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Scorn not the Sonnet – Poème de William Wordsworth – Ne méprise pas le Sonnet

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Poésie anglaise
William Wordsworth
7 April 1770 – 23 April 1850
7 avril 1770 – 22 avril 1850
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traduction Jacky Lavauzelle

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English Text
texte bilingue français-anglais

traduction Jacky Lavauzelle

 


LES POÈMES
DE WILLIAM WORDSWORTH

traduction Jacky Lavauzelle

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William Wordsworth’s poems
POEMS
POÈMES
Scorn not the Sonnet
NE MEPRISE PAS LE SONNET

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Ne méprise pas le sonnet William Wordsworth Traduction Jacky Lavauzelle
Luis de Camoes par François Gérard, Plutarque par Andrea del Castagno (Galerie des Offices, Florence), Shakespeare (Portrait dit Portrait Cobbe), Le Tasse – Tarquo Tasso (1577 – Fürstlich Thurn- und Taxissches Schlossmuseum, Ratisbonne, Allemagne)

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Scorn not the Sonnet; Critic, you have frowned,
Ne méprise pas le Sonnet ; Critique, tu t’es détourné
Mindless of its just honours; with this key
A tort de ses justes honneurs ; avec cette clé,
Shakespeare unlocked his heart; the melody
Shakespeare a libéré son cœur ; par la mélodie
Of this small lute gave ease to Petrarch’s wound;
De ce petit luth, la blessure de Pétrarque guéri  ;

A thousand times this pipe did Tasso sound;
Mille fois à travers son conduit le Tasse a soufflé ;
With it Camöens soothed an exile’s grief;
Avec lui Camoes le chagrin de l’exil s’est apaisé ;
The Sonnet glittered a gay myrtle leaf
Par une feuille de myrte joyeuse le Sonnet scintilla
Amid the cypress with which Dante crowned
Au milieu des cyprès Dante et par eux le couronna

His visionary brow: a glow-worm lamp,
Son front visionnaire : la lumière de ce ver luisant,
It cheered mild Spenser, called from Faery-land
Encouragea le doux Spenser, au Pays des fées, pélerin
To struggle through dark ways; and, when a damp
Luttant à travers les voies sombres ; et, quand

Fell round the path of Milton, in his hand
Le brouillard tomba sur le chemin de Milton, dans sa main
The Thing became a trumpet; whence he blew
La Chose se mua en trompette ; d’où il a soufflé
Soul-animating strains—alas, too few!
Tant strophes touchant les âmes – hélas, pas assez !


 

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POÉSIE DE WILLIAM WORDSWORTH
WORDSWORTH POEMS

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UN STYLE SANS ARTIFICE

Une poésie sans cesse recommencée

Son style populaire et sans artifice s’est débarrassé d’une fois de toutes les friperies usées de la vieille versification. Les tours couronnées de nuages, les temples solennels, les palais majestueux, tout cela a été balayé du sol. C’a été comme l’édifice sans fondements d’une vision ; il n’est pas même resté un débris de ruines. Toutes les traditions du savoir, toutes les superstitions du passé, ont disparu sous un trait de plume. Nous avons fait table rase ; nous recommençons toute poésie. Le manteau de pourpre, le panache ondoyant de la tragédie, sont rejetés ainsi que de vains oripeaux de pantomime. Voici que nous en sommes revenus à la simple vérité de la nature. Rois, reines, nobles, prêtres, trône, autel, distinction des rangs, naissance, richesse, pouvoir, ne cherchez plus rien de tout cela, ni la robe du juge, ni le bâton du maréchal, ni le faste des grands. L’auteur foule aux pieds plus fièrement encore l’antique forme dont s’enorgueillissait l’art ; il se rit de l’ode, de l’épode, de la strophe et de l’antistrophe. Vous n’entendrez plus résonner la harpe d’Homère, ni retentir la trompette de Pindare et d’Alcée. Point de merci pour le costume éclatant, pour la décoration splendide. Tout cela n’est que spectacle vide, barbare, gothique. Les diamants parmi les cheveux tressés, le diadème sur le front brillant de la beauté, ne sont que parure vulgaire, joyaux de théâtre et de prostituée. Le poète dédaigneux ne peut plus des couronnes de fleurs ; il ne se prévaudra pas non plus des avantages que le hasard lui aura offerts ; il lui plait que son sujet soit tout entier de son invention, afin de ne devoir rien qu’à lui-même ; il recueille la manne dans le désert ; il frappe le rocher de sa baguette et en fait jaillir la source. A son souffle, le brin de paille qui gisait dans la poussière monte au soleil dans un rayon lumineux ; il puisera dans ses souvenirs assez de grandeur et de beauté pour en revêtir le tronc nu du vieux saule. Son vers ne s’embaume point du parfum des bosquets, mais son imagination prête une joie intime aux arbres dépouillés sur la montagne dépouillée, à l’herbe verte du pré vert :

To the bare trees and mountains bare.
And grass in the green field.

