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HEIDELBERG – 海德堡 – ハイデルベルク

Allemagne
Deutschland
Германия – 德国 – ドイツ

Bade-Wurtemberg
Baden-Württemberg

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Photo Jacky Lavauzelle

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HEIDELBERG
海德堡
ハイデルベルク

Alte Brücke Heidelberg
Le Pont-Vieux de Heidelberg
旧桥海德堡 
Старый мост Гейдельберг
Alte Brücke Heidelberg - Le Vieux Pont de Heidelberg Artgitato (1)

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Gernot Rumpf 
Heidelberger Brückenaffe
Affe Skulptur – Affe an der alten Brücke
Le Singe du Vieux-Pont 1979
Gernot Rumpf Heidelberger Brückenaffe Affe Skulptur Affe an der alten Brücke Le Singe du Vieux-Pont Heidelberg Artgitato (11)

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Brunnen Adenauerplatz
Rainer Scheithauer
1988 
La Fontaine de la Place Adenauer
Rainer Scheithauer 1988 Brunnen Adenauerplatz Heidelberg La Fontaine de la Place Adenauer Artgitato (6)

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1346
FONDATION DE L’UNIVERSITE DE HEIDELBERG

En Allemagne comme en France, ce sont les facultés qui répandent l’enseignement supérieur et qui confèrent les grades académiques. L’analogie entre les institutions des deux pays s’arrête là. Le fait de la réunion des quatre facultés fondamentales de théologie, de droit, de médecine et de philosophie dans une seule ville constitue une université. On en compte vingt-six dans tout le pays germanique, y compris les cantons suisses allemands et les états slaves qui dépendent de la couronne d’Autriche. Plusieurs des villes d’université sont de simples bourgades qui ont su se faire un nom dans l’histoire de l’esprit humain. Halle, Gœttingue, Tubingue, ont été le centre d’un mouvement scientifique considérable. Beaucoup de ces universités sont très vieilles, et ce n’est pas un des moindres sujets d’étonnement, quand on les étudie, que de voir des institutions sorties du moyen âge jouer encore à notre époque un si grand rôle. Le XIVe siècle a vu fonder les deux universités toujours fréquentées de Heidelberg (1346) et de Prague (1347). Celle de Leipzig date des premières années du XVe siècle (1409). L’organisation, copiée alors sur celle de la Sorbonne, n’a pas beaucoup changé depuis cinq siècles, et c’est encore le même plan qui a servi pour les universités toutes récentes de Berlin (1809) et de Bonn (1818).

George Pouchet
L’Enseignement supérieur des sciences en Allemagne
Revue des Deux Mondes
2e période, tome 83, 1869
pp. 430-449

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DEFINITION DE HEIDELBERG
DANS LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE

HEIDELBERG, (Géog.) ville d’Allemagne, capitale du Bas Palatinat, avec une université fondée au quatorzieme siecle ; on ne sait ni quand, ni par qui cette ville a été bâtie : on sait seulement que ce n’était qu’un bourg en 1225. Le comte palatin Robert l’aggrandit en 1392. L’électeur Robert Maximilien de Bavière la prit, & en enleva la riche bibliotheque qu’il s’avisa de donner au pape. Le château des électeurs est auprès de la ville. Les François la saccagèrent en 1688, malgré sa vaste tonne qui contient deux cents quatre foudres, & toutes les espérances qu’on avoit fondées sur sa prospérité. Il semble que cette ville ait été bâtie sous une malheureuse constellation, car elle fut ruinée dans un même siècle pour avoir été fidèle à l’empereur, & pour lui avoir été contraire, toujours à plaindre de quelque manière que les affaires aient tourné.

Heidelberg est au pied d’une montagne, sur le Necker, à 5 lieues N. E. de Spire, 7 S. E. de Worms, 6 N. E. de Philisbourg, 16 S. de Francfort, 15 S. E. de Mayence, 140 N. O. de Vienne. Long. selon Harris, 27. 36. 15. lat. 49. 36.

Je connais trois savants natifs de Heidelberg, dont les noms sont illustres dans la république des Lettres, Alting, Béger & Junius.

