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INGRATITUDE – Poésie de LOPE DE VEGA – ¿Qué tengo yo, que mi amistad procuras?

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Littérature espagnole
Literatura española
Poésie espagnole
Poesía española

BNE Biblioteca Nacional de España Biblitothèque Nationale d'Espagne Artgitato Madrid Lope de Vega
Lope de Vega, La Bibliothèque d’Espagne – Biblioteca de españa – Photo Jacky Lavauzelle

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TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE
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LOPE DE VEGA
Félix Lope de Vega y Carpio
Madrid 25 novembre 1562 – Madrid 27 août 1635

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INGRATITUDE
¿Qué tengo yo, que mi amistad procuras?

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Wenzel Coebergher, Ecce homo, Musée des Augustins de Toulouse



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¿Qué tengo yo, que mi amistad procuras?
Qu’ai-je, que mon amitié te procure ?
¿Qué interés se te sigue, Jesús mío,
Quel intérêt ai-je pour Toi, Seigneur,
que a mi puerta, cubierto de rocío,
qu’à ma porte, couverte de rosée,
pasas las noches del invierno oscuras?
tu passes les sombres nuits de l’hiver ?

*

¡Oh, cuánto fueron mis entrañas duras,
Ô, comme mes entrailles étaient sèches,
pues no te abrí! ¡Qué extraño desvarío,
pour que je ne T’ouvre pas ! Quel étrange délire,
si de mi ingratitud el hielo frío
comme mon ingratitude glaciale et froide
secó las llagas de tus plantas puras!
a séché les plaies sanglantes de tes pieds !

*

¡Cuántas veces el ángel me decía:
Combien de fois l’ange m’a-t-il susurré :
«Alma, asómate ahora a la ventana,
«Âme, regarde par la fenêtre désormais,
verás con cuánto amor llamar porfía»!
tu verras combien d’amour t’appelle» !

*

¡Y cuántas, hermosura soberana,
Et combien de fois, beauté souveraine,
«Mañana le abriremos», respondía,
«Demain nous ouvrirons», répondis-je.
para lo mismo responder mañana!
et la même réponse « demain ! » le jour suivant !

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LA POÉSIE de LOPE DE VEGA
LA POESIA DE LOPE DE VEGA

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LA LUTTE PERMANENTE – Œuvre de OLEG TIMCHENKO ოლეგ ტიმჩენკო – The permanent Struggle – მუდმივი ბრძოლა

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OLEG TIMCHENKO
ოლეგ ტიმჩენკო

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OLEG TIMCHENKO PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

OLEG TIMCHENKO PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა - GEORGIE TBILISSI - ნარიყალა

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ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი





OLEG TIMCHENKO
ოლეგ ტიმჩენკო

Né en 1957
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PEINTRE GEORGIEN
TBILISSI
ნარიყალა


მუდმივი ბრძოლა
LA LUTTE PERMANENTE
The Permanente Struggle

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ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი
Au Musée géorgien des Beaux-arts
Georgian Museum of Fine Arts

La Salle Oleg Timchenko – ქართული სახვითი ხელოვნების მუზეუმი Au Musée géorgien des Beaux-arts Georgian Museum of Fine Arts

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კულმინაცია
Kulmninatsia
L’APOGEE
CULMINATION
2015

Oleg Timchenko – L’Apogée – 2015 – Tbilissi

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ტყის სული
Tqis suli
L’ESPRIT DE LA FORÊT
THE FOREST SPIRIT
2014

Oleg Timchenko – L’Esprit de la forêt – 2014 – Tbilissi

Oleg Timchenko – L’Esprit de la forêt – 2014 – Tbilissi – Détail

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
120×150

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Dans les deux représentations ci-dessous, il est intéressant de voir sur ces verticales le cheminement entre une totale figuration et une complète abstraction. Surtout dans le premier, Abstraction Forêt de Bouleaux. Nous passons au pointillisme, à l’illusion d’optique, à l’hyper réalisme, jusqu’au monochrome gris. Et tout cela en élévation, tout en conduisant notre regard vers le rien et le néant.

