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BLESTEMUL VASILE ALECSANDRI – LA MALEDICTION DES HIRONDELLES

BLESTEMUL VASILE ALECSANDRI
LA MALEDICTION DES HIRONDELLES

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vasile-alecsandri-par-constantin-daniel-stahi-portretul-lui-vasile-alecsandriVasile Alecsandri par Constantin Daniel Stahi
  Portretul lui Vasile Alecsandri

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România – textul în limba română
Vasile Alecsandri
signature-vasile-alecsandri

Traduction – Texte Bilingue
Traducerea Text bilingvă

Traduction Jacky Lavauzelle


LITTERATURE ROUMAINE
POESIE ROUMAINE

Literatura Română
Romanian Poetry

Vasile Alecsandri
1821  Bacău – 1890 Mircești

 

poet roman
Poète Roumain

BLESTEMUL

 LA MALEDICTION DES HIRONDELLES

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BLESTEMUL VASILE ALECSANDRI
LA MALEDICTION DES HIRONDELLES

 

Pe cel deal, pe cel colnic
Sur la montagne, sur la colline
 « Trece-o pruncă ş-un voinic,
Marchent une fille et un gaillard,
Voinicelul hăulind
Il chante le gaillard
Şi pe murgul netezind,
Lissant sa monture,
Iar pruncuţa suspinând
Et l’enfant, elle, sanglote
Şi din guriţă zicând:
Et dans sa bouche, elle dit :

*

 „Ia-mă, bădiţă, călare
« Prends-moi, sur ta monture
Că nu mai pot de picioare.
 Mes pieds ne me portent plus.
Drumu-i greu şi grunţuros,
 La terre est si dure,
Nu mai pot merge pe jos!”
Je ne peux plus marcher ! « 
„Puiculiţă, chip frumos,
«Souris ! belle frimousse,
Eu te-aş lua bucuros,
Je te prendrais avec plaisir,

*

Dar mi-e murgul sprintenel
Mais ma monture est si fragile
În picioare subţirel,
Ses  membres si graciles,
Murgu-i mic şi drumu-i greu,
 Le chemin si rude,
Abia duce trupul meu,
 Mon seul corps, elle ne peut que porter,
Trupul cu păcatele,
 Et les péchés de ce corps,
 Mijlocul cu armele.”
 Et cette armure qui l’habille.

*

„Nu ţi-e milă şi păcat!
« C’est une honte, tu ne me plains nullement !
De la părinţi m-ai luat,
 Tu m’as dérobée à mes parents,
Şi-n răi codri m-ai băgat!
Et dans les bois m’as emportée !
Dare-ar Domnul Dumnezeu
 Que le Seigneur Dieu
Să fie pe gândul meu!
 Soit dans mon esprit!
Să te duci, bădiţă, duci
 Va, mon ami, va

*

Pan-îi pica rob la turci,
 Jusqu’à être un serviteur des turcs
Cu picioarele-n butuci
Les entraves aux pieds
Şi cu mâinile-n cătuşi!
 Et des chaînes aux bras !
Să te-ajungă dorul meu
 Mon courroux tu retrouveras
Unde-a fi drumul mai greu!
 Quand la route t’épuisera !
Să te bată jalea mea
Plus tu piétines ma douleur

*

Unde-a fi calea mai grea!
Plus ma vengeance sera dure !
Murgul să se poticnească,
Que ta monture s’effondre,
În creştet să te trântească,
 Que ton crâne se fracasse,
Mâna dreaptă să-ţi sclintească,
 Que ta main droite se casse,
Mâna stângă
 Et que ta main gauche
Să ţi-o frângă,
 Se brise en miettes,

*

Să ţii dârlogii cu dinţii,
 Avec tes dents que tu rattrapes la bride,
Să mi te plângă părinţii,
Que tes parents ne puissent plus te reconnaître
Să te-nsori de nouă ori
 Que tu te maries neuf fois
Ca să faci nouă feciori.
Pour faire de nouveaux gars.
Să te mai însori o dată
 Que tu te maries à nouveau
Ca să faci numai o fată…
Pour que tu aies juste une fille …

*

Ei să treacă şuierând
 Elle passera en sifflant
Când te-ar auzi plângând,
Elle t’apportera dans ta prison
Ea în palme să-ţi tot cară
 De ses propres mains
Apă tulbure ş-amară.
 De l’eau boueuse et amère.
Tu să bei, să bei mereu
Que tu boiras, boiras éternellement
Gândind la blestemul meu!
Tu songeras alors à ma malédiction !

