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POUR QUI VEUT CHASSER – SIR THOMAS WYATT POEMES (Sonnet) Whoso list to hunt

LITTERATURE ANGLAISE

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SIR THOMAS WYATT
1503 – 11 octobre 1542
1503 – 11 October 1542

 

Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais

 


LES POEMES
DE THOMAS WYATT

Thomas Wyatt’s poems

Whoso list to hunt, I know where is an hind 

 POUR QUI VEUT CHASSER

 

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Whoso list to hunt, I know where is an hind,
Pour qui veut chasser, je sais où se trouve la biche,
But as for me, hélas, I may no more.
Mais moi, hélas, je ne peux en faire plus.
The vain travail hath wearied me so sore,
Ce vain labeur m’a fatigué et diminué,
I am of them that farthest cometh behind.
Je suis de ceux qui sont les plus éloignés d’elle.

*

*

Yet may I by no means my wearied mind
Pourtant, je ne puis détacher mon esprit las
Draw from the deer, but as she fleeth afore
De cette biche, mais comme elle se sauve,
Fainting I follow. I leave off therefore,
Amoindri, pourtant je la suis. Mais j’y renonce,
Sithens in a net I seek to hold the wind.
Car autant retenir du vent dans un filet.

*

Who list her hunt, I put him out of doubt,
Qui à sa chasse partira, je tiens à l’informer,
As well as I may spend his time in vain.
Autant que moi passera son temps en vain.
And graven with diamonds in letters plain
Et, gravé avec des diamants ces lettres

*

There is written, her fair neck round about:
Il est écrit autour de son charmant cou :
Noli me tangere, for Caesar’s I am,
Noli moi tangere, pour César je suis,
And wild for to hold, though I seem tame.
Mais sauvage pour tout autre, bien que semblant apprivoisée.

[*  Dicit ei Jesus : Noli me tangere, nondum enim ascendi ad Patrem meum : vade autem ad fratres meos, et dic eis : Ascendo ad Patrem meum, et Patrem vestrum, Deum meum, et Deum vestrum. (Chapitre 20 Evangile selon Jean – Vulgate Clementina)]

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VOIR SONNET DE PETRARQUE ORIGINAL
(cliquer sur le lien)

LE CHANSONNIER PETRARQUE SONNET 190 (Première Partie) CANZONIERE – CXC

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VIE DE THOMAS WYATT

Poète anglais, né en 1503 dans le comté de Kent, m. en 1541, fut très-aimé de Henri VIII, puis tomba dans la disgrâce et fut mis à la Tour de Londres ; il rentra enfin en faveur auprès du roi qui avait reconnu son innocence et fut nommé ambassadeur en Espagne, mais il mourut au moment de s’embarquer. Ses poésies consistent en odes, sonnets, ballades, satires, etc. Ce poëte a donné plus de souplesse et d’harmonie à la langue anglaise, mais ses poésies pèchent par affectation et obscurité. Elles ont été publiées avec celles de Surrey en 1557 et 1812, et à part en 1855, par R. Bell. – Son fils, nommé aussi Thomas Wyatt, zélé protestant, joua un des premiers rôles dans le complot de Suffolk contre la reine Marie, et se vit un instant à la tête de 15 000 hommes ; mais, abandonné des siens, il fut pris et périt de la main du bourreau (1554).

Dictionnaire universel d’histoire
et de géographie Bouillet Chassang
Lettre W
1878

 

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