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ENDYMION – Poème de Constantin CAVAFY – Καβάφης – 1916 – ΕΝΩΠΙΟΝ ΤΟΥ ΑΓΑΛΜΑΤΟΣ ΤΟΥ ΕΝΔΥΜΙΩΝΟΣ

Poème de Constantin Cavafy
Gr
èce – Ελλάδα

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Traduction Jacky Lavauzelle*******

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Constantin Cavafy poèmes
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LITTERATURE GRECQUE
POESIE GRECQUE

Ελληνική λογοτεχνία
Ελληνική ποίηση

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Constantin Cavafy – Constantin Cavafis
Καβάφης
1863 – 1933

Traduction Jacky Lavauzelle

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Traduction Jacky Lavauzelle


LES POEMES GRECS

ΕΝΩΠΙΟΝ ΤΟΥ ΑΓΑΛΜΑΤΟΣ ΤΟΥ ΕΝΔΥΜΙΩΝΟΣ
1916
ENDYMION
(DEVANT LA STATUE D’ENDYMION)

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Constantin Cavafy - Traduction Jacky Lavauzelle
Endymion & Séléné, Victor Florence Pollett

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Επί άρματος λευκού που τέσσαρες ημίονοι
Sur un char blanc avec quatre mules
  πάλλευκοι σύρουν, με κοσμήματ’ αργυρά,
en équipage, éclatant avec des bijoux en argent,
φθάνω εκ Μιλήτου εις τον Λάτμον. Ιερά
parti de Milet pour Latmos.  Je viens accomplir
  τελών — θυσίας και σπονδάς — τω Ενδυμίωνι,
rites et sacrifices pour honnorer Endymion,
από την Aλεξάνδρειαν έπλευσα εν τριήρει πορφυρά.—
venu d’Alexandrie, j’ai navigué sur une galère aux voiles pourpres.
Ιδού το άγαλμα. Εν εκστάσει βλέπω νυν
Voici la statue ! Je suis là maintenant
 του Ενδυμίωνος την φημισμένην καλλονήν.
face à la fameuse beauté d’Endymion.
Ιάσμων κάνιστρα κενούν οι δούλοι μου• κ’ ευοίωνοι
Mes esclaves déversent des cruches de jasmin et les hommages
 επευφημίαι εξύπνησαν αρχαίων χρόνων ηδονήν.
réveillent les plaisirs des temps jadis.

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Καβάφης
Traduction Jacky Lavauzelle

ARTGITATO
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LA POESIE GRECQUE EN GRECE 

Le langage est ce qu’il y a en Grèce de plus antique. C’est un grand charme pour celui qui a voué un culte à l’antiquité grecque d’entendre parler grec autour de lui, de reconnaître dans les conversations d’un guide ou d’un marinier tel mot qu’il n’avait jusque-là rencontré que dans Homère. Il semble alors qu’on est réellement transporté dans la Grèce antique ; on est tenté de dire aux passans, comme Philoctète à ses compatriotes retrouvés dans Lemnos : je veux vous entendre, et de s’écrier comme lui, ô langage bien aimé ! Mais, pour se livrer à ce transport, il faudrait, dira-t-on, que ce langage fût celui des anciens Hellènes, et non pas un dérivé imparfait que défigure une prononciation bizarre. A cela on peut répondre : Quant à la prononciation, il n’y a pas de raison pour que les descendans de Périclès adoptent le système qu’un savant Hollandais a imaginé au XVIe siècle. Du reste la question est délicate et ne saurait être traitée ici. Qu’il suffise d’affirmer que plusieurs règles de prononciation, adoptées par les Grecs modernes, remontent à la plus haute antiquité, et que l’on trouve déjà dans le second siècle de notre ère des exemples de l’iotacisme, c’est-à-dire de ê, ei, oi, prononcés i, bien que l’iotacisme ne paraisse avoir été définitivement et complètement constituée qu’au Xe ou XIe siècle.

