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Syed Zamzur Akasah THE FUSION NOWADAYS 2016 (Delai Seni Visual Negara Kuala Lumpur)

Malaysia
Voyage en Malaisie
PHOTO JACKY LAVAUZELLE




 

 

Balai Seni Visual Negara
BSVN
Syed Zamzur Akasah
THE FUSION NOWADAYS
2016


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Balai Seni Visual Negara
LA GALERIE NATIONALE DES ARTS VISUELS DE KUALA LUMPUR
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SYED ZAMZUR AKASAH SYED AHMED JALALUDDIN
THE FUSION NOWADAYS
LA FUSION DE NOS JOURS
2016

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Syed Zamzur Akasah Syed Ahmad Jalaluddin
Born-Né en 1988
A étudié à la Faculty of Art and Design de Klang (à quelques kilomètres à l’ouest de Kuala Lumpur)

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Dans une autre exposition, l’année dernière, en 2016, Syed Zamzur Akasah, avait fait une proposition différente, diamétralement opposée ?, à celle qu’il propose au Balai Seni Visual Negara de Kuala Lumpur.
Il exposait trois céramiques d’une même femme sur des étagères en bois plantée dans un pot, comme une plante. Ces femmes portaient des cornes de bouc (Serve’d #1), des cornes de cervidés (Serve’d #2) ou des oreilles de lapin (Serve’d #3). Ici, ce ne sont plus des humains qui prédominent mais des animaux divers, un véritable bestiaire comme nous les concevions au Moyen Âge.
Syed Zamzur Akasah range ici ses créatures, ses créations inquiétantes, à sa manière, sur des étagères désormais fermées sur les côtés mais munies d’autant de miroirs.
Nous nous retrouvons vers autant d’animaux humanisés. Ou ne serait-ce pas nous qui nous nous animalisons ; la présence répétitive des miroirs améliorent notre perception tout en nous intégrant aussi dans l’œuvre et nous plongeant dans son questionnement.
Il est étonnant aujourd’hui de voir ici combien la représentation animale foisonne dans cette nouvelle création de jeunes artistes malaisiens nés entre 1989 et 1992 : Amy Bakar (né en 1989) avec sa blanche chouette géante dans la nuit (Sang Pungguk Perindu) ou son gorille posant à la manière de l’Olympia d’Eduard Manet, ou encore de son oiseau couronné de fleurs (Si Pecut). Fadhli Ariffin (née en 1989) peint des insectes géants dévorant jusqu’à la toile, ou un mille pattes immense entourant une femme totalement voilée en formant un gigantesque S, dans Crise. Hazul Ahmed, né en 1989, montre des personnages en singes hilarants montant une chèvre dans Babak III. Nous avons déjà évoqué une autre œuvre de Mohd Fazli Othman, Pesta Pisang, elle-même exposée à la Balai Seni Visual Negara (http://artgitato.com/mohd-fazli-othman-pesta-pisang/).  Et la liste de ces jeunes créateurs ne s’arrêtent pas là : Roza Khir (n. en 1990) avec Visite de la ville, 3.85, 1.0, 2.0. Les représentations de loup porteur d’enfant chez Syahbandi Samat (né en 1992).

L’exposition devient une explosion d’une série qui étudie attentivement, comme un musée d’histoire naturelle, leurs expressions. Nous ne savons pas si nous regardons une métamorphose de l’humain ou de l’animal. En tout cas, nous regardons notre création, nous rassurant en pensant qu’elles se trouvent contenues dans des caissons de bois. Ce qui constitue l’animalité, « c’est la faculté d’utiliser un mécanisme à déclenchement pour convertir en actions «explosives» une somme aussi grande que possible d’énergie potentielle accumulée » précisait Henri Bergson dans L’Evolution Créatrice.

