Madrid – Мадрид – 马德里
Plaza de Oriente Madrid
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Photos Jacky Lavauzelle
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PLAZA DE ORIENTE
La place de l’Orient
Плаза-де-Ориенте
东方广场
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ALPHONSE I des Asturies
Alphonse le Catholique
Alfonso I de Asturias
Rey de Asturias
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ALPHONSE II des Asturies
Roi des Asturies
ALFONSO II
Rey de Asturias
Альфонс II
阿方索二世
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ALPHONSE III Le Grand
Roi des Asturies
ALFONSO III
Rey de Asturias
Альфонс III
阿方索三世
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Guifred le Velu
Wifredo el Velloso
Guifré el Pilós
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LEOVIGILDO
LEOVIGILD
Liubagilds
Леовигильд
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Ordoño II de León
Roi de Galice
Ордоньо II Леона
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El Palacio Real de Madrid
Le Palais Royal
马德里王宫
Королевский дворец в Мадриде
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DON PELAYO
PELAGE LE CONQUERANT
Rei de Asturias
Premier Roi des Asturies
佩拉约 – Пелайо
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MONUMENTO A FILIPPO IV
Monument à Philippe IV
roi d’Espagne
Filippo IV di Spagna
Filippo IV d’Asburgo
西班牙菲利普四世
Филипп IV Испании
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Ramire Ier d’Oviedo
RAMIRO I de Asturias
Рамиро I
拉米罗我
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Swinthila
𐍃𐍅𐌹𐌽𐌸𐌹𐌻𐌰 Swinþila
SUINTILA
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Le Théâtre Royal
Teatro Real
Королевский театр в Мадриде
皇家剧院在马德里
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Création de la place de l’orient sous Joseph Bonaparte, Joseph I d’Espagne
Roi d’Espagne de 1808 à 1813
A quitté par deux fois la capitale Madrid
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Importance du 2 mai 1808 pour la ville de MADRID
« Madrid n’a eu dans le cours de son histoire qu’un jour de véritable initiative, le 2 mai 1808, quand partit de la place du palais, aux premiers indices du complot de Bayonne, ce formidable cri d’insurrection qui devait faire le tour de la Péninsule. Les Madrilègnes venaient de découvrir qu’il s’agissait, cette fois, de l’existence même du trône, et c’est le seul point sur lequel leur politique, d’ailleurs si accommodante, ne saurait transiger. Madrid comprend instinctivement qu’il n’a qu’une vie factice, et que la présence de la cour, les étrangers qu’elle appelle, le luxe qu’elle fomente, peuvent seuls remplacer pour lui les élémens de prospérité dont le déshérite sa position. Le sentiment monarchique, qui tendit constamment chez nous à se réfugier vers les extrémités, a ainsi chez nos voisins sa plus forte raison d’être au centre. N’est-ce pas là ce qui explique en partie comment la royauté espagnole a si énergiquement résisté aux mêmes secousses qui, trois fois, ont renversé la royauté française ? Siégeant au foyer même des révolutions, celle-ci se trouvait d’avance cernée et paralysée, tandis que celle-là, au milieu de sa capitale fidèle, a toujours pu garder la liberté de ses mouvemens. »
Madrid et les Madrilènes
Gustave d’Alaux
Revue des Deux MondesT. 5 1850
CréatC