Archives par mot-clé : 1 novembre 1928

CE QUELQUE CHOSE QUI DONNE DE LA COULEUR AUX CHOSES – Kostas Karyotákis Όταν κατέβουμε τη σκάλα τι θα πούμε – Κώστας Καρυωτάκης

Poème de Kostas Karyotákis
Κώστας Καρυωτάκης
Gr
èce – Ελλάδα

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Traduction Jacky Lavauzelle*******

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Kostas Karyotákis poèmes
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LITTERATURE GRECQUE
POESIE GRECQUE

Ελληνική λογοτεχνία
Ελληνική ποίηση

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Kostas Karyotákis
Κώστας Καρυωτάκης

11 Νοεμβρίου 1896 – 21 Ιουλίου 1928
11 Novembre 1896 – 21 juillet 1928

Traduction Jacky Lavauzelle
Autoportrait ,1923,Αυτοπροσωπογραφία ,- Εσπέρου , Σύρου,1923

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Traduction Jacky Lavauzelle


LES POEMES GRECS

 Όταν κατέβουμε τη σκάλα τι θα πούμε 

Ce quelque chose qui donne de la couleur aux choses

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Traduction Jacky Lavauzelle
La colline de Pausilippe, Alexandre-Hyacinthe Dunouy

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Όταν κατέβουμε τη σκάλα τι θα πούμε
En bas de l’escalier, que dirons-nous
στους ίσκιους που θα μας υποδεχτούνε,
aux ombres qui nous accueilleront,
αυστηροί, γνώριμοι, αόριστοι φίλοι,
amis austères, familiers et lointains,
μ’ ένα χαμόγελο στ’ ανύπαρκτά τους χείλη;
souriant sur de fictives lèvres ?

*

Τουλάχιστον δωπέρα είμαστε μόνοι.
Au moins, ici, nous sommes seuls.
Περνάει η μέρα μας, η άλλη ξημερώνει,
Le jour passe, un autre jour se lève,
και μες στα μάτια μας διατηρούμε ακόμα
et dans nos yeux, nous avons encore
κάτι που δίνει στο πράγμα χρώμα.
ce quelque chose qui donne de la couleur aux choses.

*

Αλλά εκεί κάτου τι να πούμε, πού να πάμε;
Mais là-bas, que dire ? que faire ?
Αναγκαστικά ένας τον άλλον θα κοιτάμε,
Nous nous regarderons sûrement,
με κομμένα τα χέρια στους αγκώνες,
avec les bras coupés jusqu’aux coudes,
ασάλευτοι σαν πρόσωπα σε εικόνες.
impassibles tels des visages sur des images.

*

Αν έρθει κανείς την πλάκα μας να χτυπήσει,
Si l’on vient sur notre sépulture,
θα φαντάζεται πως έχουμε ζήσει.
on s’imaginera que nous avons vécu.
Αν πάρει ένα τριαντάφυλλο ή αφήσει χάμου,
Et si l’on pose une rose,
το τριαντάφυλλο θα ‘ναι της άμμου.
la rose sera de sable.

*

ν ποτέ στα νύχια μας ανασηκωθούμε,
Et si jamais nous nous relevons,
 τις βίλες του Posilipo θα ιδούμε,
les villas du Pausilippe nous verrons,
Κύριε, Κύριε, και το τερραίν του Παραδείσου
Seigneur, Seigneur, où, sur le terrain du Paradis,
όπου θα παίζουν cricket οι οπαδοί Σου.
joueront au cricket tes charmants fidèles.

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LA POESIE GRECQUE EN GRECE 

Le langage est ce qu’il y a en Grèce de plus antique. C’est un grand charme pour celui qui a voué un culte à l’antiquité grecque d’entendre parler grec autour de lui, de reconnaître dans les conversations d’un guide ou d’un marinier tel mot qu’il n’avait jusque-là rencontré que dans Homère. Il semble alors qu’on est réellement transporté dans la Grèce antique ; on est tenté de dire aux passans, comme Philoctète à ses compatriotes retrouvés dans Lemnos : je veux vous entendre, et de s’écrier comme lui, ô langage bien aimé ! Mais, pour se livrer à ce transport, il faudrait, dira-t-on, que ce langage fût celui des anciens Hellènes, et non pas un dérivé imparfait que défigure une prononciation bizarre. A cela on peut répondre : Quant à la prononciation, il n’y a pas de raison pour que les descendans de Périclès adoptent le système qu’un savant Hollandais a imaginé au XVIe siècle. Du reste la question est délicate et ne saurait être traitée ici. Qu’il suffise d’affirmer que plusieurs règles de prononciation, adoptées par les Grecs modernes, remontent à la plus haute antiquité, et que l’on trouve déjà dans le second siècle de notre ère des exemples de l’iotacisme, c’est-à-dire de ê, ei, oi, prononcés i, bien que l’iotacisme ne paraisse avoir été définitivement et complètement constituée qu’au Xe ou XIe siècle.

