« Eis aqui, quase cume da cabeça «Ici, se trouve, comme le sommet de la tête De Europa toda, o Reino Lusitano, De toute l’Europe, le Royaume Lusitanien,…
Luís Vaz de Camões Les Lusiades OS LUSIADAS II-112 LES LUSIADES II-112
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« Cometeram soberbos os Gigantes, « Remplis de superbe, les Géants Com guerra vã, o Olimpo claro e puro; Firent une vaine guerre à la claire et pure Olympe ; …
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Vasco de Gama par Gregorio Lopes
********************* Luís Vaz de Camões Les Lusiades OS LUSIADAS II-112 LES LUSIADES II-112
( Extrait ) Par En cherchant à montrer la différence qui sépare la vie aventureuse et active des écrivains portugais, notamment celle de Camoens, de la vie casanière et posée de la plupart de nos gens de lettres, je ne prétends pas élever par-là les œuvres des uns, ni déprimer les productions des autres. Je n’en crois pas les élégies de Camoens plus touchantes parce qu’elles sont datées d’Afrique, de la Chine et de l’Inde ; je n’en estime pas Polyeucte et Cinna moins admirables, parce que le grand Corneille n’a guère fait de plus longues pérégrinations que le voyage de Paris à Rouen. Je ne conseille à personne de louer un cabinet d’étude à Macao ; mais je crois que, généralement, si les ouvrages écrits au milieu des traverses et au feu des périls ne sont pas plus beaux, les vies de leurs auteurs sont plus belles. Indépendamment de la variété des aventures, on y trouve plus d’enseignements. J’admire et j’honore infiniment La Fontaine et Molière, mais j’honore et j’admire encore plus, comme hommes, Cervantès et Camoens. A mérite de rédaction égal, une histoire littéraire du Portugal serait un meilleur et plus beau livre qu’une histoire littéraire de notre dix-septième ou dix-huitième siècle. C’est une chose bonne et sainte que la lecture de ces vies d’épreuves, que ces passions douloureuses des hommes de génie, Je ne sache rien de plus capable de retremper le cœur. C’est pour cela que dans ce temps de souffrances oisives, de désappointements frivoles, de molles contrariétés et de petites douleurs, j’ai cru bon d’écrire l’étude suivante sur la vie de Luiz de Camoens. ….
OS LUSIADAS II-112 Luís Vaz de Camões Les Lusiades
Era no tempo alegre, quando entrava Nous étions au cœur du riant printemps No roubador de Europa a luz Febeia, Où le ravisseur d’Europe, Jupiter, rencontre la lumière de Phébus,…
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Voir aussi article La sculpture du Bernin à la Galerie Borghèse montrant la chèvre Amalthée nourrissant Jupiter
DIDEROT L’ENCYCLODEDIE 1ère édition – 1751 AMALTHÉE c’est le nom de la chevre qui allaita Jupiter, & que ce dieu par reconnoissance plaça parmi les astres. Les Grecs ont fait d’une de ses cornes leur corne d’abondance.
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Vasco de Gama par Gregorio Lopes
********************* LUIS DE CAMOES OS LUSIADAS LES LUSIADES II-72
( Extrait ) Par En cherchant à montrer la différence qui sépare la vie aventureuse et active des écrivains portugais, notamment celle de Camoens, de la vie casanière et posée de la plupart de nos gens de lettres, je ne prétends pas élever par-là les œuvres des uns, ni déprimer les productions des autres. Je n’en crois pas les élégies de Camoens plus touchantes parce qu’elles sont datées d’Afrique, de la Chine et de l’Inde ; je n’en estime pas Polyeucte et Cinna moins admirables, parce que le grand Corneille n’a guère fait de plus longues pérégrinations que le voyage de Paris à Rouen. Je ne conseille à personne de louer un cabinet d’étude à Macao ; mais je crois que, généralement, si les ouvrages écrits au milieu des traverses et au feu des périls ne sont pas plus beaux, les vies de leurs auteurs sont plus belles. Indépendamment de la variété des aventures, on y trouve plus d’enseignements. J’admire et j’honore infiniment La Fontaine et Molière, mais j’honore et j’admire encore plus, comme hommes, Cervantès et Camoens. A mérite de rédaction égal, une histoire littéraire du Portugal serait un meilleur et plus beau livre qu’une histoire littéraire de notre dix-septième ou dix-huitième siècle. C’est une chose bonne et sainte que la lecture de ces vies d’épreuves, que ces passions douloureuses des hommes de génie, Je ne sache rien de plus capable de retremper le cœur. C’est pour cela que dans ce temps de souffrances oisives, de désappointements frivoles, de molles contrariétés et de petites douleurs, j’ai cru bon d’écrire l’étude suivante sur la vie de Luiz de Camoens. ….
