PAROLES de Lucien DOMMEL(18xx-1964) & VALFY (18xx-1935)
MUSIQUE de Romain DESMOULINS (1881-1939)
– CHRYSANTHEME FOX
Fox Trot
Sur la mer diaprée glisse le grand paquebot
Qui porte l’étranger tout en bas vers Tokyo
Car loin de la cruelle
Qui lui fut infidèle
Il va de son ennui chercher l’oubli
Au pays des jolis chrysanthèmes
REFRAIN
Au pays enchanté des Nippon
Où chaque fleur vous murmure : je t’aime
Où les baisers sont de beaux papillons
Sur les nattes d’amour et d’ivresse
Les amants étendus jusqu’au jour
Jurent d’aimer, jurent d’aimer sans cesse
Et font de beaux serments d’amour.
Dans la nuit, les lanternes jettent leurs feux troublants C’est l’heure des soupirs, c’est l’heure des amants Auprès d’une mousmé Aux gestes de poupée Il goûte le bonheur Rêve enchanteur
REFRAIN
Au pays enchanté des Nippon
Où chaque fleur vous murmure : je t’aime
Où les baisers sont de beaux papillons
Sur les nattes d’amour et d’ivresse
Les amants étendus jusqu’au jour
Jurent d’aimer, jurent d’aimer sans cesse
Et font de beaux serments d’amour.
Au soleil d’orient, doucement vient le jour L’amante aux petits pieds, chante un refrain d’amour Divine mélopée Qui monte en la fumée De l’opium enivrant Poison charmant.
REFRAIN
Au pays enchanté des Nippon
Où chaque fleur vous murmure : je t’aime
Où les baisers sont de beaux papillons
Sur les nattes d’amour et d’ivresse
Les amants étendus jusqu’au jour
Jurent d’aimer, jurent d’aimer sans cesse
Et font de beaux serments d’amour.
William Butler Yeats
English literature English poetry Littérature Anglaise – Poésie Anglaise
YEATS
1865-1939
[The Rose – 1893]
– A FAERY SONG
poem Une Chanson de Fée
poème
————————–
We who are old, old and gay,
Nous qui sommes vieilles, vieilles et gaies, O so old!
O si vieilles ! Thousands of years, thousands of years, Des milliers d’années, des milliers d’années, If all were told: Sitout était dit : Give to these children, new from the world, Donnons àces enfants, qui viennent au monde, Silence and love; Silenceet amour; And the long dew-dropping hours of the night, Etles longuesheures de la nuitquand tombe la rosée, And the stars above: Etlesétoiles au-dessus : Give to these children, new from the world, Donnons àces enfants, qui viennent au monde, Rest far from men. Le reposloin des hommes. Is anything better, anything better? Y a-t-ilquelque chose de mieux, quelque chose de mieux ? Tell us it then: Dites-le nousalors : Us who are old, old and gay, Nous qui sommes vieilles, vieilleset gaies, O so old! Osi vieilles ! Thousands of years, thousands of years, Des milliers d’années, des milliers d’années, If all were told. Sitout était dit.
PAROLES de Jack CAZOL (1874-1935)
& Eugène JOULLOT (1872-1941)
MUSIQUE de René MERCIER (1867-1945)
– Verdun ! On ne passe pas!
Chanson Militaire
1916
Un aigle noir a plané sur la ville,
Il a juré d’être victorieux,
De tous côtés, les corbeaux se faufilent
Dans les sillons et dans les chemins creux.
Mais tout à coup, le coq gaulois claironne :
Cocorico, debout petits soldats !
Le soleil luit, partout le canon tonne,
Jeunes héros, voici le grand combat.
Et Verdun, la victorieuse, Pousse un cri que portent là-bas Les échos des bords de la Meuse, Halte là ! on ne passe pas… Plus de morgue, plus d’arrogance, Fuyez barbares et laquais, C’est ici la porte de France, Et vous ne passerez jamais.