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LA MALEDICTION DES HIRONDELLES
BLESTEMUL VASILE ALECSANDRI

Fortepian Szopena – Cyprian NORWID – Le Piano de Chopin – Poème polonais de 1865

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Traduction Jacky Lavauzelle
Cyprian Norwid par Józef Łoskoczyński (1857-1928)

Traduction Jacky Lavauzelle*******

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Cyprian Norwid poèmes
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LITTERATURE POLONAISE
POESIE POLONAISE

CYPRIAN NORWID
1757-1841
Traduction Jacky Lavauzelle

 

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Traduction Jacky Lavauzelle


LES POEMES POLONAIS

Fortepian Szopena
LE PIANO DE CHOPIN
1865

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Traduction Jacky Lavauzelle

 


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Traduction Jacky Lavauzelle
Concert de Chopin chez les Radziwiłł en 1829, Henryk Siemiradzki, 1887

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I

Byłem u ciebie w te dni przedostatnie,
J’étais avec toi en ces jours, les avant-derniers,
Niedocieczonego wątku
D’une incompréhensible histoire
Pełne, jak mit,
Lourde comme un mythe,
Blade, jak świt,
Pâle comme l’aurore,
Gdy życia koniec szepce do początku:
Lorsque la fin de la vie lance des chuchotements dès le début:
«Nie stargam cię ja, nie, ja uwydatnię».
« Non, je ne t’anéantirai point, non, je t’accompagnerai « .

 

II

Byłem u ciebie w dni te przedostatnie,
J’étais avec toi en ces jours, les avant-derniers,
Gdy podobniałeś co chwila, co chwila
Lorsque tu ressemblais à chaque instant, à chaque instant
Do upuszczonej przez Orfeja liry,
Jusqu’à ce qu’elle ait chuté, à la lyre d’Orphée
W której się rzutu moc z pieśnią przesila —
Où à la ligne musicale qui au chant résiste-
I rozmawiają z sobą struny cztéry,
Et qui dialogue avec les quatre cordes,
Trącając się
Se cognant
Po dwie, po dwie,
Par deux, par deux,
I szemrząc zcicha:
En murmurant doucement :
«Zacząłże on « 
« Est-ce bien lui
Uderzać w ton?…
Qui donne le ton? … « 
Czy taki mistrz, że gra, choć odpycha?»
Est-ce là un tel maître du jeu qui en nous attirant nous repousse? « 

 

III

Byłem u ciebie w te dni, Fryderyku!
J’étais avec toi en ces jours, Frédéric !
Którego ręka dla swojej białości
Dont ta main par sa blancheur
Alabastrowej, i wzięcia, i szyku,
D’albâtre, et sa prise, et son style.
I chwiejnych dotknięć, jak strusiowe pióro,
Et les touches fragiles, telles les plumes d’autruche,
Mieszała mi w oczach z klawjaturą
Mélangeait dans mes yeux au clavier
Z słoniowej kości.
D’ivoire.
I byłeś, jako owa postać, którą
Et tu te transformais en une nouvelle forme, comme
Z marmurów łona,
Ces poitrines des marbres,
Niźli je kuto,
Avant même qu’elles ne soient taillées,
Odejma dłóto
Font penser au burin
Genjuszu, wiecznego Pigmaljona!
Du génie, éternel Pygmalion !