LUIS DE CAMOES LES LUSIADES II-65 OS LUSIADAS II-65
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« Dai velas, disse, dai ao largo vento, « Donne les voiles, ajouta-t-il, donne-les au vent généreux, Que o Céu nos favorece e Deus o manda; Car le Ciel nous favorise et Dieu le demande ; Que um mensageiro vi do claro assento…
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Vasco de Gama par Gregorio Lopes
********************* LUIS DE CAMOES LES LUSIADES II-65 OS LUSIADAS II-65
( Extrait ) Par En cherchant à montrer la différence qui sépare la vie aventureuse et active des écrivains portugais, notamment celle de Camoens, de la vie casanière et posée de la plupart de nos gens de lettres, je ne prétends pas élever par-là les œuvres des uns, ni déprimer les productions des autres. Je n’en crois pas les élégies de Camoens plus touchantes parce qu’elles sont datées d’Afrique, de la Chine et de l’Inde ; je n’en estime pas Polyeucte et Cinna moins admirables, parce que le grand Corneille n’a guère fait de plus longues pérégrinations que le voyage de Paris à Rouen. Je ne conseille à personne de louer un cabinet d’étude à Macao ; mais je crois que, généralement, si les ouvrages écrits au milieu des traverses et au feu des périls ne sont pas plus beaux, les vies de leurs auteurs sont plus belles. Indépendamment de la variété des aventures, on y trouve plus d’enseignements. J’admire et j’honore infiniment La Fontaine et Molière, mais j’honore et j’admire encore plus, comme hommes, Cervantès et Camoens. A mérite de rédaction égal, une histoire littéraire du Portugal serait un meilleur et plus beau livre qu’une histoire littéraire de notre dix-septième ou dix-huitième siècle. C’est une chose bonne et sainte que la lecture de ces vies d’épreuves, que ces passions douloureuses des hommes de génie, Je ne sache rien de plus capable de retremper le cœur. C’est pour cela que dans ce temps de souffrances oisives, de désappointements frivoles, de molles contrariétés et de petites douleurs, j’ai cru bon d’écrire l’étude suivante sur la vie de Luiz de Camoens. ….
« Vereis a inexpugnábil Dio forte, « Vous verrez l’inexpugnable fort de l’île de Diu, Que dous cercos terá, dos vossos sendo. Tenir deux sièges, par les vôtres tenu….
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Vasco de Gama par Gregorio Lopes
********************* LES LUSIADES II-50 OS LUSIADAS II-50
( Extrait ) Par En cherchant à montrer la différence qui sépare la vie aventureuse et active des écrivains portugais, notamment celle de Camoens, de la vie casanière et posée de la plupart de nos gens de lettres, je ne prétends pas élever par-là les œuvres des uns, ni déprimer les productions des autres. Je n’en crois pas les élégies de Camoens plus touchantes parce qu’elles sont datées d’Afrique, de la Chine et de l’Inde ; je n’en estime pas Polyeucte et Cinna moins admirables, parce que le grand Corneille n’a guère fait de plus longues pérégrinations que le voyage de Paris à Rouen. Je ne conseille à personne de louer un cabinet d’étude à Macao ; mais je crois que, généralement, si les ouvrages écrits au milieu des traverses et au feu des périls ne sont pas plus beaux, les vies de leurs auteurs sont plus belles. Indépendamment de la variété des aventures, on y trouve plus d’enseignements. J’admire et j’honore infiniment La Fontaine et Molière, mais j’honore et j’admire encore plus, comme hommes, Cervantès et Camoens. A mérite de rédaction égal, une histoire littéraire du Portugal serait un meilleur et plus beau livre qu’une histoire littéraire de notre dix-septième ou dix-huitième siècle. C’est une chose bonne et sainte que la lecture de ces vies d’épreuves, que ces passions douloureuses des hommes de génie, Je ne sache rien de plus capable de retremper le cœur. C’est pour cela que dans ce temps de souffrances oisives, de désappointements frivoles, de molles contrariétés et de petites douleurs, j’ai cru bon d’écrire l’étude suivante sur la vie de Luiz de Camoens. ….
