SIX MUSICIENNES CHINOISES ASSISES -六音乐家坐在- ART DYNASTIE TANG -唐朝- 唐代艺术- MUSEE GUIMET – PARIS- 亚洲艺术国家博物馆 – 集美





Musée national des arts asiatiques – Guimet
National Museum of Asian Arts – Guimet
亚洲艺术国家博物馆 – 集美

 

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Musée Guimet Paris Artgitato

Photos Artgitato
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 Musée Guimet Paris Artgitato La Chaussée des géants Angkor


Musée national des arts asiatiques – Guimet
National Museum of Asian Arts
亚洲艺术国家博物馆 – 集美
Национальный музей восточных искусств – Гиме




LE MUSEE GUIMET
吉梅博物馆巴黎
музей Гиме Париж
ART DYNASTIE TANG

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ART DYNASTIE TANG
唐代艺术
CHINE DYNASTIE TANG
唐朝
618-690 & 705-907

Chine du Nord
中国北方

Six musiciennes assises
六音乐家坐在

VIIe siècle
公元七世纪
Terre cuite moulée et peinte sur engobe

Six Musiciennes Assises Art dynastie Tang Musée Guimet Artgitato Paris 1

ART DYNASTIE TANG

Six Musiciennes Assises Art dynastie Tang Musée Guimet Artgitato Paris 2 Six Musiciennes Assises Art dynastie Tang Musée Guimet Artgitato Paris 3 Six Musiciennes Assises Art dynastie Tang Musée Guimet Artgitato Paris 4 Six Musiciennes Assises Art dynastie Tang Musée Guimet Artgitato Paris 5 Six Musiciennes Assises Art dynastie Tang Musée Guimet Artgitato Paris 6

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LA DYNASTIE TANG
PAR ELISEE RECLUS

« Les Tang régnèrent de 619 à 906; leur plus illustre représentant fut Taï-Tsang, 627−650, qui recula les limites de l’empire jusqu’à la Caspienne et aux solitudes glacées du Nord, conquit la Corée et menaça l’Inde. De 907 à 960, cinq dynasties se succédèrent au milieu de bouleversements auxquels se mêlèrent les Khitan de la Terre des herbes ; puis la régularité des successions fut rétablie par les Sung, 960−1280, restreints, depuis 1127, aux provinces méridionales de la Chine. »

Élisée Reclus
L’Homme et la Terre
Librairie universelle, 1905
Tome quatrième – pp. 161-212
Livre Troisième
TURCS, TARTARES, MONGOLS ET CHINOIS
NOTICE HISTORIQUE

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ART DYNASTIE TANG

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LE MUSEE GUIMET EN 1894

« Il m’a été donné de parcourir plusieurs fois au musée Guimet les salles silencieuses où s’entassèrent les trésors de l’Inde, de la Chine et du Japon afin de commémorer en plein Paris les légendes du plus grand d’entre les hommes, de celui qui, autant que le Christ, illumina Tolstoï, et qui triomphe a u jourd’hui dans les âmes intellectuelles et curieuses autant peut-être qu’a Bénarès, il y a plus de deux mille ans. La raison de cette victoire du Bouddhisme au fond dos intelligences blasées de notre époque, M. Guimet l’a découverte, je crois, en nous racontant dans ses Promenades Japonaises ce que lui avona un vieux prêtre de là-bas : « Le Bouddhisme accepte dans les autres croyances tout ce qui est grand, moral et bon, car le bien est toujours inspiré par le sacré cœur de Bouddha. Nous trouvons souvent chez les autres plus de vérités que nous n’en apportons, mais tout ce qui est bien émane du sacré cœur de Bouddha, » — salutaire tolérance, qu’ignorèrent toujours les sectes despotiques d’Occident.
J’ai visité d’abord M. de Milloué, le conservateur du musée Guimet, rue Mazarine, dans son logis tranquille et laborieux.
— Mon Dieu, m’a-t-il avoué, je ne crois pas beaucoup au sérieux des bouddhistes parisiens. Je crois au bouddhisme qui nous vient des terres autochtones ; en ce moment, nous avons la chance inespérée de posséder chez nous un des plus remarquables pontifes de cette religion, M. Horiou-Toki, bouddhiste ésotérique. Vous l’avez vu officier au musée Guimet. Qu’il fut supérieure en gravité et en science aux deux autres prêtres qui le précédèrent, de cette secte Sin-Siou, qu’un prince de la famille impériale déforma, selon ses goûts, en supprimant l’abstinence de la viande et le célibat ! M. Horiou-Toki, qui nous arrive du Congrès de Chicago, travaille pour le musée Guimet à l’explication dos quatre cents gestes, « ésotériques », c’est-à-dire inexpliqués pour les profanes, gestes qu’il accomplit pendant son office sous cette sorte de chasuble qui le voile. Je ne veux vous parler que d’un seul. Grâce à ce geste invisible, le Bouddha descend dans son prêtre. De même que l’hostie, aux paroles du sacrificateur catholique, devient le corps de Jésus-Christ, — à cette prière muette, le prêtre bouddhique devient une sorte de dieu, et il peut, par sa volonté ardente, faire communier tous les assistants à sa divinité… Bien plus, les vrais croyants aperçoivent, à ce moment, sur le front de l’officiant, cinq flammes de couleurs différentes qui sont son âme délivrée… »

Jules Bois
Les Petites Religions de Paris
Léon Chailley, 1894 -pp. 45-57
I -LE BOUDDHISME ORTHODOXE

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LE MUSEE GUIMET
Paris – Парис – 巴黎
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