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BLEU – POÈME DE NIKOLOZ BARATACHVILI – ნიკოლოზ ბარათაშვილი – ცისა ფერს, ლურჯსა ფერს… 1841

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POÈME DE NIKOLOZ BARATASHVILI
POÈME DE NIKOLOZ BARATACHVILI
ნიკოლოზ ბარათაშვილი
LITTERATURE GEORGIENNE
ქართული ლიტერატურა
POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

POEME DE NIKOLOZ BARATACHVILI NIKOLOZ BARATASHVILI
Géorgie
საქართველო

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

 

POEME DE NIKOLOZ BARATACHVILI - POEME DE NIKOLOZ BARATACHVILI NIKOLOZ BARATASHVILI

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POÉSIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია

NIKOLOZ BARATASHVILI
NIKOLOZ BARATACHVILI
ნიკოლოზ ბარათაშვილი

1817 წლის 4 დეკემბერი – 1844 წლის 21 ოქტომბერი
4 décembre 1817 – 21 octobre 1844

Nikoloz Baratachvili

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

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BLEU
ცისა ფერს, ლურჯსა ფერს…
1841

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Ivan Aïvazovski, Débarquement de la flotte de Raïevski à Soubashi,1839

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ცისა ფერს, ლურჯსა ფერს,
Le ciel a sa couleur, la couleur bleue,
პირველად ქმნილსა ფერს
La première couleur de la création…


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LA POÉSIE DE NIKOLOZ BARATACHVILI – ნიკოლოზ ბარათაშვილი –

Photo JL
LE MONUMENT A NIKOLOZ BARATASHVILI NIKOLOZ BARATACHVILI
ნიკოლოზ ბარათაშვილი
sculpture de Boris Tsibadze
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POÈME DE NIKOLOZ BARATASHVILI
POÈME DE NIKOLOZ BARATACHVILI
ნიკოლოზ ბარათაშვილი
LITTERATURE GEORGIENNE
ქართული ლიტერატურა
POESIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

POEME DE NIKOLOZ BARATACHVILI NIKOLOZ BARATASHVILI
Géorgie
საქართველო

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

 

POEME DE NIKOLOZ BARATACHVILI - POEME DE NIKOLOZ BARATACHVILI NIKOLOZ BARATASHVILI

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POÉSIE GEORGIENNE
ქართული პოეზია

NIKOLOZ BARATASHVILI
NIKOLOZ BARATACHVILI
ნიკოლოზ ბარათაშვილი

1817 წლის 4 დეკემბერი – 1844 წლის 21 ოქტომბერი
4 décembre 1817 – 21 octobre 1844

Nikoloz Baratachvili

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

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LA POÉSIE DE
NIKOLOZ BARATACHVILI
ნიკოლოზ ბარათაშვილის პოეზია
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MEDITATION SUR LES BORDS DU MTKVARI
ფიქრნი მტკვრის პირას
1837

წარვედ წყალის პირს სევდიანი ფიქრთ გასართველად,
Mes pas lourds m’avaient conduit vers les eaux fraîches,
აქ ვეძიებდი ნაცნობს ადგილს განსასვენებლად;
Ici, à la recherche d’un lieu pour me détendre.

Le Mtkvari – Photo JL

NAPOLÉON
ნაპოლეონ
1838

ნაპოლეონმა გარდმოავლო თვალი ფრანციას,
Napoléon tourna ses yeux vers la France,
და თქვა: „აბაო ხელმწიფებამ რა შემიძინა?“
Et dit : « Mon règne, qu’a-t-il réalisé ?« 

Bonaparte franchissant le Grand-Saint-Bernard, Jacques-Louis David, musée du château de Malmaison

LA BOUCLE D’OREILLE
საყურე
O brinco
1839

ვითა პეპელა
Au vif papillon
Uma borboleta rápida, 
არხევს ნელნელა
Fais ralentit son vol
Abrandar o seu voo

BLEU
ცისა ფერს, ლურჯსა ფერს…
1841

ცისა ფერს, ლურჯსა ფერს,
Le ciel a sa couleur, la couleur bleue,
პირველად ქმნილსა ფერს
La première couleur de la création

Ivan Aïvazovski, Débarquement de la flotte de Raïevski à Soubashi,1839

JE VEUX ÊTRE LE SOLEIL
არ უკიჟინო, სატრფოო
1841

არ უკიჟინო, სატრფოო, შენსა მგოსანსა გულისთქმა:
Ne blâme pas, aimée, la folle inspiration du poète :
მოკვდავსა ენას არ ძალუძს უკვდავთა გრძნობათ გამოთქმა!
  Le langage d’un mortel ne peut éclairer les sentiments immortels !