 

IV

A w tem, coś grał i co zmówił ton i co powie,
Et soudain, tu as joué une ligne qui m’a surpris
Choć inaczej się echa ustroją,
Bien différente des échos lointains,
Niż, gdy błogosławiłeś sam ręką swoją
Quand par ta main tu bénissais
Wszelkiemu akordowi —
 Chaque accord –
A w tem, coś grał, taka była prostota
Et soudain, tu jouas la simplicité
Doskonałości peryklejskiej,
L’excellence d’un Périclès

Jakby starożytna która cnota,
Comme si une antique vertu,
W dom modrzewiowy wiejski
Dans une demeure de mélèze
Wchodząc, rzekła do siebie:
Entra en me disant :
«Odrodziłam się w niebie,
«Je renais dans le ciel,
I stały mi się arfą wrota,
 
La porte devient une harpe
Wstęgą ścieżka…
 
Le chemin, un ruban …
Hostję przez blade widzę zboże…
 Un maïs, une hostie
Emanuel już mieszka
Emanuel vit déjà
Na Taborze!
Sur le mont Thabor ! »

 

V

I była w tem Polska, od zenitu
C’était la Pologne à son zénith
Wszechdoskonałości dziejów
Dans l’excellence de l’Histoire

Wzięta tęczą zachwytu,
Plaisir d’un arc-en-ciel,
Polska przemienionych kołodziejów,
 La Pologne des charrons transformées,
Taż sama zgoła,
L’unique tout à fait.
Złotopszczoła…
Un miel d’or…
(Poznałciżebym ją na krańcach bytu!…)
(Je la reconnaîtrais même au précipice de l’existence ! …)

 

 VI

I oto pieśń skończyłeś — i już więcéj
Et voici la fin du chant- et tu ne sembles plus être
Nie oglądam cię — jedno słyszę:
Là quand je te regarde- on peut entendre :
Coś, jakby spór dziecięcy —
Quelque chose comme une dispute d’enfants –
A to jeszcze kłócą się klawisze
Mais ce sont toujours les touches que l’on entend
O niedośpiewaną chęć,
Un désir intérieur,
I trącając się zcicha
Qui repousse l’esprit

Po ośm, po pięć —
Par huit, par cinq –
Szemrzą: «Począłże grać? Czy nas odpycha?…»
Murmurent : « A-t-il joué ? Nous repousse-t-il? … »

VII

O ty, co jesteś miłości profilem,
O toi, profil de l’Amour !
Któremu na imię «dopełnienie»
Qui est appelé « aboutissement » –
To, co w sztuce mianują stylem,
Voilà ce que l’art nomme le style,
Iż przenika pieśń, kształci kamienie —
Qui imprègne le chant et transforme la pierre –
O ty, co się w dziejach zowiesz «erą»,
O toi, qui dans l’histoire l’on nomme «ère»,
Gdzie zaś ani historji zenit jest,
Et même si cette histoire n’est pas à son zénith,
Zwiesz się razem «duchem i literą»
Ensemble, on vous appelle « l’esprit et la lettre »
I «consummatum est» —
Et « consummatum est » –
O ty, doskonałe wypełnienie,
O toi, accomplissement parfait !
Jakikolwiek jest twój i gdzie… znak,
Quel que soit et où que soit… le signe,
Czy w Fidjaszu, Dawidzie, czy w Szopenie, —
En Phidias, en David ou en Chopin –
Czy w eschylesowej scenie.
Dans une scène d’une pièce d’Eschyle.
Zawsze zemści się na tobie brak.
Toujours le manque te poursuivra.
Piętnem globu tego niedostatek:
La rareté est la plaie de ce monde :
Dopełnienie go boli,
La perfection se réalise dans la douleur,
On rozpoczynać woli
Il paraît préférable de sans cesse recommencer
I woli wyrzucać wciąż przed się zadatek.
De réessayer ne voulant point souffrir.
Kłos, gdy dojrzał, jak złoty kometa,
Epis, lorsque tu mûris, telle une comète d’or
Ledwo, że go wiew ruszy,
A peine un souffle te caresse,
Deszcz pszenicznych ziarn prószy,
Que tes grains de blé en pluie légère s’envolent.
Sama go doskonałość rozmieta.
La perfection les enlève.

 

VIII

Oto patrz, Fryderyku! To Warszawa:
Ici, vois , Frédéric ! Varsovie !
Pod rozpłomienioną gwiazdą
Sous une étoile enflammée
Dziwnie jaskrawa…
Curieusement lumineuse …
Patrz, organy u fary, patrz, twoje gniazdo!
Vois, les orgues de l’église paroissiale, vois, ton nid !
Ówdzie patrycjalne domy stare
Quelques anciennes maisons patriciennes
Jak pospolita rzecz,
Comme la république,
Bruki placów głuche i szare
Les pavements ternes et les carrés gris
I Zygmuntowy w chmurze miecz.
Et l’épée de Sigismond dans les nuages.

