Archives par mot-clé : femmes

TRISTIA – POÈME DE OSSIP MANDELSTAM – Русский поэт Осип Эмильевич Мандельштам – 1918

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LITTÉRATURE RUSSE
POÉSIE RUSSE
Русская литература
Русская поэзия
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Poésie de Ossip Mandelstam
Поэзии Осип Мандельштам
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Ossip Emilievitch Mandelstam
О́сип Эми́льевич Мандельшта́м
2/3 janvier 1891 Varsovie – 27 décembre 1938 Vladivostok
2/3 января 1891 Варшава — 27 декабря 1938

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TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE
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TRISTIA
1918

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Henri Fantin-Latour, Nyx, 1897

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Я изучил науку расставанья
J’ai étudié la science de la séparation
В простоволосых жалобах ночных.
Dans de nocturnes plaintes ébouriffées…




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GERMAIN NOUVEAU SPHINX (POEME)

 SPHINX GERMAIN NOUVEAU
LITTERATURE FRANCAISE
SYMBOLISME

germain-nouveau-poemes-poesie-artgitato

Germain Nouveau

31 juillet 1851 Pourrières (Var) – 4 avril 1920 Pourrières

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POEMES
VALENTINES ET AUTRES VERS

LA POESIE DE
GERMAIN NOUVEAU
SPHINX

Valentines et autres vers

Texte établi par Ernest Delahaye
Albert Messein, 1922
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sphinx-germain-nouveau-sphinx-non-renove-1867
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GERMAIN NOUVEAU
SPHINX

Toutes les femmes sont des fêtes,
Toutes les femmes sont parfaites,
Et dignes d’adoration,
Sous les fichus ou sous les mantes
Toutes les femmes sont charmantes,
Oui, toutes, sans exception ;

Toutes les femmes sont des Belles
Sous les chapeaux ou les ombrelles
Et sous le petit bonnet blanc ;
Toutes les femmes sont savantes,
Les princesses et les servantes,
Les ignorantes… font semblant ;

Toutes les femmes sont des reines :
Impératrices souveraines
Et grisettes de magasin,
Et premières communiantes,
Avant comme après si liantes
Avec les lèvres du cousin ;

 Toutes les femmes sont honnêtes,
Le cœur loyal et les mains nettes,
En sabots, ou sur les patins ;
Adorables prostituées,
Nous mériterions vos huées :
C’est nous qui sommes les… pantins.

Toutes les femmes sont des saintes,
Surtout celles qui sont enceintes
Tous les neuf mois sans perdre un jour,
Et qui de janvier à décembre
Se pâment la nuit dans leur chambre
Par la volonté de l’Amour.

Toutes, toutes, sont bienheureuses
D’élargir leur grottes ombreuses
D’où l’amour a fichu la peur
Par la fenêtre… déchirée.
« Et la fille déshonorée ? »
Rit dans sa barbe… de sa peur.

Plus fines que nous et meilleures,
Elles nous sont supérieures…
Chaque français, dans tous les cas,
S’il les aborde se découvre
Et c’est le plus grand, dans le Louvre,
Qui sait saluer… le plus bas.

Belle, parfaite, reine, sainte,
Honnête si ce n’est enceinte,
Tout cela s’applique fort bien
À la femme que tu veux être…
Mais… si l’on pouvait Vous connaître,
Ah !… quant à moi… je ne sais rien…

Devant Vous je songe, immobile,
Tel, droit, sur son cheval Kabyle,
Bonaparte, au regard de lynx,
Sans suite, seul, un grand quart d’heure,
Au soleil des sables, demeure
Fixe et rêveur, devant le Sphinx !

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SPHINX
Germain Nouveau

Louise Labé Sonnet XXIV – Dernier Sonnet

POESIE FRANCAISE
LOUISE LABE SONNET XXIV
Dernier Sonnet




LOUISE LABE
1524-1566

Sonnets Louise Labé par Pierre Woeiriot Artgitato
Louise Labé par Pierre Woeiriot

 

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Œuvres de Louise Labé
 


SONNET XXIV
Das vierundzwanzigste Sonett 

dernier sonnet

-traduction Jacky Lavauzelle-
Übersetzt von Rainer Maria Rilke

Louise Labé Les Sonnets Giovanni Bellini Jeune Femme à sa toilette 1515 Musée d'histoire de l'Art de VienneGiovanni Bellini
Jeune Femme à sa toilette
1515
Musée d’histoire de l’Art de Vienne

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Dernier Sonnet – Louise Labé s’adresse aux femmes

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Ne reprenez, Dames, si i’ay aymé :
Ne me jugez pas, Mesdames, si j’ai aimé :
Ach, meine Liebe, werft sie mir nicht vor,
  Si i’ay senti mile torches ardantes,
Si j’ai ressenti mille torches ardentes,
 ihr Damen: daß mich tausend Brände brannten…

Das vierundzwanzigste Sonett