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A Alberto Teles – POEME DE ANTERO DE QUENTAL

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traduction Jacky Lavauzelle
LITTERATURE PORTUGAISE
literatura português

Os Lusiadas Traduction Jacky Lavauzelle Les Lusiades de Luis de Camoes

Antero de Quental

18 avril 1842 – Ponta Delgada (Les Açores)-  11 septembre 1891 Ponta Delgada
 18 de abril de 1842 – Ponta Delgada, 11 de setembro de 1891

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Traduction Jacky Lavauzelle

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A ALBERTO TELES
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Konstantine Iouon, Константи́н Фёдорович Юо́н, Голубой куст, Buisson bleu

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Só! – Ao ermita sozinho na montanha
Seul ! – Au solitaire ermite sur la montagne,
Visita-o Deus e dá-lhe confiança:
Dieu lui rend visite et lui donne sa confiance :
No mar, o nauta, que o tufão balança,
En mer, le marin, que berce le typhon,
Espera um sopro amigo que o céu tenha …
Attend un souffle amical du ciel …

*

Só! – Mas quem se assentou em riba estranha,
Seul ! – Mais celui qui se trouve en terre étrangère,
Longe dos seus, lá tem inda a lembrança;
Loin des siens, se rappelle d’eux par la mémoire ;
E Deus deixa-lhe ao menos a esperança
Et Dieu laisse au moins l’espoir
Ao que à noite soluça em erma penha…
La nuit, à celui qui sanglote au bord de la falaise…

*

Só! – Não o é quem na dor, quem nos cansaços,
Seul ! – Il ne l’est pas celui qui souffre, qui est fatigué,
Tem um laço que o prenda a este fadário,
S’il possède un lien qui le lie à ce destin,
Uma crença, um desejo… e inda um cuidado…
Une croyance, un désir… une inquiétude…

*

Mas cruzar, com desdém, inertes braços,
Mais traverser, avec dédain, bras inertes,
Mas passar, entre turbas, solitário,
Mais marcher, à travers la foule, solitaire,
Isto é ser só, é ser abandonado!
C’est être seul et abandonné !


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Alberto Teles de Utra Machado
(São Pedro, Angra do Heroísmo, 24 janvier 1840 – Oeiras, Oeiras et São Julião da Barra, 12 janvier 1923)
avocat, écrivain, publiciste et homme politique, diplômé en droit de l’Université de Coimbra en 1863.

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RETOUR AU PAYS – POÈME DE FRIEDRICH HÖLDERLIN – Rückkehr in die Heimat

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*LITTERATURE ALLEMANDE
Deutsch Literatur

Friedrich Hölderlin
1770-1843

Traduction Jacky Lavauzelle

——–

die Gedichte
Les Poèmes

 

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RETOUR AU PAYS
Rückkehr in die Heimat
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Albert Flamm, Abendstimmung am Rhein, Ambiance du soir sur le Rhin

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Ihr milden Lüfte! Boten Italiens!
Ô vous doux airs ! Messagers d’Italie !
Und du mit deinen Pappeln, geliebter Strom!
Et toi, avec tes peupliers, ô fleuve bien-aimé !
Ihr wogenden Gebirg! o all ihr
Tes montagnes vallonnées ! ô vous tous
Sonnigen Gipfel, so seid ihrs wieder?
Sommets ensoleillés, vous revoici donc ?

*

Du stiller Ort! in Träumen erschienst du fern
Ô lieu silencieux ! dans les rêves tu m’es apparu si loin
Nach hoffnungslosem Tage dem Sehnenden,
Dans ma mémoire, après ce jour désespéré,
Und du mein Haus, und ihr Gespielen,
Et toi ma maison, et vous mes camarades,
Bäume des Hügels, ihr wohlbekannten!
Et vous, les arbres de la colline, que je connais si bien !

*


Wie lang ists, o wie lange! des Kindes Ruh
Comme il y a longtemps, si longtemps ! le repos de l’enfant
Ist hin, und hin ist Jugend und Lieb und Lust;
S’en est allé, comme la jeunesse, l’amour et la luxure ;
Doch du, mein Vaterland! du heilig –
Mais toi, ô ma Patrie ! toi sainte –
Duldendes! siehe, du bist geblieben.
Tolérance ! toi, tu es restée !

