnergang.   

Se termine dans le fracas du tonnerre.

Ihr Anblick gibt den Engeln Stärke,

Sa vue donne aux Anges la force,

Wenn keiner Sie ergründen mag ;

Quand bien même il reste à jamais insondable ;

Die unbegreiflich hohen Werke

Les œuvres sublimes et incompréhensibles,

Sind herrlich wie am ersten Tag.

Sont belles comme au premier jour.

 

GABRIEL

Und schnell und unbegreiflich schnelle

Et rapidement, avec une vitesse inouïe,

Dreht sich umher der Erde Pracht ;

Tourne autour de la splendeur de la terre ;

Es wechselt Paradieseshelle

Il fait se succéder la lumière paradisiaque

Mit tiefer, schauervoller Nacht.

A la profondeur et au frisson de la nuit.

Es schäumt das Meer in breiten Flüssen

Il écume la mer dans les flots puissants

Am tiefen Grund der Felsen auf,

Sur la base profonde des roches,

Und Fels und Meer wird fortgerissen

Et les rocs et la mer sont balayés

Im ewig schnellem Sphärenlauf.

Dans la course éternelle et folle des sphères.

 

MICHEL

Und Stürme brausen um die Wette

Et la tempête gronde autour de l’orage qui,

Vom Meer aufs Land, vom Land aufs Meer,

De la mer à la terre, de la terre à la mer,

Und bilden wütend eine Kette

forme dans cette chaîne colérique

Der tiefsten Wirkung rings umher.

Des profonds et insondables effets.

Da flammt ein blitzendes Verheeren

Les flammes de la foudroyante dévastation

Dem Pfade vor des Donnerschlags.

Suivent le chemin qu’ouvre l’éclat du tonnerre.

Doch deine Boten, Herr, verehren

Pourtant, vos messagers, Seigneur, vénèrent

Das sanfte Wandeln deines Tags.

Les douces variations de ton jour.

ZU DREI
Les trois ensemble

Der Anblick gibt den Engeln Stärke,

Ta vue donne aux Anges la force,

Da keiner dich ergründen mag,

Que personne ne peut sonder,

Und alle deine hohen Werke

Et toutes tes hautes œuvres

Sind herrlich wie am ersten Tag.

Sont belles comme au premier jour.

MEPHISTOPHELES

Da du, o Herr, dich einmal wieder nahst

Parce que, Seigneur, tu t’approches une fois de plus

Und fragst, wie alles sich bei uns befinde,

Et demandes comment tout se déroule,

Und du mich sonst gewöhnlich gerne sahst,

Et que d’ailleurs tu me vois volontiers,

So siehst du mich auch unter dem Gesinde.

Donc, me voici parmi tes serviteurs.

Verzeih, ich kann nicht hohe Worte machen,

Pardonne-moi, je ne peux pas faire de grands discours,

Und wenn mich auch der ganze Kreis verhöhnt;

Même si je dois-être moqué par tous,

Mein Pathos brächte dich gewiß zum Lachen,

Mon pathos sûrement te ferait rire,

Hätt’st du dir nicht das Lachen abgewöhnt.

Si seulement tu n’avais pas renoncé au rire,

Von Sonn’ und Welten weiß ich nichts zu sagen,

Des soleils et des mondes, je ne connais rien,

 

Ich sehe nur, wie sich die Menschen plagen.

Je vois  seulement, comment les gens se tourmentent.

 

Der kleine Gott der Welt bleibt stets von gleichem Schlag,

 

Le petit dieu du monde reste toujours de la même espèce,

Und ist so wunderlich als wie am ersten Tag.

Et fantasque comme au premier jour.

Ein wenig besser würd er leben,

Il vivrait un peu mieux,

Hättst du ihm nicht den Schein des Himmelslichts gegeben ;

Si tu ne lui avais pas donné un peu de la lumière du ciel ;

Er nennt’s Vernunft und braucht’s allein,

Il appelle cela la raison et ne l’utilise

Nur tierischer als jedes Tier zu sein.