Dans le langage populaire de certaines parties de la Grèce, on retrouve quelques vestiges des dialectes qui y furent parlé autrefois. En général, les anciens dialectes grecs ont péri par suite de la conquête, qui les a éteints avec la vie locale des pays subjugués. Cependant ils n’ont pas disparu entièrement ; on retrouve des traces assez nombreuses du dialecte œolien dans la Béotie et la Phocide, et dans un canton montagneux du Péloponèse, la Tzaconie, le dialecte dorien s’est merveilleusement conservé un certain nombre de mots grecs oubliés par le temps ont été remplacés dans l’usage par une autre expression : ainsi, trecho, courir, au lieu de dremo ; au lieu d’artos, pain, psomi. Eh bien ! il arrive que le vieux mot grec oublié se retrouve dans un coin de la Grèce, par exemple dremo dans les villages du Parnasse…

Jean-Jacques Ampère
La poésie grecques en Grèce
Seconde Partie
Revue des Deux Mondes, tome 7, 1844

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Καβάφης
Constantin Cavafy – Constantin Cavafis
Έλληνα ποιητή
Poème de Cavafy

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Amor Intellectualis OSCAR WILDE

Amor Intellectualis




Traduction – Texte Bilingue

Traduction Jacky Lavauzelle

OSCAR WILDE
1854-1900

Photos Napoléon Sarony

 





Poem by Oscar Wilde

Poème d’Oscar Wilde
Amor Intellectualis

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Oft have we trod the vales of Castaly
Souvent nous avons foulé les vallées de Castalie
  And heard sweet notes of sylvan music blown
Et entendu de douces notes de musique sylvestre soufflées
From antique reeds to common folk unknown:
Dans d’antiques anches au commun peuple inconnu :
And often launched our bark upon that sea
Et souvent nous avons lancé notre barque sur cette mer
Which the nine Muses hold in empery,
Où les neuf Muses tiennent leur empire,
 And ploughed free furrows through the wave and foam,
Et labourant de libres sillons à travers la vague et l’écume,
Nor spread reluctant sail for more safe home
Sans hisser la voile réticente vers une maison plus sûre
  Till we had freighted well our argosy.
Jusqu’à ce que nous ayons bien transporté nos marchandises.

*

Of which despoiled treasures these remain,
De tout ça, les trésors dépouillés restent,
 Sordello’s passion, and the honied line
La passion de Sordello* et les douces lignes
 Of young Endymion, lordly Tamburlaine
Du jeune **Endymion, l’imposant ***Tamburlaine
  Driving his pampered jades, and more than these,
Conduisant ses jades choyés, et plus que ceux-ci,
  The seven-fold vision of the Florentine,
La vision septuple de la ****Florentine,
And grave-browed Milton’s solemn harmonies.
Et les harmonies solennelles de Milton au front grave.

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  • * Sordello Poème de Robert Browning 1840
    ** Endymion poème de keats [A thing of beauty is a joy for ever:
    Its loveliness increases; it will never…]
    ***Tamburlaine the Great  de Christopher Marlowe 1590
    ****La Florentine : La Divine Comédie de Dante Alighieri

Amor Intellectualis
OSCAR WILDE

LA DEESSE GERMAIN NOUVEAU POEME

LA DEESSE GERMAIN NOUVEAU
LITTERATURE FRANCAISE
SYMBOLISME

germain-nouveau-poemes-poesie-artgitato

Germain Nouveau

31 juillet 1851 Pourrières (Var) – 4 avril 1920 Pourrières

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POEMES
VALENTINES ET AUTRES VERS

LA POESIE DE
GERMAIN NOUVEAU
LA DEESSE

Valentines et autres vers

Texte établi par Ernest Delahaye
Albert Messein, 1922
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la-deesse-germain-nouveau-artgitato-la-naissance-de-venusSandro Botticelli
Naissance de Vénus
Nascita di Venere
1485
Galleria degli Uffizi
Firenze – Florence
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LA DEESSE

J’adore la Mythologie,
Sa science en fleurs, sa magie,
Ses Dieux… souvent si singuliers,
Et ses Femmes surnaturelles
Qui mêlent leurs noms aux querelles
Des peuples et des écoliers.

Cachés parfois dans les nuages,
Leurs noms luisent… sur nos voyages.
J’ai vu leurs temples phéniciens.
Et je songe, quand bat la diane,
Involontairement à Diane
Battant les bois avec ses chiens.