*


Und darum, daß sie dulden mit dir, mit dir
Et pour tout ce qu’ils supportent avec toi, mais avec toi
Sich freun, erziehst du, teures! die Deinen auch
Ils se réjouissent que tu préviennes, mon cher !, les tiens aussi
Und mahnst in Träumen, wenn sie ferne
Et que tu les avertisses, quand dans tes rêves au loin tu les aperçois
Schweifen und irren, die Ungetreuen.
Errants et dans l’erreur, eux, les infidèles.

*


Und wenn im heißen Busen dem Jünglinge
Et quand dans la poitrine chaude du jeune homme
Die eigenmächtgen Wünsche besänftiget
Les désirs impétueux se trouvent apaisés
Und stille vor dem Schicksal sind, dann
Et sereins devant le destin, alors
Gibt der Geläuterte dir sich lieber.
L’épure se donne à toi plus volontiers.

*
Lebt wohl dann, Jugendtage, du Rosenpfad
Adieu donc, jours de la jeunesse, et toi chemin parsemé de roses
Der Lieb, und all ihr Pfade des Wanderers,
De l’amour, et vous, tous les chemins des errances,
Lebt wohl! und nimm und segne du mein
Adieu ! et prends et bénis
Leben, o Himmel der Heimat, wieder!
ma vie, ô ciel de ma Patrie, encore et encore !


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LE DESTIN DE TARAS CHEVTCHENKO – O DESTINO DE TARAS SHEVCHENKO- ДОЛЯ Тарас Григорович Шевченко

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Taras Chevtchenko
Taras Shevchenko
Тарас Григорович Шевченко
Вірші Тараса Шевченка

Taras Shevchenko Taras Chevtchenko - Trad Jacky Lavauzelle - Вірші Тараса Шевченка

 


 TRADUCTION FRANCAISE & PORTUGAISE
Tradução Francês e Português
JACKY LAVAUZELLE

 
 Тарас Григорович Шевченко
TARAS CHEVTCHENKO
Taras Shevchenko
25 février 1814 Moryntsi (près de Tcherkassy) – 26 février 1861 Saint-Pétersbourg

Тарас Григорович Шевченко Taras Chevtchenko Тарас Григорович Шевченко Taras Chevtchenko


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Poème – Poema – вірш 
Вірші Тараса Шевченка
Os poemas de Taras Shevchenko
Les Poèmes de Taras Chevtchenko
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ДОЛЯ
LE DESTIN
O DESTINO
1858
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Trad J Lavauzelle
акварель Aquarelle Aquarela 1851 Taras Shevchenko Шевченко Тарас Григорович

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Ти не лукавила зо мною,
Tu ne m’as jamais déçu,
Você nunca me decepcionou,
Ти другом, братом і сестрою
Tu as toujours été un ami, un frère et une sœur
Você sempre foi um amigo, um irmão e uma irmã
Сіромі стала. Ти взяла
Dans mon malheur. Tu m’as pris,
Na minha desgraça. Você me levou
Мене, маленького, за руку
Moi, petit, par la main
Eu, pouco, pela mão
І в школу хлопця одвела
Et tu m’as conduit jusqu’à l’école
E você me levou para a escola
До п’яного дяка в науку.
Où m’attendait, ivre, mon vieux barbacole.
Onde estava esperando por mim, bêbado, meu mestre.
— Учися, серденько, колись
– Apprends ! mon cher ami,
– Aprenda! meu querido amigo
З нас будуть люде, — ти сказала.
Demain, tout sera différent ! », me disais-tu.
Amanhã tudo será diferente! « , Você me disse.
А я й послухав, і учивсь,
Et j’ai écouté et j’ai appris,
E eu escutei e aprendi,
І вивчився. А ти збрехала.
Et j’ai étudié. Et tu m’as menti.
E eu estudei. E você mentiu para mim.
Які з нас люде? Та дарма!
Demain serait différent ?  Peu importe !
Amanhã seria diferente? Não importa!
Ми не лукавили з тобою,
Nous n’avons rien convoité !
Nós não cobiçamos!
Ми просто йшли; у нас нема
Nous avons marché ; nous n’avons jamais
Nós andamos; nós nunca tivemos
Зерна неправди за собою.
Eu de mauvaises graines en nous.
Sementes ruins em nós.
Ходімо ж, доленько моя!
Allons, mon cher, allons !
Venha, minha querida, vamos embora!
Мій друже вбогий, нелукавий!
Mon pauvre camarade infortuné !
Meu pobre companheiro infeliz!
Ходімо дальше, дальше слава,
Avançons encore , la gloire est là-bas, devant,
Vamos seguir em frente, a glória está lá, na frente,
А слава — заповідь моя.
Et la gloire est mon commandement.
E a glória é meu comando.