Les animaux-humains passent d’une certaine douceur à une agressivité assumée jusqu’à des espèces non reconnaissables. Le cochon ressemble à Hitler avec l’œil dur. Jonathan Swift, dans ses Voyages de Gulliver, soulignait que « puisqu’une créature se prétendant douée de raison puisse commettre de telles abominations, il faut craindre que la corruption de cette faculté ne soit pire que l’ animalité elle-même. »

Syed Zamzur Akasah, entre la force des images, la précision des traits, l’utilisation globalisante des miroirs, comme s’il voulait dire aussi qu’il n’y a rien derrière, que de l’animalité rien que de l’animalité, nous installe devant deux options : « Il y a dans tout homme, à toute heure, deux postulations simultanées, l’une vers Dieu, l’autre vers Satan. L’invocation à Dieu, ou spiritualité, est un désir de monter en grade; celle de Satan, ou animalité, est une joie de descendre. » (Charles Baudelaire, Mon cœur mis à nu – in Journaux intimes -1887)

Jacky Lavauzelle




Ceramic (Stoneware paperclay cone, Mirror glass & synthetic hair)Céramique (cône en grès en argile de papier, miroir en verre et cheveux synthétiques)

 

 

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« My experience of living inspired my work. I am interested in the intellectual, emotional and primal relationship between humans and the environment. In respond through observation, by the understanding of the man’s role in the environment changed, and living in an era of what has been called a « great acceleration » developed in a very drastic ways, driving force in behavior changes.
« Mon expérience inspire mon travail. Je suis intéressé par les relations intellectuelles, émotionnelles et primaires entre les humains et l’environnement. La compréhension du rôle de l’homme dans l’environnement a changé, et, à cette époque de «grande accélération», se développe de manière drastique, conduisant à des changements profonds de comportement. »

Stressed this into art, I love to blending the character of animals into human as the combination evoking a statement and stronger sense of relationship and balance-imbalance in the earth. Idea of lifelike fusion in blending of animal character and human raised the sense of understanding visually, emotionally and intellectually and explore such fierceness, instincts, purity and more. These commingle means to understand ourselves as humans where can develop a shocking mannerism.
J’ai mis l’accent sur l’art car j’aime mélanger le caractère des animaux à ceux des humains car la combinaison amène à un questionnement et propose un sens plus fort à cette relation et questionne aussi sur le déséquilibre-équilibre sur notre terre. L’idée d’une fusion réelle dans le mélange du caractère animal et de l’être humain reste une proposition à une compréhension visuelle, émotionnelle et intellectuelle en explorant autant la férocité, l’instinct, la pureté et plus encore. Ce qui rapproche signifie se comprendre plus intensément comme des êtres humains quitte à développer un maniérisme choquant.

I see my work as an exploration on universals form, idea, and tradition as integral components. These explorations lead deeper understanding and experiences interwoven with nature. Clay always impressed me with interaction between fingers and forming clay and creation is done in challenges existing, in paradigms and presumptions which served before and after the kiln door open.
« 
Je vois mon travail comme une exploration sur la forme universelle, sur l’idée et la tradition comme des composants intégrés. Ces explorations mènent à une compréhension et à des expériences plus profondes liées à la nature. L’argile m’a toujours impressionné par l’interaction entre les doigts, la formation d’argile et la création qui se fait dans les défis, dans les paradigmes et les attentes avant et après l’ouverture de la porte du four. »

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Syed Zamzur Akasah

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ALI BEBIT : GLURP…GLURP…GLURP (CRITICAL CYBER – 2017) BALAI SENI VISUAL NEGARA – Kuala Lumpur

  

« Ils luisent bleus parmi le fard et les onguents,
Cependant que la tête et le buste, élégants,
Se balancent sur l’arc paradoxal des jambes. »
Paul Verlaine – Le Clown – Jadis et Naguère – Léon Vanier, 1884

Malaysia
Voyage en Malaisie
PHOTO JACKY LAVAUZELLE
 




 

 

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ALI BEBIT
Mohd Ali Azraie Bebit 
GLURP…GLURP…GLURP
2017

 

 


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ALI BEBIT
GLURP…GLURP…GLURP
2017

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Wood, aquarium, steel, fiber glass, fish & electronic device
Bois, aquarium, acier, fibre optique, poisson et appareil électronique