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აბსტრაქცია არყის ტყე
Abstraltsia arqis Tqe
ABSTRACTION FORÊT DE BOULEAUX
Abstraction Birch Forest
2014

Oleg Timchenko – Abstraction Forêt de Bouleaux – 2014 – Tbilissi

     ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
140×130

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თოვლის დნობა
Tovlis dnoba
LA FONTE DES NEIGES
SNOWMELT
2012

Oleg Timchenko – La Fonte des neiges -2012

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
120×150

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2012
LES MONSTRES HISTORIQUES
ისტორიული მონსტრები
Historical monsters
STALINE, HITLER & AL CAPONE

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L’affichage symbolique du pouvoir se transforme en un exercice psychologique de ce pouvoir sur la foule, sur les autres. Le pouvoir dictatorial encore plus que les autres. Il faut stupéfier.
L’autorité va être non seulement affichée, mais également dramatisée et mise en scène au travers la symbolique la plus stéréotypée possible.
Les voitures de nos trois personnages historiques sont montrées sous le même angle et la même forme, comme pour dire que les tyrans – dictateurs sont les mêmes en vérité. Les personnages sont tellement connus et dans l’inconscient collectif de tout un chacun, qu’il ne sert à rien finalement de les représenter. Le symbole de la voiture de fonction comme symbole de puissance ne se distingue même pas entre la voiture de Staline et la voiture d’Hitler.

La voiture sans chauffeur et sans passager montre aussi la déshumanisation de ces sociétés. Elles n’ont besoin d’aucune justification. Elles sont là dans leur toute puissance arrogante et manipulatrice. Elles roulent et écrasent toutes les décisions personnelles.

Les citations font référence à la possession, la soumission et à l’absence d’empathie. Plusieurs morts ne sont plus rien, même plus une tragédie. Il est plus facile de convaincre avec une arme que sans.

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სტალინი
Stalini
STALINE
STALIN
2012

Oleg Timchenko , Staline – 2012 – Tbilissi

« The death of one man is a tragedy. The death of millions is a statistic. »
« La mort d’un homme est une tragédie. La mort de millions est une statistique. »

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
165×215

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ჰიტლერი
Hitleri
HITLER
2012

Oleg Timchenko – Hitler – 2012

He alone, who owns the youth, gains the future
Celui qui possède la jeunesse, possède l’avenir

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
165×215

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ალ კოპონი
Al caponi
AL CAPONE
2012

Oleg Timchenko, Al Capone, 2012

« Vous pouvez aller beaucoup plus loin avec un mot gentil et une arme à feu qu’avec un seul mot gentil »
« You can get much farther with a kind word and a gun than you can with a kind word alone« 

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
150×200

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აი ია
Ai ia
IA
Here is Ia
2008

Oleg Timchenko Ia, 2008

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
120×200

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Oleg Timchenko, Ange – 2003 – Tbilissi – Détail

ანგელოზი
Angelozi
ANGE
ANGEL
2003

Oleg Timchenko, Ange – 2003 – Tbilissi

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
150×194

Si Lamartine parle de l’Ange en ces termes : « Mais, pour tromper les yeux, l’archange essaye en vain  De dépouiller l’éclat de ce reflet divin ;  L’immortelle clarté dont son aile est empreinte L’accompagne au delà de la céleste enceinte ;  Et ces rayons du ciel dont il est pénétré,  Se détachant de lui, pâlissent par degré… » (dix-septième méditation), Oleg Timchenko prend le contre-pied. Son ange colosse semblé fatigué, épuisé, détruit.  Ses gigantesques pieds le raccrochent plus à la terre que ses ailes tombantes ne l’élèvent. Celui-ci ne chante plus comme l’ange de Lermontov, il pleure en regardant ses mains impuissantes et inutiles.

