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DANS UN PROFOND DÉTROIT – Sonnet de FERNANDO DE HERRERA – Al mar desierto en el profundo estrecho

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Littérature espagnole
Literatura española
Poésie espagnole
Poesía española
Soneto
Sonnet

FERNANDO DE HERRERA
Séville 1534 – Séville 1597

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TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE
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DANS UN PROFOND DÉTROIT
AL MAR DESIERTO EN EL PROFUNDO ESTRECHO



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William Turner, Pêcheurs en mer, 1796

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Al mar desierto en el profundo estrecho
Vers la mer désertique, dans un profond détroit
entre las duras rocas, con mi nave
entre les sévères rochers, avec mon navire
desnuda tras el canto voy suäve,
nu je vais suivant la suave voix,
que forçado me lleva a mi despecho.
qui me porte à la suivre par dépit…

LA POÉSIE DE FERNANDO DE HERRERA – LA POESIA DE FERNANDO DE HERRERA

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LA POÉSIE DE FERNANDO DE HERRERA – LA POESIA DE FERNANDO DE HERRERA

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Littérature espagnole
Literatura española
Poésie espagnole
Poesía española
Soneto
Sonnet

FERNANDO DE HERRERA
Séville 1534 – Séville 1597

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TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE
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LA POESIA DE FERNANDO DE HERRERA
LA POÉSIE DE FERNANDO DE HERRERA

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LES VAGUES DE LA MER
DEL MAR LAS ONDAS QUEBRANTARSE VIA

William Turner, Le Naufrage du Minotaure, 1810

Del mar las ondas quebrantarse vía
Je voyais les vagues de la mer se briser
en las desnudas peñas, desde el puerto;
 sur les rochers dénudés, depuis le port

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DANS UN PROFOND DÉTROIT
AL MAR DESIERTO EN EL PROFUNDO ESTRECHO

William Turner, Pêcheurs en mer, 1796

Al mar desierto en el profundo estrecho
Vers la mer désertique, dans un profond détroit
entre las duras rocas, con mi nave
entre les sévères rochers, avec mon navire

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BLANC
Ahora, que cubrió de blanco hielo

Kasimir Malevitch, Carré blanc sur fond blanc, White on White, 1918


Ahora, que cubrió de blanco hielo
Maintenant, la blanche glace couvre
el oro la hermosa aurora mía,
l’or de la belle mine de l’aurore

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MA PURE LUMIERE
MI PURA LUZ

Caspar David Friedrich, Lever de lune sur la mer, 1821
Musée de l’Ermitage de Saint-Pétersbourg

Mi pura Luz, si olvida el fértil suelo
Ma pure Lumière, si tu oublies le sol fertile
que Betis enriquece en Occidente,
 que le Guadalquivir enrichit à l’Ouest,

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SOLEIL ROUGE
Rojo sol que con hacha luminosa

(Sonnet – Soneto)

Fernando de Herrera Artgitato Soleil Rouge Rojo Sol que scarlet-sunset-1830 Turner

Rojo sol que con hacha luminosa
Soleil rouge qui, d’une torche flamboyante,
coloras el purpúreo alto cielo,
colore d’une couleur pourpre les hauteurs des cimes,

*****

AQUI YO VI EL LUCIENTE Y PURO VELO
LE VOILE

Antonio Palomino, Alegoría del aire, Musée du Prado, Madrid

Aquí yo vi el luciente y puro velo
Ici j’ai vu le voile brillant et pur
por los hermosos hombros esparcido,
par de belles épaules dispersé,

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LAS HEBRAS DE ORO PURO
LES BRINS D’OR PUR

Santiago Rusiñol, Le patio bleu

Las hebras de oro puro que la frente
Les brins d’or pur, ton front
cercan en ricas vueltas, do el tirano
les abrite en abondantes volutes, le tyran

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POR ESTRECHO CAMINO
PAR UN CHEMIN ÉTROIT

Albert Bierstadt, Estes Park, Colorado, Whyte’s Lake, 1877

Por estrecho camino, al sol abierto
Par un chemin étroit, offert au soleil,
de espinas y de abrojos mal sembrado,
d’épines et des ronciers parsemé,

*****

LA FORCE DU DESIR
¿Quién rompe mi reposo?

August Macke, Arbre dans un champ de blé, 1907

¿Quién rompe mi reposo? ¿Quién desata
Qui brise mon repos ? Qui délie
el dulce sueño al corazón cansado?
Le doux rêve de mon cœur fatigué ?

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GUADALQUIVIR
Alegre, fértil, vario, fresco prado

Alegre, fértil, vario, fresco prado,
Joyeuse, fertile, variée, fraîche prairie,
tú monte, y bosque d’ árboles hermoso,
toi, la montagne, toi, la forêt d’arbres jolis

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MA TRISTE MEMOIRE
Si a mi triste memoria en hondo olvido

Francisco de Zurbarán, Saint François en extase,1658, Alte Pinakothek, Munich

Si a mi triste memoria en hondo olvido
Si, dans un oubli profond, ma triste mémoire
desierta sepultase sombra oscura,
avait enterré la déserte ombre noire,

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LE TRAVAIL DE PHIDIAS
un capitán valeroso

(El trabajo de Fidia ingenioso)
(Le travail de l’ingénieux Phidias)

Statue chryséléphantine de Zeus à Olympie
Le Jupiter olympien ou l’art de la sculpture antique, Gravure, Quatremère de Quincy, 1815