Les ennemis s’avancent avec rage, Énorme flot d’un vivant océan, Semant la mort partout sur son passage, Ivres de bruit, de carnage et de sang; Ils vont passer… quand relevant la tête, Un officier dans un suprême effort, Quoique mourant, crie : À la baïonnette Hardi les gars, debout, debout les morts !
Et Verdun, la victorieuse, Pousse un cri que portent là-bas Les échos des bords de la Meuse, Halte là ! on ne passe pas… Plus de morgue, plus d’arrogance, Fuyez barbares et laquais, C’est ici la porte de France, Et vous ne passerez jamais.
Mais nos enfants, dans un élan sublime, Se sont dressés; et bientôt l’aigle noir, La rage au cœur impuissant en son crime, Vit disparaître son suprême espoir. Les vils corbeaux devant l’âme française Tombent sanglants, c’est le dernier combat Pendant que nous chantons la Marseillaise, Les assassins fuient devant les soldats.
Et Verdun, la victorieuse, Pousse un cri que portent là-bas Les échos des bords de la Meuse, Halte là ! on ne passe pas… Plus de morgue, plus d’arrogance, Fuyez barbares et laquais, C’est ici la porte de France, Et vous ne passerez jamais.
PAROLES de Jack CAZOL (1874-1935)
MUSIQUE de EUGENE ROSI (18xx-1928)
– SI TU M’AS AIME …
PARDONNE !
Valse Chantée
REFRAIN
Si tu m’as aimé, pardonne
Oui, je fus parjure d’amour,
Près de toi mon cœur frissonne,
Comme une feuille au vent d’automne.
Vois mon repentir, mes larmes
Ma douleur et mes alarmes,
Si tu m’as aimé, pardonne
A toi je m’abandonne
Toujours.
1er COUPLET Je t’en prie garde moi, J’ai connu près de toi Tous les bonheurs et toutes les ivresses, Oubliant ton baiser, J’ai voulu me griser En cherchant d’autres caresses.
REFRAIN
Si tu m’as aimé, pardonne
Oui, je fus parjure d’amour,
Près de toi mon cœur frissonne,
Comme une feuille au vent d’automne.
Vois mon repentir, mes larmes
Ma douleur et mes alarmes,
Si tu m’as aimé, pardonne
A toi je m’abandonne
Toujours.
2nd COUPLET Pour la joie d’un moment,
Brandissant mon serment
Que de regrets j’ai trouvé
Dans la vie, Je reviens t’implorer
Laisse-moi t’adorer
Ce n’était qu’une folie.
REFRAIN
Si tu m’as aimé, pardonne
Oui, je fus parjure d’amour,
Près de toi mon cœur frissonne,
Comme une feuille au vent d’automne.
Vois mon repentir, mes larmes
Ma douleur et mes alarmes,
Si tu m’as aimé, pardonne
A toi je m’abandonne
Toujours.
Uma espécie de céu Une sorte de Paradis Um pedaço de mar Un bras de mer Uma mão que doeu Une blessure à la main Um dia devagar La lenteur du jour Um Domingo perfeito Un dimanche de rêve Uma toalha no chão Sur le plancher, une serviette Um caminho cansado Un chemin épuisé Um traço de avião Un avion, une trace Uma sombra sozinha Une ombre, seule Uma luz inquieta Une lumière, inquiète Um desvio na rua Une rue déviée Uma voz de poeta Une voix de poète Uma garrafa vazia Une carafe vide Um cinzeiro apagado L’absence de cendrier Um hotel numa esquina Un hôtel improbable Um sono acordado Un sommeil éveillé um secreto adeus Un adieu secret Um café a fechar La fermeture d’un café Um aviso na porta Sur la porte, un avis Um bilhete no ar En l’air, un billet Uma praça aberta Une place désertée Uma rua perdida Une rue perdue Uma noite encantada Une soirée enchantée Para o resto da vida Pour le reste de la vie
(Refrão – Refrain)