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LE FUNAMBULE
the Tightrope Walker
2007

Oleg Timchenko, Le Funambule – 2007

Tightrope walker  ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
130×140

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ქვრივი (ნათურა)
Kvrivi natura
LA VEUVE (LAMPE)
WIDOW (LAMP)
2007

Oleg Timchenko – La Veuve (Lampe) – 2007 – Tbilissi

 

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
100×90

 

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პეიზაჟი  ნოსტალგია
Peizaji nostalgia
PAYSAGE NOSTALGIE
LANDSCAPE NOSTALGIA
1984

Oleg Timchenko – პეიზაჟი ნოსტალგია – PAYSAGE NOSTALGIE – LANDSCAPE NOSTALGIA – 1984 – Tbilissi

    ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
83×72

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ინფანტი
L’INFANTE
INFANTA
2015

Oleg Timchenko, ინფანტი – L’INFANTE – INFANTA – 2015 – Tbilissi

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
150×120

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მასხარა
Maskhara
LE CLOWN
JESTER
2010

Oleg Timchenko – მასხარა – LE CLOWN – JESTER – 2010 – Tbilissi

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
160×100

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ვასო გოძიაშვილი (რიჩარდ III)
Vaso Godziashvili dans le rôle de Richard III
Vaso Godziashvili in the role of Richard III
1982

Oleg Timchenko – Vaso Godziashvili dans le rôle de Richard III – Vaso Godziashvili in the role of Richard III – 1982 – Tbilissi

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
170×120

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ADIEU INFANTE
FAREWELL INFANTA
2015

Oleg Timchenko – ADIEU INFANTE – FAREWELL INFANTA – 2015 – Tbilissi

Oleg Timchenko – ADIEU INFANTE – FAREWELL INFANTA – 2015 – Tbilissi – Détail

ზეთი ტილო
Huile sur toile
Oil on canvas
150×120

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OLEG TIMCHENKO PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

OLEG TIMCHENKO PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა PEINTRE GEORGIEN TBILISSI - ნარიყალა - GEORGIE TBILISSI - ნარიყალა

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EMILY DICKINSON (1860) A little East of Jordan – UN PEU A L’EST DU JOURDAIN

LITTERATURE AMERICAINE

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EMILY DICKINSON
December 10, 1830 – May 15, 1886
10 décembre 1830 – 15 mai 1886
Amherst, Massachusetts




Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais

 






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A LITTLE EAST OF JORDAN




UN PEU A L’EST DU JOURDAIN

1860

 




A little East of Jordan,
Un peu à l’est du Jourdain,
Evangelists record,
Les Evangélistes enregistrent,…

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EMILY DICKINSON

L’Enfant Malade Poème de Joseph von Eichendorff Das kranke Kind Eichendorff

La Poésie de Joseph von Eichendorff
die Poesie von Joseph von Eichendorff

Das Kranke Kind Eichendorff

Traduction – Texte Bilingue

Traduction Jacky Lavauzelle


LITTERATURE ALLEMANDE
Deutsch Literatur

Gedichte – Poèmes
Signature de Joseph von Eichendorff

 

Joseph von Eichendorff
 1788-1857

 Poésie de Joseph von Eichendorff Gedichte von Joseph von Eichendorff Poesie Artgitato

L’Enfant malade

Poème de Joseph von Eichendorff

Gedicht von Joseph von Eichendorff

Das kranke Kind

 

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Das kranke Kind Eichendorff

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Das Kranke Kind Eichendorff L'enfant malade Artgitato Elisabeth Jerichau-Baumann Andersen lisant à ses enfants 1862
 
Elisabeth Jerichau-Baumann
Andersen lisant à ses enfants – Détail -1862

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Die Gegend lag so helle,
La terre rayonnait,
Die Sonne schien so warm,
Le soleil était si chaud,
Es sonnt sich auf der Schwelle
Se prélassait sur le seuil
Ein Kindlein krank und arm.
Un pauvre enfant malade.

*

Geputzt zum Sonntag heute
Aujourd’hui dimanche, pimpants,
Ziehn sie das Tal entlang,
Passaient les gens le long de la vallée,
Das Kind grüßt alle Leute,
L’enfant les salue tous,
Doch niemand sagt ihm Dank.
Mais tous l’ignorent.

*

Viel Kinder jauchzen ferne,
Beaucoup d’enfants crient au lointain,
So schön ist’s auf der Welt!
Que de douceur dans le monde !
Ging’ auch spazieren gerne,
Qu’il aimerait volontiers gambader aussi,
Doch müde stürzt’s im Feld.
Mais, fatigué, il tombe dans le champ.