Tenez, Madame, je l’adore
Pour une autre raison encore,
C’est qu’elle offre à tous les amants,
Pour leur Belle entre les plus belles,
Des compliments par ribambelles
Dans d’éternels rapprochements.

Car toutes, ce sont des Déesses,
Leur inspirant mille prouesses
Dans le présent et l’avenir,
Comme dans le passé… farouche ;
Je me ferai casser la… bouche
Plutôt que n’en pas… convenir !

Mais Vous, Madame, l’Immortelle
Que vous êtes, qui donc est-elle ?
Est-ce Junon, Reine des Dieux,
À qui le plus… joyeux des Faunes,
Son homme en faisait voir de jaunes,
Étant coureur de… jolis lieux ?

Avec son beau masque de plâtre
Et sa lèvre blanche, idolâtre
D’Endymion, froid sigisbé,
Qui, dans sa clarté léthargique,
Dort au moment psychologique,
Est-ce la Déesse Phœbé ?

Foutre non !… Vous voyant si belle
Je dirais bien que c’est Cybèle,
S’il n’était de ces calembours
Qu’il faut laisser fleurir aux Halles…
Pourtant ces jeux pleins de cymbales
Égayaient Rome, et les faubourgs…

Je me hâte, est-ce Proserpine,
Reine des enfers ? quelle épine
Ce serait dans mon madrigal,
Sacré nom de Dieu !… ça vous blesse ?
Eh ! bien ! Sacré nom de Déesse !
Si vous voulez, ça m’est égal !

Je vous servirais Amphitrite
Comme on sert bien frite ou peu frite
Une friture de poissons,
Sans le : « Perfide comme l’onde »,
Car, vous avez pour tout le monde
Le cœur le plus loyal… passons.

Oui, passons ta plus belle éponge
Sur ces noms, Neptune ! eh ! j’y songe :
Pourquoi prendrais-je… trop de gants ?
À contempler votre visage
Plus doux qu’un profond paysage,
Ton galbe des plus élégants,

Vous êtes ?… Vous êtes ?… Vous êtes ?…
Je le donne en deux aux poètes,
Je le donne en trois aux sculpteurs,
Je le donne en quatre aux artistes,
En quatre ou cinq aux coloristes
De l’École des amateurs…

Puisqu’il faut que je vous le… serve,
Vous êtes Vénus, ou Minerve…
Mais laquelle, en réalité ?
Oui, la femme à qui je songe, est-ce
Minerve, ce Puits de Sagesse,
Ou Vénus, Astre de Beauté ?

Etes-Vous puits ? Etes-Vous Astre ?
Vous un puits ! quel affreux désastre !
Autant Te jeter dans un puits,
La plaisanterie est permise,
Sans Te retirer ta chemise,
Le temps de dire : Je Te suis.

Vous seriez la vérité fausse,
Qui tient trop à son haut-de-chausse,
Tandis que l’Astre de Beauté
C’est la Vérité qui ne voile
Pas plus la femme que l’étoile,
La véritable Vérité.

Vous êtes Vénus qui se lève
Au firmament ; mais… est-ce un rêve ?
Où ?… Je Vous vois… rougir… un peu,
Comme si je disais des choses…
Où si j’allais sans fins ni causes
Répéter : Sacré nom de Dieu !

Vous rougissez… oui, c’est le signe
Auquel on connaît si la vigne
Et si la femme sont à point :
C’est Cérès aussi qu’on vous nomme ?
Tant mieux ! Sacré nom… d’une pomme !
Pour moi je n’y contredis point.

Non ?… ce n’est pas Cérès ? bizarre !
Cependant, Madame, il est rare,
Rare… que je frappe à côté.
Quelle est donc, voyons ? par la cuisse
De Jupin ! la femme qui puisse
Ainsi rougir de sa beauté ?

Ce n’est pas Bellone ? la Guerre,
Nom de Dieu ! ça ne rougit guère…
Qu’un champ… un fleuve… ou le terrain ;
Ce n’est pas Diane chasseresse,
Car cette bougre de Bougresse
Doit être un démon à tous crins !

