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CATHEDRALE DE LISBONNE – Igreja de Santa Maria Maior – Sé de Lisboa

LISBOA – LISBONNE
Cathédrale de Lisbonne

 LA CATHEDRALE DE LISBONNE
SE DE LISBOA

Photo Jacky Lavauzelle

 

Sé de Lisboa
Igreja de Santa Maria Maior

La Sé en 1755
LE TREMBLEMENT DE TERRE DE LISBONNE

LE TREMBLEMENT DE TERRE DE LISBONNE
VU PAR VOLTAIRE

« Voilà, monsieur, une physique bien cruelle. On sera bien embarrassé à deviner comment les lois du mouvement opèrent des désastres si effroyables dans le meilleur des mondes possibles ; cent mille fourmis, notre prochain, écrasées tout d’un coup dans notre fourmilière, et la moitié périssant sans doute dans des angoisses inexprimables, au milieu des débris dont on ne peut les tirer, des familles ruinées aux bouts de l’Europe, la fortune de cent commerçants de votre patrie abîmée dans les ruines de Lisbonne. Quel triste jeu de hasard que le jeu de la vie humaine ! Que diront les prédicateurs, surtout si le palais de l’inquisition est resté debout ? Je me flatte qu’au moins les révérends pères inquisiteurs auront été écrasés comme les autres. Cela devrait apprendre aux hommes à ne point persécuter les hommes : car, tandis que quelques sacrés coquins brûlent quelques fanatiques, la terre engloutit les uns et les autres. Je crois que nos montagnes nous sauvent des tremblements de terre. »
Voltaire
Correspondance – année 1755
Editions Garnier
(Œuvres complètes de Voltaire, tome 38, p. 511).

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Sur le tremblement de terre de 1755

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« Quand elle a disparu, Antoine aperçoit un enfant sur le seuil de sa cabane. Cet enfant est petit comme un nain, et pourtant trapu comme un Cabire, contourné, d’aspect misérable. Des cheveux blancs couvrent sa tête prodigieusement grosse ; et il grelotte sous une méchante tunique, tout en gardant à sa main un rouleau de papyrus. »
LA TENTATION DE SAINT ANTOINE

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LE VITRAIL CENTRAL
Jésus et les saints

« On représente ordinairement les 12 apôtres avec leurs symboles ou leurs attributs spécifiques ; & c’est pour chacun d’eux, à l’exception de S. Jean, & de S. Jacques le majeur, la marque de leur dignité, ou l’instrument de leur martyre. Ainsi S. Pierre a les clefs pour marque de sa primauté ; S. Paul un glaive, S. André une croix en sautoir ; S. Jacques le mineur une perche de foulon ; S. Jean une coupe d’où s’envole un serpent ailé ; S. Barthélemi un coûteau ; S. Philippe un long bâton, dont le bout d’enhaut se termine en croix ; S. Thomas une lance ; S. Matthieu une hache d’armes ; S. Jacques le majeur un bourdon de pélerin & une gourde ; S. Simon une scie, & S. Jude une massue. »
Mallet, Toussaint, Vandenesse
L’Encyclopédie – Première Edition
Texte établi par D’Alembert, Diderot , 1751

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« Et les soldats lui lancèrent tant de flèches qu’il fut tout couvert de pointes comme un hérisson ; après quoi, le croyant mort, ils l’abandonnèrent. Et voici que peu de jours après, saint Sébastien, debout sur l’escalier du palais, aborda les deux empereurs et leur reprocha durement le mal qu’ils faisaient aux chrétiens. Et les empereurs dirent : « N’est-ce point là Sébastien, que nous avons fait tuer à coups de flèches ? » Et Sébastien : « Le Seigneur a daigné me rappeler à la vie, afin qu’une fois encore je vienne à vous, et vous reproche le mal que vous faites aux serviteurs du Christ ! » Alors les empereurs le firent frapper de verges jusqu’à ce que mort s’ensuivît, et ils firent jeter son corps à l’égout, pour empêcher que les chrétiens ne le vénérassent comme la relique d’un martyr. »
Jacques de Voragine
La Légende dorée  (1261-1266)
Traduction par T. de Wyzewa – Ed. Perrin et Cie, 1910

saint Jean l'Evangéliste
Sé Lisboa Cathédrale de Lisbonne – Vitrail -Détail
Saint André Sé de Lisboa Cathédrale de Lisbonne Vitrail Détail
Saint André Sé de Lisboa Cathédrale de Lisbonne Vitrail Détail