El trabajo de Fidia ingenioso,
Le travail de l’ingénieux Phidias,
que a Júpiter Olimpio dio la gloria,
que le Jupiter Olympien a rendu célèbre,

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LÀ OÙ LA BEAUTÉ FLEURIT
Aquí donde florece la belleza

Cupidon, William Adolphe Bouguereau

Aquí donde florece la belleza,
Là où la beauté fleurit,
en cuyo dulce fuego el Amor prueba
dans le feu où l’amour éprouve

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LA CRUAUTÉ DE L’AMOUR
Después que en mí tentaron su crudeza

Joaquín Sorolla
Joaquín Sorolla y Bastida
Académie d’homme, musée des beaux-arts de Valence, Espagne

1887
Academia de los Hombres, Museo de Bellas Artes de Valencia, España

Después que en mí tentaron su crudeza
Après qu’en moi j’ai subi la cruauté
de Amor y vos las flechas y los ojos,
 de l’Amour et ses flèches et ses yeux,

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LA POESIA DE FERNANDO DE HERRERA
LA POÉSIE DE FERNANDO DE HERRERA

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L’AMITIÉ ENTRE CERVANTÈS ET FERNANDO DE HERRERA

Au milieu d’occupations si peu dignes de lui, Cervantès cependant n’avait pas dit aux muses le dernier adieu ; il leur conservait un culte secret, et entretenait soigneusement le feu sacré de son génie. La maison du célèbre peintre Francisco Pacheco, maître et beau-père du grand Velazquez, s’ouvrait alors à tous les genres de mérites ; l’atelier de ce peintre, qui cultivait aussi la poésie, était, au dire de Rodrigo Caro, l’académie ordinaire de tous les beaux-esprits de Séville. Cervantès comptait parmi les plus assidus visiteurs, et son portrait figura dans cette précieuse galerie de plus de cent personnages distingués qu’avait tracés et réunis le pinceau du maître. Il se lia d’amitié, dans cette académie, avec l’illustre poëte lyrique Fernando de Herrera, dont ses compatriotes ont presque laissé périr la mémoire, puisqu’on ne connaît ni la date de sa naissance, ni celle de sa mort, ni aucune particularité de sa vie, et dont les œuvres, ou plutôt celles qui restent, furent trouvées par fragments dans les portefeuilles de ses amis. Cervantès, qui fit un sonnet sur la mort d’Herrera, était également l’ami d’un autre poëte, Juan de Jauregui, l’élégant traducteur de l’Aminta du Tasse, dont la copie, égalant l’original, a le rare privilége d’être aussi comptée parmi les œuvres classiques. Le peintre Pacheco cultivait la poésie ; le poëte Jauregui cultivait la peinture, et fit également le portrait de son ami Cervantès.

Miguel de Cervantes Saavedra
L’Ingénieux Hidalgo Don Quichotte de la Manche
Notice sur la vie et les ouvrages de Cervantès
Traduction par Louis Viardot
J.-J. Dubochet
1836 Tome 1


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DER TANZ – LA DANSE FRIEDRICH SCHILLER (1796)

LA DANSE FRIEDRICH SCHILLER
DER TANZ – LA DANSE

DER TANZ Schiller Jacky Lavauzelle Friedrich Schiller
Allegorie des Tanzes, Allégorie de la Danse, William Bouguereau

Poèmes de Friedrich Schiller – Gedichte von Friedrich Schiller

***
Friedrich Schiller
1759-1805

*Friedrich Schiller Allegorie des Tanzes, Allégorie de la Danse, William Bouguereau Der Tanz Schiller Jacky Lavauzelle