Tableau de Nana Lagidze

LE TOMBEAU DU ROI EREKLE
საფლავი მეფის ირაკლისა
1842

მოვიდრეკ მუხლთა შენს საფლავს წინ, გმირო მხცოვანო,
Je viens à ta tombe à genoux, mon cher héros,
და ცრემლთ დავანთხევ შენს სახელზე, მეფევ ხმოვანო!
Et mes larmes baignent ton nom, ô mon roi !

Heraclius II de Géorgie

LA RIVIERE MTKVARI
ჩინარი
1844

RESHKA
Trilogie Partie I – « Trilogy part – I  » – « ტრილოგია ნაწილი – I » Reshka 05.19.2019
Oil on banner: 80 x 50 cm.
ზეთი ფირფიცარი: 80 x 50 სმ.

განმარტოებულს ფრიალოს კლდეზე სდგას ალვის ხისა ნორჩი ახალი,
Sur la falaise se dresse le long peuplier,
მრავალ-შტოვანი, მაგრილობელი, ჰაეროვანი, ტურფა, მაღალი.
Dont les innombrables branches se balancent, aériennes.

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LE MONUMENT A NIKOLOZ BARATACHVILI
ნიკოლოზ ბარათაშვილი
Boris Tsibadze
TBILISSI
1976

Nikoloz Baratachvili – Photo JL

En 1957, Boris Tsibadze participe au Festival international de la jeunesse et des étudiants de Moscou (« Portrait de la Vierge », Marbre, Galerie de tableaux de la Géorgie). Travaux :
N. Baratashvili (Bronze, 1976, Tbilissi),
Monuments de Pirosmanashvili (1961, pierre noire, musée Pirosmanashvili, Mirzaani)
Vazha Pshavela (arbre, 1963, ministère de la Culture de Géorgie, Tbilissi)
« Peace Guards » (1965, glossaire de la Géorgie)

LE BLEU DES MONDES – Poème de Jacky Lavauzelle – O Azul dos Mundos – Poema

Poésie – Poesia
*Jacky Lavauzelle poème





Poème Poema Jacky Lavauzelle


LE BLEU DES MONDES
O AZUL DOS MUNDOS

Poème – Poema
*

 