Plus de tempête, ni de naufrage, dont l’horreur nous épouvante. C’est l’arc-en-ciel qui attache aux nuages son ruban diapré. C’est la brise qui soupire dans la fougère fanée. Point de triste vicissitude du sort, point de menaçante catastrophe de la nature qui assombrisse ses pages. C’est la goutte de rosée qui se suspend aux cils de la fleur penchée ; ce sont les pleurs qui s’amassent dans l’œil brillant.

Antoine Fontaney
(poète romantique français ())
Cinquième Partie
WILLIAM WORDSWORTH
Poètes et Romanciers de la Grande-Bretagne
Revue des Deux Mondes
Tome 3 – 1835

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WORDSWORTH POEMS

traduction Jacky Lavauzelle

LUIS DE CAMOES OS LUSIADAS III-77 LES LUSIADES -Já se ajuntam do monte a quem Medusa

*Luís de Camões Os Lusiadas Les Lusiades
OS LUSIADAS III-77 LES LUSIADES III-77
LITTERATURE PORTUGAISE









Luis de Camoes Oeuvres obras Artgitato

literatura português

Luis de Camões
[1525-1580]

Tradução – Traduction
texto bilingue








Luis de Camoes Les Lusiades

 

Obra Poética

(1556)

LES LUSIADES III-77








OS LUSIADAS III-77

A Epopeia Portuguesa

 

CHANT III
Canto Terceiro

Traduction Jacky Lavauzelle

verso 77
Strophe 77

III-77

Image illustrative de l'article Vasco de Gama

Vasco de Gama

Vasco da Gama signature almirante.svg

 

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Luís de Camões Os Lusiadas
OS LUSIADAS III-77
LES LUSIADES III-77

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Sancho Primeiro
Sanche Ier
Succède à son père Alphonse Ier sur le trône, devenant ainsi le second Roi du Portugal
Règne de 1185 – 1211
Sancho I de Portugal, quarto filho de Afonso Henriques
Sucedeu o seu pai no trono, tornando-se assim no segundo Rei de Portugal

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« Já se ajuntam do monte a quem Medusa
 » Ils arrivent du Mont Atlas à qui Méduse
O corpo fez perder, que teve o Céu;
  Pétrifia le corps pour soutenir la Voûte céleste ;…

White_Fawn_Drawing Faon Diane

LUIS DE CAMOES OS LUSIADAS LES LUSIADES

LES TROIS ROIS MAGES D’ORIENT Heinrich Heine – Die heilgen drei Könige aus Morgenland

LITTERATURE ALLEMANDE
Christian Johann Heinrich Heine
Les Trois Rois Mages d’Orient Heine




Die heilgen drei Könige aus Morgenland

Deutsch Poesie
 Deutsch Literatur

Heinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich HeineHeinrich Heine



HEINRICH HEINE
1797- 1856

German poet
Poète Allemand
Deutsch Dichter

Heinrich Heine Oeuvre Poèmes Poésie Gedichte Artgitato

Übersetzung – Traduction
Jacky Lavauzelle

Die heilgen drei Könige aus Morgenland

Les Trois Rois Mages d’Orient

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les-trois-rois-mages-dorient-heinrich-heine-die-heilgen-drei-konige-aus-morgenland-artgitato-leonard-de-vinci-ladoration-des-mages-galerie-des-offices-florenceLeonard de Vinci
L’Adoration des Mages Galerie des Offices Florence

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Die heilgen drei Könige aus Morgenland,
Les trois rois mages d’Orient,
 Sie frugen in jedem Städtchen:
Demandaient dans chaque ville :
Wo geht der Weg nach Bethlehem,
  « Où se trouve la route qui mène à Bethléem,
Ihr lieben Buben und Mädchen?
Mes chers garçons et mes chères filles ? « …

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les-trois-rois-mages-dorient-heinrich-heine-artgitato-andrea-mantegna-ladoration-des-mages

Andrea Mantegna L’ Adoration des mages

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Les Trois Rois Mages d’Orient
Heinrich Heine