90x84x180

Ali Rebit cite B.C. Forbes à la Balai Seni Visual Negara de Kuala Lumpur : « The man who has won millions at the cost of his conscience is a failure. » (L’homme qui a gagné des millions au prix de sa conscience a échoué.)
Ali Rebit place la conscience au cœur de son œuvre. Mais avec toujours un second voire un troisième degré. Et beaucoup d’humour aussi. Comme dans ses compositions précédentes.
Dans A.W.A.S (Anti war, Anti Strife) en 2012, il compose un soldat ailé avec des palmes rouges comme celles d’une éolienne. Bebas, en 2012 aussi, est une autre représentation métallique d’un grand échalas, avec de grandes ailes dorées. Dans Parasit, il nous montre encore un solide robot dans une position burlesque, pied levé, cherchant son équilibre. Still Fight, en 2012, propose une autre approche basée sur le déséquilibre et l’opposition des masses.
C’est toute l’ambivalence qui se retrouve dans son oeuvre humour-tragédie / légèreté – épaisseur / techologie -humanité. Mais c’est ce que l’on retrouve dans la vie, poussé dans ses retranchements avec le clown : « L’art du clown va bien au-delà de ce qu’on pense. Il n’est ni tragique, ni comique ; il est le miroir comique de la tragédie et le miroir tragique de la comédie » soulignait André Suarès dans ses Essais sur le clown.
Les œuvres sont parfois totalement humoristiques comme son travail de 2008  quand il réalise les Playing Series (Fun 1 par exemple), en positionnant un soldat, bouclier en main, perdu sur son rocher. 2008   Nothing en 2009 propose un robot à hélices sur la tête totalement hilare.
Dans toutes ces œuvres, Ali Bebit humanise la machine qui nous entoure. Ou plutôt, Ali cherche à lui donner une vie. Dans Makhluk Biru (Créature Bleue), il s’agit plus d’un robot-lapin bleu que d’un humanoïde.
Mais cette ironie s’accompagne d’un désir de légèreté en attribuant à ses créatures des hélices ou des ailes. Notre œuvre du Balai Seni de Kuala Lumpur n’y échappe pas. Il va même jusqu’à proposer des robots volants dans le style de Hayao Miyazaki quand il proposa, en 2012, Voyager: I Want to Fly.
Ce désir d’envol et de légèreté du lourd et du massif semble représenter un désir de dépassement, une morale à l’épreuve du vivant. Ici, les ailes sont présentes bien qu’inutiles. Notre clown est là, la couleur et les yeux exorbités. La table tachetée d’une chambre d’enfant. Le titre lui aussi prend même une connotation humoristique presque enfantine en utilisant des onomatopées.
Notre clown prend l’eau et il est emprisonné. Il navigue entre la Red Zone, la ligne route, attention danger présent, et la Yellow Zone, attention danger imminent, la Zone Jaune. Nous sommes quoi qu’il puisse arriver dans une zone de danger, voire de mort imminente.
Le sujet redevient grave ou alors il marque le côté grotesque et dérisoire du clown qui est, qui peut être, l’homme moderne. Il semble que nous soyons devant une sorte de chaise électrique ou plutôt de chaise de noyade.
Je repense au passage de Paul Acker (Humour et humoristes – H. Simonis Empis, 1899 qui traite de cette thématique : « Dans chaque clown, digne de ce nom, se cache, voyez-vous, un philosophe — sans le savoir — peut-être. À force de dire des folies et d’en faire, de lancer à travers les airs des chapeaux pointus qui tournoient, ou d’appliquer sur la face du voisin des claques trop sonores, de se rouler sur le dos, et de marcher sur la tête, ils arrivent à se former du monde une conception assez juste : une grande arène de cirque, pleine de clowns et de « gugusses » qui jouent ensemble. Les clowns giflent et rient, les gugusses sont giflés et rient. La vie n’est qu’une cabriole, mais une cabriole immense et d’une fantaisie sans cesse renouvelée. Rappelez-vous certains de leurs actes, certains de leurs discours. Ces êtres enfarinés, au nez peint de rouge, aux yeux cernés de noir, perdus dans un long vêtement flottant et multicolore, ou étriqués dans un sinistre habit, ont un sens admirable du ridicule ; peu savent aussi bien dégager de toute chose le grotesque qui s’y renferme. »
Ou juste après, soulignant que la simplicité des spectacles comme le précise à un autre moment Paul Acker ne va jamais sans une certaine gravité. L’œuvre, la vie, si elle n’est pas sérieuse ne nous empêche pas, bien au contraire, de la regarder avec nos yeux « ni trop fats, ni trop modestes » mais légèrement « cabotins« .