Dans le langage populaire de certaines parties de la Grèce, on retrouve quelques vestiges des dialectes qui y furent parlé autrefois. En général, les anciens dialectes grecs ont péri par suite de la conquête, qui les a éteints avec la vie locale des pays subjugués. Cependant ils n’ont pas disparu entièrement ; on retrouve des traces assez nombreuses du dialecte œolien dans la Béotie et la Phocide, et dans un canton montagneux du Péloponèse, la Tzaconie, le dialecte dorien s’est merveilleusement conservé un certain nombre de mots grecs oubliés par le temps ont été remplacés dans l’usage par une autre expression : ainsi, trecho, courir, au lieu de dremo ; au lieu d’artos, pain, psomi. Eh bien ! il arrive que le vieux mot grec oublié se retrouve dans un coin de la Grèce, par exemple dremo dans les villages du Parnasse…

Jean-Jacques Ampère
La poésie grecques en Grèce
Seconde Partie
Revue des Deux Mondes, tome 7, 1844

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MANUSCRIT « OPTIMISME »

DE Kostas Karyotákis 

Αισιοδοξία χειρόγραφο του Κώστα Καρυωτάκη

traduction Jacky Lavauzelle

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Poème de Kostas Karyotákis
Κώστας Καρυωτάκης
Έλληνα ποιητή

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LES DON QUICHOTTE Kostas Karyotákis – ΔΟΝ ΚΙΧΩΤΕΣ – Κώστας Καρυωτάκης

Poème de Kostas Karyotákis
Κώστας Καρυωτάκης
Gr
èce – Ελλάδα

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Traduction Jacky Lavauzelle*******

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Kostas Karyotákis poèmes
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LITTERATURE GRECQUE
POESIE GRECQUE

Ελληνική λογοτεχνία
Ελληνική ποίηση

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Kostas Karyotákis
Κώστας Καρυωτάκης

11 Νοεμβρίου 1896 – 21 Ιουλίου 1928
11 Novembre 1896 – 21 juillet 1928

Traduction Jacky Lavauzelle
Autoportrait ,1923,Αυτοπροσωπογραφία ,- Εσπέρου , Σύρου,1923

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Traduction Jacky Lavauzelle


LES POEMES GRECS

ΔΟΝ ΚΙΧΩΤΕΣ

LES DON QUICHOTTE

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Traduction Jacky Lavauzelle
Don Quichotte – Gustave Doré

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Οι Δον Κιχώτες πάνε ομπρός και βλέπουνε ως την άκρη
Les Don Quichotte vont de l’avant et regardent au loin
 του κονταριού που εκρέμασαν σημαία τους την Ιδέα.
la bannière de l’Idée qui danse au bout de la lance.
Ιδέα ένα δεν έχουν δάκρυ
Des visionnaires aux yeux ahuris, sans larmes
για να δεχτούν ανθρώπινα κάθε βρισιά χυδαία.
pour accepter humainement  le vulgaire et la laideur.

*

Σκοντάφτουνε στη Λογική και στα ραβδιά των άλλων
Ils trébuchent sur la Logique et sous le joug d’autrui
αστεία δαρμένοι σέρνονται καταμεσίς του δρόμου,
errent, ridicules, sur les routes,
ο Σάντσος λέει «δε σ’ το ‘λεγα;» μα εκείνοι των μεγάλων
Sancho dit « Je vous l’avais dit ! » mais, dans leurs grands
 σχεδίων, αντάξιοι μένουνε και: «Σάντσο, τ’ άλογό μου!»
desseins, ils répondent moqueurs : « Sancho, mon cheval! »

*

Έτσι αν το θέλει ο Θερβάντες, εγώ τους είδα, μέσα
Et, quoi qu’en dise Cervantès, je les ai vus dans
 στην μίαν ανάλγητη Ζωή, του Ονείρου τους ιππότες
la Vie, chevaliers des Rêves,
άναντρα να πεζέψουνε και, με πικρήν ανέσα,
un  genoux au sol, dans une joie triste,
  με μάτια ογρά, τις χίμαιρες ν’ απαρνηθούν τις πρώτες.
les yeux en pleurs, renier leurs toutes premières chimères.