Alting (Jacques) dont vous trouverez l’article dans Bayle, naquit en 1618, & devint professeur en Théologie à Groningue. Il mourut en 1679. Toutes ses œuvres ont été imprimées à Amsterdam en 1687, en 5 volumes in-fol. On y voit un théologien plein d’érudition rabbinique, & toujours attaché dans ses commentaires & dans ses sentiments, au simple texte de l’Ecriture. Il eut un ennemi fort dangereux & fort injuste dans Samuel Desmarets son collegue.

Béger (Laurent) naquit en 1653. Il était fils d’un tanneur ; mais il devint un des plus savants hommes du dix-septieme siecle dans la connaissance des médailles & des antiquités. Ses ouvrages en ce genre, tous curieux, forment 15 ou 16 volumes, soit in-fol. soit in-4°. Le P. Nicéron vous en donnera la liste ; le plus considérable est sa description du cabinet de l’électeur de Brandebourg, intitulée Thes. reg. elect. Brandeburgicus selectus, Colon. March. 1696. 3 vol. in-fol. Il avait publié dans sa jeunesse une apologie de la polygamie, pour plaire à l’électeur palatin (Charles-Louis) dont il étoit bibliothécaire.

Junius (François) s’est fait un nom très-célèbre par ses ouvrages pleins d’érudition. Il passa sa vie en Angleterre, étudiant douze heures par jour, & demeura pendant trente ans avec le comte d’Arondel. Il mourut à Windsord, chez Isaac Vossius son neveu, en 1678, à 89 ans. Il avait une telle passion pour les objets de son goût, qu’ayant appris qu’il y avait en Frise quelques villages où l’ancienne langue des Saxons s’était conservée, il s’y rendit, & y resta deux ans. Il travaillait alors à un grand glossaire en cinq langues, pour découvrir l’origine des langues septentrionales dont il étoit amoureux : cet ouvrage unique en son genre, a été finalement publié à Oxford en 1745, par les soins du savant Anglois Edouard Lyc. On doit encore à Junius la paraphrase gothique des quatre évangélistes, corrigée sur les manuscrits, & enrichie des notes de Thomas Marshall. Son traité de pictura veterum, n’a pas besoin de mes éloges ; je dirai seulement que la bonne édition est de Roterdam, 1694, in-fol. Il a légué beaucoup de manuscrits à l’université d’Oxford. Grævius n’a point dédaigné d’être son biographe. (D. J.)

Jaucourt
L’Encyclopédie Première Edition
Briasson, David l’aîné, Le Breton, Durand
 1766 – Tome 8, p. 97

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Au grand tonneau d’Heidelberg

Monstre des temps homériques,
Dans les nôtres déclassé ;
Polyphème des barriques,
Dont l’œil au ventre placé

Provoque avec assurance
— Avortons d’un siècle obtus ―
Nos tonneaux qui sont en France,
Étroits comme nos vertus !

Foudre géant, qu’à ta forme
On prendrait pour un vaisseau,
Du bon vin cercueil énorme
Dont je possède un morceau.

Je veux, plein d’un effroi vague,
Et m’agenouillant trois fois
— Comme un dévot dans sa bague
Met un fragment de la croix ―

Sur un reposoir gothique,
Dans un coffret de satin,
Enchâsser ton bois mystique,
Tiède aussi d’un sang divin !

Heidelberg !… par tes féeries,
Par tes gnomes familiers,
Par tes noires brasseries
Où chantent tes écoliers,

Par ton château, sous les nues
Debout comme un souvenir,
Au nom des splendeurs connues
Et des gloires à venir,

Puisse au loin, joyeux cratère,
Ton fût, sur tes monts planté,
Envahir toute la terre
Sous un flot de volupté !

Et puisse la paix féconde,
Comme dans un saint anneau,
Un jour enfermer le monde
Au cercle de ton tonneau !…

Louis Bouilhet
Dernières chansons
Michel Lévy Frères
1872 pp. 241-243

Alte Brücke Heidelberg – Le Pont-Vieux de Heidelberg – 旧桥海德堡 – Старый мост Гейдельберг

Allemagne
Deutschland
Германия – 德国 – ドイツ

Bade-Wurtemberg
Baden-Württemberg


Alte Brücke HEIDELBERG
海德堡
Старый мост Гейдельберг

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Photo Jacky Lavauzelle

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Alte Brücke Heidelberg
Le Pont-Vieux
Le Vieux Pont de Heidelberg
Старый мост Гейдельберг
旧桥海德堡