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[Між 18 березня та 22 листопада 1858 р
Entre le 18 mars et le 22 novembre
Entre 18 de março e 22 de novembro de 1858]

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Taras Chevtchenko
Taras Shevchenko
Тарас Григорович Шевченко
Вірші Тараса Шевченка
JAN HUS L'HERETIQUE de Taras Chevtchenko - Trad Jacky Lavauzelle

 


 TRADUCTION FRANCAISE & PORTUGAISE
Tradução Francês e Português
JACKY LAVAUZELLE

ET AU-DESSUS, LA MARSEILLAISE – GIOSUÈ CARDUCCI Poème – ÇA IRA (1883)- SONNET XI – Su ì colli de le Argonne alza il mattino

Traduction – Texte Bilingue
CARDUCCI POÈME


 

Giosuè Carducci
1835- 1907

Prix Nobel de Littérature 1906

Traduction Jacky Lavauzelle

Sélection de poèmes de
Giosuè Carducci
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ÇA IRA
XI

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ET AU-DESSUS, LA MARSEILLAISE
*

 

Su ì colli de le Argonne alza il mattino
Se lève sur les hauteurs de l’Argonne, un matin
Brumoso, accidioso e lutolento.
Brumeux, boueux, indolent.
Il tricolor bagnato in su’l mulino
Le drapeau tricolore humide, sur les hauteur d’un moulin
Di Valmy chiede in vano il sole e il vento.
De Valmy demande le soleil et le vent en vain.

*

Sta, sta, bianco mugnaio. Oggi il destino
Arrête, arrête, blanc meunier. Aujourd’hui, le destin,
  Per l’avvenire macina l’evento,
Pour l’avenir, moud les évènements
 E l’esercito scalzo cittadino
Et cette armée de pieds nus,
Dà col sangue a la ruota il movimento.
Par son sang, met la roue en mouvement.

*

— Viva la patria — Kellermann, levata
Vive la Patrie !  Kellermann, lève
La spada in fra i cannoni, urla, serrate
Son épée au-dessus des canons, hurlant,
De’ sanculotti l’epiche colonne.
Quand furent regroupés les épiques sans-culottes.

*

La marsigliese tra la cannonata
La Marseillaise entre la canonnade
Sorvola, arcangel de la nova etate,
Monte en flèche, archange du nouvel âge,
Le profonde foreste de le Argonne.
Au-dessus des profondes forêts de l’Argonne.

*

 

*****

Louis XVI en habit de sacre
Joseph-Siffrein Duplessis
1777
Musée Carnavalet Paris 

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ÇA IRA
XI

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GIOSUE CARDUCCI

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LE « ÇA IRA »
Le poète Giosuè Carducci
Maurice Muret
Revue des Deux Mondes
Tome 40 – 1907

…Le sonnet est un moule d’une rare plasticité. Il s’est prêté aux mignardises de Joséphin Soulary comme aux visions grandioses de José Maria de Heredia. Dans leur concision lapidaire, leur âpre et sinistre beauté, les douze sonnets de Ça ira brillent d’un éclat tragique.