*

« Ach Vater, liebe Mutter,
«Ah, père, ma chère mère,
Helft mir in meiner Not! -« 
 Aidez-moi dans ma détresse ! -« 
Du armes Kind! die ruhen
Pauvre enfant ! Ils reposent
Ja unterm Grase tot.
morts sous l’herbe.

*

Und so im Gras alleine
Et sur l’herbe, seul ainsi
Das kranke Kindlein blieb,
L’enfant malade demeure,
Frug keiner, was es weine,
Pas un pour sécher ses pleurs,
Hat jeder seins nur lieb.
Chacun n’aime que ses proches.

*

Die Abendglocken klangen
Les cloches du soir sonnaient,
Schon durch die stille Welt,
Même à travers le monde silencieux
Die Engel Gottes sangen
Les anges de Dieu chantaient
Und gingen übers Feld.
En traversant le pays.

*

Und als die Nacht gekommen
Et quand la nuit vint
Und alles das Kind verließ,
Et que tous avaient oublié l’enfant,
Sie haben’s mitgenommen,
Les anges le portèrent ;
Nun spielt’s im Paradies.
Il joue maintenant au Paradis.

 

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Das kranke Kind Eichendorff

Poésie de Joseph von Eichendorff Gedichte von Joseph von Eichendorff Poesie Artgitato

SOUVENIR D’UNE NUIT D’ETE -Poème d’Endre Ady – Emlékezés egy nyár-éjszakára

La Poésie d’Endre Ady
Ady Endre költészete
Emlékezés egy nyár-éjszakára
      




Littérature Hongroise
 Magyar Irodalom

Endre Ady
1877 – 1919
Ady Endre Poésie Poèmes d'Ady Endre Versek Artgitato




Souvenir d’une nuit d’été

Un poème d’Endre Ady

Ady Endre költészete

Emlékezés egy nyár-éjszakára

Traduction Jacky Lavauzelle
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Ady Endre Souvenir nuit d'été Emlékezés egy nyár-éjszakára Tivadar Kosztka Csontváry A keleti palyaudvar ejjel 1902 La Gare de l'Est à Budapest

Tivadar Kosztka Csontváry
A Keleti pályaudvar éjjel – Gare de l’Est à Budapest 1902

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Az Égbõl dühödt angyal dobolt
En colère, l’Ange du ciel tambourinait
 Riadót a szomoru Földre,
Une alarme pour la funèbre Terre,
 Legalább száz ifjú bomolt,
Des centaines d’angelots déboulèrent,
 Legalább száz csillag lehullott,
Des centaines d’étoiles plongèrent,
 Legalább száz párta omolt:
Des centaines de voiles se déchirèrent :
 Különös,
Étrange,
  Különös nyár-éjszaka volt.
Étrange, cette nuit d’été.

Kigyúladt öreg méhesünk,
Notre vieux rucher s’enflamma,
Legszebb csikónk a lábát törte,
La jambe de notre beau poulain se cassa,
Álmomban élõ volt a holt,
Je rêvais que les morts vivaient.
Jó kutyánk, Burkus, elveszett
Notre bon chien, Burkus, s’enfuya
S Mári szolgálónk, a néma,
Et notre servante, Marie, la muette,
Hirtelen hars nótákat dalolt:
Soudain sortit un cri primitif :
Különös,
Étrange,
  Különös nyár-éjszaka volt.
Étrange, cette nuit d’été.

Csörtettek bátran a senkik
Des combattants bravaient
És meglapult az igaz ember
Les justes qui se recroquevillaient
S a kényes rabló is rabolt:
Et les voleurs méticuleusement volaient :
Különös,
Étrange,
  Különös nyár-éjszaka volt.
Étrange, cette nuit d’été.

Tudtuk, hogy az ember esendõ
Nous le savions : l’homme est faillible
S nagyon adós a szeretettel:
Il a du mal avec l’amour :
Hiába, mégis furcsa volt
Eh bien, que c’était étrange
Fordulása élt s volt világnak.
Ce retournement du monde.