-traduction Jacky Lavauzelle-
Übersetzt von Rainer Maria Rilke
Giovanni Bellini
Jeune Femme à sa toilette
1515
Musée d’histoire de l’Art de Vienne
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Luisant Soleil, que tu es bien heureus,
Brillant Soleil, que tu es bienheureux, Was bist du glücklich, Sonnengott, du hast De voir tousiours de t’Amie la face :
De voir toujours de ton Amie la face : die liebste Freundin stets in Sicht, und deine…
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Le sommeil d’Endymion
Anne-Louis Girodet
1791
Musée du Louvre
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Louise Labé Sonnet XXII
Das zweiundzwanzigste Sonett Rainer Maria Rilke
Traduction – Texte Bilingue
Poesia e traduzione LITTERATURE ITALIENNE
Letteratura Italiana –
Gabriele D’Annunzio
1863-1938
Traduction Jacky Lavauzelle
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Il peccato di maggio (III)
Sonetto
Le Péché de Mai (3/6)
Sonnet
Tacque; poi che su le pianure Elle se tut ; puisdesplaines –a l’orizzonte il disco de ’l plenilunio sorse,
à horizon, le disquedelapleinelune se leva, improvviso. Pe ’l bosco addormentato corse soudainement.Dans la forêt endormie courut allora un lungo brivido. Il benigno rossore alors unlong frisson. La rougeurbénigne lentamente vinceva la notte. E nel pallore lentement gagnait sur la nuit. Et dansla pâleur…
Fresh from the dewy hill, the merry year Fraîchedes collinescouvertes de rosée, l’annéejoyeuse Smiles on my head and mounts his flaming car;
Souritau-dessus de ma tête et montedans son char enflammé ; Round my young brows the laurel wreathes a shade, Autour de mes jeunes sourcils, le lauriertisse une ombre, And rising glories beam around my head. Et, se lèvent de glorieux éclatsautour de ma tête.
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My feet are wing’d, while o’er the dewy lawn, Mes piedssontailés, pendant que sur la pelouse recouverte de rosée, I meet my maiden risen like the morn:
Je rencontre ma femme aérienne comme lematin : O bless those holy feet, like angels’ feet; Obénis cessaints pieds, tels des pieds d’ange ; O bless those limbs, beaming with heav’nly light. Obénis ces membres, rayonnant delumière
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Like as an angel glitt’ring in the sky Commeun ange étincelant dans le ciel In times of innocence and holy joy; Dans les tempsd‘innocence etde sainte joie ; The joyful shepherd stops his grateful song Le bergerjoyeuxarrêtesa chansonde grâce To hear the music of an angel’s tongue. Pourentendre la musiqued’une langued’ange.
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So when she speaks, the voice of Heaven I hear; Alors, quand elleparle, la voixdu Ciel j’entends ; So when we walk, nothing impure comes near; Alors, quandnous marchons, rien d’impurne s’approche ; Each field seems Eden, and each calm retreat; Chaque champsemble un Eden,et chaquecalme une retraite ; Each village seems the haunt of holy feet. Chaque villagesemble devenir un repaire des pieds saints.
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But that sweet village where my black-eyed maid Maisce doux villageoùma femme aux yeux noirs Closes her eyes in sleep beneath night’s shade, Ferme ses yeuxensommeillés sousles ombresdela nuit, Whene’er I enter, more than mortal fire Quand j’entre, à chaque fois, un feu plus que mortel Burns in my soul, and does my song inspire. Brûle dansmon âme, et inspire ma chanson.
No mar tanta tormenta, e tanto dano, Sur la mertant de tourmentsettant de dommages, Tantas vezes a morte apercebida! Tant de fois la mort approchée ! Na terra tanta guerra, tanto engano,…
A lei tenho daquele, a cujo império « La loique j’ai vient de celui dont l’empire Obedece o visíbil e ínvisíbil Obéitau visible et à l’invisible, Aquele que criou todo o Hemisfério,…