C’est au sortir d’une lecture de la Révolution française par Carlyle que Carducci les composa. Sans doute il connaissait aussi Thiers, Louis Blanc et Michelet ; mais la lecture de Carlyle donna l’élan décisif. C’est elle qui força l’inspiration. Comme Carlyle, — et comme Joseph de Maistre, — Carducci voit dans la Révolution française un événement proprement « satanique, » mais le rebelle qu’il est attache à ce terme le sens favorable qui se découvre dans son Hymne à Satan. La Révolution française est pour lui une revanche de la raison, de la liberté, de la justice sur les « tyrannies séculaires » de l’Eglise et de la monarchie. Il a protesté contre les critiques qui dénoncèrent ses sympathies terroristes quelque peu excessives ; il a prétendu s’être borné (ou à peu près) au rôle d historiographe. C’est pur paradoxe ! Ça ira prend énergiquement fait et cause pour la Terreur. Carducci condamne Louis XVI et Marie-Antoinette avec une rigueur inconnue des historiens impartiaux. Le sonnet qui retrace le meurtre de la princesse de Lamballe est une apologie déguisée de ce crime. Louis XVI, enfin, dans la prison où il se recueille en attendant la mort, est montré par le poète italien « demandant pardon au ciel pour la nuit de la Saint-Barthélemy. » Que voilà donc un « état d’Ame » peu historique ! N’y a-t-il pas tout lieu de croire que Louis XVI, à la veille de mourir, était à cent lieues de penser qu’il expiait les méfaits de Charles IX ? C’est l’impitoyable logique jacobine qui établit des rapprochements de cette sorte.

Il faut tenir compte, dans l’appréciation du Ça ira, de la date où fut publié cet ouvrage. Il parut « pour le 77e anniversaire de la République, » à une époque où la France traversait une nouvelle « année terrible. » Bien que le poète n’y fasse aucune allusion formelle, les événements de 1870-1871 restent toujours présents à son esprit. A l’opprobre de Sedan s’oppose dans sa pensée la gloire de Valmy, de Valmy qui fait l’objet de son dernier sonnet. Plutôt que Sedan, la Terreur ; plutôt Danton que Napoléon III ; plutôt Robespierre que Bazaine, voilà ce qu’on peut lire entre les lignes du Ça ira. Un critique italien a parlé des « Grâces pétrolières » qui avaient servi de marraines à cette poésie. Et ce propos irrita l’auteur. Le mot n’en était pas moins exact.

Indépendamment du Ça ira consacré à un sujet français, Carducci mentionne fréquemment la France dans ses ouvrages. Quel autre pays a été plus étroitement mêlé aux destinées du Risorgimento ? Carducci n’est pas gallophobe, tant s’en faut ; mais c’est exclusivement à la France rouge que vont ses sympathies. Les Iambes et épodes traînent aux gémonies ce peuple devenu infidèle à l’idéal révolutionnaire d’autrefois. Le poète maudit la France impériale « brigande au service du Pape » (masnadière papale). Dans les vers Pour Edouard Corazzini, il invective plus sauvagement encore la « grande nation » au nom de ceux qui crurent en elle, de ceux « qui avaient grandi à ta libre splendeur, de ceux qui t’avaient aimée, ô France ! » Même note dans le Sacre d’Henri V, où il s’élève contre les tentatives de restauration monarchique en France après la chute de l’Empire. Mais c’est surtout contre Bonaparte et le bonapartisme que le poète romain brandit ses foudres vengeresses.

Maurice Muret
Revue des Deux Mondes
Tome 40 – 1907

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CARDUCCI POÈME

 

JAMES SHIRLEY The glories of our blood and state (1659)- Les Gloires de notre sang et de notre état

LITTERATURE ANGLAISE

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JAMES SHIRLEY
Londres, septembre 1596 – Londres, octobre 1666

Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais


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LES POEMES
DE JAMES SHIRLEY

James Shirley’s poems

 

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The Contention of Ajax and Ulysses
La discorde d’Ajax et d’Ulysse
1659

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The glories of our blood and state
Les gloires de notre sang et de notre état
Are shadows, not substantial things;
Sont des ombres, des choses non substantielles;
There is no armour against Fate;
Il n’y a pas d’armure contre le Destin ;
Death lays his icy hand on kings:
La mort pose sa glaciale main sur les rois :
Sceptre and Crown
Sceptre et Couronne
Must tumble down,
Tomberont,
And in the dust be equal made
Et dans la poussière, l’égalité sera faite
With the poor crooked scythe and spade.
Avec la pauvre faux et la bêche.

 


 Some men with swords may reap the field,
Certains hommes avec leurs épées récoltent des champs,
And plant fresh laurels where they kill:
Et plantent des lauriers frais là où ils massacrèrent :
But their strong nerves at last must yield;
Mais leurs nerfs si forts enfin céderont;
They tame but one another still :
Ils s’apprivoisent encore les uns les autres :
Early or late
Tôt ou tard
 They stoop to fate,
Ils déclinent vers leur destin,
And must give up their murmuring breath
Et ils abandonnent leur souffle dans un murmure
When they, pale captives, creep to death.
Alors, pâles captifs, ils glissent jusqu’à la mort.
 