« Des soldats voulurent le délier, mais ils ne purent pas le toucher, car aussitôt leurs bras retombaient inertes. Et André, voyant que la foule voulait le détacher, fit, sur sa croix, cette prière, qu’a rapportée saint Augustin dans son livre De la Pénitence : « Seigneur, ne permets pas que je descende vivant de cette croix : car il est temps que tu livres mon corps à la terre. Je l’ai porté si longtemps, j’ai tant veillé, et peiné, que je voudrais maintenant être délivré de cette obéissance, et déchargé de ce lourd fardeau. Aussi longtemps que l’ai pu, Père bienfaisant, j’ai résisté aux attaques de mon corps,
Traduction par T. de Wyzewa .
Perrin et Cie, 1910

Jacques le Majeur
Jacques de Zébédée – saint Jacques

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Saint Thomas

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Saint Pierre
Les clés du ciel et de la terre

« Seule, tu tiens les Clés du ciel et de la terre,
Les Clés par Jésus-Christ remises à Saint Pierre. »

Préludes de l’Antoniade
Rome

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SIMON LE ZELOTE
La scie, instrument de son martyre

« Et quand ils furent entrés dans la ville, ils montèrent en une chambre haute, où demeuraient Pierre et Jacques, Jean et André, Philippe et Thomas, Barthélemy et Matthieu, Jacques, fils d’Alphée, et Simon Zélotes, et Jude, frère de Jacques. »
David Martin
Le Nouveau Testament
Société biblique américaine -1861

Episode où saint Antoine prêche aux poissons de la mer
Saint Antoine de Padoue

ou
Saint Antoine de Lisbonne
 né en 1195 à Lisbonne et mort le 13 juin 1231 près de Padoue
« Saint Antoine se trouvant donc à Rimini, où étaient une grande multitude d’hérétiques, et voulant les ramener à la lumière de la véritable foi et au chemin de la vertu, il les prêcha pendant plusieurs jours, et disputa avec eux de la foi du Christ et de la sainte Écriture. Mais eux, non-seulement ne se rendaient pas à ses saintes paroles, mais demeuraient endurcis et obstinés à ne vouloir pas l’écouter. Saint Antoine, un jour, par une divine inspiration, s’en alla vers la plage où le fleuve se jette dans la mer, et, s’étant ainsi placé entre le fleuve et la mer, il commença à parler comme s’il prêchait de la part de Dieu aux poissons, et il dit : « Écoutez la parole de Dieu, vous, poissons de la mer et du fleuve, puisque les infidèles hérétiques dédaignent de l’entendre. » Et, dès qu’il, eut parlé, aussitôt accourut, vers le bord où il était, une telle multitude de poissons, grands, petits et moyens, que jamais dans cette mer et dans ce fleuve on n’en avait vu une si grande quantité. Tous tenaient leurs têtes hors de l’eau, et tous semblaient regarder la face de saint Antoine, tous dans le plus grand ordre et une grande paix. Car sur le devant et le plus près de la rive se tenaient les petits poissons, après eux venaient les moyens, et derrière, où l’eau était plus profonde, se tenaient les plus gros. Les poissons étant donc rangés dans cet ordre, saint Antoine se mit à prêcher solennellement et à dire : « Mes frères les poissons, vous êtes fort obligés, selon votre pouvoir, de rendre grâce à notre Créateur, qui vous a donné un aussi noble élément pour votre habitation car, selon qu’il vous plaît, vous avez des eaux douces et des eaux salées. Il vous a ménagé beaucoup de refuges pour échapper aux tempêtes, il vous a encore préparé un élément clair et transparent, et une nourriture dont vous vivez. Dieu, votre créateur libéral et bon, quand il vous fit naître, vous commanda de croître et de multiplier, et vous donna sa bénédiction. Quand le déluge universel arriva, quand tous les autres animaux moururent, Dieu vous réserva seuls sans dommage. Ensuite, il vous a donné des nageoires pour courir où il vous plaît. A vous il fut accordé, par le commandement de Dieu, de garder le prophète Jonas, et, après trois jours, de le rejeter à terre sain et sauf. C’est vous qui donnâtes le cens pour Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, en sa qualité de pauvre, n’avait pas de quoi le payer. Par un mystère singulier, vous servîtes de nourriture au roi éternel Jésus-Christ, avant et après la résurrection. A cause de toutes ces choses, vous êtes extrêmement obligés de louer et de bénir Dieu, qui vous a départi tant et de tels bienfaits de plus qu’aux autres créatures. » A ces paroles, et aux autres enseignements que saint Antoine ajouta, les poissons commencèrent à ouvrir la gueule, à incliner la tête, et avec ces signes et d’autres marques de respect, selon leur manière et leur pouvoir, ils louaient Dieu.
Alors saint Antoine, voyant tout le respect des poissons pour Dieu leur créateur, se réjouit en esprit, et dit à haute voix : « Béni soit le Dieu éternel, parce que les poissons de l’eau l’honorent mieux que ne font les hommes hérétiques, et les animaux sans raison écoutent mieux sa parole que les hommes infidèles ! » Or plus saint Antoine prêchait, et plus la multitude des poissons augmentait, et aucun d’eux ne quittait la place qu’il avait choisie. A ce miracle, le peuple de la cité commença d’accourir, et, dans ce nombre, les hérétiques dont on a parlé plus haut ; lesquels, voyant un miracle si merveilleux et si manifeste, furent émus dans leur cœur, et tous se jetèrent aux pieds de saint Antoine pour entendre sa parole. Alors saint Antoine se mit à prêcher la foi catholique il prêcha d’une manière si élevée, que tous les hérétiques se convertirent et revinrent à la vraie. foi du Christ, et tous les fidèles demeurèrent consolés avec une grande allégresse et. fortifiés dans la foi. Cela fait, saint Antoine congédia les poissons ; avec la bénédiction de Dieu, et tous partirent en donnant des marques extraordinaires de joie, elle peuple de même. Ensuite saint Antoine resta à Rimini plusieurs jours, prêchant et recueillant beaucoup de fruits spirituels dans les âmes. »