Jacky Lavauzelle Traduction

*
DER TANZ
LA DANSE
 FRIEDRICH SCHILLER


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Friedrich Schiller


Gedicht -Poème
**

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« Sieh, wie sie durcheinander in kühnen Schlangen sich winden,
Vois comme, dans de serpentines vagues, ils se vrillent ,
       Wie mit geflügeltem Schritt schweben auf schlüpfrigem Plan.
Comme volent ces pas ailés qui sur le sol glissent.
 Seh’ ich flüchtige Schatten von ihren Leibern geschieden?
Des ombres fugaces de leurs corps sortent-elles ?
   Ist es Elysiums Hain, der den Erstaunten umfängt?
Où sont-ce des esprits qui les enveloppent de leurs ailes ?
 Wie, vom Zephyr gewiegt, der leichte Rauch durch die Luft schwimmt,
Comme, secouée par le Zéphyr, la fumée légère dans l’air se répand,
  Wie sich leise der Kahn schaukelt auf silberner Flut,
Avec la douceur du bateau qui se balance sur une mer d’argent,
 Hüpft der gelehrige Fuß auf des Takts melodischen Wellen,
Le pied docile saute sur les ondes mélodieuses de la cadence,
    Säuselndes Saitengetön hebt den ätherischen Leib. »
Le son de cordes grésillant soulève ces corps éthérés qui dansent.
Keinen drängend, von keinem gedrängt, mit besonnener Eile,
Poussé par une étrange et puissante force,
 Schlüpft ein liebliches Paar dort durch des Tanzes Gewühl.
Un charmant couple ouvre son chemin à travers la danse.
Vor ihm her entsteht seine Bahn, die hinter ihm schwindet,
Cette nouvelle voie disparaît aussitôt  derrière eux,
Leis wie durch magische Hand öfnet und schließt sich der Weg.
Comme par magie, le chemin s’ouvre devant eux puis se referme.
Sieh! jetzt verliert es der suchende Blick. Verwirrt durcheinander
Vois ! maintenant nous l’avons perdu ! Dans cette confusion
Stürzt der zierliche Bau dieser beweglichen Welt.
Gracieusement se déplace ce mystérieux fluide merveilleux.
Nein, dort schwebt es frohlockend herauf. Der Knoten entwirrt sich,
Non ! il flotte et se réjouit. Le nœud se défait,
Nur mit verändertem Reiz stellt sich die Ordnung mir dar.
Muni d’un nouveau charme, il se présente.
Ewig zerstört und ewig erzeugt sich die drehende Schöpfung,
Éternellement détruit et éternellement créé, cette création tournoyante
Und ein stilles Gesetz lenkt der Verwandlungen Spiel.
Et une loi silencieuse dirigent le doux jeu des métamorphoses.
Sprich, wie geschiehts, daß rastlos bewegt die Bildungen schwanken, 
Dis ! comment se fait-il que, continuellement renouvelées, dans ce mouvant tableau,
Und die Regel doch bleibt, wenn die Gestalten auch fliehn?
La règle reste la même alors que la forme se délite ?
Daß mit Herrscherkühnheit einher der einzelne wandelt,
Pourquoi chaque individu réalise ses prouesses,
Keiner ihm sklavisch weicht, keiner entgegen ihm stürmt?
Comment personne n’est asservi, personne ne s’oppose à lui ?
Willst du es wissen? Es ist des Wohllauts mächtige Gottheit,
Veux-tu le savoir ? C’est la divine puissance de l’harmonie !
Die zum geselligen Tanz ordnet den tobenden Sprung,
C’est elle qui donne à la danse la magie de transformer de tels soubresauts,
Die, der Nemesis gleich, an des Rhythmus goldenem Zügel
Qui, comme Némésis, au rythme de ses rênes d’or
Lenkt die brausende Lust, und die gesetzlose zähmt.
Guide le rugissant plaisir et apaise sa vigueur.
Und der Wohllaut der großen Natur umrauscht dich vergebens?
Et le son du grand univers, pour toi, n’est-il donc rien ?
Nicht der begeisternde Takt, den alle Wesen dir schlagen?
N’es-tu pas saisis par la cadence que tous ces êtres te marquent ?
Nicht der wirbelnde Tanz, der durch den ewigen Raum
N’entends-tu pas la danse tourbillonnante qui traverse l’éternel espace ?
Leuchtende Sonnen wälzt in künstlich schlängelnden Bahnen?
Ne vois-tu donc pas les astres brillants qui partent sur de sinueuses pistes ?
Handelnd fliehst du das Maaß, das du im Spiele doch ehrst?
Pourquoi alors fuir la mesure que tu respectes dans le jeu ?

***

Friedrich von Schiller
Le Camp de Wallenstein – Wallensteins Lager – 1799
An die Freude – Ode à la Joie – L’Hymne à la Joie – 1785
Der Tanz – La danse (extrait) – 1796

***

DER TANZ – LA DANSE
LA DANSE FRIEDRICH SCHILLER

*Friedrich Schiller Allegorie des Tanzes, Allégorie de la Danse, William Bouguereau Der Tanz Schiller Jacky Lavauzelle


Kitagawa Utamaro 喜多川 歌麿 LA CAILLE 鶉 (Tsuburi Hikaru) et L’ALOUETTE DES CHAMPS 雲雀 (Zeniya Kinrachi)

***

日本のアート
POESIE JAPONAISE & ART DU JAPON
詩歌

**

Kitagawa Utamaro
喜多川 歌麿

TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE

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KITAGAWA UTAMARO
V 1753 – 31 octobre 1806




Kyrielle d’oiseaux

La Caille  鶉
&
L’Alouette des champs  雲雀

POEMES DE
Tsuburi Hikaru
& Zeniya Kinrachi

 

****




L’ALOUETTE DES CHAMPS 雲雀

 銭屋金埓
Zeniya Kinrachi
1751-1808
江戸時代中期 Epoque Edo (1603-1868)

大空におもひあがれるひばりさへ
Ōzora ni o mo hiagareru hibari-sa e
Si au firmament l’alouette se glisse
ゆふべは落ちるならひこそあれ
Yu fu be wa ochirunara hi koso are
Elle revient à la nuit sur les plis de la terre




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LA CAILLE

Tsuburi Hikaru
つぶりひかる
Tsuburi-kō
つぶり光
Tsuburi no Hikaru
1754-1796
Fin de la période Edo

 うずらふのまだらまだらとくどけども
Uzura fu no madara madara to kudokedomo
Mélancolique, comme une caille diaprée, majestueux
栗の初穂のおちかぬる君
Kuri no hatsuho no o Chika nuru kimi
Mais vous, altière, ne me jetez qu’un seul air dédaigneux

