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JARDIN DE SAINT-ANDRE – Giardini di Sant’Andrea al Quirinale – NEI SECOLI FEDELE – HOMMAGE AUX CARABINIERS – Bicentenario dei Carabinieri

LES PLACES DE ROME
ROME – ROMA

Armoirie de Rome

Photos Jacky Lavauzelle

JARDIN DE SAINT-ANDRE - Giardini di Sant'Andrea al Quirinale - NEI SECOLI FEDELE - HOMMAGE AUX CARABINIERS - Bicentenario dei Carabinieri0

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Flag_of_Lazio

QUIRINALE
JARDIN DE SAINT-ANDRE
Giardini di Sant’Andrea al Quirinale NEI SECOLI FEDELE
HOMMAGE AUX CARABINIERS
Bicentenario dei Carabinieri

Coat of arms of the Carabinieri Armes des Carabiniers

NEI SECOLI FEDELE
FIDELE AU COURS DES SIECLES
(Devise – Il motto
Créée lors du premier centenaire en 1914
creato nel 1914 in occasione del primo Centenario dell’Arma dei Carabinieri )

CORPS DES CARABINIERS
Création 13 juillet 1814

BICENTENAIRE 1814 – 2014

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SIMPLE CANTILENE Chanson Paroles de Jean Loysel & Musique de Raoul Soler

SELECTION ARTGITATO
CHANSON FRANCAISE
 

PAROLES de Jean LOYSEL (1889 -1962)
MUSIQUE de Raoul SOLER (18xx-1941)

MELODIE -SERENADE

 

Simple Cantilene Paroles de Jean Loysel Musique Raoul Soler Sélection Artgitato


SIMPLE CANTILENE

Hommage à Monsieur Jean Bastia

REFRAIN
Ah ! Qu’il est doux de rêver d’amour
Viens ma chère âme
Fou qui nous blâme
Ah !  Qu’il est doux de rêver d’amour ;
Cœur qui s’y pâme dût-il souffrir un jour !
Viens les jours sont courts,
Puissent nos cœurs s’aimer toujours !

  COUPLET
[pui vivo]
« C’est l’heure où sous les branches
Les amants s’égarent par deux
Le lys clôt sa corolle blanche
Comme au soir on ferme les yeux
Déjà la brise est douce
Et les bois frémissants d’espoir
Pour nous ont mis des nids de mousse
Où nous nous aimerons ce soir.
Comme au pays du canto d’amore ;
Au beau pays du bel canto d’amore.

REFRAIN
Ah ! Qu’il est doux de rêver d’amour
Viens ma chère âme
Fou qui nous blâme
Ah !  Qu’il est doux de rêver d’amour ;
Cœur qui s’y pâme dût-il souffrir un jour !
Viens les jours sont courts,
Puissent nos cœurs s’aimer toujours !
S’aimer toujours

Hommage à Théophile Viau

Hommage à Théophile de Viau

enfer Dante Doré

La Balade
aux Enfers

Echantillon et composition libre à partir des poèmes de Théophile de Viau

Chacun à son plaisir doit gouverner son âme et sa peine.
Moi, j’ai vécu longtemps par le feu animal
Je vivais de poison et je distillais mon mal
Un jour, enfin, j’ai su échafauder la feinte
Et de ce triste vallon ouvrir la nuit à des milliers de plaintes
Y laissant à jamais et la poudre et la haine.

Maintenant mon cœur se chauffe au devant de la gloire
Quand, hier, épuisé, il se consumait encore.
Sur mes pas languissaient les pluies de la mort
Sans forces plombé d’une voûte large et noire
Ne respirant brutal que la flamme et le fer,
Je croyais alors que mon ombre étonnerait l’enfer,
Employant au carnage, et le sang, et les charmes.
Je n’étais qu’un pantin sans fortune ni armes.

Hier encore je m’engourdissais dans l’idolâtrie
Depuis longtemps déjà j’oubliais ma patrie
Sans plus se souvenir de ce que j’étais jadis,
Je croyais fermement que ce sort résumait ma vie
Mon esprit enragé y voulait voir la guerre
Pour son contentement, et le Ciel, et la terre,
Plongés dans la froidure des tréfonds du Chaos
Quand des flèches plantées rougissaient tout mon dos
Dans cet entonnoir que je croyais narguer,
Je me voulais régent, je n’étais que laquais.

De ce monde tout entier j’en attendais la ruine.
De cette histoire ici je souhaite vous conter
Sans amitiés dans cette tempête que j’ai su dompter.
Du désordre comment j’ai bifurqué par la voie divine.

J’ai joui toute la nuit et j’ai joué tout le jour,
M’admirant du plus près dans des actes délictueux,
Mais n’étais-je point dans le sombre tombeau sinueux
En croyant aimer sous un épais voile, aveuglé pour toujours.

C’est alors enfin que je descendis voir la vicieuse Créature
Qui en ces lieux régnait sans feux ni habits
Qui fit pis que m’arracher les couleurs de la vie
Se pavanant sous les lustres de frénétiques peintures.

Je traînais mille fois ma prison, la glace dans mes os mutilés
Ce nid m’enchaînait et mon âme toute déchirée
N’avait pas encore goûté ni usé aux joies fécondes
En tournant sans cesse dans la funeste ronde.

Ô mort, si vous le voulez je suis prêt à partir ;
J’étais à ce point démuni de raison pour pouvoir réussir
Assuré que si je mourrai je ne perdrai qu’un cœur éméché, 
Abîmes ! Vous savez mal ce qu’est un cœur asséché
Quand dépouillé, dévidé, il ne reste que la bile.

Les pas qui me portaient toutefois tremblaient malhabiles.

Le monstre devenu noir pressait sans cesse mon mal,
La douleur d’alors d’un seul coup par miracle s’en alla.
A force de pression plus un cri ne sortit par ce poing brutal

 

Une porte alors s’ouvrit, un rayon, l’au-delà.
Je sentis alors un feu enfin me prendre, me soulever
Je jurais, chavirais et tremblait de toute mon âme diminuée,
Par cette flèche d’or que vous m’aviez tirée.
Le Mal s’acharnait, gesticulait fort encore
Jamais dans sa poigne je ne sentis autant la mort

Par le renfort de ses sbires assoiffés en nuées.
Poussé par une délicieuse ardeur je frémissais
Bien loin encore du port où le glas s’éteignait
Ce vent rejetait et ce voile et la nuit mise à bas
Je m’élevais abandonnant un peu plus les sévères frimas.
Et les doigts du Malin desserrant ses filets
Ne purent que se résoudre à ouvrir les collets.

Aux accents apeurés et tremblants de ma voix
J’ai vu alors et les fleuves et les bois
Des couleurs en nombre et des étoiles partout
Mes yeux riaient dansaient croyant m’en rendre fou
Mon corps s’embrasait comme l’avait fait mon âme.
Le lieu sombre cacha sous la lune son venin et sa lame.

Ce nouveau Ciel de son plus doux flambeau
Inspira dans son sein ce qu’il a de plus beau.
Mes sens retrouvèrent leur raison et ma vie la joie,
Enfin si libre sans devoir une fois encore me lever dans l’effroi.
D’une chute si longue aux tourments sans visages
J’ai trouvé depuis la grâce aux traits si doux et sages.

Jacky LAVAUZELLE