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PUBLILIUS SYRUS – SENTENCES SUR L’AVARICE, L’AVIDITE et L’ARGENT

PUBLILIUS SYRUS
SENTENCES – SENTENTIAE
Sur l’avarice, l’avidité et l’argent

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Avarus ipse miseriae causa est suae.
L’avare est lui-même la cause de sa misère.

Avarus, nisi quum moritur, nil recte facit.

L’avare, sauf quand il meurt, ne fait rien de bien.

Avidum esse oportet neminem, minime senem.

Personne ne devrait être avide, pas même un vieil homme.

Auro suadente nil potest oratio.

L’or persuade, là où le discours est impuissant.

Avaro quid mali optes, ni ut vivat diu ?

Que souhaiter à l’homme cupide, si ce n’est qu’il vive longtemps ?

Avarum facile capias, ubi non sis idem.

L’avare peut être une proie facile, si vous n’en n’êtes pas un vous-même.

Avarum irritat, non satiat pecunia.

L’argent ne satisfait pas l’avare, il l’irrite.

Avarus damno potius quam sapiens dolet.

L’avare pleure les pertes, pas le sage.

Auferri et illud, quod dari potuit, potest.

Ce qui a été accordé peut être repris.

An dives, omnes quaerimus : nemo, an bonus.

Est-il riche, demandent-ils tous ; personne ne demande : est-il bon ?

Amissum quod nescitur, non amittitur.

Ce qui est perdu sans qu’on le sache, n’est pas perdu.

Alterius damnum, gaudium haud facias tuum.

Ne fais pas ton bonheur sur le malheur des autres.

Alienum aes homini ingenuo acerba servitus.

Une dette pour l’homme libre est un amer esclavage.

Alienum est omne, quicquid optando evenit.

Le bien que nous obtenons par la volonté ne nous appartient pas en propre.

Alienum nobis, nostrum plus aliis placet.

Le bien des autres nous plaît, le nôtre plaît aux autres.

Aes debitorem leve, grave inimicum facit.

Un petit débiteur fait un obligé, un grand débiteur fait un ennemi sérieux.

 

Traduction Jacky Lavauzelle