Frédéric Ozanam
Les poètes franciscains en Italie au treizième siècle
XXIX
Du miracle que Dieu fit, quand saint Antoine, étant a Rimini, prêcha aux poissons de la mer
Lecoffre, 1870

CATHEDRALE DE BILBAO – Catedral de Santiago de Bilbao – Bilboko Katedraleko

Euskal Herria
País Vasco

Pays Basque
EUSKADI

BILBAO
毕尔巴鄂
ビルバオ
билбао
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Visite de BILBAO
Visita a Bilbao
Визит в Бильбао
参观毕尔巴鄂
ビルバオをご覧ください

Photos Jacky Lavauzelle
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La Cathédrale de Bilbao
La Cathédrale de Saint Jacques
La Cathédrale de Saint Jacques
Catedral Basílica de Santiago  
 

Catedral de Santiago de Bilbao
Catedral de Bilbao
Bilboko Katedraleko
毕尔巴鄂大教堂
Бильбао собор
ビルバオ大聖堂 

 

XIIIe siècle

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Catedral Basílica de Santiago




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Portada de la fachada neogótica, lado oeste
Porte de la façade néo-gothique
Côté est




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saint Pierre

« Moi, je te le déclare : Tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Église ; et la puissance de la Mort ne l’emportera pas sur elle. Je te donnerai les clefs du Royaume des cieux : tout ce que tu auras lié sur la terre sera lié dans les cieux, et tout ce que tu auras délié sur la terre sera délié dans les cieux. »
Matthieu, chapitre 16, 18-19

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saint Paul
Représenté avec son livre fermé et son épée
L’épée est l’instrument de son martyre
Les deux tranchants de l’épée représentent la destruction et la création
Elle symbolise aussi la parole et l’éloquence

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Pórtico, lado sur
Portique – Côté sud

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Portada del Pórtico, lado sur
Côté sud

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Rembrandt
Jacques de Zébédée

Jacques le Majeur
Sankt Jakobus der Ältere
Peinture de Saint Jacques
1661

Saint James the Greater *oil on canvas *92.1 x 74.9 cm *signed b.r.: Rembrandt f. 1661

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LA CATHEDRALE EN 1877

Après tant de vieilles cités, toutes couvertes encore de la poudre du passé, je fus heureux de retrouver dans Bilbao une ville vraiment moderne par son aspect, par son animation, par ses édifices. Quoique fondée, elle aussi, vers la fin du XIIIe siècle, elle a subi une série de transformations qui ont modifié complètement son caractère primitif, et sauf le vieux pont de pierre à trois arches inégales et l’église voisine de San-Antonio-Abad qui composent ensemble les armes de la cité, ou bien encore la basilique gothique de Santiago qui existait bien avant elle, on aurait peine à y relever un monument de quelque valeur. Aussi bien Bilbao peut s’en passer. Ses rues nettes et bien tracées, pavées en cailloux, forment l’éventail et remplissent tout l’espace compris par la courbe que suit la rive droite du Nervion.

Revue des Deux Mondes
 tome 22
 1877
L. Louis-Lande
Trois mois de voyage dans le pays basque