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To an Athlete Dying Young – LA MORT DE L’ATHLETE- A. E. HOUSMAN -A SHROPSHIRE LAD XIX

LITTERATURE ANGLAISE
HOUSMAN POÈME

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Alfred Edward Housman

26 mars 1859 Bromsgrove – 30 avril 1936 Cambridge

Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais

 


LES POEMES
DE Alfred Edward HOUSMAN

Housman’s poems

Traduction Jacky Lavauzelle
Photographie d’Emil Otto Hoppé d’Alfred Edward Housman

 

A SHROPSHIRE LAD
Un Gars du Shropshire
XIX

1896

**
To an Athlete Dying Young


 LA MORT DE L’ATHETE
« A UN ATHLETE MORT JEUNE »
****************

Traduction Jacky Lavauzelle
Luc-Olivier Merson, Le soldat de Marathon, Philippidès annonçant la victoire après la bataille de Marathon, 1869

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The time you won your town the race
Au temps où, par ta course, tu fis gagner ta ville
We chaired you through the market-place;
Nous te portâmes à travers la place du marché ;
Man and boy stood cheering by,
Tous se tenaient debout,
And home we brought you shoulder-high.
Et jusqu’à ta maison, nous te tenions, sur nos épaules.

*

Today, the road all runners come,
Aujourd’hui, sur la route marchent tous les coureurs,
Shoulder-high we bring you home,
Sur nos épaules, nous te ramenons chez toi,
And set you at your threshold down,
Et te déposons sur ton seuil,
 Townsman of a stiller town.
Propriétaire d’une maison silencieuse.

*

Smart lad, to slip betimes away
Quelle sagesse que de vite savoir sortir
From fields where glory does not stay,
Des champs où la gloire ne cherche qu’à fuir,
And early though the laurel grows
Si tôt le laurier fleuri
It withers quicker than the rose.
Que, plus vite que la rose, le voici flétri.

*

Eyes the shady night has shut
Les yeux dans  la nuit noire se sont fermés
Cannot see the record cut,
Qui ne verront plus l’ombre des trophées,
And silence sounds no worse than cheers
Et peu importe le silence ou les hourras
After earth has stopped the ears.
Quand la terre a bouché les oreilles.

*

Now you will not swell the rout
Maintenant te seront inconnues toutes ces déroutes
Of lads that wore their honours out,
Des hommes qui portent leurs honneurs jaunis,
 Runners whom renown outran
Des coureurs à qui et la renommée
And the name died before the man.
Et le nom avant eux se sont effacés.

*

So set, before its echoes fade,
Alors, avant que ses échos disparaissent,
The fleet foot on the sill of shade,
Le pied flottant sur le seuil des ombres,
And hold to the low lintel up
Et tenant par le bas du linteau
The still-defended challenge-cup.
Toujours défendant son trophée.

*

And round that early-laurelled head
Et autour de cette tête porteuse précocement de lauriers
Will flock to gaze the strengthless dead,
S’attrouperont les morts sans force,
And find unwithered on its curls
Qui trouveront sur ses boucles, vigoureuse encore,
The garland briefer than a girl’s.
Une guirlande plus éphémère que celle que porte les jeunes filles.

*

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To an Athlete Dying Young

HOUSMAN POÈME

LE DON DU PRINTEMPS- Poème d’Alfred Edward HOUSMAN -(A SHROPSHIRE LAD – V) – Oh see how thick the goldcup flowers

LITTERATURE ANGLAISE
HOUSMAN POÈME

*******

 

Alfred Edward Housman

26 mars 1859 Bromsgrove – 30 avril 1936 Cambridge

Traduction – Translation

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

French and English text
texte bilingue français-anglais

 


LES POEMES
DE Alfred Edward HOUSMAN

Housman’s poems

Traduction Jacky Lavauzelle
Photographie d’Emil Otto Hoppé d’Alfred Edward Housman

 

A SHROPSHIRE LAD
Un Gars du Shropshire
V

1896

**
OH see how thick the goldcup flowers 

 LE DON DU PRINTEMPS

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Traduction Jacky Lavauzelle
Vincent Van Gogh, Verger en fleurs et vue d’Arles, 1889, huile sur toile , Neue Pinakothek ,Munich

OH see how thick the goldcup flowers 
OH voyez les boutons d’or ! Voyez
Are lying in field and lane, 
Comme dans le champ et sur la voie, ils se sont couchés,
 With dandelions to tell the hours 
Avec les pissenlits pour dire les heures
That never are told again. 
Qui jamais plus ne seront.
 Oh may I squire you round the meads
Oh, puis-je vous accompagner
And pick you posies gay? 
Et vous cueillir de gai petit bouquet ?
—’Twill do no harm to take my arm. 
– « Je ne vois rien qui s’oppose à ce que mon bras vous preniez.
     ’You may, young man, you may.’ 
Vous pouvez, jeune homme, vous pouvez ! »

*

Ah, spring was sent for lass and lad, 
Ah, le printemps est un don fait aux filles et aux garçons,
 ’Tis now the blood runs gold,
C’est maintenant que le sang chaud coule d’or ;
And man and maid had best be glad 
Que les garçons et les filles soient joyeux
 Before the world is old. 
Avant que le monde ne soit vieux.
What flowers to-day may flower to-morrow, 
Les fleurs d’aujourd’hui peuvent refleurir demain,
 But never as good as new. 
Mais ne refleurirons jamais plus aussi bien.
  —Suppose I wound my arm right round—
-Supposez qu’autour de vous, je place mon bras-
 ‘’Tis true, young man, ’tis true.’ 
« C’est cela, jeune homme, c’est cela ! »   

*

Some lads there are, ’tis shame to say, 
Il y a des gars, quelle infamie,
 That only court to thieve, 
Qui font la cour comme un larcin,
And once they bear the bloom away 
Et une fois qu’ils ont arrachée la fleur
 ’Tis little enough they leave.
Ils ne laissent plus que des miettes quand ils partent.
Then keep your heart for men like me 
Alors gardez votre cœur pour des gens comme moi
 And safe from trustless chaps. 
Et à l’abri de chapardeur sans confiance.
My love is true and all for you. 
Mon amour est vrai et tout à vous.
    ‘Perhaps, young man, perhaps.’ 
« Peut-être, jeune homme, peut-être ! »

*

Oh, look in my eyes then, can you doubt?
Oh, regardez dans mes yeux alors, pouvez-vous douter?
  —Why, ’tis a mile from town. 
-Pourquoi, c’est à un mille de la ville.
How green the grass is all about! 
Comme tout autour l’herbe est si verte !
We might as well sit down. 
Nous pourrions aussi bien nous asseoir.
—Ah, life, what is it but a flower? 
-Ah, la vie, qu’Est-ce si ce n’est une fleur ?
     Why must true lovers sigh?
Pourquoi les vrais amants soupirent-ils ?
Be kind, have pity, my own, my pretty,— 
Soyez gentille, ayez pitié, ma jolie,
‘Good-bye, young man, good-bye.’
 « Au revoir, jeune homme, au revoir ! »

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HOUSMAN POÈME