*

Τους είδα πίσω να ‘ρθουνε — παράφρονες, ωραίοι
Je les ai vus revenir – fous, magnifiques
ρηγάδες που επολέμησαν γι’ ανύπαρχτο βασίλειο —
rois combattant d’un royaume illusoire –
και σαν πορφύρα νιώθωντας χλευαστικιά, πως ρέει,
sentant couler, moqueuse et pourpre,
την ανοιχτή να δείξουνε μάταιη πληγή στον ήλιο!
leur blessure futile au soleil !

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LA POESIE GRECQUE EN GRECE 

Le langage est ce qu’il y a en Grèce de plus antique. C’est un grand charme pour celui qui a voué un culte à l’antiquité grecque d’entendre parler grec autour de lui, de reconnaître dans les conversations d’un guide ou d’un marinier tel mot qu’il n’avait jusque-là rencontré que dans Homère. Il semble alors qu’on est réellement transporté dans la Grèce antique ; on est tenté de dire aux passans, comme Philoctète à ses compatriotes retrouvés dans Lemnos : je veux vous entendre, et de s’écrier comme lui, ô langage bien aimé ! Mais, pour se livrer à ce transport, il faudrait, dira-t-on, que ce langage fût celui des anciens Hellènes, et non pas un dérivé imparfait que défigure une prononciation bizarre. A cela on peut répondre : Quant à la prononciation, il n’y a pas de raison pour que les descendans de Périclès adoptent le système qu’un savant Hollandais a imaginé au XVIe siècle. Du reste la question est délicate et ne saurait être traitée ici. Qu’il suffise d’affirmer que plusieurs règles de prononciation, adoptées par les Grecs modernes, remontent à la plus haute antiquité, et que l’on trouve déjà dans le second siècle de notre ère des exemples de l’iotacisme, c’est-à-dire de ê, ei, oi, prononcés i, bien que l’iotacisme ne paraisse avoir été définitivement et complètement constituée qu’au Xe ou XIe siècle.

Dans le langage populaire de certaines parties de la Grèce, on retrouve quelques vestiges des dialectes qui y furent parlé autrefois. En général, les anciens dialectes grecs ont péri par suite de la conquête, qui les a éteints avec la vie locale des pays subjugués. Cependant ils n’ont pas disparu entièrement ; on retrouve des traces assez nombreuses du dialecte œolien dans la Béotie et la Phocide, et dans un canton montagneux du Péloponèse, la Tzaconie, le dialecte dorien s’est merveilleusement conservé un certain nombre de mots grecs oubliés par le temps ont été remplacés dans l’usage par une autre expression : ainsi, trecho, courir, au lieu de dremo ; au lieu d’artos, pain, psomi. Eh bien ! il arrive que le vieux mot grec oublié se retrouve dans un coin de la Grèce, par exemple dremo dans les villages du Parnasse…

Jean-Jacques Ampère
La poésie grecques en Grèce
Seconde Partie
Revue des Deux Mondes, tome 7, 1844

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MANUSCRIT « OPTIMISME »

DE Kostas Karyotákis 

Αισιοδοξία χειρόγραφο του Κώστα Καρυωτάκη

traduction Jacky Lavauzelle

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Poème de Kostas Karyotákis
Κώστας Καρυωτάκης
Έλληνα ποιητή

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SOIREE – Poème de Kostas Karyotákis – Βράδυ – Κώστας Καρυωτάκης

Poème de Kostas Karyotákis
Κώστας Καρυωτάκης
Gr
èce – Ελλάδα

***

Traduction Jacky Lavauzelle*******

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Kostas Karyotákis poèmes
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LITTERATURE GRECQUE
POESIE GRECQUE

Ελληνική λογοτεχνία
Ελληνική ποίηση

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Kostas Karyotákis
Κώστας Καρυωτάκης

11 Νοεμβρίου 1896 – 21 Ιουλίου 1928
11 Novembre 1896 – 21 juillet 1928

Traduction Jacky Lavauzelle
Autoportrait ,1923,Αυτοπροσωπογραφία ,- Εσπέρου , Σύρου,1923

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Traduction Jacky Lavauzelle


LES POEMES GRECS

Βράδυ

SOIREE

 

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Traduction Jacky Lavauzelle
Constantinos Maleas, Κωνσταντίνος Μαλέας , Παντάνασσα Νάξου

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Τα παιδάκια που παίζουν
Les petits enfants jouent
στ’ ανοιξιάτικο δείλι
dans la scène du printemps –
μια ιαχή μακρυσμένη.
bruissement dans le lointain.

