MEMORIAL TUN ABDUL RAZAK 纪念敦拉萨
Tun Abdul Razak bin Haji Dato’ Hussein Al-Haj
Le Mémorial Tun Abdul Razak 敦阿都拉萨 se trouve dans le Jardin Botanique de Kuala Lumpur, Jalan Cenderawasih, Perdana Botanical Gardens.
Tun Abdul Razak est le second premier ministre de la Malaisie indépendante en 1957. Il succède à Tunku Abdul Rahman, 东姑阿都拉曼, premier Premier ministre en 1957 et pendant 13 ans. C’est en 1970 que Tun Abdul Razak prend les rennes du pouvoir. Il gardera cette fonction pendant 6 ans de 1970 à 1976. L’actuel Premier ministre Najib Razak, 纳吉·阿都拉萨 Najib bin Abdul Razak, depuis 2009 est le fils de Tun Abdul Razak.
Tun Abdul Razak est né le 11 mars 1922 et mort en 1976, le 14 janvier, à Londres, alors qu’il était toujours en fonction.
Il a reçu le titre de Bapa Pembangunan, le Père du Développement, 发展之父,
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Tun Abdul Razak Dalam Kenangan
En mémoire de Tun Abdul Razak
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MEMORIAL TUN ABDUL RAZAK 纪念敦拉萨
Tun Abdul Razak bin Haji Dato’ Hussein Al-Haj
Masjid Negara merupakan sebuah rekabentuk binaan yang melambangkan keagungan Islam, agama rasmi Malaysia. Terletak di kawasan seluas 13 ekar, masjid ini dikelilingi laman berukuran 153 kaki persegi dan sebuah menara yang mempunyai 245 anak tangga. DYMM Sri Paduka Baginda Yang Di-Duli menjalankan upacara pecah tanah pada 27 Februari 1963 bersamaan 3 Syawal 1983. Upacara perasmiannya telah dilangsungkan dua tahun kemudian oleh Yang Di-Pertuan Agong pada 27 Ogos 1965 bersamaan 29 Rabiulakhir 1385. Mampu menampung sehingga 15,000 jemaah setiap waktu solat, masjid ini mempunyai perpustakaan, pejabat dan makam pahlawan negara. Rekabentuk asalnya telah dihasilkan oleh Jabatan Kerja Raya Persekutuan dan pada tahun 2003 telah dipulihara dan dinaiktaraf menerusi sumbangan ikhlas daripada Yayasan Albukhary.
La Mosquée nationale symbolise la grandeur de l’Islam, la religion officielle de la Malaisie.
Situé sur 13 acres de terrain, la Mosquée nationale est capable d’accueillir jusqu’à 15.000 personnes. Les locaux permettant la prière disposent aussi d’une bibliothèque et des bureaux.
La conception a été réalisée par le ministère des Travaux publics fédéral et en 2003 la Mosquée été restaurée grâce à des dons de Yayasan Albukhary, la Fondation Al-Bukhary.
Tan Sri Syed Mokhtar Al-Bukhary a créé la Fondation Al-Bukhary en 1996. Les locaux de la Fondation se trouve dans la Jalan Pahang Barat, Pekeliling.
La Mosquée Jamek a été construite sur les bords de la rivière Klang, à proximité de la confluence entre Klang et Gomak, par l’architecte anglais Arthur Benison Hubback (13 avril 1871 – 8 mai 1948) en 1909. L’année suivante, en 1910, il réalisera la Railway Station de KL. En 1905, il avait réalisé les bâtiments qui abritèrent F.M.S Railway Headquarters et qui désormais sont occupés par le Musée des Textiles de KL.
La construction se fait sous le règne du cinquième sultan de Selangor, Sulaiman of Selangor, Sultan Alauddin Sulaiman Shah Ibni Al-Marhum Raja Musa (1863 – 1938).
La Mosquée Jamek est la plus ancienne mosquée de Kuala Lumpur.
Temple hindou dédié à Ganesh, dieu de la sagesse, de l’intelligence, de l’éducation et de la prudence.
Lové dans une petite rue où trône, à proximité, l’immense tour de la MayBank de KL, incurvé par un virage serré de la Jalan Pudu Lama, le temple hindou Court Hill Ganesh Temple, s’offre à nous.