***




Des poèmes de forme et de couleur

« Toutes les qualités de vision et d’exécution qui font les grands peintres classiques, ces maîtres japonais les ont possédées à un degré égal. Ils nous ont laissé du monde une image personnelle, vivante, variée. Ils ont eu pour les guider des principes qui nous sont étrangers ; mais leurs yeux n’étaient pas si différents des nôtres qu’il nous soit impossible de recréer les visions qu’ils nous ont si honnêtement traduites. Ils ont compris comme nous la pureté des lignes, l’harmonie des couleurs, les secrets du mouvement. Le dernier élève de nos collèges s’entend mieux qu’ils ne faisaient à tout ce qui est scientifique dans la peinture, l’anatomie, le clair-obscur, la perspective ; mais c’est à peine si les plus grands de nos peintres les égalent pour saisir la fugitive impression d’un moment, pour varier à l’infini les détails d’une composition, pour mettre au service de leurs yeux une main sûre et leste. Ajoutons que, autant que les plus grands d’entre nous, ces maîtres japonais, les Meïcho, les Motonobou, les Itchô et les Hokousaï, ont animé leurs figures d’expressions vivantes et concilié dans leurs paysages la vérité avec le sentiment. L’amour de la nature était si fort dans leurs âmes qu’il y faisait naître une adorable musique ; leurs peintures sont ce que devaient être, suivant un de leurs philosophes, tous les tableaux japonais : « des poèmes de forme et de couleur. » Certes, ces maîtres sont des exceptions et il ne faut pas moins que tout leur génie pour donner du prix à un art si empêtré dans les traditions.




Mais leur génie est l’épanouissement suprême du génie de la race ; c’est par eux que s’est le plus complètement exprimée l’âme du Japon
. »

Théodore de Wyzewa
La Peinture japonaise
Revue des Deux Mondes
 Troisième période
Tome 100 – 

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UTAMARO
OUTAMARO
dans le journal
des Frères Goncourt
Année 1891

« Mardi 10 mars. — Hayashi m’apporte aujourd’hui une traduction des passages importants des MAISONS VERTES d’Outamaro.

Lundi 20 avril. — Les Japonais même intelligents très intelligents, n’ont pas le sentiment de la construction, de la composition d’un livre historique. Ainsi pour mon travail sur Outamaro, quand j’ai demandé pour la première fois à Hayashi : « Est-ce qu’il existe un portrait d’Outamaro ? — Non, » m’a-t-il répondu tout d’abord. Ce n’est que lorsque je suis revenu à ma demande, qu’une fois il m’a dit : « Mais je crois en avoir vu chez vous, dans un recueil que vous avez. » Et c’est comme cela, que j’arrivais à faire connaître ce fameux portrait de l’artiste, authentiqué par son nom sur sa robe, et par l’inscription du poteau auquel il est adossé et qui porte : Sur une demande, Outamaro a peint lui-même son élégant visage. Dans le livre des MAISONS VERTES, je voyais une planche représentant des femmes du Yoshiwara, en contemplation devant la lune, par une belle nuit d’été, et l’écrivain du livre affirmait que ces femmes avaient un très remarquable sentiment poétique. Cette affirmation m’amenait à demander à Hayashi, si par hasard il n’existerait pas quelque part des poésies imprimées de ces femmes : à quoi il me répondait que si, qu’il y avait un gros recueil très connu, et sur ma demande m’en traduisait quatre ou cinq caractéristiques, — ce qu’il n’aurait jamais songé à faire, si c’était lui qui avait fait le travail que j’ai fait, et ainsi de tout.

Lundi 27 avril – C’est amusant ce travail japonais d’Outamaro, ce transport de votre cervelle, au milieu d’êtres, aux habitudes d’esprit, aux histoires, aux légendes d’une autre planète : du travail ressemblant un peu à un travail fait dans l’hallucination d’un breuvage opiacé.

Mardi 16 juin – Aujourd’hui a paru Outamaro, le peintre des MAISONS VERTES.« 

Edmond de Goncourt et Jules de Goncourt
Journal des Goncourt  : Mémoires de la vie littéraire
Année 1891
Bibliothèque-Charpentier, 1895 (5e mille)
Huitième Tome – 1889-1891

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LEDNICE LA SERRE TROPICALE – Palmový skleník u zámku – Zámecký skleník -MORAVIE DU SUD




TCHEQUIE – Česká republika
LEDNICE
okres Břeclav
Morava-Moravie du Sud
Lednice La Serre Tropicale




Zámecký skleník
Znak Moravy Blason de la Moravie

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Photo Jacky Lavauzelle
LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (17)

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LEDNICE
Eisgrub
Lednice La Serre Tropicale
Palmový skleník u zámku
Palmový skleník
Zámecký skleník
La Maison de Palme
1843-1845

Zámecký skleník
Architecte anglais Peter Hubert Desvignes (1804-1883)

LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (34) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (33) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (32) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (31) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (30) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (29) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (28) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (21) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (22) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (23) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (24) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (25) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (26) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (27) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (20) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (19) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (18) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (17) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (16) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (15) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (14) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (7) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (8) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (9) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (10) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (11) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (12) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (13) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (6) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (5) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (4) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (3) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (2) LEDNICE LA SERRE TROPICALE - Palmový skleník u zámku - Zámecký skleník Artgitato (1) Le Jardin Anglais Zamecky Park Château de Lednice Artgitato 0

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LA SERRE
Le cours de ROZIER
en 1796

SERRE.
Lieu couvert, bien abrité, exposé au midi, & destiné à renfermer certaines plantes pendant l’hiver. Cette définition convient également à une orangerie & à une serre ; mais la serre-chaude dont il s’agit dans cet article, diffère de l’orangerie par le nombre de ses vitreaux, leur placement, & sur-tout par les conduits de chaleur que l’on y pratique. Jusqu’à ce jour on n’avoit pas encore suivi des règles déterminées pour leur construction ; mais M. l’abbé Nolin, dans le quatrième volume du nouveau la Quintinie, établit des bases solides, d’après lesquelles les amateurs des serres chaudes doivent se régler. C’est d’après cet ouvrage que je vais écrire, parce que je n’ai jamais été dans le cas de suivre en grand, & avec l’attention nécessaire, l’étude de la construction & de la conduite des serres chaudes.