Csúfolódóbb sohse volt a Hold:
La Lune jamais si grosse ne fut :
Sohse volt még kisebb az ember,
L’homme jamais si petit ne fut
Mint azon az éjszaka volt:
Voilà ce que cette nuit fut :
Különös,
Étrange,
  Különös nyár-éjszaka volt.
Étrange, cette nuit d’été.

Az iszonyuság a lelkekre
Les âmes sur l’horreur de leurs missions
Kaján örömmel ráhajolt,
S’y penchèrent avec malice,
Minden emberbe beköltözött
Chaque être humain déplaça
Minden õsének titkos sorsa,
Tout le destin secret des aïeuls,
Véres, szörnyû lakodalomba
Sanglant, terrible banquet de mariage
Részegen indult a Gondolat,
Où, ivre, la Pensée s’envola,
Az Ember büszke legénye,
Ce fier compagnon de l’Homme,
Ki, íme, senki béna volt:
Qui, ici, n’était qu’un boiteux :
Különös,
Étrange,
  Különös nyár-éjszaka volt.
Étrange, cette nuit d’été.

Azt hittem, akkor azt hittem,
Ce que je pensais, voilà alors à quoi je pensais :
Valamely elhanyagolt Isten
Certains dieux négligés
Életre kap s halálba visz
Revenaient à la vie et vers la mort me conduisaient
S, íme, mindmostanig itt élek
Et, voici, jusqu’à maintenant je vis
Akként, amaz éjszaka kivé tett
Ainsi, dans cette nuit exceptionnelle
S Isten-várón emlékezem
Et je reste, dans la salle d’attente de Dieu,
Egy világot elsüllyesztõ,
Dans le souvenir de ce monde enfoui,
Rettenetes éjszakára:
dans cette terrible nuit :
Különös,
Étrange,
Különös nyár-éjszaka volt.
Étrange, cette nuit d’été.

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Ady Endre Souvenir nuit d'été Emlékezés egy nyár-éjszakára Tivadar Kosztka Csontváry A keleti palyaudvar ejjel 1902 La Gare de l'Est à Budapest

ISMÁLIA Poème Brésilien d’Alphonsus de Guimaraens

La Poésie de Alphonsus de Guimaraens
Poema de Alphonsus de Guimaraens




Littérature Brésilienne
Literatura Brasileira

Alphonsus de Guimaraens
1823 – 1864
Alphonsus_de_Guimaraens_(facing_left)

 




ISMÁLIA

um poema d’Alphonsus de Guimaraens

un poème d’Alphonsus de Guimaraens

Ismalia

 

Traduction Jacky Lavauzelle

ISMÁLIA poeme d'Alphonsus de GuimaraensLa chute de l'ange Chagall Artgitato

 

Quando Ismália enlouqueceu,
Quand Ismalia devint folle,
Pôs-se na torre a sonhar…
Elle grimpa rêver en haut de la tour …
Viu uma lua no céu,
Vit une lune dans le ciel,
Viu outra lua no mar.
Vit une autre lune dans la mer.

*

No sonho em que se perdeu,
Dans le rêve dans lequel elle se perdit,
Banhou-se toda em luar…
Se baigna au clair de lune …
Queria subir ao céu,
Voulant monter vers le ciel,
Queria descer ao mar
Voulant descendre à la mer

*

E, no desvario seu,
Et, dans son délire,
Na torre pôs-se a cantar...
Dans la tour, commença à chanter …
Estava perto do céu,
Perdue près du ciel,
Estava longe do mar…
Si loin de la mer

*

E como um anjo pendeu
Et comme un ange, elle ouvrit
As asas para voar…  
Les ailes pour voler
Queria a lua do céu,
Voulant la lune du ciel,
Queria a lua do mar…
Voulant la lune de la mer …

*

As asas que Deus lhe deu
Les ailes que Dieu lui  donna
Ruflaram de  par em par… 
Les battant deux par deux …
Sua alma subiu ao céu,
Monta son âme au ciel,
Seu corpo desceu ao mar…
Tomba son corps vers la mer …

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um poema d'Alphonsus de Guimaraens
 un poème d'Alphonsus de Guimaraens