Seulement que pour être plus bestial que chaque animal.

Er scheint mir, mit Verlaub von euer Gnaden,

Il ressemble, avec tout le respect dû à Votre Grâce,

Wie eine der langbeinigen Zikaden,

A une de ces cigales à longues pattes,

Die immer fliegt und fliegend springt

Qui toujours vole et saute en volant

Und gleich im Gras ihr altes Liedchen singt ;

Et aussitôt dans l’herbe chante une vieille chansonnette ;

Und läg er nur noch immer in dem Grase!

Et si seulement, s’il restait pour toujours dans cette herbe !

In jeden Quark begräbt er seine Nase.

Mais dans chaque crotte, il fourre son nez !

DER HERR
Le Seigneur

Hast du mir weiter nichts zu sagen?

N’as-tu rien d’autre à me dire ?

Kommst du nur immer anzuklagen?

Ne viens-tu pas seulement, comme toujours, m’accuser ?

Ist auf der Erde ewig dir nichts recht?

Sur la terre, jamais, ne trouveras-tu rien de bon?

 

MEPHISTOPHELES

Nein Herr! ich find es dort, wie immer, herzlich schlecht.

Non, Seigneur ! Je n’y trouve, comme toujours, sincèrement que du mauvais !

Die Menschen dauern mich in ihren Jammertagen,

Les gens m’attristent, leur misère est si grande,

Ich mag sogar die armen selbst nicht plagen.

Je n’ai même plus de plaisir à châtier ces pauvres malheureux.

DER HERR
Le Seigneur

Kennst du den Faust?

Connais-tu Faust ?

MEPHISTOPHELES

Den Doktor?

Le docteur ?

DER HERR
Le Seigneur

Meinen Knecht !

Mon serviteur !

 

MEPHISTOPHELES

Fürwahr ! er dient Euch auf besondre Weise.

En vérité ! Il vous sert de la plus singulière manière !

Nicht irdisch ist des Toren Trank noch Speise.

Le fou ne boit ou ne mange rien de comestible.

Ihn treibt die Gärung in die Ferne,

Il est entraîné par cette fermentation spirituelle dans les hauteurs,

Er ist sich seiner Tollheit halb bewußt ;

Il est à moitié conscient de sa folie ;

Vom Himmel fordert er die schönsten Sterne

Du ciel qu’il appelle, il demande les plus belles étoiles

Und von der Erde jede höchste Lust,

Et à la terre, des plaisirs suprêmes,

Und alle Näh und alle Ferne

Et tout ce qui est proche et tout ce qui est lointain,

Befriedigt nicht die tiefbewegte Brust.

Ne pas satisfait plus ce cœur exigeant.

 

DER HERR
Le Seigneur

Wenn er mir auch nur verworren dient,

S’il me sert ainsi, même dans la confusion,

So werd ich ihn bald in die Klarheit führen.

Je le conduirais vers la lumière.

Weiß doch der Gärtner, wenn das Bäumchen grünt,

Il sait, le jardinier, quand l’arbre devient vert,

Das Blüt und Frucht die künft’gen Jahre zieren.

Que les fleurs et les fruits l’orneront dès les prochaines années.

MEPHISTOPHELES

Was wettet Ihr? den sollt Ihr noch verlieren!

Qu’est-ce que vous pariez ? Vous le perdrez !

Wenn Ihr mir die Erlaubnis gebt,

Si vous me donnez la permission,

Ihn meine Straße sacht zu führen.

De le guider doucement sur ma route.

DER HERR
Le Seigneur

Solang er auf der Erde lebt,

Tant qu’il vivra sur la terre,

So lange sei dir’s nicht verboten,

Rien ne t’interdit d’essayer tout ce temps,

Es irrt der Mensch so lang er strebt.

L’homme erre tant qu’il est dans sa quête.

MEPHISTOPHELES

Da dank ich Euch; denn mit den Toten

Je te remercie ! Car avec les morts

Hab ich mich niemals gern befangen.