 

IX

Patrz!… Z zaułków w zaułki
Vois ! … De ruelles en ruelles
Kaukaskie się konie rwą,
Les chevaux du Caucase qui piaffent,
Jak przed burzą jaskółki
Comme les hirondelles de tempête
Wyśmigając przed pułki
Rasent leurs régiments
Po sto — po sto…
Par cent – par cent …
Gmach zajął się ogniem, przygasł znów.
La demeure prend feu, et disparaît à nouveau.
Zapłonął znowu — — i oto pod ścianą
Elle refait surface – – et alors contre le mur
Widzę czoła ożałobionych wdów
Je vois le visage des veuves
Kolbami pchane — —
Pressée – –
I znów widzę, acz dymem oślepian,
Encore une fois je vois, à travers cette fumée opaque,
Jak przez ganku kolumny
Comment par les colonnes du porche
Sprzęt podobny do trumny
L’appareil semblable à un lourd cercueil
Wydźwigają… runął… runął… twój fortepian!
monte… s’effondre …  s’effondre … ton piano !

 

X

I była w tem Polska, od zenitu
C’était la Pologne à son zénith
Wszechdoskonałości dziejów
Dans l’excellence de l’Histoire

Wzięta tęczą zachwytu,
Plaisir d’un arc-en-ciel,
Polska przemienionych kołodziejów,
 La Pologne des charrons transformées,
Ten sam… runął… na bruki z granitu!
Elle même … est tombée … sur les trottoirs de granit !
I oto, jak zacna myśl człowieka,
Et ici, comme la noble pensée,
Poterany jest gniewami ludzi,
Se heurte à la colère des hommes,
Lub, jak od wieka
Ou, comme les générations s’opposent
Wieków wszystko, co zbudzi!
Toutes les générations s’opposent à celui qui les réveille !
I oto, jak ciało Orfeja,
Et ici, comme le corps d’Orphée,
Tysiąc pasyj rozdziera go w części,
Que mille passions arrachent
A każda wyje: «Nie ja!…»
Et qui à chaque fois crie : «Pas moi …»!
«Nie ja!» — zębami chrzęści.
« Pas moi! » – claquant des dents.
Lecz ty, lecz ja? Uderzmy w sądne pienie,
Mais toi, mais moi ? Déclamons le chant de la raison,
Nawołując: «Ciesz się, późny wnuku!
Criant : «Réjouis-toi, petit-fils tardif !
Jękły głuche kamienie:
Les pierres sourdes murmurent :
Ideał sięgnął bruku».
L’idéal atteint le trottoir. « 

Traduction Jacky Lavauzelle
Manuscrit du Piano de Chopin – Rękopis Fortepianu Szopena

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Traduction Jacky Lavauzelle

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Cyprian Kamil Norwid
Dzieło Cyprian Kamil Norwid
Œuvre de Cyprian Kamil Norwid

Traduction – Texte Bilingue

Poésie Polonaise – Polish poetry
poezja polska

 

LITTERATURE POLONAISE – literatura polska

Cyprian Norwid

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POÈME SUR STALINE – OSSIP MANDELSTAM – 1933 – стихи о сталине мандельштама-

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Poésie de OSSIP MANDELSTAM
Мандельшта́м стихи
стихи о сталине мандельштама

русский поэт- Poète Russe
русская литература
Littérature Russe

OSSIP MANDELSTAM
О́сип Эми́льевич Мандельшта́м

Мандельшта́м
1880-1921

 


Стихи о Сталине
[
стихотворение]
Poème sur Staline
[Poème]


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Ноябрь 1933, Москва
Novembre 1933, Moscou

Мы живем, под собою не чуя страны,
Nous vivons mais sous nos pas le pays ne vit plus,
Наши речи за десять шагов не слышны,
Nos discours chuchotés ne sont plus entendus,…

 

 

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Стихи о Сталине Мандельштáма 1933
 Poème sur Staline
Ossip Mandelstam 1933

стихи о сталине мандельштама