Si l’orangerie, dit M. l’abbé Nolin, nous procure la jouissance des plantes des climats tempérés, compris entre le 36e & le 43e degré de latitude, la serre-chaude nous procure celle des plantes des pays les plus chauds, qui y trouvent non-seulement un abri contre le froid, l’humidité & l’intempérie du nôtre, mais la chaleur de la patrie dans l’air qui les environne & dans la terre où elles sont plantées ; de sorte que plusieurs y prennent le même accroissement & y font les mêmes productions que dans leur sol natal, & paroissent à peine sentir leur exil. Mais la bonté d’une serre chaude dépend de plusieurs conditions dont nous allons donner quelques notions.

I. Situation. Il faut choisir pour l’emplacement d’une serre, un endroit défendu du vent du nord, même de celui de l’est, par quelque hauteur, par un bois, par des bâtimens peu distans ou contigus à la serre. Elle perdroit beaucoup de l’avantage de ces abris, si d’autres montagnes, bois & bâtimens, même assez éloignés du côté du sud & de l’ouest, non-seulement réfléchissoient sur elles les vents froids, mais lui envoyoient une humidité aussi nuisible aux plantes que le froid. Sa situation seroit la pire de toutes, si, ayant ces abris du côté du midi & du couchant, elle n’en avoit aucun du côté du nord. & du levant. On sait assez combien la différence des situations avance ou retarde la végétation des plantes, contribue à leur vigueur & a la qualité de leurs productions.

Ainsi, je préviens le lecteur que lorsque l’on indique que les plantes délicates veulent être tenues constamment dans la serre, & que d’autres peuvent être exposées en plein air pendant l’été, ce conseil ne doit pas être regardé comme une règle invariable, mais comme susceptible de modifications suivant les climats, & suivant que les situations sont plus ou moins avantageuses. Tous les cultivateurs ont coutume de tenir toujours les cassis dans la serre, effrayés sans doute de l’avis du célèbre Miller, qui menace cet arbrisseau, s’il ose en sortir pendant l’été, d’une mort certaine au plus tard l’hiver suivant. Cependant M. le comte de Noyan, dont les jardins, près de Dol en Bretagne, sont fort bien situés, mais environnés de futaie qui y répand un peu d’humilité, fit sortir de sa serre, au mois de juin 1786, deux jeunes cassis. Ils poussèrent très-bien, fleurirent, retinrent du fruit qui est venu à bien, rentrèrent en très-bon état dans la serre au commencement d’octobre, & ils y ont passé l’hiver en assez bonne santé pour être de nouveau exposés en plein air dès la fin d’avril 1787 : il y avoit de la témérité ; car toute cette année a été froide & pluvieuse les gelées ont persévéré jusqu’à la fin du printemps ; la nuit du 6 au 7 juin, il en a fait une si forte, qu’elle a ruiné en plusieurs endroits les haricots, les oignons & d’autres légumes, beaucoup de figues & de fruits qui avoient résisté jusqu’alors ; presque toutes les nuits de l’été ont été froides & très-peu de jours, ont été chauds ; aussi ont-ils un peu souffert de ces gelées tardives ; mais en peu de temps ils se sont rétablis ; ils ont très-bien végété, fleuri, & noué du fruit, qui au commencement d’octobre, lorsqu’ils ont été remis dans la serre, étoient presque aussi gros, aussi avancés que celui de leurs frères qui ont passé l’été bien clos & bien couverts. J’ai fréquemment sous les yeux d’autres cassis qui ont été exposés en plein air depuis le mois de juin jusqu’au 10 octobre dans une des meilleures situations que je connoisse. Ils ont fait de longues & vigoureuses pousses, malgré les intempéries de cette année. Près de ces cassis, des ananas ont passé dix mois depuis décembre jusqu’en octobre, dans une couche dont le tan n’a été ni remanié, ni même remué une seule fois. Les panneaux vitres ont été ouverts tous les jours souvent jusqu’au coucher du soleil. Ces ananas ont tellement profité, que j’estime qu’ils ont pris au moins six mois d’avance sur d’autres plantés en même-temps qui ont été tenus dans la tannée d’une serre. De ces exemples, auxquels je pourrois en ajouter beaucoup d’autres, j’infère que la situation est un des points des plus importans pour une serre chaude, & que plusieurs plantes étrangères qui sont entretenues dans un état de langueur & de foiblesse par trop de soins & de ménagemens, pourroient acquérir de la force & du tempérament, si elles étoient traitées moins délicatement. Toutefois, je n’invite pas les cultivateurs à faire des essais sur des plantes rares & précieuses, dont la perte seroit difficile a réparer.

