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LORENZO DE MEDICI LAURENT DE MEDICIS 洛伦佐·德·美第奇 VILLA BORGHESE – 贝佳斯别墅 – ROME – ROMA – 罗马

ROME – ROMA – 罗马
LA VILLA BORGHESE
贝佳斯别墅

Benozzo_Gozzoli,_lorenzo_il_magnifico,_cappella_dei_Magi Laurent le Magnifique adolescent Benozzo Gozzoli, chapelle des Mages

Armoirie de Rome

 Photo Villa Borghèse Jacky Lavauzelle

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Flag_of_Lazio


Les Bustes de la Villa Borghèse
贝佳斯别墅
I busti della villa Borghèse

LORENZO DE MEDICI
LAURENT LE MAGNIFIQUE
LORENZO IL MAGNIFICO
LAURENT DE MEDICIS
洛伦佐·德·美第奇
Florence 1449-1492 Florence
Firenze1449-1492 Firenze
1449年1月1日-1492年4月9日

Ghirlandaio_a-pucci-lorenzo-de-medici-f-sassetti Pucci, Laurent de Médicis, et Sassetti

JAUCOURT
L’ENCYCLOPEDIE
1ère édition
1751 – Tome 12 – Page 849 

POGGIO, (Géog. mod.) bourg d’Italie, dans la Toscane, à dix milles de Florence, & à égale distance de Pistoie. Poggio est fameux par la maison de plaisance des grands-ducs. Ce palais fut commencé par Laurent de Médicis surnommé le magnifique, continué par Léon X. & achevé par le grand-duc François de Médicis. André del Sarto, Jacques Pontorno, & Alexandre Allori, l’ont enrichi de leurs peintures qui font autant d’allusions aux événemens de la vie de Médicis. (D. J.)

  LORENZO DE MEDICI Laurent de Medicis Laurent le magnifique Lorenzo il magnifico artgitato villa borghese rome roma Lorenzo_de'_Medici-ritratto Laurent le Magnifique par Girolamo Macchietti XVIe siècle *

NICOLAS MACHIAVEL
AU
MAGNIFIQUE LAURENT

FILS DE PIERRE DE MÉDICIS

LE PRINCE
1532
Première Publication
Traduction Française de Jean-Vincent Périès
1825

Ceux qui ambitionnent d’acquérir les bonnes grâces d’un prince ont ordinairement coutume de lui offrir, en l’abordant, quelques-unes des choses qu’ils estiment le plus entre celles qu’ils possèdent, ou auxquelles ils le voient se plaire davantage. Ainsi on lui offre souvent des chevaux, des armes, des pièces de drap d’or, des pierres précieuses, et d’autres objets semblables, dignes de sa grandeur.

Désirant donc me présenter à Votre Magnificence avec quelque témoignage de mon dévouement, je n’ai trouvé, dans tout ce qui m’appartient, rien qui me soit plus cher ni plus précieux que la connaissance des actions des hommes élevés en pouvoir, que j’ai acquise, soit par une longue expérience des affaires des temps modernes, soit par une étude assidue de celle des temps anciens, que j’ai longuement roulée dans ma pensée et très-attentivement examinée, et qu’enfin j’ai rédigée dans un petit volume que j’ose adresser aujourd’hui à Votre Magnificence.

Quoique je regarde cet ouvrage comme indigne de paraître devant vous, j’ai la confiance que votre indulgence daignera l’agréer, lorsque vous voudrez bien songer que le plus grand présent que je pusse vous faire était de vous donner le moyen de connaître en très-peu de temps ce que je n’ai appris que dans un long cours d’années, et au prix de beaucoup de peines et de dangers.

Je n’ai orné cet ouvrage ni de grands raisonnements, ni de phrases ampoulées et magnifiques, ni, en un mot, de toutes ces parures étrangères dont la plupart des auteurs ont coutume d’embellir leurs écrits : j’ai voulu que mon livre tirât tout son lustre de son propre fond, et que la variété de la matière et l’importance du sujet en fissent le seul agrément.

Je demande d’ailleurs que l’on ne me taxe point de présomption si, simple particulier, et même d’un rang inférieur, j’ai osé discourir du gouvernement des princes et en donner des règles. De même que ceux qui veulent dessiner un paysage descendent dans la plaine pour obtenir la structure et l’aspect des montagnes et des lieux élevés, et montent au contraire sur les hauteurs lorsqu’ils ont à peindre les plaines : de même, pour bien connaître le naturel des peuples, il est nécessaire d’être prince ; et pour connaître également les princes, il faut être peuple.

Que Votre Magnificence accepte donc ce modique présent dans le même esprit que je le lui adresse. Si elle l’examine et le lit avec quelque attention, elle y verra éclater partout l’extrême désir que j’ai de la voir parvenir à cette grandeur que lui promettent la fortune et ses autres qualités. Et si Votre Magnificence, du faîte de son élévation, abaisse quelquefois ses regards sur ce qui est si au-dessous d’elle, elle verra combien peu j’ai mérité d’être la victime continuelle d’une fortune injuste et rigoureuse.

