MUSEU DO CHIADO
Museu de Arte Contemporânea do Chiado
Photo Jacky Lavauzelle
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ISMAËL * 1889 Au Musée du Chiado de Lisbonne
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Augusto Santo
1869 – 1907
Escultor Português
Sculpteur Portugais
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Nous retrouvons dans la cour, une statue qui ne nous est pas étrangère. Elle se pose en pleine lumière dans la cour du Musée du Chiado de Lisbonne. Et nous nous rappelons son alter-ego perdu dans un autre désert, perdu loin d’Agar, sa mère, qui s’était déjà éloignée, pensant : « Je ne verrai pas mourir mon fils. » , avant que l’ange envoyé par Dieu ne lui dise : « Agar, que fais-tu là ? Ne crains pas, car le Seigneur a écouté ta voix et celle de l’enfant. Lève-toi, prends ton fils, parce que je le rendrai père d’un grand peuple. » Encontramos no pátio uma estátua que não é estranha para nós. É colocado em plena luz no pátio do Museu do Chiado de Lisboa. E nos lembramos de seu alter-ego perdido em outro deserto, perdido longe de sua mãe, Agar, que já havia ido embora, pensando: « Eu não vou ver meu filho morrer. Antes que o anjo enviado por Deus lhe dissesse: « Agar, o que você está fazendo aqui? Não tenha medo, porque o Senhor ouviu a sua voz e a da criança. Levanta-te, toma teu filho, porque o farei pai de um grande povo. Ce désert où s’était perdu Ismaël se trouvait dans le Museu nacional Soares dos Reis de Porto. Este deserto onde Ismael se perdeu estava no Museu Nacional Soares dos Reis do Porto. http://artgitato.com/augusto-santo/
Pourtant, elles semblent si différentes. No entanto, eles parecem tão diferentes.
Là, dans la cour, la statue vit. Et c’est la lumière qui l’anime. A Porto, l’Ange n’était pas descendu et Ismaël partait vers son créateur. A Lisbonne, nous sentons le passage de l’Ange. Une aile vient de frôler la main du mourant. Déjà nous sentons qu’Agar n’est pas loin. La lumière inonde le corps. Lá, no pátio, a estátua vive. E é a luz que a anima. No Porto, o Anjo não desceu e Ismael partiu para o seu criador. Em Lisboa, sentimos a passagem do Anjo. Uma asa acabou de roçar a mão do moribundo. Já sentimos que o Agar não está longe. A luz inunda o corpo.
Comme le souligne Anatole France dans son poème À la lumière (Poésie, A. Lemerre, ) Como Anatole France aponta em seu poema À luz :
« Tu nous viens du soleil à travers les doux voiles Des vapeurs flottantes dans l’air : La vie alors s’anime et, sous ton frisson clair, Sourit, ô fille des étoiles ! » « Você vem do sol através das velas macias
Vapores flutuantes no ar:
A vida então ganha vida e, sob o seu arrepio,
Sorria, garota das estrelas! »
La main vient de bouger emporter par le clair frisson. Agar est là qui sourit. A mão acabou de se mover com o arrepio claro. Agar está lá quem sorri.
Augusto Santo
Escultor Português
Sculpteur Portugais
1869 – 1907
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Nous retrouvons la même sculpture au Musée du Chiado (Museu do Chiado Lisboa) à Lisbonne
ISMAEL
Bronze
Assinada e datada
Signé et daté
1889
« A l’égard d’Ismaël, je t’ai exaucé. Voici, je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l’infini; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation. »
La Genèse XVII-20
ISMAËL DANS LE DESERT
AVEC AGAR SA MERE
« Grand’mère
Il lui dit : « Que cette demande de Sara ne te paraisse pas trop dure ! Fais ce qu’elle te dit, parce que c’est Isaac qui doit être ton héritier, et le chef de ta race. Mais ne t’inquiète pas d’Ismaël ; je le rendrai père d’un grand peuple, comme je l’ai promis, parce qu’il est ton fils. » Abraham se leva donc le lendemain au lever du jour, il prit du pain et une cruche d’eau, les mit sur l’épaule d’Agar, lui donna son fils Ismaël et les renvoya. Ismaël avait alors vingt-trois ans. Ils s’en allèrent et marchèrent dans le désert. Mais l’eau de la cruche étant épuisée, ils n’en trouvèrent plus et souffrirent de la soif. Ismaël, n’ayant plus de force, se coucha sous un arbre, et Agar s’éloigna en disant : « Je ne verrai pas mourir mon fils. » Elle s’assit en face de lui, et se mit à pleurer. Dieu, entendant les pleurs de la mère, lui envoya un Ange qui lui dit : « Agar, que fais-tu là ? Ne crains pas, car le Seigneur a écouté ta voix et celle de l’enfant. Lève-toi, prends ton fils, parce que je le rendrai père d’un grand peuple.
Au même moment, Agar aperçut un puits plein d’eau ; elle y alla, puisa de l’eau et la porta à son fils. Et Dieu protégea Ismaël ; il vécut dans le désert et il devint adroit à tirer de l’arc.
Marie-Thérèse
Mais comment Agar a-t-elle pu vivre dans un désert, sans avoir rien ?
Grand’mère
D’abord Ismaël avait plus de vingt ans ; il pouvait vivre de sa chasse, et l’eau ne leur manquait pas. Ensuite, ils étaient tout près de l’Égypte, où ils trouvaient ce qui leur était nécessaire. Agar, qui était Égyptienne, fit épouser à Ismaël une fille du pays d’Égypte, ce qui prouve qu’ils y avaient des relations.» Comtesse de Ségur
La Bible d’une grand’mère
Editions L. Hachette et Cie