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LE SOLDAT Poème de Alfred Edward Housman (1896) THE STREET SOUNDS TO THE SOLDIER’S TREAD

LITTÉRATURE ANGLAISE
HOUSMAN POÈME

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Alfred Edward Housman

26 mars 1859 Bromsgrove – 30 avril 1936 Cambridge

Traduction Jacky Lavauzelle
Photographie d’Emil Otto Hoppé d’Alfred Edward Housman
Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais

 


LES POEMES
DE Alfred Edward HOUSMAN

Housman’s poems

A SHROPSHIRE LAD
Un Gars du Shropshire
1896

 XXII
LE SOLDAT

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The street sounds to the soldiers’ tread,    
La rue résonne du roulement des soldats,
And out we troop to see:    
Et nous sortons pour les voir :
A single redcoat turns his head,    
Un seul manteau rouge tourne la tête,
 He turns and looks at me.    
Il se tourne et me regarde.

*

My man, from sky to sky’s so far,
Mon ami, du ciel au ciel il y a une éternité,
We never crossed before;    
Nous ne nous sommes avant jamais croisés ;
 Such leagues apart the world’s ends are,  
Les extrémités du monde sont si écartées,
We ’re like to meet no more;    
Nous n’allons plus nous rencontrer ;

*

What thoughts at heart have you and I    
Quelles pensées avez-vous et quelles pensées ai-je ?
We cannot stop to tell;
Nous ne pouvons pas nous arrêter pour en parler ;
But dead or living, drunk or dry,    
Mais mort ou vivant, ivre ou non,
Soldier, I wish you well.
Soldat, je te souhaite bonne chance.

 

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HOUSMAN POÈMES

L’ORTIE Poème de Alfred Edward Housman (1896) It nods and curtseys and recovers

LITTÉRATURE ANGLAISE
HOUSMAN POÈME

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Alfred Edward Housman

26 mars 1859 Bromsgrove – 30 avril 1936 Cambridge

Traduction Jacky Lavauzelle
Photographie d’Emil Otto Hoppé d’Alfred Edward Housman
Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais

 


LES POEMES
DE Alfred Edward HOUSMAN

Housman’s poems

A SHROPSHIRE LAD
Un Gars du Shropshire
1896

 XVI
L’ORTIE

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It nods and curtseys and recovers    
Elle s’incline, se rétracte quand le vent
When the wind blows above,    
Souffle juste au-dessus,
The nettle on the graves of lovers    
L’ortie sur les tombes des amants
That hanged themselves for love.
Qui par amour se sont pendus.

*

The nettle nods, the winds blows over,       
Quand les vents soufflent s’incline l’ortie,
The man, he does not move,    
L’homme ne bouge pas, lui,
 The lover of the grave, the lover    
L’amant de la tombe, l’ami
That hanged himself for love.
Qui par amour se pendit.

*

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HOUSMAN POÈMES

 

POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE Traduction anglaise Jacky Lavauzelle

POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE
LITTERATURE ANGLAISE ET AMERICAINE

Littérature anglaise et américaine Traduction Jacky Lavauzelle

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Traduction Anglais Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Traductions Artgitato Français Portugais Latin Tchèque Allemand Espagnol

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Translation




 

 




LA POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE

 

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William BLAKE

Poems from Poetical Sketches – Poèmes tirés des Poetical Sketches
Poems written in a copy of Poetical Sketches – Poèmes écrits dans un exemplaires des Poetical Sketches
Songs of Innocence – Chants d’Innocence (1789)
Songs of Experience – Chants d’Experience (1794)

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Emily BRONTË

Poems – Poèmes

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Elizabeth Barrett Browning

Sonnets from the Portuguese  (Elizabeth Barrett Browning) Sonette aus dem Portugiesischen  (RILKE) Sonnets du Portugais (J Lavauzelle)
Elizabeth-Barrett-Browning Sonnets from the Portuguese Elizabeth Barrett Browning Sonette aus dem Portugiesischen RILKE**




SAMUEL TAYLOR COLERIDGE

Kubla Khan

IN Xanadu did Kubla Khan
À  Xanadu, Kubla Khan
A stately pleasure-dome decree:
Fit bâtir un majestueux dôme de plaisir :

LA COMPLAINTE DU VIEUX MARINIER
The Rime of the Ancient Mariner

VI

« But tell me, tell me! speak again,
 Mais dis-moi, dis-moi ! parle encore
« Thy soft response renewing—
 Répète ta douce réponse …

La Complainte du vieux marin Trad Jacky Lavauzelle

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Emily DICKINSON

Poems – Poèmes

Emily Dickinson Traduction Jacky Lavauzelle**

Michael DRAYTON

IDEAS – IDEES
Poems – Poèmes

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John GAY

THE BEGGAR’S OPERA
L’OPERA DU GUEUX
SONGS – LES CHANSONS

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 Khalil GIBRAN

Le Prophète  – The Prophet – 1923le-prophete-khalil-gibran-fred-holland-day-1898

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Alfred Edward HOUSMAN

poèmes – poems

Traduction Jacky Lavauzelle
Photographie d’Emil Otto Hoppé d’Alfred Edward Housman