Serait-ce ?… Serait-ce ?… Serait-ce ?
Minerve ? Après tout, la Sagesse
Est bien capable de rougir ;
Mais ce n’est qu’une mijaurée,
Les trois quarts du temps éplorée
Et qui tremble au moment d’agir…

Tiens ! Cependant, ce serait drôle !
Je percherais sur ton épaule,
Je me frotterais à ton cou,
Je serais votre oiseau, Madame,
J’ai les yeux ronds pleins de ta flamme
Et plus éblouis qu’un hibou…

Voilà deux heures que je cherche,
Personne ne me tend la perche :
C’est donc une énigme, cela ?
Oui… quant à moi, de guerre lasse,
Madame, je demande grâce ;
Tiens ! Grâce !… et pardieu ! la voilà !

C’est la Grâce, oui, c’est bien la Grâce,
La Grâce, ni maigre ni grasse,
Tenez, justement, comme Vous !
Vous êtes, souffrez que je beugle,
Vénus l’Astre qui nous aveugle,
Et la Grâce qui nous rend fous.

Et si quelqu’un venait me dire
Qu’elles sont trois, je veux en rire
Avec tout l’Olympe à la fois !
Celle du corps, celle de l’âme,
Et celle du cœur, oui, Madame,
Vous les avez toutes les trois.

Vous êtes Vénus naturelle,
Entraînant un peu derrière Elle
Les trois Grâces par les chemins,
Comme Vous-même toutes nues,
Dans notre Monde revenues,
Vous tenant toutes par les mains.

Vénus, née au bord de la Manche,
Pareille à l’Aphrodite blanche
Que l’onde aux mortels révéla ;
Au bord… où fleurit… la Cabine :
Sacré nom… d’une carabine !
Quel calibre Vous avez là !

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La Déesse Germain Nouveau

Louise Labé Sonnet XXII

POESIE FRANCAISE
LOUISE LABE SONNET XXII




LOUISE LABE
1524-1566

Sonnets Louise Labé par Pierre Woeiriot Artgitato
Louise Labé par Pierre Woeiriot

 

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Œuvres de Louise Labé
 


SONNET XXII
Das zweiundzwanzigste Sonett

-traduction Jacky Lavauzelle-
Übersetzt von Rainer Maria Rilke

Louise Labé Les Sonnets Giovanni Bellini Jeune Femme à sa toilette 1515 Musée d'histoire de l'Art de VienneGiovanni Bellini
Jeune Femme à sa toilette
1515
Musée d’histoire de l’Art de Vienne

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Luisant Soleil, que tu es bien heureus,
Brillant Soleil, que tu es bienheureux,
Was bist du glücklich, Sonnengott, du hast
 De voir tousiours de t’Amie la face :
De voir toujours de ton Amie la face :
 die liebste Freundin stets in Sicht, und deine…

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Sonnet XXII de Louise Labé Le sommeil d'Endymion par Girodet musée du LouvreLe sommeil d’Endymion
Anne-Louis Girodet
1791
Musée du Louvre

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Louise Labé Sonnet XXII
Das zweiundzwanzigste Sonett Rainer Maria Rilke

Diana MIHAI EMINESCU – Poème Roumain d’Eminescu – DIANE (1884)

România – textul în limba română
Mihai Eminescu

EminescuEminescu

Traduction – Texte Bilingue
Traducerea Text bilingvă


LITTERATURE ROUMAINE
POESIE ROUMAINE

Literatura Română
Romanian Poetry

Mihai Eminescu
1850 – 1889

poet roman
Poète Roumain

DIANA

1884

DIANE

 

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Diane Diana Mihai Eminescu Artgitato Diane chasseresse et ses nymphes  Pierre Paul Rubens Madrid.
Diane chasseresse et ses nymphes
Pierre Paul Rubens
Madrid

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Ce cauți unde bate luna
Que fais-tu là où la lune
Pe-un alb izvor tremurător
laisse un rayon fragile sur l’onde
Și unde păsările-ntr-una
Et où les oiseaux
Se-ntrec cu glas ciripitor?
A grands cris gazouillent ?
N-auzi cum frunzele-n poiană
Entends-tu les feuilles…

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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România – textul în limba română
Mihai Eminescu

EminescuEminescu