Rozier
Cours complet d’agriculture
Hôtel Serpente, 1796
Tome neuvième, pp. 184-221
La Serre

 

LES PLACES DE ROME : PIAZZA DEL POPOLO – LI PIAZZE DI ROMA- 人民广场 (罗马)

   Piazza del Navone Artgitato 4    Les Places de Rome
le Piazze di Roma
ROME – ROMA
人民广场 (罗马)

Armoirie de Rome

 Photos Jacky Lavauzelle

Roma Rome Piazza del Popolo Ensemble artgitato

Piazza del Popolo Porta del Popolo Le Bernin artgitato

LA PORTA DEL POPOLO
Œuvre du Bernin (façade interne) –
Commande du Pape Alexandre VII
Elle fut réalisée pour la visite de Christine Reine de Suède en 1655

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Flag_of_Lazio

Le Piazze di Roma

Neptune entre deux Tritons Artgitato Piazza del Popolo Giovanni Ceccarini
PIAZZA DEL POPOLO
人民广场
La Place du Peuple ou Place du Peuplier (Populus)

« Il traversa ensuite les Apennins, toujours dans une excellente disposition d’esprit et quand, après six jours de voyage, il vit onduler au loin la célèbre coupole, une foule de sentiments l’assaillirent qu’il eût été bien impuissant à exprimer. Il contemplait avidement chaque colline, chaque pli de terrain. Enfin, après avoir franchi le Ponte Molle et les portes de la ville, la belle adorable qu’est la Piazza del Popolo lui ouvrit ses bras sous les regards du Monte Pincio, de ses terrasses, de ses escaliers, de ses statues, de ses promeneurs. Dieu, que son cœur battit fort ! Cependant le vetturino l’entraînait dans ce Corso où, jadis, il flânait avec son abbé, alors qu’innocent, ingénu, il savait pour tout potage que la langue latine est la mère de la langue italienne. »
Nicolas Vassiliévitch GOGOL
Rome
Traduction par Henri Mongault

Piazza del Navone Artgitato 2

Piazza del Navone Artgitato 3

EXECUTION SUR LA PIAZZA DEL POPOLO
Esecuzione sulla Piazza del Popolo

LA PLACE DU PEUPLE EST LA PLACE DES EXECUTIONS PUBLIQUES – La dernière est de 1826
人民广场是公开执行死刑的地方,最后一次是在1826年。

Mastro Titta – Mastro Titta, il boia di Roma

 Memorie di un carnefice scritte da lui stesso
MASTRO TITTA
Le Bourreau de Rome

Mémoires d’un Bourreau

Giovanni Battista Bugatti
detto Mastro Titta – dit Mastro Titta
(1779 – Roma 1869)
Bourreau officiel pour les États pontificaux de 1796 à 1865.
« Quando entrammo colla carretta, circondata dai birri e dai soldati, sulla piazza del Popolo, questa era gremita da migliaia e migliaia di persone, che si pigiavano come sardelle in un barile.

Lorsque nous sommes entrés avec la charrette, entourés par des policiers et des soldats, sur la Piazza del Popolo, nous avons été entourés par des milliers et des milliers de personnes qui se sont entassées comme des sardines dans un baril.
Tutte le finestre prospicenti sulla piazza, e delle vie adiacenti donde si poteva vedere la piazza, erano affollate.
Toutes les fenêtres donnant sur la place et les rues adjacentes à partir desquelles on voyait la place, étaient bondées.
Non un capitello, non un cornicione, non un cancello, non un albero, non una sporgenza che non fosse guarnita di gente.
Pas un chapiteau, pas une corniche, ni une porte, ni un arbre, ni une quelconque protubérance, rien qui ne fut garni par des gens.
Era una stupenda giornata primaverile;
Ce fut une belle journée de printemps;
il cielo azzurro irradiato di luce, il sole splendido, l’aere soavemente profumato dai giardini del Pincio e delle vicinanze.
le bleu du ciel irradiait par la lumière, le soleil, l’air doucement parfumé du Pincio et des jardins à proximité.
Pareva che la natura si fosse messa in festa, perché più solenne e memoranda riuscisse la tragedia legale.
Il semblait que la nature s’associait à la célébration, et plus solennelle apparaissait la tragédie juridique.
Ci volle del bello e del buono per attraversare la piazza e giungere ai piedi del palco, sul quale coll’aiuto dei miei secondi avevamo rizzate le forche ed apprestati i ceppi per lo squartamento.
Il a fallu de la ténacité pour traverser la place et atteindre le pied de la scène, sur laquelle, avec l’aide de mes seconds, se dressaient les fourches et les souches préparées pour l’écartèlement.
Tranne il capo, Vincenzo Bellini, s’erano tutti confessati e una dozzina di confortatori di vari colori circondavano i condannati, recitando preghiere e porgendo loro i crocifissi a baciare. »
Sauf le chef, Vincenzo Bellini, ils avaient tous avoué et une douzaine d’édredons de différentes couleurs entouraient les condamnés qui récitaient des prières et se mettaient à baiser le crucifix.

Capitolo trentottesimo –  Chapitre 38
Cinque impiccati e squartati in una mattina a piazza del Popolo
Pendaison et écartèlement de 5 condamnés sur la Place du Peuple

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Neptune entre deux Tritons Artgitato Piazza del Popolo Giovanni Ceccarini 3

 

« Rive gauche — À l’entrée de Rome, au nord, se trouve la place du Peuple, que décore un obélisque rapporté d’Heliopolis par Auguste et où s’élève l’église populaire de Rome, Sainte-Marie-du-Peuple (1009). À l’est, la belle promenade du Pincio. De la place du Peuple, partent les trois principales rues de Rome : à droite, la rue Ripetta, longeant le fleuve ; la rue Bobbuino, à gauche, qui se termine à la place d’Espagne, le centre du quartier des étrangers ; entre ces deux rues, le Corso, l’ancienne voie Flaminienne, la plus grande artère de Rome, bordée de beaux magasins. »
HONORE BEAUGRAND
Lettres de Voyages
Presse de la Patrie – 1889
Seizième lettreRome entre Tibre tevere et L'Aniene ou Teverone Piazza del Popolo Artgitato

