Archives par mot-clé : baptême

ISIDORE DE SEVILLE – BNE MADRID – SAN ISIDORO – Saint Isidore – святой Исидор – 圣伊西多尔

Madrid – Мадрид – 马德里
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Jacky Lavauzelle

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– 西班牙国家图书馆
Национальная библиотека Испании

SAN ISIDORO
Isidore de Séville
Saint Isidore
святой Исидор
圣伊西多尔
560/570 – 636

par  José de Alcoverro Amorós
1835-1908
Réalisée en 1891
elaborada en yeso en 1891




 BNE Biblioteca Nacional de España Biblitothèque Nationale d'Espagne Artgitato Madrid San Isidoro

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LA CROSSE POUR ISIDORE DE SEVILLE

« On donne cette crosse à l’évêque dans l’ordination, selon S. Isidore de Séville, pour marquer qu’il a droit de corriger & qu’il doit soûtenir les foibles. L’auteur de la vie de S. Césaire d’Arles, parle du clerc qui portoit sa crosse ; & celui qui a écrit la vie de S. Burchard évêque de Wurtsbourg, le loue de ce que sa crosse n’étoit que de bois. »
Mallet
L’Encyclopédie, 1re éd
1751 – Tome 4, p. 514
Article « Crosse »

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LES TROIS SACREMENTS D’ISIDORE DE SEVILLE :
LE BAPTÊME, LE CHRÊME ET L’EUCHARISTIE

« Sacremens, (Hist. ecclésiastiq.) les différentes sectes des chrétiens ont beaucoup varié sur le nombre des sacremens ; & pour abréger ce sujet dont le détail seroit très-étendu, je me contenterai de dire que les Chrétiens de S. Thomas ne reconnoissent que trois sacremens, le baptême, l’ordre & l’eucharistie. S. Bernard mettoit au nombre des sacremens la cérémonie de laver les piés qui se pratique le jeudi-saint. Damien établissoit douze sacremens. Isidore de Séville ne compte pour sacremens que le baptême, le chrême & l’eucharistie. Les Arméniens en général ne mettent point la confirmation & l’extrème-onction entre les sacremens ; mais Vardanès, un de leurs docteurs, établit sept sacremens, savoir le baptême, la célébration de la liturgie, la bénédiction du myron, l’imposition des mains, le mariage, l’huile dont on oint les malades, & la cérémonie des funérailles. (D. J.)' »

Jaucourt
L’Encyclopédie, 1re éd
1751 -Tome 14, pp. 477-478
Article « Sacrement »

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LES ACÉPHALITES

ACÉPHALITE. s. m. Acephalita. Hérétique. Voyez Acéphale ; c’est la même chose. Le Chanoine Régulier de Léon, qui a écrit la vie de S. Isidore de Séville, dit Acephalita, & marque que cette Secte étoit fort étendue en Espagne & en France, au temps de ce Saint. Peut-être que dans ces pays-là on les nommoit alors Acéphalites, & non pas Acéphales.

Jésuites et imprimeurs de Trévoux
Dictionnaire universel françois et latin, 6e édition
1771 – Tome 1, p. 79
Article « ACÉPHALITE »

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LA REGLE DE SAINT ISIDORE DE SEVILLE

« Quant au temporel des monasteres, l’évêque en avoit autrefois l’administration ; il y établissoit des économes pour en avoir la direction & leur fournir les nécessités de la vie. Les abbés & les moines ne pouvoient rien aliéner ni engager sans que l’évêque eût approuvé & signé le contrat : c’est ce que prouvent les conciles d’Agde & d’Epone ; les troisieme & quatrieme conciles d’Orléans ; le second concile de Nicée ; les capitulaires & la regle de S. Isidore de Séville. »

Jaucourt, Boucher d’Argis
L’Encyclopédie, 1re éd
1751 – Tome 10, pp. 638-639
Article « Monastère »

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LES QUATRE ORDRES D’ISIDORE DE SEVILLE
LES PATRIARCHES, LES ARCHEVÊQUES, LES METROPOLITAINS ET LES EVÊQUES

« Mais parmi les Latins, Isidore de Séville est le premier qui parle des Archevêques. Il distingue quatre ordres dans le gouvernement de l’Eglise : Patriarches, Archevêques, Métropolitains, & Evêques. Il soutient que les Archevêques présidoient les Métropolitains. Ainsi le mot d’Archevêque n’étoit guère connu dans l’église latine avant Charlemagne »

Jésuites et imprimeurs de Trévoux
Dictionnaire universel françois et latin, 6e édition
1771 – Tome 1, p. 473
Article « Archevêque »

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SAINT ISIDORE LECTEUR
DE L’ENEIDE de VIRGILE