The garlands wither on your brow;
Les guirlandes se fanent sur votre front ;
Then boast no more your mighty deeds!
Alors ne parlez plus de vos actions puissantes !
Upon Death’s purple altar now
Sur l’autel pourpre de la mort maintenant
    See where the victor-victim bleeds.
Voyez où le vainqueur-victime saigne.
Your heads must come
Vos têtes partiront
 To the cold tomb:
Au glacial tombeau :
  Only the actions of the just
Seules les actions du juste
 Smell sweet and blossom in their dust.
Parfumeront et fleuriront dans leur poussière.

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LE DERNIER DRAMATURGE DE LA GRANDE EPOQUE

par Émile Montégut

Un autre de ses-protégés fut James Shirley, le dernier dramaturge de la grande époque et l’auteur à la mode des divertissements de la cour sous Charles Ier. Shirley avait dédié à Newcastle un de ses meilleurs drames, le Traître, dont le sujet, par parenthèse, est le même que celui du Lorenzaccio, d’Alfred de Musset, et la petite préface par laquelle il lui adressa son drame indique, à ne pas s’y tromper, que la générosité du grand seigneur avait de beaucoup précédé la dédicace. Anthony Wood, cité par M. Edmond Gosse, dans une substantielle préface dont il a l’ait précéder un choix récemment publié des œuvres de Shirley, nous apprend que cette générosité avait été assez loin pour que Shirley, qui était d’ailleurs ardent royaliste, crût devoir s’enrôler dans l’armée de son patron. Il fit donc sous Newcastle les premières campagnes de la guerre civile, et le suivit après Marston-Moor sur le continent, d’où il revint furtivement en Angleterre quelques années après, lorsqu’il fut évident que la cause du roi était définitivement perdue.
Shirley n’était pas le seul poète dramatique que Newcastle eût enrôlé dans son armée. Dans la liste donnée par la duchesse des officiers composant l’état-major de son mari, je relève le nom de son lieutenant général d’artillerie, sir William Davenant, le poète lauréat de l’époque.

Émile Montégut
Curiosités historiques et littéraires
La Duchesse et le Duc de Newcastle
Revue des Deux Mondes
Troisième période, tome 100
1890

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JAMES SHIRLEY

LES LUSIADES – OS LUSIADAS -Traduction du Poème de Luis de Camões – Livre I – Canto Primeiro – strophe 74- Verso 74

LES LUSIADES – OS LUSIADAS
LITTERATURE PORTUGAISE

literatura português

Luis de Camões
[1525-1580]

Tradução – Traduction
texto bilingue

Luis de Camoes Les Lusiades

 

Obra Poética

(1556)

LES LUSIADES

OS LUSIADAS

A Epopeia Portuguesa

 

CHANT I
Canto Primeiro

Traduction Jacky Lavauzelle

verso  74
Strophe 74

I-74

Image illustrative de l'article Vasco de Gama

Vasco de Gama

Vasco da Gama signature almirante.svg

« Está do fado já determinado,
« Il est déjà déterminé par le destin,
  Que tamanhas vitórias, tão famosas,
Que ces grandes victoires, si célèbres,
Hajam os Portugueses alcançado

Vasco de Gama par Gregorio Lopes

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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White_Fawn_Drawing Faon Diane

LES LUSIADES – OS LUSIADAS -Traduction du Poème de Luis de Camões – Livre I – Canto Primeiro – strophe 60- Verso 60

LES LUSIADES – OS LUSIADAS
LITTERATURE PORTUGAISE

literatura português

Luis de Camões
[1525-1580]

Tradução – Traduction
texto bilingue

Luis de Camoes Les Lusiades

 

Obra Poética

(1556)

LES LUSIADES

OS LUSIADAS

A Epopeia Portuguesa

 

CHANT I
Canto Primeiro

Traduction Jacky Lavauzelle

verso  60
Strophe 60

I-60

Image illustrative de l'article Vasco de Gama

Vasco de Gama

Vasco da Gama signature almirante.svg

Partia alegremente navegando,
S’il partait allégrement naviguant,
A ver as naus ligeiras Lusitanas,
Regardant les légers navires des Lusitanien,
Com refresco da terra, em si cuidando…