Il s’offre à nous par le bruit des musiques rituelles et des noix de coco que l’on fracassent et par les odeurs des fleurs et des encens. Nous rentrons dans le temple où le bonheur est glorifié, et tout est orchestré pour que le malheur soit rejeté. Une série d’éléphants orne l’extérieur. A l’intérieur, ce sont les Ganesh en relief qui entourent la salle des cérémonies.
Ganesh a toujours suscité la surprise lors des visites en Inde ou en Asie du Sud-Est. Jules Bois en 1903 rapportait les impressions suivantes dans ses Visions de l’Inde (Société d’Editions Littéraires et Artistiques) : « Nous voyons les autels des dieux moindres avant de pénétrer dans le saint des saints. C’est d’abord l’idole-Éléphant au fond d’un réduit noirâtre. Elle est noire elle-même avec sa trompe, et des obscénités s’entrelacent autour d’elle en nimbe infâme. Heureusement qu’il faut être familier avec les symboles hindous pour comprendre. Et pourtant il ne s’agit que du dieu de la sagesse, le bon Ganesh ! Les Européennes qui nous accompagnent s’étonnent, leurs robes, tirées par les doigts précautionneux afin d’éviter les salissures. Elles ne voient que des courbes dans les ténébreuses lueurs. Les autres autels sont distants, enfoncés dans des sanctuaires qu’un pied d’Européen contaminerait à jamais. «
Anita Hidalgo en 1915 dans Impressions de mes voyages en Indes (Editions Sturgis & Walton company, Notre suite fut obligée de se déchausser, coutume usitée dans toute l’Inde, en signe de respect. L’entrée était gardée par des soldats ayant toujours le sabre au clair. Quelques prêtres hindous viennent prier quotidiennement devant le Dieu Ganesh, qui est respectueusement placé à l’entrée de l’escalier. Il a la tête d’un éléphant et le corps d’un homme, il est peint d’un rouge écarlate et couvert de parures de fleurs blanches très odorantes. Les Hindous le considèrent comme leur porte-bonheur. Ils le placent généralement au-dessus de la porte d’entrée, persuadés qu’ils seront protégés contre toutes les méchancetés et qu’il leur fera prévoir tout ce qui peut leur arriver dans l’avenir. «
Les noix de coco, pour le plus grand plaisir des hôtels à proximité qui resteraient mal insonorisés, sont fracassés dans une benne à quelques mètres du temple.
Dans l’Avadhuta Gîtâ ( अवधूत गीता), il est précisé la symbolique de la noix de coco : « Caché dans le champ de la conscience éternelle se tient la cause du monde, qui est Prakriti. Dedans cette cause est Brahman. C’est dans la cosse d’une noix de coco qu’est le monde, la pulpe est prakriti et la douce et fraiche eau enchâssée dans la pulpe est Brahman. » (Traduction Wikisource) –
Il s’agit, en fracassant la noix de coco, தேங்காய், de briser l’illusion du monde, de laisser s’écouler son égo et de l’offrir à Ganesh qui lui offre en retour sa protection.