Pedes-me um momento Demande-moi un moment Agarras as palavras Retiens les mots Escondes-te no tempo Love-toi dans le temps Porque o tempo tem asas Car le temps a des ailes Levas a cidade Emporte la ville Solta me o cabelo Les cheveux au vent Perdes-te comigo Te perdre avec moi Porque o mundo é o momento Car le monde n’est qu’un instant (repete – x2)
Uma estrada infinita L’infini d’une route Um anuncio discreto Une annonce discrète Uma curva fechada Une courbe qui se ferme Um poema deserto Un poème nu Uma cidade distante Une ville là-bas Um vestido molhado Une robe mouillée Uma chuva divina Une pluie divine Um desejo apertado Un désir redoublé Uma noite esquecida Une nuit oubliée Uma praia qualquer Une plage au hasard Um suspiro Escondido Un soupir retenu Numa pele de mulher Sur la peau d’une femme Um encontro em segredo Le secret d’une rencontre Uma duna ancorada Le refuge d’une dune Dois corpos despidos Deux corps nus Abraçados no nada Qu’un rien embrase Uma estrela cadente Une étoile filante Um olhar que se afasta Un regard qui s’éloigne Um choro Escondido Un cri qui se tait Quando um beijo não basta Quand un baiser n’y suffit pas Um semáforo aberto Une feu qui passe au vert Um adeus para sempre Un adieu pour toujours Uma ferida que dói Cette blessure qui fait mal Não por fora, por dentro Non pas dehors, mais dedans
Agarra-me esta noite
Retiens-moi cette nuit
(Letra – Paroles)
Onde estiveres, eu estou
Où que tu sois, je serai
Onde tu fores, eu vou
Où que tu ailles, j’irai
Se tu quiseres assim
Si tu le désires
Meu corpo é o teu mundo
Que mon corps soit ton univers
E um beijo um segundo
En un baiser, en une seconde
És parte de mim
Que tu fasses partie de moi
Para onde olhares, eu corro Où que tu regardes, j’y cours.
Se me faltares, eu morro Si tu me manques, je meurs Quando vieres, distante Quand au loin tu arriveras Soltam-se amarras Les amarres seront lâchées E tocam guitarras Et nous entendrons les guitares
Por ti, como dantes
Pour toi, comme avant
Agarra-me esta noite
Retiens-moi cette nuit
Sente o tempo que eu perdi Vois le temps qui passe
Agarra-me esta noite Retiens-moi cette nuit
Que amanhã não estou aqui Demain, je ne serai plus là
Agarra-me esta noite Retiens-moi cette nuit
Sente o tempo que eu perdi Vois le temps qui passe
Agarra-me esta noite Retiens-moi cette nuit
Que amanhã não estou aqui Demain, je ne serai plus là
Pedro Abrunhosa
Voz, piano e contrabaixo
Voix, piano et contrebasse Paulo Pinto
Guitarras – Guitare Ian Humphries
Violino – Violon Charles Mutter
Violino – Violon Nic Pendelbury
Viola – Alto Philip Sheppard
Violoncelo – Violoncelle
Não posso deixar que te leve Je ne peux pas laisser s’installer en toi O castigo da ausência, La présence de cette absence. Vou ficar a esperar Je serai là à attendre E vais ver-me lutar Et tu me verras lutter Para que esse mar não nos vença. Pour que cette mer ne nous emporte pas Não posso pensar que esta noite Il m’est impossible de penser que cette nuit Adormeço sozinho, Je dormirais seul, Vou ficar a escrever, Je vais écrire E talvez vá vencer Et peut-être gagnerai-je O teu longo caminho. Ta longue route.
Quero que saibas Je veux que tu saches Que sem ti não há lua, Que sans toi la lune a disparu, Nem as árvores crescem, Que les arbres ne croissent plus Ou as mãos amanhecem Ou que les mains apparaissent Entre as sombras da rua. Entre les ombres de la rue.
Leva os meus braços, Prends mes bras Esconde-te em mim, Cache-toi en moi Que a dor do silêncio X 2 Pour que cette douleur du silence Contigo eu venço Puisse être vaincue Num beijo assim. Par un seul baiser.