Alte Brücke Heidelberg - Le Vieux Pont de Heidelberg Artgitato (1) Alte Brücke Heidelberg - Le Vieux Pont de Heidelberg Artgitato (2)

Pont en maçonnerie de neuf travées
de 200 m de longueur  Alte Brücke Heidelberg - Le Vieux Pont de Heidelberg Artgitato (3)

Le Neckar – Das Neckar
内卡河
Неккар
Alte Brücke Heidelberg - Le Vieux Pont de Heidelberg Artgitato (4)
Alte Brücke Heidelberg - Le Vieux Pont de Heidelberg Artgitato (5)

Das Brückentor
Le Pont

Alte Brücke Heidelberg - Le Vieux Pont de Heidelberg Artgitato (6) Le blason et les armoiries de Pfalz-Bayern
das Wappen von Pfalz-Bayern

Alte Brücke Heidelberg - Le Vieux Pont de Heidelberg Artgitato (7)

4 figures des dieux de la rivière
vier Hauptströme Pfalz-Bayerns
Rhin, le Danube, la Moselle et Neckar
Rhein, Donau, Neckar und Mosel

Alte Brücke Heidelberg - Le Vieux Pont de Heidelberg Artgitato (8)

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Karl-Theodor-Denkmal
Mémorial Karl Theodor
10 Dezember 1724 – 16 Februar 1799
Alte Brücke Heidelberg - Le Vieux Pont de Heidelberg Artgitato (9)

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Karl TheodorKarl Theodor
Anna Dorothea Therbusch
1763
Reiss-Engelhorn Musées
Mannheim

Friedrich Rottmann Heidelberg vom Neuenheimer Ufer, um 1800Friedrich Rottmann
Heidelberg vom Neuenheimer Ufer
um 1800

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DEFINITION DU NECKAR
PAR LA PREMIERE ENCYCLOPEDIE

NECKER ou NECKAR, (Géog.) les François disent Nècre ; grande riviere d’Allemagne qui en reçoit plusieurs autres dans son cours : elle a sa source dans la Forêt-noire, & se jette dans le Rhin au-dessous de Manheim.

L’Encyclopédie, 1re éd.
1765
Tome 11, p. 69

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Der Neckar
Le Neckar

In deinen Tälern wachte mein Herz mir auf
Dans tes vallées, mon cœur se réveilla
Zum Leben, deine Wellen umspielten mich,
A la vie, tes vagues jouaient tout autour de moi,
Und all der holden Hügel, die dich
Et toutes ces belles collines, qui,
Wanderer! kennen, ist keiner fremd mir.
Voyageur ! te connaissent, ne m’étaient pas étrangères.

Auf ihren Gipfeln löste des Himmels Luft
Sur les cimes, l’air du ciel
Mir oft der Knechtschaft Schmerzen; und aus dem Tal,
M’a souvent allégé la douleur de la servitude ; et dans la vallée,
Wie Leben aus dem Freudebecher,
Comme la vie dans la coupe de joie,
Glänzte die bläuliche Silberwelle.
Brillait l’onde argentée bleuâtre.

Der Berge Quellen eilten hinab zu dir,
Les sources des montagnes se précipitèrent vers toi,
Mit ihnen auch mein Herz und du nahmst uns mit,
Avec elles mon cœur et tu nous guidas,
Zum stillerhabnen Rhein, zu seinen
Vers le paisible Rhin , vers ses
Städten hinunter und lustgen Inseln.
Villes en-deçà et ses îles bienheureuses.

Noch dünkt die Welt mir schön, und das Aug entflieht
Pourtant, le monde me semble beau, et mon regard fuit
Verlangend nach den Reizen der Erde mir,
Avec délectation vers les charmes de la terre,
Zum goldenen Paktol, zu Smyrnas
Vers le pactole d’or, à Smyrne
Ufer, zu Ilions Wald. Auch möcht ich
Sur sa côte, vers la forêt d’Ilion. Aussi je voudrais

Bei Sunium oft landen, den stummen Pfad
Débarquer au Cap Sounion souvent, au chemin silencieux
Nach deinen Säulen fragen, Olympion!
Prendre des nouvelles de tes colonnades, Olympiéion !
Noch eh der Sturmwind und das Alter
Avant la tempêtes et avant l’âge
Hin in den Schutt der Athenertempel
Dans les décombres des temples athéniens