Jacky Lavauzelle

Mohd Ali Azraie Bebit

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SHUKRI ELIAS (BALAI SENI VISUAL NEGARA) Les Flamboiements barbares

Malaysia
Voyage en Malaisie
PHOTO JACKY LAVAUZELLE
TEXTE : POEME de Renée Vivien
les Couleurs (WARNA)
& Les Couleurs de la nuit
Evocations, Alphonse Lemerre, éditeur
1903




 

 

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SHUKRI ELIAS
les flamboiements barbares


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 SHUKRI ELIAS
les flamboiements barbares

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En mars 2017, Shukri Elias étalait sa palette dans sa rétrospective qui lui était consacrée. Devant les murs blancs, les couleurs se répondaient franches et vives. Un festival de couleurs brutes, un Flamboiement barbares de couleur comme le dirait la poétesse anglaise Renée-Vivian.
Dans la multitude de formes que propose Shukri, il semble visiter ou plutôt revisiter la figuration contemporaine à partir de Picasso et en passant par la figuration libre de Robert Combas ou Max Blumberg, en passant par le pop art de Keith Haring.
Ces formes se retrouvent dans l’introspection de l’artiste qui se met en scène et en se regardant semble plonger dans les couleurs des ténèbres (Renée Vivien), dans les couleurs de l’âme, des milliers de lieues plus loin, dans la méditation subtile des nuits bleues
Shukri fraye au bord de la forme. Son pinceau esquive des gestes larges qui souhaite effacer ce qu’il vient de créer. Le trait se délave et coule, s’effaçant presque. Le désir de couleur est si fort qu’il tend chacune de ses toiles, qu’il tend le fil où se retrouve la rétrospective.
Nous apercevons des notes musicales graphiques de Joan Miró, des envolées de Kandinsky, des fantômes de Marc Chagall. Mais toujours ces yeux grands ouverts qui nous regardent et se regardent. On les suit au dedans de l’âme par les chemins détournées des yeux. Jusqu’à l’invisibilité des choses.
« Brille donc davantage intérieurement, ô céleste lumière ! que toutes les facultés de mon esprit soient pénétrées de tes rayons ; mets des yeux à mon âme ; écarte et disperse tous les brouillards, afin que je puisse voir et dire les choses invisibles aux yeux des Mortels ». ( John Milton- Le Paradis Perdu).
Et il repart comme on repart en quête. « Des yeux sans nombre ont vu l’aurore ;  Ils dorment au fond des tombeaux,  Et le soleil se lève encore. » (Sully Prudhomme  – Les Yeux -Œuvres de Sully Prudhomme, Alphonse Lemerre, éditeur) Mais plein de cette lumière qui trouve – retrouve – les origines – nos origines.
« Félicité précaire,
Ta durée éphémère
Comme une ombre légère
Disparut et s’enfuit ;
Tel un riant mensonge,
Un agréable songe,
Dans l’ivresse nous plonge
Et s’efface la nuit. »
(MÉLANCOLIE – Alexandre Latil )
Jacky Lavauzelle

« Et le regard serein et limpide du Bleu, —
Car mon âme est, ce soir, triste comme un adieu. »
Renée Vivien

« Le Brun des bois anciens, favorable à l’étude,
Sait encadrer mon silence et ma solitude. »
Renée Vivien

« Éloignez de mes yeux les flamboiements barbares
Du Rouge, cri de sang que jettent les fanfares. »
Renée Vivien




 

LA SERIE DES
STATE COLLEGE
2016

« Écartez le sourire invincible du Rose,
Qui jaillit de la fleur ingénument déclose, »
Renée Vivien

« Éteignez la splendeur du Jaune, cri de l’or,
Où le soleil persiste et ressurgit encor. »
Renée Vivien

« Entourez-la du rêve et de la paix du Gris,
Crépuscule de l’âme et des chauves-souris. »
Renée Vivien

SHOOK 08 – CAT MINYAK 2008

PORTRET KUNING 2002

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SPIRALE 2003

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TENANG 2005

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PORTRET DIRI 04
SELF PORTRAIT
AUTO PORTRAIT
2004