Je n’ai jamais eu d’attraits.

Am meisten lieb ich mir die vollen, frischen Wangen.

J’aime par-dessus tout les joues  pleines et fraîches.

Für einem Leichnam bin ich nicht zu Haus ;

Pour un cadavre, je ne suis pas à la maison ;

Mir geht es wie der Katze mit der Maus.

Pour moi, il y va comme du chat avec la souris.

DER HERR
Le Seigneur

Nun gut, es sei dir überlassen!

Bien !  Je te le laisse !

Zieh diesen Geist von seinem Urquell ab,

Détourne cet esprit de sa source,

Und führ ihn, kannst du ihn erfassen,

Et si tu le saisis, conduis-le avec toi,

Auf deinem Wege mit herab,

Sur ton chemin vers les abîmes,

Und steh beschämt, wenn du bekennen mußt :

Mais honte à toi, s’il te faut avouer

Ein guter Mensch, in seinem dunklen Drange,

Qu’un homme bon, dans sa sombre impulsion,

Ist sich des rechten Weges wohl bewußt.

Reste bien conscient de la bonne voie à suivre !

 

MEPHISTOPHELES

Schon gut ! nur dauert es nicht lange.

Bien ! seulement il ne faudra pas longtemps !

Mir ist für meine Wette gar nicht bange.

Je n’ai pas de crainte pour mon pari.

Wenn ich zu meinem Zweck gelange,

Si j’arrive à mon but,

Erlaubt Ihr mir Triumph aus voller Brust.

Vous permettrez que je triomphe à pleins poumons.

Staub soll er fressen, und mit Lust,

La poussière, il la dévorera, et avec délectation,

Wie meine Muhme, die berühmte Schlange.

Comme mon cousin, le fameux Serpent.

 DER HERR
Le Seigneur

Du darfst auch da nur frei erscheinen ;

Tu pourras aussi apparaître à ta guise ;

Ich habe deinesgleichen nie gehaßt.

Je n’ai jamais haï tes pareils.

Von allen Geistern, die verneinen,

De tous les esprits qui s’opposent,

Ist mir der Schalk am wenigsten zur Last.

C’est pour moi le Malin qui m’est le moins à charge.

Des Menschen Tätigkeit kann allzu leicht erschlaffen,

L’activité d’un homme peut trop facilement se distendre,

Er liebt sich bald die unbedingte Ruh ;

Il aime le repos inconditionnellement ;

Drum geb ich gern ihm den Gesellen zu,

Je vais donc, volontiers, lui envoyer ce compagnon,

Der reizt und wirkt und muß als Teufel schaffen.

Afin de l’irriter et de l’influer et que le Diable le besogne.

Doch ihr, die echten Göttersöhne,

Mais vous, les vrais fils de Dieu,

Erfreut euch der lebendig reichen Schöne !

Réjouissez-vous de la richesse de la beauté vivante !

Das Werdende, das ewig wirkt und lebt,

Que ce qui advient, soit éternellement agissant et vivant,

Umfass’ euch mit der Liebe holden Schranken,

Et vous prenne dans les douces limites de l’amour,

Und was in schwankender Erscheinung schwebt,

Et ce qui est fluctuant et fuyant,

Befestigt mit dauernden Gedanken!

Se fixe en pensées durables !

 

(Der Himmel schließt, die Erzengel verteilen sich.
Le Ciel se referme, les archanges se dispersent)

MEPHISTOPHELES
(allein – seul)

 

Von Zeit zu Zeit seh ich den Alten gern,

De temps en temps, je vois le vieil homme avec plaisir,

Und hüte mich, mit ihm zu brechen.

Et me garde, avec lui, de rompre les liens.

Es ist gar hübsch von einem großen Herrn,

C’est vraiment agréable, venant d’un aussi grand seigneur,

So menschlich mit dem Teufel selbst zu sprechen.

De parler humainement avec le Diable lui-même.

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