Vasco de Gama par Gregorio Lopes

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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White_Fawn_Drawing Faon Diane

LES LUSIADES – OS LUSIADAS -Traduction du Poème de Luis de Camões – Livre I – Canto Primeiro – strophe 31- Verso 31

LES LUSIADES – OS LUSIADAS
LITTERATURE PORTUGAISE

literatura português

Luis de Camões
Tradução – Traduction
texto bilingue

Luis de Camoes Les Lusiades

OS LUSIADAS

Obra Poética

(1556)

LES LUSIADES

A Epopeia Portuguesa

CHANT I
Canto Primeiro

Traduction Jacky Lavauzelle

verso 31
Strophe 31

I-31

O uvido tinha aos Fados que viria
Ils avaient entendu des Parques que viendrait
Uma gente fortíssima de Espanha
Un peuple prestigieux d’Espagne
 Pelo mar alto, a qual sujeitaria…

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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White_Fawn_Drawing Faon Diane

luis de camoes literatura português os lusiadas
les Lusiades

LES LUSIADES – OS LUSIADAS -Traduction du Poème de Luis de Camões – Livre I – Canto Primeiro – strophe 28- Verso 28

 

LES LUSIADES – OS LUSIADAS
LITTERATURE PORTUGAISE

literatura português

Luis de Camões
Tradução – Traduction
texto bilingue

Luis de Camoes Les Lusiades

OS LUSIADAS

Obra Poética

(1556)

LES LUSIADES

A Epopeia Portuguesa

CHANT I
Canto Primeiro

Traduction Jacky Lavauzelle

verso 28
Strophe 28

I-28

« Prometido lhe está do Fado eterno,
« La Promesse  est celle du Destin éternel,
 Cuja alta Lei não pode ser quebrada,
Dont la loi ne peut jamais être brisée,
Que tenham longos tempos o governo…

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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White_Fawn_Drawing Faon Diane

luis de camoes literatura português os lusiadas
les Lusiades

Tankar om ödet Olof von DALIN – poème Suédois – Réflexions sur le Destin

Dikter av Olof von DALIN

Traduction – Texte Bilingue
Réflexions sur le Destin Olof von DALIN Poésie

LITTERATURE SUEDOISE
POESIE SUEDOISE
Olof von Dalin Tankar om ödet Reflexions sur le destin artgitato

svensk litteratur
svensk poesi –

Olof von Dalin
1708-1763

Traduction Jacky Lavauzelle

Tankar om ödet

Réflexions sur le Destin

Nej, ödet skall mig ej i mina tänkar kvälja :
Non, je ne serai pas désespéré par le destin :
ej annat öde finns än blott i mitt behag !
sinon par celui qui sort de mon plaisir !
Min vilja kan en väg bland tusen vägar välja,
Ma volonté par mille chemins peut choisir une route,
den får hon lov att gå : se, det är ödets lag.
Elle a la permission d’aller : voici ! c’est la loi du destin.
När jag den vägen går, så går jag ingen annan.
Quand je vais dans cette voie, alors je délaisse toutes les autres.
Se, det är öde nog ; det kan ej ändras mer.
Vois, voilà le destin, c’est assez ; je ne peux le modifier à nouveau.
Men om jag vill förut det ödet slå för pannan,
Mais si je veux le faire avancer le destin cogne au front,
så skall det vingla om på slaktarnöts maner.
alors suis-je sous l’emprise des sauvages ruades.
Kort sagt : vad komma skall, kan aldrig öde heta ;
En bref : les choses à venir, ne peuvent s’appeler destin ;
men det som är förbi, det må väl heta så.
mais pour ce qui est passé, il est bien nommé en tant que tel.
Det förra är ett noll, som ingen själ kan veta
Le premier est nul, car aucune âme ne peut savoir
förran jag själv det gör ; det andra måste stå !
jusqu’à ce que ce soit fait ; pour l’autre : il doit être !

 

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Tankar om ödet olof von Dalin
Réflexions sur le Destin olof von Dalin
Olof von DALIN dikter
Olof von DALIN poet
Tankar om ödet Olof von DALIN
Poesi