*

Τ’ αεράκι που λόγια
La brise chuchote
 με των ρόδων τα χείλη
aux lèvres des roses
ψιθυρίζει και μένει.
La brise chuchote et s’attarde.

*

Τ’ ανοιχτά παραθύρια
Ouvertes sont les fenêtres,
που ανασαίνουν την ώρα
qui respirent le temps,
η αδειανή κάμαρά μου.
fenêtres de ma chambre vide.

*

Ένα τρένο που θα ‘ρχεται
Un train venu
από μια άγνωστη χώρα
d’un pays inconnu
 τα χαμένα όνειρά μου.
charge mes rêves perdus.

*

Οι καμπάνες που σβήνουν
Le bruit des cloches s’atténue
και το βράδυ που πέφτει
et la soirée tombe
ολοένα στην πόλη.
sur la ville.

*

Στων ανθρώπων την όψη,
Tombe sur la face des gens,
στ’ ουρανού τον καθρέφτη
tombe sur le miroir du ciel
στη ζωή μου τώρα όλη.
et tombe sur toute ma vie désormais.

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LA POESIE GRECQUE EN GRECE 

Le langage est ce qu’il y a en Grèce de plus antique. C’est un grand charme pour celui qui a voué un culte à l’antiquité grecque d’entendre parler grec autour de lui, de reconnaître dans les conversations d’un guide ou d’un marinier tel mot qu’il n’avait jusque-là rencontré que dans Homère. Il semble alors qu’on est réellement transporté dans la Grèce antique ; on est tenté de dire aux passans, comme Philoctète à ses compatriotes retrouvés dans Lemnos : je veux vous entendre, et de s’écrier comme lui, ô langage bien aimé ! Mais, pour se livrer à ce transport, il faudrait, dira-t-on, que ce langage fût celui des anciens Hellènes, et non pas un dérivé imparfait que défigure une prononciation bizarre. A cela on peut répondre : Quant à la prononciation, il n’y a pas de raison pour que les descendans de Périclès adoptent le système qu’un savant Hollandais a imaginé au XVIe siècle. Du reste la question est délicate et ne saurait être traitée ici. Qu’il suffise d’affirmer que plusieurs règles de prononciation, adoptées par les Grecs modernes, remontent à la plus haute antiquité, et que l’on trouve déjà dans le second siècle de notre ère des exemples de l’iotacisme, c’est-à-dire de ê, ei, oi, prononcés i, bien que l’iotacisme ne paraisse avoir été définitivement et complètement constituée qu’au Xe ou XIe siècle.

Dans le langage populaire de certaines parties de la Grèce, on retrouve quelques vestiges des dialectes qui y furent parlé autrefois. En général, les anciens dialectes grecs ont péri par suite de la conquête, qui les a éteints avec la vie locale des pays subjugués. Cependant ils n’ont pas disparu entièrement ; on retrouve des traces assez nombreuses du dialecte œolien dans la Béotie et la Phocide, et dans un canton montagneux du Péloponèse, la Tzaconie, le dialecte dorien s’est merveilleusement conservé un certain nombre de mots grecs oubliés par le temps ont été remplacés dans l’usage par une autre expression : ainsi, trecho, courir, au lieu de dremo ; au lieu d’artos, pain, psomi. Eh bien ! il arrive que le vieux mot grec oublié se retrouve dans un coin de la Grèce, par exemple dremo dans les villages du Parnasse…

Jean-Jacques Ampère
La poésie grecques en Grèce
Seconde Partie
Revue des Deux Mondes, tome 7, 1844

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MANUSCRIT « OPTIMISME »

DE Kostas Karyotákis 

Αισιοδοξία χειρόγραφο του Κώστα Καρυωτάκη

traduction Jacky Lavauzelle

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Poème de Kostas Karyotákis
Κώστας Καρυωτάκης
Έλληνα ποιητή

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