Verrocchio_Lorenzo_de_Medici

DEDICACE D’UN VAISSEAU – IV- CATULLE – CATULLUS -DEDICATIO PHASELI

CATULLI CARMEN IV
C.V. CATULLI CARMINUM LIBER
litterarum
Littérature Latine
Catulle

Poeticam Latinam

Traduction Jacky Lavauzelle

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CATULLE – CATULLUS
84 av J.-C. – 54 av J.-C.

POESIE IV

Dedicacio Phaseli

Dédicace d’un vaisseau

Phaselus ille, quem videtis, hospites,
Ce bateau, que vous voyez, à ce que l’on dit,
Ait fuisse navium celerrimus,
Etait le plus rapide des navires
Neque ullius natantis impetum trabis
   Jamais on ne trouva équipage
  Nequisse praeterire, sive palmulis
 Capable de le dépasser, soit grâce à ses rames
Opus foret volare sive linteo.
  Qui le firent voler soit par ses voiles.
Et hoc negat minacis hadriatici
 Et il nia obstinément l’Adriatique menaçante
Negare litus Insulasve Cycladas
Il nia le danger des Cyclades
Rhodumque nobilem horridamque Thraciam
La noble Rhodes et la rugueuse Thrace 
  Propontida trucemve Ponticum sinum,
La mer agitée de Propontide [Marmara],
Ubi iste post phaselus antea fuit
  Où ce bateau était auparavant
Comata silva; nam Cyrotio in jugo
  Dans une forêt touffue ; Ainsi qu’à Cytore où jouait
Loquente saepe sibilum edidit coma.
Souvent le sifflement de tes frondaisons.
Amastri Pontica et Cytore buxifer,
Amastris Pontique et Cythore à la couronne de buis,
  Tibi haec fuisse et esse cognitissima
Tout cela vous connaissez trop bien












Ait phaselus, ultima ex origine
  Ce bateau depuis le début
 Tuo stetisse dicit in cacumine,
  Se tenait au sommet,
  Tuo imbuisse palmulas in aequore,
 Ses rames trempèrent dans vos eaux,
 Et inde tot per impotentia freta
 
Et il y avait alors une mer si violente et sauvage
Erum tulisse ; laeva sive dextera
Que son maître il ramena ; avec un vent de gauche ou de droite
 Vocaret aura, sive utrumque Iuppiter
 Qui soufflaient, ou les deux 
  Simul secundus incidisset in pedem,
 Simultanément ensemble
Neque ulla vota litoralibus deis
Nuls voeux  aux dieux du littoral
  Sibi esse facta, cum veniret a mari
 Depuis que revenu de la mer,
Novissimo hunc ad usque limpidum lacum.
  Il mouilla sur les côtes de ce lac limpide.
Sed haec prius fuere: nunc recondita
Mais c’était avant : maintenant dans un
Senet quiete seque dedicat tibi,
Calme reposant il se consacre à vous,
Gemelle Castor et gemelle Castoris.
Frères jumeaux Castor et Pollux.

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Catulle – Catullus
Catulli Carmen IV

Tillägnan KARLFELDT poesi – Texte & Traduction – DEDICACE poésie de Karlfeldt

Traduction – Texte Bilingue
Erik Axel Karlfeldts dikter
Tillägnan KARLFELDT Poesi 

LITTERATURE SUEDOISE
POESIE SUEDOISE

svensk litteratur
svensk poesi

Erik Axel Karlfeldt
1864 – 1931

Tillägnan poesi Karlfeldt Dédicace poésie Erik Axel Karlfeldt Poésie Artgitato Traduction

 

Traduction Jacky Lavauzelle

Flora och Pomona
&
FLORE & POMONE

1906


Tillägnan

Dédicace

 *

Min mun är full av glädjerop och klagan,
Ma bouche est pleine de joie et de deuil,
 
min själ av dagslång storm och särlafläktar.
mon âme pleine de tempêtes infatigables.
Jag är den stilla svärmaren i sagan
Je suis toujours un rêveur dans un conte
och tidens son, den feberns färla jäktar.
et fils du temps, poursuivi par la fièvre.
Jag är den siste riddaren av liljan
Je suis le dernier chevalier de la fleur de lys
 
i dessa boleriska rosentider,
en ces temps de stupre et de roses,
och jag är dansaren som över tiljan
je suis le danseur qui sur la piste
de strödda purpurlöv med foten sprider.
étale les feuilles de pourpre.

*

 Vid pingstens gröna grind till häst jag stiger
Au vert portail de la Pentecôte, à cheval
och far så långt som sommarns vägar irra,
je chevauche aussi loin que les routes de l’été me portent,
 
och varje soldag till en fest jag viger,
et chaque jour ensoleillé est une joie,
där skratten smattra, sträng och sporrar klirra.
où le rire enveloppe, les cordes et les éperons cliquettent.
Lik en kurir vars horn har brått att ringa
Comme un courrier dont le cor dans une course résonne
sin muntra ottesång i tysta byar,
ses matins gaillards dans de tranquilles villages,
 
med Floras gördel framför hästens bringa
Avec la ceinture de Flora à l’avant de mon cheval
jag rider under gryningskyssta skyar.
Je monte dans les nuages ​​couvert par l’aube de baisers.

