ROME – ROMA
LA VILLA BORGHESE
Photos Jacky Lavauzelle
——-
Giardino del Lago
Le Jardin du Lac
LE TEMPLE D’ESCULAPE
Aedes Aesculapii
Tempio di Esculapio
Ἀσκληπιός
Asclepio o Esculapi
Ἀσκληπιός
Asclépios ou Esculape
Divinité très vénérée par le peuple
Dieu de la médecine
« Le médecin irréprochable » Iliade – Homère
Accompagné d’un bâton doté du pouvoir de guérison
Stile Ionico
Style Ionique
portico con 4 capitelli ionici che sorreggono un frontone triangolare
Portique avec quatre chapiteaux ioniques soutenant un fronton triangulaire
realizzato nel 1786
Réalisé en 1786
da Antonio e Mario Asprucci e da Cristoforo Unterperger
par Antonio et Mario Asprucci et Christopher Unterperger
Mario Asprucci (1764-1804)
Christophe Unterperger (1732-1798)
JULES GIRARD
Les mimes Grecs – Théocrite, Hérondas
LA REVUE DES DEUX MONDES
Tome 116
1893
Le quatrième mime met en scène deux femmes du commun apportant une offrande à Esculape dans un temple que le dieu avait à Cos, pour le remercier d’une guérison. On voit comment les choses se passaient en pareil cas. Elles arrivent au petit jour ; en entrant, l’une d’elles, celle que la guérison intéresse le plus directement et qui offre le sacrifice, adresse un salut à Esculape et aux divinités avec qui il est en rapport, et expose l’objet de leur visite : Salut, divin Paeon, qui règnes sur Tricca et qui as habité la douce Cos et Epidaure, et, avec toi, salut à Coronis qui t’a enfanté et à Apollon ! salut à Hygie, que touche ta main droite, et à celles dont voici les autels vénérés, Panacé, Épio et Iaso ! Salut aussi aux destructeurs du palais et des murs de Laomédon, guérisseurs des cruelles maladies, Podalire et Machaon, et à tous les dieux et à toutes les déesses qui habitent ton foyer, ô vénérable Paeon ! Montrez-vous favorables, acceptez les morceaux les plus délicats de ce coq, héraut de ma maison, que je sacrifie. Car nous ne puisons pas en abondance ni à notre gré ; autrement, ce serait, au lieu d’un coq, un bœuf ou une truie chargée de graisse, qui serait notre offrande pour les maladies que tu as guéries, ô dieu, en étendant tes douces mains. — Coccalé, dresse la table votive à droite d’Hygie. — « Ah ! ma chère Cynno, les belles statues ! »