Und ihrer Gottesbilder auch dich begräbt,
Et leurs images de Dieu ne t’enterrent, aussi,
Denn lang schon einsam stehst du, o Stolz der Welt,
Toi dressé-là depuis longtemps déjà, ô orgueil du monde,
Die nicht mehr ist. Und o ihr schönen
Qui n’est plus. Et ô vous, belles
Inseln Ioniens! wo die Meerluft
Îles Ioniennes ! où l’air de la mer

Die heißen Ufer kühlt und den Lorbeerwald
Refroidit les chauds rivages et dans la forêt de lauriers
Durchsäuselt, wenn die Sonne den Weinstock wärmt,
Susurre quand le soleil réchauffe la vigne,
Ach! wo ein goldner Herbst dem armen
Ah ! où un automne doré pour les pauvres
Volk in Gesänge die Seufzer wandelt,
Gens convertit en chant le soupir,

Wenn sein Granatbaum reift, wenn aus grüner Nacht
Quand son grenadier arrive à maturité, quand dans la nuit verte
Die Pomeranze blinkt, und der Mastixbaum
L’orange illumine et le lentisque
Von Harze träuft und Pauk und Cymbel
Pleure sa sève et que tambour et cymbale
Zum labyrinthischen Tanze klingen.
Résonnent pour des danses labyrinthiques.

Zu euch, ihr Inseln! bringt mich vielleicht, zu euch
Vers vous, les îles ! m’amènera peut-être à vous
Mein Schutzgott einst; doch weicht mir aus treuem Sinn
Mon dieu tutélaire ; mais fidèle toujours
Auch da mein Neckar nicht mit seinen
Mon Neckar m’accompagnera avec ses
Lieblichen Wiesen und Uferweiden.
Prairies, pâturages et saules riverains.

Friedrich Hölderlin
Sämtliche Gedichte
1784-1843

Gernot Rumpf – Heidelberger Brückenaffe- Affe Skulptur – Affe an der alten Brücke – Le Singe du Vieux-Pont- Heidelberg – 海德堡 – 1979

Allemagne
Deutschland
Германия – 德国 – ドイツ

Heidelberg
海德堡 – ハイデルベルク

Affe Skulptur
Heidelberger Brückenaffe
Alte Brücke – Le Vieux Pont

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Sculptures Allemandes
Deutsch Skulpturen
Gernot Rumpf

né le 17 avril 1941 à Kaiserslautern
17 April 1941

 

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Photo Jacky Lavauzelle

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Heidelberger Brückenaffe
Affe
Skulptur
Affe an der alten Brücke Le Singe du Vieux Pont
Affe mit Spiegel, Gedicht und zwei Mäusen
Le Singe au miroir, la Poésie et les deux Souris
1979

Gernot Rumpf

Heidelberger Brückenaffe

Gernot Rumpf Heidelberger Brückenaffe Affe Skulptur Affe an der alten Brücke Le Singe du Vieux-Pont Heidelberg Artgitato (1) Gernot Rumpf Heidelberger Brückenaffe Affe Skulptur Affe an der alten Brücke Le Singe du Vieux-Pont Heidelberg Artgitato (2)

Texte de
Martin Zeiller
Martin Zeiller17 Avril 1589-6 Octobre, 1661
17 avril 1589-6 octobre 1661

Gernot Rumpf Heidelberger Brückenaffe Affe Skulptur Affe an der alten Brücke Le Singe du Vieux-Pont Heidelberg Artgitato (4)

« Was thustu
Mich hie angaffen?
 Hastu nicht gesehen
Den alten Affen
 Zu Heydelberg
Sich dich hin unnd her 
 Da findestu wol
Meines gleichen mehr »

Martin Zeiller
Werk Itinerarium Germaniae
1632

Que faites-vous
Ebahis ainsi devant moi ?
N’avez-vous pas vu
Le vieux singe
de Heidelberg
Regardez ici et là
Vous trouverez bien
de fortes ressemblances

Gernot Rumpf Heidelberger Brückenaffe Affe Skulptur Affe an der alten Brücke Le Singe du Vieux-Pont Heidelberg Artgitato (5)

La main droite forme avec ses doigts le symbole qui doit combattre le mauvais œil
L’index et l’auriculaire sont tendus
Position appelée le Signe des Cornes ou les Cornes du Diable 