Não posso deixar de sentir-te Je ne peux pas t’empêcher de sentir Na memória das mãos, Par la mémoire des mains Vou ficar a despir-te, Que je vais te déshabiller E talvez ouça rir-te Et, peut-être, entendrais-je ton rire Nas paredes, no chão. Sur les murs, sur le sol. Não posso mentir que as lágrimas Je dois avouer que les larmes São saudades do beijo, Sont les réminiscences du baiser, Vou ficar mais despido Je serai plus dépouillé Que um corpo vencido, Qu’un corps vaincu, Perdido em desejo. Perdu dans le désir.
Quero que saibas Je veux que tu saches Que sem ti não há lua, Que sans toi la lune a disparu, Nem as árvores crescem, Que les arbres ne croissent plus Ou as mãos amanhecem Ou que les mains apparaissent Entre as sombras da rua. Entre les ombres de la rue.
Sag mir, wo die Blumen sind Où sont les fleurs ? Dis-moiMarlène Dietrich
Hannes Wader – Joan Baez – City
Où sont les fleurs ? Dis-moi Maintenant où sont-elles ? Dis-moi où sont-elles allées ? Que s’est-il passé ? Où sont les fleurs ? Dis-moi Les filles les ont cueillies déjà Le saurons-nous un jour ? Le saurons-nous un jour ?
Où sont les filles ? Dis-moi Maintenant où sont-elles ? Dis-moi où sont-elles allées ? Que s’est-il passé ? Où sont les filles ? Dis-moi Les hommes les ont cueillies déjà Le saurons-nous un jour ? Le saurons-nous un jour ?
Où sont les hommes ? Dis-moi Maintenant où sont-ils ? Dis-moi où sont-ils allés ? Que s’est-il passé ? Où sont les hommes ? Dis-moi La guerre s’entend au loin déjà Le saurons-nous un jour ? Le saurons-nous un jour ?
Où sont les soldats ? Dis-moi Maintenant où sont-ils ? Dis-moi où sont-ils allés ? Que s’est-il passé ? Où sont les soldats ? Dis-moi Le vent lèche les tombes déjà Le saurons-nous un jour ? Le saurons-nous un jour ?
Où sont les tombes ? Dis-moi Maintenant où sont-elles ? Dis-moi où sont-elles allées ? Que s’est-il passé ? Où sont les tombes ? Dis-moi Les fleurs explosent dans la brise de l’été déjà Le saurons-nous un jour ? Le saurons-nous un jour ?
Le saurons-nous un jour ?
Nous ne le saurons peut-être jamais !
Traduction Jacky Lavauzelle
Sag mir wo die Blumen sind Wo sind sie geblieben Sag mir wo die Blumen sind Was ist geschehen Sag mir wo die Blumen sind Mädchen pflückten sie geschwind Wann wird man je verstehn Wann wird man je verstehn
Sag mir wo die Mädchen sind Wo sind sie geblieben Sag mir wo die Mädchen sind Was ist geschehen Sag mir wo die Mädchen sind Männer nahmen sie geschwind Wann wird man je verstehn Wann wird man je verstehn
Sag mir wo die Männer sind Wo sind sie geblieben Sag mir wo die Männer sind Was ist geschehen Sag mir wo die Männer sind Zogen fort der Krieg beginnt Wann wird man je verstehn Wann wird man je verstehn
Sag wo die Soldaten sind Wo sind sie geblieben Sag wo die Soldaten sind Was ist geschehen Sag wo die Soldaten sind Über Gräbern weht der Wind Wann wird man je verstehn Wann wird man je verstehn
Sag mir wo die Gräber sind Wo sind sie geblieben Sag mir wo die Gräber sind Was ist geschehen Sag mir wo die Gräber sind Blumen blüh’n im Sommerwind Wann wird man je verstehn Wann wird man je verstehn
Sag mir wo die Blumen sind Wo sind sie geblieben Sag mir wo die Blumen sind Was ist geschehen Sag mir wo die Blumen sind Mädchen pflückten sie geschwind Wann wird man je verstehn Wann wird man je verstehn
Wann wird man je verstehn Ach wird man je verstehn