*

 Möt mig i kvällens land, vid kopparfloden,
Rencontre-moi dans le pays du soir, à la rivière de cuivre,
där ekar spegla sina höstfestonger.
où les chênes reflètent les variations de l’automne.
Ur dagens stungna hjärta droppar bloden,
Le cœur de ce jour touché saigne,
hans bleka mun är varm ännu av sånger.
sa bouche pâle est chaude encore des chansons.
Kom, låt oss följa alla skumma drömmar
Viens et suivons tous les rêves étranges
som gå med månskensögon under träden,
qui partent avec les yeux de lune sous les arbres,
ty livets andedräkt, den ljumma, strömmar
car l’encore chaud souffle de la vie coule
jämväl ur nattens skygga sorgekväden.
des poèmes endeuillés de la nuit.

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Tillägnan  Karlfeldt poesi 1906
Dédicace poésie Karlfeldt 1906

FAUST (Goethe) LA DEDICACE – ZUEIGNUNG

Johann Wofgang von Goethe

ZUEIGNUNG
DEDICACE

Faust Goethe Eine Tragödie Argitato Théâtre Zueignung Dédicace

 

Ihr naht euch wieder, schwankende Gestalten,

Vous vous approchez, formes indécises

Die früh sich einst dem trüben Blick gezeigt.

Jadis, vous apparaissiez à mon œil innocent.

Versuch ich wohl, euch diesmal festzuhalten?

Essaierai-je cette fois de vous capturer ?

Fühl ich mein Herz noch jenem Wahn geneigt?

Mon cœur serait-il toujours sensible à cette illusion?

Ihr drängt euch zu! nun gut, so mögt ihr walten,

Je sens votre présence !  Vos pulsions !

Wie ihr aus Dunst und Nebel um mich steigt;

Vous m’enveloppez de brume et de brouillard ;

Mein Busen fühlt sich jugendlich erschüttert

Ma poitrine émue se sent rajeunir,

Vom Zauberhauch, der euren Zug umwittert. 

Du souffle magique, le cortège s’enveloppe.

 Ihr bringt mit euch die Bilder froher Tage,

Vous apportez avec vous les images des jours plus heureux,

Und manche liebe Schatten steigen auf ;

Accompagnées de douces et tendres ombres ;

Gleich einer alten, halbverklungnen Sage.

Comme une vieille fable, à moitié oubliée.

Kommt erste Lieb und Freundschaft mit herauf ;

Vient le premier amour, viennent les premières amitiés ;

Der Schmerz wird neu, es wiederholt die Klage

La douleur se réveille, elle rappelle le cours

Des Lebens labyrinthisch irren Lauf,

Sinueux de ma vie,

Und nennt die Guten, die, um schöne Stunden

Elle appelle les amis, qui, dans des doux moments

Vom Glück getäuscht, vor mir hinweggeschwunden.

Trompés par le destin, disparurent devant moi.

Sie hören nicht die folgenden Gesänge,

Elles n’écouteront pas les chansons nouvelles,

Die Seelen, denen ich die ersten sang;

Les âmes, pour connurent les premières chansons

Zerstoben ist das freundliche Gedränge,

Dispersée, la foule amicale,

Verklungen, ach! der erste Widerklang.

Oublié, ah ! le tout premier écho.

Mein Lied ertönt der unbekannten Menge,

Ma chanson se perd dans la foule,

Ihr Beifall selbst macht meinem Herzen bang,   

Leurs applaudissements me bouleversent,

Und was sich sonst an meinem Lied erfreuet,   

Et ceux qui se replongent dans mes chansons,

Wenn es noch lebt, irrt in der Welt zerstreuet.

S’ils sont encore en vie, ils sont de par le monde.

 Und mich ergreift ein längst entwöhntes Sehnen

Et voici qu’un désir depuis longtemps oublié

Nach jenem stillen, ernsten Geisterreich,

Après ce calme, frappe à la porte du royaume sérieux de l’Esprit,

Es schwebet nun in unbestimmten Tönen

Il rode maintenant un murmure incertain

Mein lispelnd Lied, der Äolsharfe gleich,

Ma chanson siffle, telle une harpe éolienne,

Ein Schauer faßt mich, Träne folgt den Tränen,

Un frisson me déchire, aux pleurs suivent les pleurs,

Das strenge Herz, es fühlt sich mild und weich ;

Mon cœur sévère, se sent doux et léger ;

Was ich besitze, seh ich wie im Weiten,

Ce que j’ai, je le vois de si loin,

Und was verschwand, wird mir zu Wirklichkeiten.

Et ce qui a disparu, devient pour moi réalité.

Traduction Jacky Lavauzelle
artgitato.com