BLESTEMUL VASILE ALECSANDRI
LA MALEDICTION DES HIRONDELLES
Pe cel deal, pe cel colnic
Sur la montagne, sur la colline « Trece-o pruncă ş-un voinic,
Marchent une fille et un gaillard, Voinicelul hăulind
Il chante le gaillard Şi pe murgul netezind,
Lissant sa monture, Iar pruncuţa suspinând
Et l’enfant, elle, sanglote Şi din guriţă zicând:
Et dans sa bouche, elle dit :
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„Ia-mă, bădiţă, călare « Prends-moi, sur ta monture Că nu mai pot de picioare. Mes pieds ne me portent plus. Drumu-i greu şi grunţuros, La terre est si dure, Nu mai pot merge pe jos!” Je ne peux plus marcher ! « „Puiculiţă, chip frumos, «Souris ! belle frimousse, Eu te-aş lua bucuros, Je te prendrais avec plaisir,
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Dar mi-e murgul sprintenel Mais ma monture est si fragile În picioare subţirel, Ses membres si graciles, Murgu-i mic şi drumu-i greu, Le chemin si rude, Abia duce trupul meu, Mon seul corps, elle ne peut que porter, Trupul cu păcatele, Et les péchés de ce corps, Mijlocul cu armele.” Et cette armure qui l’habille.
*
„Nu ţi-e milă şi păcat! « C’est une honte, tu ne me plains nullement ! De la părinţi m-ai luat, Tu m’as dérobée à mes parents, Şi-n răi codri m-ai băgat! Et dans les bois m’as emportée ! Dare-ar Domnul Dumnezeu Que le Seigneur Dieu Să fie pe gândul meu! Soit dans mon esprit! Să te duci, bădiţă, duci Va, mon ami, va
*
Pan-îi pica rob la turci, Jusqu’à être un serviteur des turcs Cu picioarele-n butuci Les entraves aux pieds Şi cu mâinile-n cătuşi! Et des chaînes aux bras ! Să te-ajungă dorul meu Mon courroux tu retrouveras Unde-a fi drumul mai greu! Quand la route t’épuisera ! Să te bată jalea mea Plus tu piétines ma douleur
*
Unde-a fi calea mai grea! Plus ma vengeance sera dure ! Murgul să se poticnească, Que ta monture s’effondre, În creştet să te trântească, Que ton crâne se fracasse, Mâna dreaptă să-ţi sclintească, Que ta main droite se casse, Mâna stângă Et que ta main gauche Să ţi-o frângă, Se brise en miettes,
*
Să ţii dârlogii cu dinţii, Avec tes dents que tu rattrapes la bride, Să mi te plângă părinţii, Que tes parents ne puissent plus te reconnaître Să te-nsori de nouă ori Que tu te maries neuf fois Ca să faci nouă feciori. Pour faire de nouveaux gars. Să te mai însori o dată Que tu te maries à nouveau Ca să faci numai o fată… Pour que tu aies juste une fille …
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Ei să treacă şuierând Elle passera en sifflant Când te-ar auzi plângând, Elle t’apportera dans ta prison Ea în palme să-ţi tot cară De ses propres mains Apă tulbure ş-amară. De l’eau boueuse et amère. Tu să bei, să bei mereu Que tu boiras, boiras éternellement Gândind la blestemul meu! Tu songeras alors à ma malédiction !
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LA MALEDICTION DES HIRONDELLES
BLESTEMUL VASILE ALECSANDRI
Byłem u ciebie w te dni przedostatnie,
J’étais avec toi en ces jours, les avant-derniers, Niedocieczonego wątku
D’une incompréhensible histoire Pełne, jak mit,
Lourde comme un mythe, Blade, jak świt,
Pâle comme l’aurore, Gdy życia koniec szepce do początku:
Lorsque la fin de la vie lance des chuchotements dès le début: «Nie stargam cię ja, nie, ja uwydatnię». « Non, je ne t’anéantirai point, non, je t’accompagnerai « .