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PUTEH
2002

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HITAM – KUNING 03
NOIR ET JAUNE
2003

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SAYU
MELANCOLIE
2006

« Et la douce prière,
Divine messagère,
Sur son aile légère
Portait mes vœux au ciel ;
Et, franchissant la route
De la céleste voûte,
Les déposait, sans doute,
Aux pieds de l’Éternel ! »
Mélancolie – Alexandre Latil

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TANDA
MARQUE
2007

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CORET ISTIMEWA
BANDES SPECIALES
2005
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KL INK
2013

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TEPAT
DROIT
2013

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PANJANG
LONG
2013

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CAWAN
TASSE
2002

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TOTEM JINGGA
TOTEM ORANGE
2009

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NYATA
REEL
2008
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GETAR
2004
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Minda Rayau Lagi
2008
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Tutup
Couverture
2013
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les flamboiements barbares

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RENEE VIVIEN
LES COULEURS
(Poème complet)




LES COULEURS

Éloignez de mes yeux les flamboiements barbares
Du Rouge, cri de sang que jettent les fanfares.

Éteignez la splendeur du Jaune, cri de l’or,
Où le soleil persiste et ressurgit encor.

Écartez le sourire invincible du Rose,
Qui jaillit de la fleur ingénument déclose,

Et le regard serein et limpide du Bleu, —
Car mon âme est, ce soir, triste comme un adieu.

Elle adore le charme atténué du Mauve,
Pareil aux songes purs qui parfument l’alcôve.

Et la mysticité du profond Violet,
Plus grave qu’un chant d’orgue et plus doux qu’un reflet.

Versez-lui l’eau du Vert, qui calme le supplice
Des paupières, fraîcheur des yeux de Béatrice.

Entourez-la du rêve et de la paix du Gris,
Crépuscule de l’âme et des chauves-souris.

Le Brun des bois anciens, favorable à l’étude,
Sait encadrer mon silence et ma solitude.

Venez ensevelir mon ancien désespoir
Sous la neige du Blanc et dans la nuit du Noir.

Renée Vivien
les Couleurs
Evocations, Alphonse Lemerre, éditeur
 1903

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LES COULEURS DE LA NUIT

Contemple les couleurs des ténèbres. Tes yeux
Sauront, comme les miens, interpréter les cieux.

J’ai vu le violet des nuits graves et douces,
Le vert des nuits de paix, la flamme des nuits rousses.

J’ai vu s’épanouir, rose comme une fleur,
La lune qui sourit aux rêves sans douleur.

J’ai vu s’hypnotiser, à des milliers de lieues,
La méditation subtile des nuits bleues.

En écoutant pleurer les hiboux à l’essor
Mystérieux, j’ai vu ruisseler les nuits d’or.

Renée Vivien
les Couleurs
Evocations, Alphonse Lemerre, éditeur
 1903

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Zulkifli Lee : KONGSI 1 MENARA LA PHILOSOPHIE DE LA CORROSION DANS LES EBATS DU TEMPS

Malaysia
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Zulkifli Lee
KONGSI 1 MENARA

 


Magunatip Orang Kita 2016

 

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Zulkifli Lee
Konsi 1 Menara
2016

Iron oxide, corrosion patina, steel, Ipad tablet
Oxyde de fer, Patine de corrosion,  acier, tablette Ipad

Variable Dimension
2016

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Le travail de Zulkifli Lee est une réflexion autour du temps, des ébats du temps. Le temps de la modernité  transpire dans de nombreuses œuvres, elle flotte au-dessus de nos têtes, comme ici avec l’Ipad qui regarde et transforme le caisson oxydé à sa guise.

La dureté de l’acier, en face, se brise devant la souplesse et la flexibilité du numérique. Le bloc est lourd, impossible à bouger. Il reste là et attend le moment où il tombera. La verticalité ne trompe pas.

Et il tombera. L’outil Ipad sur son fil transforme et semble jouer du bloc, de nous, du musée, voire du monde.

L’œuvre de Zulkifli Lee se concentre sur cette oxydation qui n’est rien d’autre qu’un marquage du temps. Dans la lenteur, certes. Mais il ne s’agit que d’un travail de sape. La loi de la nature reste la plus forte au travers de cette philosophie de la corrosion. Tentang ou Shapeshifter en 2015, Improvisation of Chances Repeating Scars en 2016 reprennent au travers des créations ce lent travail de la corrosion.