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Il était une fois
Era uma vez
Des hommes qui cherchaient le bleu
Homens que estavam procurando o azul
Pas l’or, ni l’argent
Não ouro, nem dinheiro
Non
Não
 Le Bleu
O Azul
Le Bleu originel
O Azul original
Celui qui s’ouvrit devant Adam et Eve
Aquele que abriu antes de Adão e Eva
Le Bleu des Mondes
O Azul dos Mundos
Nombreux moururent dans leur quête pour trouver Le Bleu
Muitos morreram em sua busca para encontrar O Azul
Entier et pur
Inteiro e puro
Le Bleu phénoménal
O fenomenal Azul
Celui que l’on peut voir encore quand les matins sont gais
Aquele que ainda podemos ver quando as manhãs são felizes
Sans que l’on sache pourquoi
Sem ninguém saber porque
Il sort de nos yeux comme une fine nuée au-dessus de nos vies
Ele sai dos nossos olhos como uma nuvem fina sobre nossas vidas 
Dans leurs recherches frénétiques
Em sua pesquisa frenética
Nombreux se perdirent dans la mer ignorante
Muitos se perderam no mar ignorante
Nul poisson ne l’avait vu – Nulle sirène non plus
Nenhum peixe tinha visto-o – Nenhuma sirene também
Ils partirent graves et sérieux
Eles saíram sérios e preocupado
   Abattus contre des murailles d’eaux
Abatido contra paredes de água
Nombreux se perdirent dans les cieux
Muitos foram perdidos nos céus
A se brûler l’esprit
Para queimar sua mente
  Tordus comme seul le feu peut tordre le fer le plus dur
Torcida como só o fogo pode torcer o ferro mais duro
Certains partirent dans les contrées maléfiques
Alguns foram para terras do mal
Pour qu’une peur bleue les habite
E tem um medo azul
Ils ressortirent couleur de deuil et de fracas
Eles sabiam apenas raios e a cor do luto
Certains prétendirent l’avoir trouvé
Alguns alegaram tê-lo encontrado
Ne ramenant qu’un ersatz de bleu lavasse et triste
Trazer de volta apenas um substituto de um azul desbotado e triste
Et la foule les moquait
E toda gente estava rindo deles
 Et des rires hantent encore les ruelles de nos villes
E as risadas ainda escurecem as ruas de nossas cidades
Tant causèrent à tous vents
Muitos conversaram com todos os ventos
Tous crurent trouver la solution
Todos acreditavam encontrar a solução
Et pouvoir revenir au pays plein de gloire et de prestige
E para poder voltar ao país cheio de glória e prestígio
Pourtant ici pas de cadeaux ni de princesse à conquérir
Mas uma recompensa sem presentes ou princesa para conquistar
Elle-même était blanche
A princesa, ela mesma, era branca
D’un blanc pur et puissant
Inundado com um branco puro e poderoso
Si pur que nul ne pouvait la regarder dans les yeux
Tão puro que ninguém que ninguém poderia olhar para ela nos olhos
 Un matin
Uma manhã
  La ville dormait encore
A cidade ainda estava dormindo
D’un sommeil de lavande
De um sono de lavanda
  Et je suis parti couvert d’encre et de rose
E eu saí coberto de tinta e rosa
Je suis parti la tête vide
Deixei minha cabeça vazia
Et le cœur fatigué
E o coração cansado
Et j’ai trouvé sous mes pas
E eu encontrei sob meus pés
Des ondes bleues et des essences azurées
Ondas e essências azuis
Petit à petit, elles m’ont pénétré
Pouco a pouco, eles me penetraram
  S’infusant au-dedans de moi
Pouco a pouco inundando em minhas entranhas
 J’ai revu tous les matins joyeux et enchantés
Eu vi todas as manhãs feliz e divina
Et je suis resté sur le chemin
E eu fiquei no caminho
 Au cœur des espaces
No coração dos espaços
Mais j’ai couru
Mas eu corri
    Voyant des hordes minables me pourchassant
Assistindo hordas descuidadas me perseguindo
Pour conquérir Le bleu qui venait d’apparaître
Para conquistar O Azul que acabara de aparecer
 Ils m’ont attrapé et lynché comme un vil voleur
Eles me agarraram e me lincharam como um ladrão cruel
Mais Le Bleu s’en est allé
Mas O Azul foi embora tão rápido
   Avec mon âme au-dessus d’eux
Com minha alma acima deles
Depuis, je flotte tranquille et gai
Desde então, eu flutuo calmo e alegre
Sur cette bande d’imbéciles
Neste bando de idiotas
Qui plus jamais ne trouvera Le Bleu
Quem nunca vai encontrar O Azul
Qu’au plus profond de moi je garde
Que nas profundezas de mim com inveja eu mantenho
Jusqu’à la nuit des temps
Até a noite do tempo

*****




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Poésie
*Jacky Lavauzelle poème

SONGRIT MUAIPROM : L’ETERNITE DE LA LUMIERE DE L’ISAN








ศิลปิน
Songrit Muaiprom

Songrit Muaiprom Portrait Artiste Artgitato

ทรงฤทธิ์ เหมือยพรม
Exposition Bangkok Novembre 2014
BACC : Bangkok Art and Culture Centre
หอศิลปวัฒนธรรมแห่งกรุงเทพมหานคร
ถนน พระราม 1 แขวง วังใหม่ เขต ปทุมวัน
Bangkok 10500, Thaïlande

 L’ETERNITE DE
LA LUMIERE
DE L’ISAN

Des couleurs et de l’éclat, de la joie et de la fête. Et du sacré.