LES TOURS PETRONAS
MENARA PETRONAS
Petronas Twin Towers
双子塔
Symphony Lake
英语 – 马来语
KLCC Park – Suria KLCC
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EXTERIEURS DES TOURS
« Je me jette courageusement dans l’empire immense du vide, mon vol est rapide comme la lumière… Voici que m’apparaissent de nouveaux nuages, un nouvel univers et des terres et des fleuves… » (Johann Wolfgang von Goethe La Grandeur du Monde Poésies allemandes Traduction par Gérard de Nerval
Faust et le Second Faust suivi d’un choix de Poésies allemandes, Garnier frères, 1877)
« Tout à coup, dans un chemin solitaire, un pèlerin vient à moi : « Arrête, voyageur, où vas-tu ? — Je marche aux limites du monde, là où l’on cesse de respirer, où Dieu a posé les bornes de la création ! » (Johann Wolfgang von Goethe La Grandeur du Monde Poésies allemandes Traduction par Gérard de Nerval
Faust et le Second Faust suivi d’un choix de Poésies allemandes, Garnier frères, 1877)
« Il n’y a que deux vertus. Ah ! plût au ciel que toujours elles fussent réunies, que la bonté fût toujours grande, et la grandeur toujours bonne ! »
Friedrich Schiller
Poésies -Traduction par Adolphe Régnier – Hachette, 1859
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LES TOURS ILLUMINEES
« Je vois déjà de près les étoiles dans tout l’éclat de leur jeunesse, je les vois poursuivre leur course millénaire à travers le firmament, pour atteindre au but qui leur est assigné ; je m’élance plus haut… Il n’y a plus d’étoiles ! » (Johann Wolfgang von Goethe La Grandeur du Monde Poésies allemandes Traduction par Gérard de Nerval
Faust et le Second Faust suivi d’un choix de Poésies allemandes, Garnier frères, 1877)
« Je veux parcourir avec l’aile des vents tout ce que l’Éternel a tiré du chaos ; jusqu’à ce que j’atteigne aux limites de cette mer immense et que je jette l’ancre là où l’on cesse de respirer, où Dieu a posé les bornes de la création ! » (Johann Wolfgang von Goethe La Grandeur du Monde – Poésies allemandes Traduction par Gérard de Nerval
Faust et le Second Faust suivi d’un choix de Poésies allemandes, Garnier frères, 1877 )
1, Jalan Imbi, Imbi, 55100 Kuala Lumpur
Centre commercial à Bukit Bitang en U avec deux tours jumelles de 203 mètres de hauteur
« Or, sur un banc, un homme regardait la foule avec d’étranges yeux, et, comme je m’approchais de lui, je l’entendis sangloter. Alors je lui demandai ce qu’il avait à se plaindre ainsi, et, levant vers moi ses grands yeux enfiévrés, celui qui pleurait me dit : « Je suis triste, voyez-vous, parce que depuis bien des jours je suis enfermé ici dans ce Magasin de jouets. Depuis bien des jours et bien des années, je n’ai vu que des Fantoches et je m’ennuie d’être tout seul vivant. Ils sont en bois, mais si merveilleusement façonnés qu’ils se meuvent et parlent comme moi. Pourtant, je le sais, ils ne peuvent que faire toujours les mêmes mouvements et que dire toujours les mêmes paroles.
« Ces belles Poupées, vêtues de velours et de fourrures et qui laissent traîner dans l’air, derrière elles, une enamourante odeur d’iris, celles-là sont bien mieux articulées encore. Leurs ressorts sont bien plus délicats que les autres, et, quand on sait les faire jouer, on a l’illusion de la Vie. »
Éphraïm Mikhaël
Le Magasin de Jouets
Poésies, Lemerre, 1890
« — Où ? Mais partout, dans tout. Visitez les grands magasins, dans les villes importantes. Il y a là des millions entassés, un travail gigantesque, presque incalculable. Y a-t-il, je vous le demande, dans les neuf dixièmes de ces magasins, la moindre chose pour l’usage des hommes ? Tout le luxe de la vie est pour les femmes qui le recherchent, qui le poussent toujours en avant. Et les ateliers ? La plupart fabriquent de vaines parures de femmes. Des millions d’hommes, des générations entières d’ouvriers, succombent dans ces travaux de forçats pour des fantaisies de femmes. Comme des reines puissantes, les femmes tiennent dans l’esclavage et le travail les neuf dixièmes de l’humanité. Et tout cela parce ce qu’on leur refuse des droits égaux à ceux de l’homme. Elles se vengent sur nos sens, en essayant de nous prendre à leurs pièges. Elles sont arrivées à exercer sur nos sensations une influence telle qu’un jeune homme, un vieillard même, perdent leur calme devant elles.
Et elles la connaissent bien cette influence, vous le verrez aisément, si vous observez un peu ces sourires de triomphe dans une fête populaire, dans un de nos bals ou une de nos soirées. Dès qu’un jeune homme s’approche d’une femme, le voilà pris par ses charmes et adieu le raisonnement !
Léon Tolstoï
La Sonate à Kreutzer
Traduction par Ely Halpérine-Kaminsky .
Flammarion, 1906