Zulkifli Lee questionne au travers des œuvres anciennes, comme celle qui est présentée au Balai Seni Visual Negara de Kuala Lumpur, la place de l’homme. Pas d’images humaines, pas de représentations. Nous passons de l’ère industrielle à l’ère numérique comme si la nature et la technique se passaient de nous. Il nous reste la mémoire des objets que nous avons construits et qui se passent désormais de notre présence.

Jacky Lavauzelle

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PROPOS DE ZULKIFLI LEE

« I’m interested in exploring language of materials and concept of personnality in my art making process. The nature and character of the materials inspires me. I’m bulding my narrative and image to suits with the characters and nuances inherit by the materials i choose as my art medium. »
« Je m’intéresse à explorer le langage des matériaux et le concept de personnalité dans mon processus de fabrication artistique. La nature et le caractère des matériaux m’inspirent. Je développe ma narration et l’image avec les caractères et les nuances héritées des matériaux que je choisis comme support artistique. « 

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Zulkifli Lee : KONGSI 1 MENARA

Collectif PANGROK SULAP : Sabah Tanah Air-Ku (2017) LA FORCE DE L’ART COMBATTANT

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Sabah Tanah Air-Ku

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PANGROK SULAP
Sabah Tanah Air-Ku
2017

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L’univers du collectif de la ville de  Ranau dans l’Etat de Sabah, Pangrok Sulap, voyage entre le monde onirique du folklore malais, la bande dessinée et le langage direct du street art.
Une urgence évidente surgit de sa graphie surchargée et engagée. Les personnages sont actifs dans le monde et, de facto, des individus politiques. Pangrok Sulap dessine aussi de nombreux T-shirts sur son Facebook pour des appels aux dons (https://www.facebook.com/pg/PangrokSulap/posts/?ref=page_internal)
avec les slogans suivants :  ‘Dibelakang saya ada orang kampung dibelakang orang kampung ada saya’ (Derrière moi se trouve le village – derrière le village il y a moi) ou ‘Raikan rakyat’ (Célébrer le peuple)

L’œuvre présentée à la Galerie Nationale des Arts Visuels de Kuala Lumpur se nomme Sabah Tanah Air-Ku (woodcut print on fabric – Gravure sur bois peint) a été réalisée en 2017. Elle représente une grande fresque (360×240) avec un politique lisant l’hymne officiel de l’Etat de Sabah, qui a été adopté en 1988 (l’Etat de Sabah est un des deux Etats Malais avec le Sarawak, le plus à l’est, de l’île de Bornéo). C’est une œuvre de propagande mais qui illustre aussi son graphisme particulier du collectif :








 Sabah tanah airku
Sabah mon pays natal
Negeri kita yang tercinta
Notre pays bien-aimé
Pemuda pemudi
Que la jeunesse
 Semua marilah
Que tous ensemble
Bangunlah bersatu semua
Nous nous levions
Marilah bersama serta maju jaya
Venons et conservons
Merdeka sepanjang masa
Notre indépendance pour toujours
Bersatu segala bangsa sentosa
Unissons-nous pour une nation prospère
Sabah negeri merdeka
Pour Sabah, notre État indépendant

Le pays est au travail, mais joyeux d’être dans un pays indépendant. Au loin, nous apercevons les libérateurs qui descendent en parachute dans un ciel saturé de drapeaux.
Le but du collectif d’artistes, de musiciens et de militants sociaux, est de faire pénétrer l’art jusqu’au village le plus isolé.








Les différentes étapes de la création de l’œuvre est visible sur :
http://www.dailyseni.com/v4/pangrok-sulap/
L’article a été réalisé par Maira Zamri le 17 mars 2017 (Were Pangrok Sulap done dirty ?) et aborde le problème de censure de l’œuvre ainsi que son retrait.