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D. H. LAWRENCE

Les Poèmes de DH Lawrence – DH Lawrence’s Poems

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Thomas MOORE

Poèmes de Thomas Moore – Poems by Thomas Moore

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George ORWELL
1984
Nineteen Eighty-Four
LE PAYS DORÉ 

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Edgar Allan POE

Poems – Poèmes

Edgar Allan Poe Trad Jacky Lavauzelle

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Matthew PRIOR

Poems – Poèmes

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Sir Walter RALEIGH

Poems – Poèmes

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Sir Walter SCOTT

Poèmes – Poetry

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William SHAKESPEARE

The Sonnets – Les Sonnets
1609

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Percy Bysshe SHELLEY

Poems – Poèmes

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James SHIRLEY

Poems – Poèmes

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Alfred TENNYSON

MARIANA
LA MOUCHE BLEUE




Oscar WILDE

Œuvre
Poems – Poèmes

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William WORDSWORTH

Poems – Poèmes

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Sir Thomas WYATT

Poems – Poèmes

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William Butler YEATS

Poetry of Yeats – La Poésie de Yeats
Poetry of Yeats La Poésie de Yeats William_Butler_Yeats_by_John_Singer_Sargent_1908

Theater of Yeats – Le théâtre de Yeats

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LA POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE

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La poésie a-t-elle perdu toute son importance à une époque comme la nôtre ? Quoiqu’on l’ait souvent répété, cela ne me semble vrai qu’à demi ; même à notre époque, je crois qu’elle est encore, sinon une grande page de l’histoire des nations, au moins une des meilleures clés pour nous ouvrir leur caractère. Si je veux connaître la raison ou la conscience d’un homme, je ne lui demanderai pas ce qu’il pense sur une question donnée : sa réponse à cet égard pourrait n’être qu’une notion empruntée ou la conséquence de quelque lieu commun entièrement indépendant de sa nature. Je préfère observer les goûts ou les répugnances qu’il témoigne à son insu, les impressions et les jugemens qui lui échappent au contact de tout ce qui le touche ; ils laissent voir bien plus à nu ce qui vit et palpite au fond de son être. Un avantage analogue, j’imagine, s’attache à la poésie des peuples étrangers elle est comme leur confession involontaire. Elle ne nous met pas seulement sous les yeux un produit de leurs facultés, elle nous montre à l’œuvre leurs facultés mêmes ; elle nous dévoile leurs idées générales, celles dont toutes leurs opinions ne sont que des modulations ; elle nous permet enfin de saisir sous leurs idées tous ces mobiles plus mystérieux, tous ces instincts, ces goûts, ces affections, qui jouent un si grand rôle dans les actions des hommes, et qu’on daigne à peine cependant regarder comme des réalités positives, parce qu’ils ne sont pas des conceptions de l’esprit.

Dans le cas de l’Angleterre, la confession me paraît d’ailleurs offrir un intérêt particulier. Les poètes de l’Italie ou de l’Espagne, par exemple, ne nous révéleraient guère qu’un état intellectuel et moral que nous avons déjà traversé nous-mêmes ; ceux de l’Angleterre au contraire, les derniers surtout, attestent, à mon sens, un mouvement d’idées tout nouveau dans l’histoire, et qui est peut-être la seule condition possible de vie pour les nouvelles institutions de nos sociétés. En tout cas, ce qu’ils reflètent est une phase d’esprit dont nous soupçonnons à peine l’existence, et qui ne s’est pas encore produite en France.

L’Europe entière avait traduit et imité Byron ; elle l’avait admiré avec passion, probablement parce qu’elle retrouvait chez lui ses propres sensations ; elle est restée indifférente pour ses successeurs, probablement parce qu’elle ne reconnaissait pas chez eux sa propre manière de voir et d’apprécier les choses. Quoi qu’il en soit des causes, le fait certain, c’est que Byron est encore regardé chez nous comme le dernier mot du génie poétique de l’Angleterre moderne. S’il nous est venu quelques échos des réputations plus récentes, ils étaient assez vagues. On n’a pas cherché, que je sache, à rapprocher l’un de l’autre les représentans de la littérature du jour ; on n’a pas tenté de faire ressortir les liens de parenté qui les unissent entre eux, en les distinguant tous de l’école byronienne, et naturellement ils nous apparaissent un peu comme des copies effacées de Byron, comme des variétés dégénérées de son espèce.

La Poésie anglaise depuis Byron
J. Milsand
La Revue des Deux Mondes
Tome 11
1851

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LA POESIE ANGLAISE ET AMERICAINE

Littérature anglaise et américaine Traduction Jacky Lavauzelle