« Comme plusieurs longues rues des villes italiennes, il tire ce nom [Via del Corso] des courses de chevaux qui terminent, à Rome, chaque journée du carnaval, et, en d’autres villes, d’autres solennités, comme la fête patronale ou l’inauguration d’une église. La rue s’étend de la place du Peuple en droite ligne jusqu’au palais de Venise ; elle a environ trois mille cinq cents pas de long, et elle est bordée de hauts édifices, la plupart magnifiques. Sa largeur n’est pas proportionnée à sa longueur et à la hauteur des maisons. Des trottoirs dallés, destinés aux piétons, enlèvent de part et d’autre six à huit pieds. Il ne reste presque partout dans le milieu que douze ou quatorze pas pour les voitures ; on voit que trois voitures au plus peuvent circuler dans cet espace les unes à côté des autres. L’obélisque de la place du Peuple est, dans le carnaval, la limite inférieure de cette rue, et le palais de Venise, la limite supérieure. »

GOETHE
VOYAGES EN SUISSE ET EN ITALIE
Second Voyage à Rome – 1862
Traduction Jacques Porchat
Librairie Hachette & Cie

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L’OBELISQUE EGYPTIEN AU CENTRE DE LA PLACE
L’OBELISQUE FLAMINIO
OBELISCO FLAMINIO
广场中心的埃及方尖碑

 

Piazza del Popolo Obelisco Flaminio Obélisque Flaminio

从人民广场到东面平西歐山丘的台阶
Vers le Pincio


Piazza del Navone Artgitato 2

« La porte del popolo, du peuple ou des peupliers, s’appelloit anciennement la porte Flaminienne, parce qu’elle étoit sur la voie Flaminienne. Les uns prétendent qu’on la doit nommer la porte des peupliers, à cause de la quantité d’arbres de cette espece qu’il y avoit dans cet endroit ; les autres tirent son nom d’une église de Notre-Dame, qui est à gauche en entrant dans la ville, & qui sut bâtie par le peuple romain, à la fin du onzieme siecle, dans l’endroit où étoit le tombeau de Néron, & qu’on appella à cause de cela Notre-Dame du peuple. La porte que l’on voit aujourd’hui a été bâtie sous le pontificat de Pie IV. par Vignole, sur les desseins de Michel-Ange Buonarota. Elle est de pierre travestine, ornée de quatre colonnes d’ordre dorique, dont les piédestaux sont d’une hauteur qu’on ne peut s’empêcher de critiquer, malgré le respect que l’on a pour ceux qui ont conduit l’ouvrage.
L’entrée de Rome par cet endroit, est la seule qui plaise à la vue ; on y trouve une place triangulaire, ouverte par trois rues, longues, droites, & larges ; celle du milieu est la rue du cours, il corso, ainsi nommée, parce qu’on s’y promene en carrosse pour prendre le frais, & qu’elle sert aux courses des chevaux, & aux divertissemens du carnaval ; une de ces rues passe par la place d’Espagne, qui est le lieu le plus fréquenté des étrangers qui viennent à Rome. »
JAUCOURT
L’ENCYCLOPEDIE
1ère édition
Tome 14
1751

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Neptune entre deux Tritons Artgitato Piazza del Popolo Giovanni Ceccarini Neptune entre deux Tritons Artgitato Piazza del Popolo Giovanni Ceccarini 3 Neptune entre deux Tritons Artgitato Piazza del Popolo Giovanni Ceccarini 2 Piazza del popolo 8 Le Printemps par Filippo Gnaccarini


Luswergh,_Angelo_(1793-1858)_o_Giacomo_(1819-1891)_-_Roma_-_Il_Pincio_dal_Popolo

PIERRE MILLE
Un illuminé moderne – Lawrence Oliphant
REVUE DES DEUX MONDES
1893 – Tome 119

« On était en 1847, au moment où l’Italie cherchait à secouer la domination de l’Autriche, où le sentiment de l’unité nationale naissait de la haine qu’inspiraient l’étranger et les petits gouvernemens qui s’appuyaient sur lui. Lawrence vit quelque part le peuple soulevé dresser des échelles contre la maison de la légation autrichienne, abattre les armes impériales et les fouler aux pieds. Et lui, sans aucune passion politique, mais pour le plaisir de l’action, il se joignit à la foule, traîna avec dérision ces emblèmes détestés jusqu’à la Piazza del Popolo où un grand tribun qui s’appelait Ciceroacchio, — un beau nom, — et qui était aussi marchand de bois, fournit sur la réserve de ses chantiers, de quoi les brûler ; et le jeune Écossais applaudit quand il vit la princesse Pamphili Doria, qui passait en voiture, arrêtée par la foule, obligée de descendre et de mettre elle-même le feu au bûcher… »

Piazza del popolo 1 Obelisco Flaminio  Piazza del popolo 3 Piazza del popolo 4 Obelisco Flaminio Obélique Séthi Ier et Ramsès II Piazza del popolo 5 Piazza del popolo 6 Obelisco Flaminio Piazza del popolo 7 Piazza del popolo 8 Le Printemps par Filippo Gnaccarini

PIAZZA DEL POPOLO
Vue du FLAMINIO
Villa Borghèse

Piazza del Popolo Roma Rome Vue du Flaminio artgitato 2 Piazza del Popolo Roma Rome Vue du Flaminio artgitato

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Photos Jacky Lavauzelle
artgitato
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LES PLACES DE ROME

Sagt upp úr þögn Hjálmar JÓNSSON ljóð Poésie (bólu hjálmar ljóð) DIT DANS LE SILENCE