 

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Haslin Ismail The Death & The Misery La Mort & La Misère – LA MORT ILLISIBLE

 

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The Death & The Misery
LA MORT ILLISIBLE

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Haslin Ismail
LA MORT & LA MISERE
THE DEATH & THE MISERY

Acrylic, cotton string with Japanese Style bookbinding on industrial paper. Variable
Acrylique, ficelle de coton avec reliure de style japonais sur papier industriel.
2016/2017

Haslin Ismail
Né en 1984, Johor (Etat au sud de la Péninsule Malaisienne, entoure Singapour par le nord)
Haslin Ismail vit et travaille à Kuala Lumpur








Haslin Ismail depuis les années 2000 participe à de nombreuses manifestations collectives et depuis 2009 montre sa production artistique à partir de Fantasy Worlds of Haslin Ismail. Il continue sa participation aux expressions collectives : Dazed in Mazes en 2009, Locals Only ! en 2010, Boleh ! en 2010,  Art For Nature en 2011, Young Malaysian Artists : New Objec(tion) en 2011.

Haslin Ismail cultive une œuvre personnelle tragique et noire, remplie de corps décharnés et squelettiques, de robots gigantesques, de corps monstrueux, troués et entubés, de robots humanisés et d’humains robotisés. Un monde proche de la bande dessinée de science fiction avec des contradictions que nous retrouverons dans la composition qui nous intéresse à cet instant.

Dans cette œuvre qui est présentée au Balai Seni Visual Negara de Kuala Lumpur, Haslin Ismail nous propose un grand livre noir mystérieux, immense, aux pages gigantesques, sorte d’obscure livre occulte où des têtes sont posées et se superposent. Une toile de même facture est posée toute proche contre le mur avec 3 cadavres à la musculature saillante.

Si nous sommes d’accord avec Beuys qui voyait l’art comme une thérapie, alors nous sommes mal et vraiment malades. Notre horizon est sombre et, en fait, ne l’est-il pas ?

Nous retrouvons des têtes qui semblent sorties des corps décapités de Jean-Charles Blais posés sur un livre si grand que nous ne pouvons plus le lire. Les pages s’offrent à nous mais nous dépassent, littéralement, comme si le texte ne pouvait que nous être impossible à déchiffrer. Comme s’il était interdit, défendu.
Il y a le lieu sacralisé qui nous l’interdit, mais aussi l’espace qui malgré sa dimension ne se prête pas à une simple et ordinaire lecture.

Haslin Ismail ne réduit pas son œuvre à cette seule contradiction. Les morts de la toile semblent tellement plus vivants que les vivants du livre. Ces derniers attendent hagards quand les premiers semblent sourire, nous sourire ?, toutes dents dehors et muscles saillants. Car les vivants sont misérables et passifs sur le papier. Attendant comme une mise à mort, comme dans un abattoir. Mais dans la vision de son œuvre plus intime, comme nous le soulignions plus haut, ces contradictions sont devenues familières.

La simultanéité des œuvres, la verticale, les morts, et l’horizontale, les vivants, apportent à la complexité du vivant et au questionnement sur la mort, sachant que la narration du livre rejoindra la toile vers le néant de la mort, dans ce surréalisme triomphant. La lumière est alors, déjà, superflue. Elle s’évanouit lentement laissant les corps et les têtes en attente.

Et si le livre ne se lit pas, nous en connaissons tous la fin.

Jacky Lavauzelle











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Mohd Fazli Othman PESTA PISANG 2017 LA NOIRCEUR DES INTENTIONS

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Voyage en Malaisie
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Mohd Fazli Othman
LA NOIRCEUR DES INTENTIONS

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Balai Seni Visual Negara
LA GALERIE NATIONALE DES ARTS VISUELS DE KUALA LUMPUR
国家视觉艺术画廊在吉隆坡
National Visual Arts Gallery

Mohd Fazli Othman
LA NOIRCEUR DES INTENTIONS

PESTA PISANG
‘Selamat Datang Ke Pesta Pisang Di Kampung Batang Pisang’
Acrylic & Oil on canvas
Variable dimension
2017