II
Byłem u ciebie w dni te przedostatnie, J’étais avec toi en ces jours, les avant-derniers, Gdy podobniałeś co chwila, co chwila Lorsque tu ressemblais à chaque instant, à chaque instant Do upuszczonej przez Orfeja liry,
Jusqu’à ce qu’elle ait chuté, à la lyre d’Orphée W której się rzutu moc z pieśnią przesila —
Où à la ligne musicale qui au chant résiste- I rozmawiają z sobą struny cztéry,
Et qui dialogue avec les quatre cordes, Trącając się
Se cognant Po dwie, po dwie,
Par deux, par deux, I szemrząc zcicha:
En murmurant doucement : «Zacząłże on « « Est-ce bien lui Uderzać w ton?… Qui donne le ton? … « Czy taki mistrz, że gra, choć odpycha?» Est-ce là un tel maître du jeu qui en nous attirant nous repousse? «
III
Byłem u ciebie w te dni, Fryderyku!
J’étais avec toi en ces jours, Frédéric ! Którego ręka dla swojej białości
Dont ta main par sa blancheur Alabastrowej, i wzięcia, i szyku,
D’albâtre, et sa prise, et son style. I chwiejnych dotknięć, jak strusiowe pióro,
Et les touches fragiles, telles les plumes d’autruche, Mieszała mi w oczach z klawjaturą
Mélangeait dans mes yeux au clavier Z słoniowej kości.
D’ivoire. I byłeś, jako owa postać, którą
Et tu te transformais en une nouvelle forme, comme Z marmurów łona,
Ces poitrines des marbres, Niźli je kuto,
Avant même qu’elles ne soient taillées, Odejma dłóto
Font penser au burin Genjuszu, wiecznego Pigmaljona!
Du génie, éternel Pygmalion !
IV
A w tem, coś grał i co zmówił ton i co powie, Et soudain, tu as joué une ligne qui m’a surpris Choć inaczej się echa ustroją, Bien différente des échos lointains, Niż, gdy błogosławiłeś sam ręką swoją Quand par ta main tu bénissais Wszelkiemu akordowi — Chaque accord – A w tem, coś grał, taka była prostota Et soudain, tu jouas la simplicité Doskonałości peryklejskiej, L’excellence d’un Périclès Jakby starożytna która cnota, Comme si une antique vertu, W dom modrzewiowy wiejski Dans une demeure de mélèze Wchodząc, rzekła do siebie: Entra en me disant : «Odrodziłam się w niebie, «Je renais dans le ciel, I stały mi się arfą wrota, La porte devient une harpe Wstęgą ścieżka… Le chemin, un ruban … Hostję przez blade widzę zboże… Un maïs, une hostie Emanuel już mieszka Emanuel vit déjà Na Taborze! Sur le mont Thabor ! »
V
I była w tem Polska, od zenitu C’était la Pologne à son zénith Wszechdoskonałości dziejów Dans l’excellence de l’Histoire Wzięta tęczą zachwytu, Plaisir d’un arc-en-ciel, Polska przemienionych kołodziejów, La Pologne des charrons transformées, Taż sama zgoła, L’unique tout à fait. Złotopszczoła… Un miel d’or… (Poznałciżebym ją na krańcach bytu!…) (Je la reconnaîtrais même au précipice de l’existence ! …)
VI
I oto pieśń skończyłeś — i już więcéj Et voici la fin du chant- et tu ne sembles plus être Nie oglądam cię — jedno słyszę: Là quand je te regarde- on peut entendre : Coś, jakby spór dziecięcy — Quelque chose comme une dispute d’enfants – A to jeszcze kłócą się klawisze Mais ce sont toujours les touches que l’on entend O niedośpiewaną chęć, Un désir intérieur, I trącając się zcicha Qui repousse l’esprit Po ośm, po pięć — Par huit, par cinq – Szemrzą: «Począłże grać? Czy nas odpycha?…» Murmurent : « A-t-il joué ? Nous repousse-t-il? … »
VII
O ty, co jesteś miłości profilem, O toi, profil de l’Amour ! Któremu na imię «dopełnienie» — Qui est appelé « aboutissement » – To, co w sztuce mianują stylem, Voilà ce que l’art nomme le style, Iż przenika pieśń, kształci kamienie — Qui imprègne le chant et transforme la pierre – O ty, co się w dziejach zowiesz «erą», O toi, qui dans l’histoire l’on nomme «ère», Gdzie zaś ani historji zenit jest, Et même si cette histoire n’est pas à son zénith, Zwiesz się razem «duchem i literą» Ensemble, on vous appelle « l’esprit et la lettre » I «consummatum est» — Et « consummatum est » – O ty, doskonałe wypełnienie, O toi, accomplissement parfait ! Jakikolwiek jest twój i gdzie… znak, Quel que soit et où que soit… le signe, Czy w Fidjaszu, Dawidzie, czy w Szopenie, — En Phidias, en David ou en Chopin – Czy w eschylesowej scenie. Dans une scène d’une pièce d’Eschyle. Zawsze zemści się na tobie brak. Toujours le manque te poursuivra. Piętnem globu tego niedostatek: La rareté est la plaie de ce monde : Dopełnienie go boli, La perfection se réalise dans la douleur, On rozpoczynać woli Il paraît préférable de sans cesse recommencer I woli wyrzucać wciąż przed się zadatek. De réessayer ne voulant point souffrir. Kłos, gdy dojrzał, jak złoty kometa, Epis, lorsque tu mûris, telle une comète d’or Ledwo, że go wiew ruszy, A peine un souffle te caresse, Deszcz pszenicznych ziarn prószy, Que tes grains de blé en pluie légère s’envolent. Sama go doskonałość rozmieta. La perfection les enlève.