Des couleurs pures et éveillées, sans errances ni vicissitudes. Les peintures sont faites « à la manière de » et garde une signature personnelle d’une évidence naturelle. L’ensemble se compose sur des thèmes joyeux et festifs de chants et de danses qui illuminent les soirées des fêtes en Isan (อีสาน) comme au Laos

Songrit Muaiprom artgitato 2014Songrit Muaiprom peint le mouvement dans l’acte de foi. Il transcende ainsi le cours ordinaire de la vie et sublime ainsi la représentation. Dans sa palette pointe toujours une modernité retenue dans le contexte traditionnel de l’imagerie bouddhiste au travers d’un animal ou d’un trait parcourant l’espace de l’œuvre. Nous vagabondons entre les personnages imaginaires de Joan Miró, les couleurs de Klein ou de Malevitch.

Songrit Muaiprom artgitato

Songrit Muaiprom garde l’étincelle des couleurs qui couvrent les temples en les marquant un peu plus du sceau du religieux : le bleu méditatif, la pensée juste du jaune, l’énergie spirituelle du rouge, et la sérénité de la foi dans le blanc. Mais aussi le vert pour la force, l’énergie de vie, le dépassement de l’envie.Songrit Muaiprom artgitato 2014 2

Drapeau du BouddhismeNous retrouvons quatre des cinq couleurs qui émanent de l’Eveil du Bouddha. Ce sont les couleurs des rayons, de la Budu Res, qui se forment autour de sa tête. Il ne manque que le vert, que Songrit Maiprom garde souvent pour ses représentations de Garuda et de Naga. Ce sont les couleurs que l’on retrouvera sur le drapeau du bouddhisme.

Songrit Muaiprom artgitato 2

Songrit joue particulièrement avec le bleu et le rouge. Deux couleurs que l’on retrouve sur le drapeau de la Thaïlande. Le rouge de la Nation et le bleu de la Royauté. Mais aussi le bleu que l’on retrouve sur de nombreuses toitures de bâtiments de l’Isan et du Laos. Et le rouge, la couleur de la profondeur, de la vie, la couleur de la terre d’Isan.

Songrit Muaiprom Indiginousthai dancing and singing 2014 artgitato

Le côté décoratif reste aussi ancré dans la culture Thaïlandaise. L’œuvre se doit d’être agréable et de ne pas heurter l’œil. Mais plus encore, elle devient porteuse d’une proposition inventrice. La fougue des corps et le balancement des êtres renouvellent alors la lecture classique des œuvres traditionnelles. Songrit relie le spirituel de l’œuvre à la réalité du monde en marquant les thèmes populaires de la rencontre et de la fête sans pour autant heurter le sacré.Songrit Muaiprom Indiginousthai dancing and singing 2 2014 artgitato

Songrit montre des empreintes de vie dans cette nécessaire esthétisation du sacré. Il y place la lumière et alors les humains et les animaux sacrés échangent et communient.

Il y a aussi cette opposition entre la matière épaisse et plâtrée de l’œuvre et la transparence des formes. La première favorisant l’envol et la légèreté de la seconde. Comme cette matière blanche nous semble lourde et sculpturale quand les couleurs viennent soulever l’ensemble. Comme un arbre épais avec la légèreté de son feuillage. L’épaisseur disparaît pour ne laisser que la lumière.

Songrit Muaiprom Indiginousthai dancing and singing 1 2014 artgitatoC’est le corps qui est en fête dans une vision commune entre passé et futur, entre tradition et modernité. Dans sa force du trait et des monochromes, Songrit se place en garant et en défenseur de l’identité d’Isan, bien loin des visions globalisantes et mondialistes. Il ancre la mémoire en libérant les formes dans une danse éternellement lumineuse.

Jacky Lavauzelle

 

 

 

Songrit Muaiprom BACC 2014 2

 

Songrit Muaiprom BACC 2014 3

 

Songrit Muaiprom BACC 2014 4

 

Songrit Muaiprom BACC 2014 5

 

Songrit Muaiprom BACC 2014