Bólu-Hjálmar
Hjálmar JÓNSSON ljóð
bólu hjálmar ljóð
þýðingar-traduction

Traduction – Texte Bilingue
Dit dans le Silence – Bólu-Hjálmar
Sagt upp úr þögn – Hjálmar JÓNSSON
Poésie

LITTERATURE ISLANDAISE
POESIE ISLANDAISE

Íslenskar bókmenntir
íslenska ljóð

Hjálmar JÓNSSON
Bólu-Hjálmar
1796-1875
íslenskt skáld
poète islandais

Traduction Jacky Lavauzelle

Sagt upp úr þögn

DIT DANS LE SILENCE

 

Þekki ég óminn þessa hljóms,
Je connais le son de ce bruit,
þarf ei umtal meira ;
j’e n’en ai pas besoin de plus ;
nálæg þruma dauða og dóms
tout proche voici le tonnerre de la mort et le jugement
dunar mér við eyra.
qui tonne à mon oreille.

*

Ber nú margt fyrir brúnaskjá,
Est maintenant je dévore tout,
sem betra væri að muna ;
pour mieux me les rappeler ;
en feigum horfi ég augum á
mais perdu j’ouvre grand les yeux devant
alla náttúruna.
toute la nature.

 

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Sagt upp úr þögn Bólu-Hjálmar – Hjálmar JÓNSSON 
Dit dans le Silence Bólu-Hjálmar – Hjálmar JÓNSSON
bólu hjálmar ljóð
poésie de bólu hjálmar 

Öfver Propertii buste Johan Henrik KELLGREN – Poème Suédois Sur le buste de Propertius

Dikter av Johan Henrik KELLGREN  

Traduction – Texte Bilingue
Johan Henrik KELLGREN  Poésie

LITTERATURE SUEDOISE
POESIE SUEDOISE

svensk litteratur
svensk poesi

Johan Henrik KELLGREN
1751-1795
Samlade skrifter
1796

Traduction Jacky Lavauzelle


Öfver Propertii buste

Sur le buste de Propertius

 

 

Blekt mit anlete är ; men tadlen Konstnären icke,
Mon visage est pâle; mais ne critique pas l’artiste,
At han det gjort så blekt : sådan i lifvet jag var.
de m’avoir fait si pâle :  j’étais ainsi de mon vivant.
Rigtigt bildades så den färg som Cynthia gaf mig ;
Avec la couleur même que Cynthia me donna ;
Blodet torrkade bort, kinderne vissnade hän.
Le sang est parti, les joues se sont ridées.

*

Ungdom och helsa och lycka och lugn, alt offrades henne :
La jeunesse, la santé, le bonheur et la paix, tout fut sacrifié :
Hennes jag lefvande var, hennes i döden jag är.
Sienne j’étais dans la vie, sienne je fus dans la mort.
Lifvet flyktade snart- men ach ! när ägde jag lifvet ?
Le vie est fugitive mais ah ! quand ai-je possédé la vie ?
Nej, genom Cynthia blott var ju Propertius til.
Non ! par Cynthia seulement Propertius fut.

 

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Öfver Propertii buste Johan Henrik KELLGREN  
Sur le buste de Propertius Johan Henrik KELLGREN
Samlade skrifter – 1796
Johan Henrik KELLGREN  dikter
Johan Henrik KELLGREN  poet
Johan Henrik KELLGREN  
Poesi

 

Josef Karel Burde : UN CARICATURISTE PRECURSEUR DE LA BANDE DESSINEE

Tchéquie – Česká republika
Prague – Praha
ART GRAPHIQUE DE BOHEME
Josef Karel BURDE
(1779–1848)
 Un Caricaturiste précurseur de la Bande Dessinée

Exposition au Palais Salm (Salmovský Palác)
Place de Hradčany
Du 7 avril 2015 au 5 juillet 2015 

En 1796, il fonda la Société des Amis patriotique des Arts
(Privat Gesellschaft patriotischer Kunst-Freunde)
V roce 1796 vznikla Společnost vlasteneckých přátel umění

Josef Karel Burde Dessin 1 Artgitato D'après RaphaelJosef Karel Burde Caricatures 1Josef Karel Burde Dessin 2 Artgitato D'après RaphaelJosef Karel Burde Caricature 1Josef Karel Burde Dessin 3 Artgitato D'après RaphaelJosef Karel Burde Caricatures 2Josef Karel Burde Krajna s venkoskymi chalupani Paysage avec ferme 1835 Artgitato

Josef Karel Burde Dessins Artgitato Boure na pabreziJosef Karel Burde Caricatures 3Josef Karel Burde Dessin 4 Artgitato D'après Raphael

Josef Karel Burde Dessins Artgitato Vlasni Karikaturni podobizna

Josef Karel Burde Paysage CampagnardJosef Karel Burde Dessin 5 Artgitato D'après RaphaelJosef Karel Burde Dessins Artgitato Les Jumeaux Dvojce muzu s pist'alkouJosef Karel Burde Johanna Heinricha RambergaJosef Karel Burde Dessins Artgitato Křiž v lavskýJosef Karel Burde Johanna Heinricha Ramberga Le contrat de mariageJosef Karel Burde Dessins ArtgitatoJosef Karel Burde Dessins Artgitato Portrais 1802Josef Karel Burde Karikatura muzes s copem Homme avec queue de cheval

Josef Karel Burde Krajina s povozem ArtgitatoJosef Karel Burde Personnages ArtgitatoJosef Karel Burde Portrait Artgitato