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Temple d’Amon de Debod -El Templo de Debod- Храм Амона Дебод – 德波阿蒙神庙 – Madrid

Madrid – Мадрид – 马德里
Temple d’Amon de Debod
El Templo de Debod
Храм Амона Дебод
德波阿蒙神庙
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Madrid Blason Artgitato  Madrid L'Ours & L'arbousier Artgitato La estatua del oso y del madroño

Photo Jacky Lavauzelle
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Madrid Drapeau Artgitato


Temple d’Amon de Debod
El Templo de Debod
Храм Амона Дебод
德波阿蒙神庙

Cadeau de l’Egypte à l’Espagne en 1968
Regalo de Egipto a España en 1968
reconstruit en 1972
inauguración el 18 de julio de 1972
Inauguration le 18 juillet 1972

Temple d'Amon de Debod Madrid artgitato (1) Temple d'Amon de Debod Madrid artgitato (2) Temple d'Amon de Debod Madrid artgitato (3) Temple d'Amon de Debod Madrid artgitato (4) Temple d'Amon de Debod Madrid artgitato (5) Temple d'Amon de Debod Madrid artgitato (6) Temple d'Amon de Debod Madrid artgitato (7) Temple d'Amon de Debod Madrid artgitato (8) Temple d'Amon de Debod Madrid artgitato (9)

DEBOD en 1821
« Dans la matinée du 27, je guettai sur le tillac l’aube du jour, pour jouir de la vue de la belle île de Philæ. J’avais la plus vive curiosité de voir ses ruines ; mais quand l’aurore vint les éclairer, elles surpassèrent encore mon attente. Nous traversâmes le fleuve, et nous passâmes trois heures qui nous parurent des minutes à parcourir l’île, que je me reservais d’examiner en détail à mon retour. Je remarquai plusieurs blocs de pierres chargés d’hiéroglyphes parfaitement exécutés, qui pouvaient s’enlever, ainsi qu’un obélisque de granit d’environ vingt-deux pieds de long sur deux de large. Ce monument était également à mon avis susceptible de transport, étant d’ailleurs situé auprès de la côte. À notre retour au bateau nous mimes enfin à la voile, et dans trois heures de temps nous arrivâmes à Debod. J’avais le temple à y visiter ; mais le vent étant trop favorable pour que nous ne dussions profiter de cet avantage, je remis cette visite aussi à l’époque de notre retour. Nous nous arrêtâmes pour ce jour à la côte au-dessus de Sardib-el-Farras. »
Giovanni Battista Belzoni
Voyages en Égypte et en Nubie
Traduction par G. B. Depping.
 Librarie française et étrangère, 1821  – tome 1, pp. 1-224
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LE DIEU AMON PAR CHAMPOLLION

« Dans le grand tableau du massif de droite, le dieu Amon-Ra, sous la forme de Phré hiéracocéphale, donne la harpé au belliqueux Rhamsès pour frapper vingt-neuf peuples du Nord ou du Midi ; dix-neuf noms de contrées ou de villes subsistent encore ; le reste a été détruit pour appuyer contre le pylône des masures modernes. Le roi des dieux adresse à Méiamoun un long discours dont voici les dix premières colonnes : « Amon-Ra a dit : Mon fils, mon germe chéri, maître du monde, soleil gardien de justice, ami d’Ammon, toute force t’appartient sur la terre entière ; les nations du Septentrion et du Midi sont abattues sous tes pieds ; je te livre les chefs des contrées méridionales ; conduis-les en captivité, et leurs enfants à leur suite ; dispose de tous les biens existant dans leur pays ; laisse respirer ceux d’entre eux qui voudront se soumettre, et punis ceux dont le coeur est contre toi. Je t’ai livré aussi le Nord….. (lacune) ; la Terre-Rouge (l’Arabie) est sous tes sandales, etc. »…
Au fond de cette première cour s’élève un second pylône, décoré de figures colossales, sculptées, comme partout ailleurs, de relief dans le creux ; celles-ci rappellent les triomphes de Rhamsès-Méiamoun dans la neuvième année de son règne. Le roi, la tête surmonte des insignes du fils aîné d’Ammon, entre dans le temple d’Amon-Ra et de la déesse Mouth, conduisant trois colonnes de prisonniers de guerre, imberbes, et enchaînés dans diverses positions ; ces nations, appartenant à une même race, sont nommées Schakalascha, Taônaou et Pourosato.  »

Jean-François Champollion
Lettres écrites d’Égypte et de Nubie en 1828 et 1829
Firmin Didot, 1833
pp. 322-362

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ALEXANDRE ET AMON

« Alexandre alla consulter dans les déserts de la Libye le dieu Ammon, auquel les Grecs donnèrent le nom de Zeus, et les Latins, de Jupiter, quoique les uns et les autres eussent leur Jupiter et leur Zeus chez eux. Lorsqu’on assiégeait une ville, on faisait un sacrifice et des prières aux dieux de la ville pour se les rendre favorables. Ainsi, au milieu même de la guerre, la religion réunissait les hommes, et adoucissait quelquefois leurs fureurs, si quelquefois elle leur commandait des actions inhumaines et horribles. »

Voltaire
Traité sur la tolérance
Garnier, 1879
Œuvres complètes, tome 25
pp. 40-42
CHAPITRE VII
SI L’INTOLÉRANCE A ÉTÉ CONNUE DES GRECS

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LE TEMPLE AMON DE DEBOD

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