Nous nous souvenons de la réalisation de Mohd Fazli Othman en 2013 : Selapas Majlis. Une lumière étonnante dans une facture réaliste, où le tiers de gauche était encombré d’une masse d’ordures et le côté droit par un soleil magnifique et une belle campagne. Un éboueur, face cachée, œuvrant comme pour minimiser la catastrophe. Un tas qui ne cache pas, loin de là, la destruction imminente. Le tas ne peut qu’envahir l’espace de la toile et nous savons que le bleu de ce ciel est compté.
En 2014, le paysage urbain de travaux nous renvoie un paysage connu, déshumanisé. Dans Daily Struggle (Lutte quotidienne). La luminosité et le ciel sont toujours là. Le bleu domine y compris sur le mur. Mais la catastrophe est devant nous. Le mur nous sert d’horizon. La mémoire n’est plus. L’espace est confinée. Notre rêve est dans ce reste de travaux qui parsème les villes modernes, à Kuala Lumpur plus encore qu’ailleurs.
Avec Pesta Pisang, peinture de 2017 exposée à la Balai Seni Visual Negara (Galerie Nationale des Arts Visuels de Kuala Lumpur), Mohd Fazli Othman continue sa réflexion sur notre société autour des thématiques sur notre place en tant qu’humain, notre rapport au monde et notre responsabilité sur notre empreinte écologique. Toujours, Mohd Fazli Othman positionne notre place autour de l’opposition pureté et impureté, dans un cadre original magnifique et lumineux, mais jusqu’à quand.












Il pose un regard sur l’urgence et, comme il le souligne dans le passage ci-dessous, pense que l’art répond parfaitement à ce questionnement. Il met l’homme face à sa production qui va finir par le submerger.

Mais ce regard est ici marqué par cette humour que nous ne lui connaissions pas dans d’autres œuvres. Il aborde aussi les thématiques du langage et de la manipulation. Mohd Fazli Othman cache toujours le regard et la face des hommes, mais présente celles des singes. Les images gentiment provocatrices ne nous disent pas quoi penser mais nous interrogent sur notre naïveté par rapport au monde et à cette société du spectacle permanent où les faux cadeaux, les faux prédicateurs surnagent en maître. Victor Hugo pensait que le « discours est le visage de l’âme« , Mohd Fazli Othman semble nous dire que le discours cherche surtout et avant tout à cacher la noirceur des intentions mercantiles. Il est, en ce sens, plus près du philosophe américain Henry David Thoreau, pour qui “Le malheur de l’humain est sa langue« .

Jacky Lavauzelle

 

TEXTE PRESENTATION DE LA GALERIE





Syed Ahmad Jamal, « hanya seni sahaja yang menjadi bahantara tunggal yang sempurna dan terhadang di antara manusia dengan manusia dan saya adalah sekumpulan manusia yang amat sensitif terhadap apa saja yang berlaku disekitar mereka lebih-lebih lagi peristiwa dan situasi yang menyayat hati. »

Seni dan persekitaran merupakan satu ikatan yang sukar dipisahkan. Kita tidak boleh memisahkan imaginasi-imaginasi dalam karya seni dari unsur-unsur persekitaran yang sentiasa berubah dan mencabar. Realiti kehidupan banyak memberikan imaginasi kepada manusia untuk terus berfikir dan melihat setiap perubahan kejadiaan alam sekeliling. Setiap isu atau kejadian yang berlaku dipersekitaran akan memberi itham dalam berkarya Pertembungan dan perbezaan kebudayaan, tradisi, ideologi, cara penyampaian pemerhatian dan sebagainya telah memberi impak kepada dunia seni. Apa jua bentuk isu semasa sama ada sosial, politik, ekonomi, alam sekitar dan budaya menyebabkan isu ini menjadi bahan dan tema bagi setiap pelukis untuk mempersembahkan karya hanya menggunakan seni sebagai peranta.

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Voyage en Malaisie
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Hafizzudin Abdul Jaidin
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Syed Zamzur Akasah
THE FUSION NOWADAYS
2016

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Mohd Fazli Othman
PESTA PISANG
2017
LA NOIRCEUR DES INTENTIONS

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(Ranau – Etat de Sabah)
Sabah Tanah Air-Ku
LA FORCE DE L’ART COMBATTANT 

2017

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SHUKRI ELIAS
Rétrospective 
Les Flamboiements barbares

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Zulkifli Lee
KONGSI 1 MENARA
LA PHILOSOPHIE DE LA CORROSION DANS LES EBATS DU TEMPS

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Musée National du Textile
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