Gernot Rumpf Heidelberger Brückenaffe Affe Skulptur Affe an der alten Brücke Le Singe du Vieux-Pont Heidelberg Artgitato (7) Gernot Rumpf Heidelberger Brückenaffe Affe Skulptur Affe an der alten Brücke Le Singe du Vieux-Pont Heidelberg Artgitato (8) Gernot Rumpf Heidelberger Brückenaffe Affe Skulptur Affe an der alten Brücke Le Singe du Vieux-Pont Heidelberg Artgitato (9)

Zwei kleine Mausfiguren erinnern an das kurfürstliche Kornhaus
Deux petites souris se trouvent à la gauche du chat à l’endroit où se trouvait l’ancienne halle aux grains

Gernot Rumpf Heidelberger Brückenaffe Affe Skulptur Affe an der alten Brücke Le Singe du Vieux-Pont Heidelberg Artgitato (10)

La tête du singe est creuse
Elle permet a chacun de l’utiliser comme un masque grecque à la LeonidasGernot Rumpf Heidelberger Brückenaffe Affe Skulptur Affe an der alten Brücke Le Singe du Vieux-Pont Heidelberg Artgitato (11)

Heidelberger Brückenaffe

Papa Paolo V BORGHESE – PAPE PAUL V BORGHESE – GALLERIA BORGHESE ROMA – GALERIE BORGHESE ROME

ROME – ROMA
PAUL V – PAOLO V
LA VILLA BORGHESE

Armoirie de Rome

 Photos  Jacky Lavauzelle

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Flag_of_Lazio


LA GALERIE BORGHESE
GALLERIA BORGESE

BERNINI –  LE BERNIN
Gian Lorenzo Bernini
1598-1680

Busto di Papa Paolo V Borghese
Buste du Pape Paul V Borghese
Camille Borghèse
Camillo Borghese
1618

Marmo – Marbre – Marble

Camille Borghèse – Camillo Borghese
1550-1621
PAUL V BORGHESE
PAOLO V BORGHESE

Pape élu le 16 mai 1605
Busto di Papa Paolo V Borghese Pape Paul V Borghese Rome Roma Camillo Borghese

« Sous Borghèse, Paul V, renaquit l’ancienne querelle de la juridiction séculière et de l’ecclésiastique, qui avait fait verser autrefois tant de sang. (1605) Le sénat de Venise avait défendu les nouvelles donations faites aux églises sans son concours, et surtout l’aliénation des biens-fonds en faveur des moines. Il se crut aussi en droit de faire arrêter et de juger un chanoine de Vicence, et un abbé de Nervèse, convaincus de rapines et de meurtres. »
VOLTAIRE
Essai sur les mœurs et l’esprit des nations
Chapitre CLXXXV
Des successeurs de Sixte-Quint
Edition Garnier – Tome 13

Busto di Papa Paolo V Borghese Pape Paul V Borghese Rome Roma Artgitato

« On convient généralement que le Vatican doit une grande partie de sa belle bibliothèque à celle de l’électeur Palatin, que le comte de Tilly prit avec Heidelberg en 1622. D’autres cependant prétendent, & ce semble avec raison, que Paul V. qui était pour lors pape, n’eut qu’une très-petite & même la plus mauvaise partie de la bibliothèque Palatine ; tous les ouvrages les plus estimables ayant été emportés par d’autres, & principalement par le duc de Bavière. »
BIBLIOTHEQUE
L’ENCYCLOPEDIE
Texte établi par D’Alembert – Diderot, 1751
Tome 2 – pp. 228-240

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« La seconde catégorie est d’origine pontificale. Ses titres et ses revenus ont leur source dans le népotisme. Durant le cours du XVIIe siècle, Paul V, Urbain VIII, Innocent X, Alexandre VII, Clément IX, Innocent XI ont créé les Borghèse, les Barberini, les Pamphili, les Chigi, les Rospigliosi, les Odescalchi. C’était à qui placerait plus haut sa petite famille. Les domaines des Borghèse, qui font une assez jolie tache sur la carte d’Europe, nous prouvent que Paul V n’était pas un oncle dénaturé. Les papes ont conservé l’habitude d’anoblir leurs parents, mais le scandale de leurs libéralités s’arrête à Pie VI, auteur de la famille Braschi (1775-1800). »
Edmond About
La Question Romaine
Chapitre VII La Noblesse
Michel Lévy Frères (coll. Hetzel)
1861 – 2e éd. – pp. 61-74