VIII
Oto patrz, Fryderyku! To Warszawa: Ici, vois , Frédéric ! Varsovie ! Pod rozpłomienioną gwiazdą Sous une étoile enflammée Dziwnie jaskrawa… Curieusement lumineuse … Patrz, organy u fary, patrz, twoje gniazdo! Vois, les orgues de l’église paroissiale, vois, ton nid ! Ówdzie patrycjalne domy stare Quelques anciennes maisons patriciennes Jak pospolita rzecz, Comme la république, Bruki placów głuche i szare Les pavements ternes et les carrés gris I Zygmuntowy w chmurze miecz. Et l’épée de Sigismond dans les nuages.
IX
Patrz!… Z zaułków w zaułki Vois ! … De ruelles en ruelles Kaukaskie się konie rwą, Les chevaux du Caucase qui piaffent, Jak przed burzą jaskółki Comme les hirondelles de tempête Wyśmigając przed pułki Rasent leurs régiments Po sto — po sto… Par cent – par cent … Gmach zajął się ogniem, przygasł znów. La demeure prend feu, et disparaît à nouveau. Zapłonął znowu — — i oto pod ścianą Elle refait surface – – et alors contre le mur Widzę czoła ożałobionych wdów Je vois le visage des veuves Kolbami pchane — — Pressée – – I znów widzę, acz dymem oślepian, Encore une fois je vois, à travers cette fumée opaque, Jak przez ganku kolumny Comment par les colonnes du porche Sprzęt podobny do trumny L’appareil semblable à un lourd cercueil Wydźwigają… runął… runął… twój fortepian! monte… s’effondre … s’effondre … ton piano !
X
I była w tem Polska, od zenitu C’était la Pologne à son zénith Wszechdoskonałości dziejów Dans l’excellence de l’Histoire Wzięta tęczą zachwytu, Plaisir d’un arc-en-ciel, Polska przemienionych kołodziejów, La Pologne des charrons transformées, Ten sam… runął… na bruki z granitu! Elle même … est tombée … sur les trottoirs de granit ! I oto, jak zacna myśl człowieka, Et ici, comme la noble pensée, Poterany jest gniewami ludzi, Se heurte à la colère des hommes, Lub, jak od wieka Ou, comme les générations s’opposent Wieków wszystko, co zbudzi! Toutes les générations s’opposent à celui qui les réveille ! I oto, jak ciało Orfeja, Et ici, comme le corps d’Orphée, Tysiąc pasyj rozdziera go w części, Que mille passions arrachent A każda wyje: «Nie ja!…» Et qui à chaque fois crie : «Pas moi …»! «Nie ja!» — zębami chrzęści. « Pas moi! » – claquant des dents. Lecz ty, lecz ja? Uderzmy w sądne pienie, Mais toi, mais moi ? Déclamons le chant de la raison, Nawołując: «Ciesz się, późny wnuku! Criant : «Réjouis-toi, petit-fils tardif ! Jękły głuche kamienie: Les pierres sourdes murmurent : Ideał sięgnął bruku». L’idéal atteint le trottoir. «
русский поэт- Poète Russe русская литература Littérature Russe
OSSIP MANDELSTAM О́сип Эми́льевич Мандельшта́м
Мандельшта́м 1880-1921
– Стихи о Сталине [стихотворение] Poème sur Staline [Poème]
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Ноябрь 1933, Москва Novembre 1933, Moscou
Мы живем, под собою не чуя страны, Nous vivons mais sous nos pas lepays ne vit plus, Наши речи за десять шагов не слышны, Nosdiscourschuchotés ne sont plus entendus,…