« S. Isidore de Séville, qui vivoit au commencement du septieme siecle, rapporte ces vers de Virgile. (Æn. II. 348.)
Juvenes, fortissima, frustrà,
Pectora, si vobis, audentem extrema, cupido est
Certa sequi ; (quæ sit rebus fortuna videtis :
Excessêre omnes adytis, arisque relictis,
Dî quibus imperium hoc steterat) : succurritis urb
Incensæ : moriamur, & in media arma ruamus.
L’arrangement des mots dans ces vers paroît obscur à Isidore ; confusa sunt verba, ce sont ses termes. Que fait-il ? il range les mêmes mots selon l’ordre que j’appelle analytique : ordo talis est, comme s’il disoit, il y a inversion dans ces vers, mais voici la construction : Juvenes, fortissima pectora, frustrà succurritis urbi incensæ, quia excessêre dii, quibus hoc imperium steterat : undè si vobis cupido certa est sequi me audentem extrema, ruamus in media arma & moriamur. Isid. orig. lib. I. cap. xxxvj. Que l’intégrité du texte ne soit pas conservée dans cette construction, & que l’ordre analytique n’y soit pas suivi en toute rigueur : c’est dans ce savant évêque un défaut d’attention ou d’exactitude, qui n’infirme en rien l’argument que je tire de son procédé ; il suffit qu’il paroisse chercher cet ordre analytique. On verra au mot Méthode, quelle doit être exactement la construction analytique de ce texte. »

Beauzée
L’Encyclopédie, 1re éd.
Briasson, David l’aîné, Le Breton, Durand, 1766 -Tome 8, pp. 852-862
Article ‘Inversion’

WAMBA Вамба 万巴 – Plaza de Oriente Madrid Мадрид – 马德里

Madrid – Мадрид – 马德里
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Madrid Blason Artgitato  Madrid L'Ours & L'arbousier Artgitato La estatua del oso y del madroño

Photos Jacky Lavauzelle
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Madrid Drapeau Artgitato


PLAZA DE ORIENTE
La place de l’Orient
Плаза-де-Ориенте
东方广场

WAMBA
Вамба
万巴
~633-688

Roi Wisigoth d’Hispanie & de Septimanie
Règne de 672 à 680

Plaza de Oriente Place de l'orient Madrid Artgitato Wamba

Chronologie

 672. Les Arabes font la conquête de la Cilicie et de la Lycie. — Wamba succède à Réceswinthe, roi des Visigoths. C’est le premier roi sacré par l’archevêque de Tolède. Adéodat, pape.
673. Guerre de Wamba , roi des Visigoths, contre le duc Paul, qui s’était fait élire roi à Narbonne. Le duc Paul est forcé de se soumettre.
675. Les Arabes tentent un débarquement en Espagne. Leur flotte est vaincue et détruite par Wamba.
680. Wamba, roi des Visigoths, est forcé, par la perfidie d’Ervige et de l’archevêque de Tolède, de se retirer dans un monastère. — Ervige lui succède. 7 e concile œcuménique ou 3 e de C. P. Ce Con- cile, tenu de novembre 680 à septembre S81, condamne les dogmes des Monothélites auxquels renoncent alors une partie des Grecs de l’Egypte, 10 Ap. J.-C.

Marie-Nicolas Bouillet
Bouillet – Atlas universel d’histoire et géographie, 1865 (1865)
1865 -pp. 142-146
VIIe siècle après Jésus-Christ

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Les Juifs sous le règne de Wamba

« Sous le règne du roi Wamba (672-680), les Juifs jouirent de nouveau d’une certaine liberté, ils en profitèrent pour publier des écrits de controverse, dans lesquels ils montraient que ce n’était ni par aveuglement ni par folie, comme le prétendaient les conciles et les auteurs chrétiens, qu’ils n’acceptaient pas le baptême, et par lesquels ils s’affermissaient dans la foi juive et y affermissaient en même temps ceux d’entre eux qui appartenaient en apparence au christianisme. Ces œuvres de polémique étaient probablement écrites en latin. On ne connaît qu’un seul point de leur contenu, on sait qu’elles rapportaient une tradition d’après laquelle le Messie n’apparaîtrait que dans le septième millénaire de la création, parce que les six mille années répondaient aux six jours de la création et que le septième millénaire représentait le sabbat universel, le temps messianique. Or, d’après les calculs des Juifs, il ne s’était même pas écoulé quatre mille ans entre la création du monde et l’apparition de Jésus, ce dernier ne pouvait donc pas être le Messie. Cet argument était présenté, selon toute apparence, sous une forme très habile, puisqu’il ébranla maint chrétien dans sa foi.
Les Juifs ne conservèrent pas longtemps cette liberté de culte et de parole. Wamba fut détrôné par un seigneur d’origine byzantine, Erwig, vrai Grec de la décadence, sans foi ni conscience. »

Heinrich Graetz
Histoire des Juifs
Traduction par Lazare Wogue, Moïse Bloch.
A. Lévy, 1888 Tome 3, pp. 297-318
organisation du judaïsme babylonien
époque des gaonim

WAMBA