le café GOLDONI – LA BOTTEGA DEL CAFFE GOLDONI ATTO PRIMO Scena diciannovesima- LE CAFE ACTE 1 Scène 19

le café Goldoni

LA BOTTEGA DEL CAFFE GOLDONI
ATTO PRIMO – Scena diciannovesima
Le Café GOLDONI
ACTE I Scène 19
Traduction – Texte Bilingue
Carlo Osvaldo Goldoni

LITTERATURE ITALIENNE

letteratura italiana

CARLO GOLDONI
1707- 1793

La bottega del caffe goldoni le cafe texte et traduction artgitato

 

Traduction Jacky Lavauzelle


La bottega del caffè

LE CA
FE

1750 – 1751

*************

ATTO PRIMO
ACTE I

Scène 19
Scena diciannovesima

Vittoria e Trappola
Vittoria et Trappola

VITTORIA
Che uomo indiscreto, incivile! Cet homme est réellement indiscret, et pas du tout civilisés !
Trappola, dov’è il vostro padrone?
Trappola, où est votre maître ?

TRAPPOLA
Non lo so; vengo ora a bottega.
Je ne sais pas; J’arrive à l’instant à la boutique.

VITTORIA
Mio marito dunque ha giuocato tutta la notte?
Mon mari a encore joué toute la nuit ?

TRAPPOLA
Dove l’ho lasciato iersera, l’ho ritrovato questa mattina.

D’où je suis parti la nuit dernière, je l’ai trouvé ce matin !

VITTORIA
Maledettissimo vizio! E ha perso cento e trenta zecchini?
Qu’il soit maudit ! A-t-il perdu cent trente sequins ?

TRAPPOLA
Così dicono.
C’est ce qu’ils disent.

VITTORIA
Indegnissimo gioco!
Jeu indigne !
 E ora se ne sta con una forestiera in divertimenti?
Et maintenant, il se trouve avec une étrangère pour se divertir ?

TRAPPOLA
Signora sì, sarà con lei. 

Oui madame, il semble bien que ce soit avec elle.
L’ho veduto varie volte girarle d’intorno;
Je l’ai vu plusieurs fois lui tourner tout autour :
sarà andato in casa.
Il aura disparu dans la maison.

VITTORIA
Mi dicono che questa forestiera sia arrivata poco fa.
Ils me disent que cette étrangère est arrivée il y a peu.

TRAPPOLA
No signora; sarà un mese che la c’è.

Non, madame ; ça fera un mois qu’elle est ici.

VITTORIA
Non è una pellegrina?
Ce n’est pas une pélerine ?

TRAPPOLA
Oibò pellegrina;

Pèlerine ?
ha sbagliato perché finisce in ina; 
c’est parce que vous avez mal compris ;
è una ballerina.
c’est une danseuse !

VITTORIA
E sta qui alla locanda!
Elle est ici à l’auberge !

TRAPPOLA
Signora no, sta qui in questa casa. 

Non madame, elle est ici dans cette maison.
accennando la casa
il montrant la maison

VITTORIA
Qui? Se mi ha detto il signor Don Marzio, ch’egli ritrovasi in quella locanda con una pellegrina.
Ici ? Mais don Marzio m’a dit qu’il se trouvait à l’auberge avec une pèlerine.

TRAPPOLA
Buono! Anche una pellegrina?

Ah bon ! Il est aussi avec une pèlerine ?

VITTORIA
Oltre la pellegrina vi è anche la ballerina? 
Avec cette pèlerine il y a aussi une danseuse ?
Una di qua, e una di là?
Une de ce côté, et une autre de ce côté ?

TRAPPOLA
Sì, signora;

Oui, madame ;
farà per navigar col vento sempre in poppa.
il doit naviguer avec le vent toujours dans son dos.
Orza, e poggia, secondo soffia la tramontana, o lo scirocco.
Il navigue selon que le vent souffle la tramontane ou le sirocco.

VITTORIA
E sempre ha da far questa vita? 
Va t-il toujours  avoir cette vie ?
Un uomo di quella sorta, di spirito, di talento, ha da perdere così miseramente il suo tempo, sacrificare le sue sostanze, rovinar la sua casa?
Un homme de cette sorte d’esprit, avec son talent,  à perdre si misérablement son temps, sacrifier sa richesse, ruiner sa maison ?
Ed io l’ho da soffrire?
Et je dois donc le souffrir ?
Ed io mi ho da lasciar maltrattare senza risentirmi?
Et je dois ainsi me faire maltraiter sans avoir de ressentiment?
Eh voglio esser buona, ma non balorda;
Oh je veux bien être bonne, mais pas stupide ;
non voglio che il mio tacere faciliti la sua mala condotta.
Je ne veux pas que mon silence facilite son inconduite.
Parlerò, dirò le mie ragioni;
Je vais lui parler, et lui donner mes raisons;
e se le parole non bastano, ricorrerò alla giustizia.
et si les mots ne sont pas suffisants, je vais recourir à la justice !

TRAPPOLA
E’ vero, è vero. Eccolo, che viene dalla locanda.
C’est vrai, c’est vrai ! Il est là ! qui sort de l’auberge !

VITTORIA
Caro amico, lasciatemi sola.
Cher ami, laissez-moi seule.

TRAPPOLA
Si serva pure, come più le piace.

Pour vous aider, je ferai ce qu’il vous semble bon.

entra nell’interno della bottega
Ils entrent à l’intérieur de la boutique de café

*****************
 Traduction Jacky Lavauzelle
    ARTGITATO
  *****************

la bottega del caffe Goldoni atto primo Scena diciannovesima
le café Goldoni acte 1 scène 19

La bottega del caffè
le café Goldoni

Canzoniere Poet – LE CHANSONNIER Pétrarque Sonnet 24-CANZONIERE PETRARCA SONETTO 24

CANZONIERE POET
Traduction – Texte Bilingue
Le Chansonnier PETRARQUE 24
LITTERATURE ITALIENNE

Letteratura Italiana

PETRARQUE

Francesco PETRARCA
1304 – 1374

Traduction Jacky Lavauzelle

——–

——–


Canzoniere Petrarca Sonetto 24

LE CHANSONNIER PETRARQUE Sonnet 24

Rerum vulgarium fragmenta

Fragments composés en vulgaire

PRIMA PARTE
Première Partie

24/366

Se l’onorata fronde che prescrive
Si les honorables frondaisons qui éloignent
l’ira del ciel, quando ’l gran Giove tona,

la colère du ciel, quand le grand Jupiter gronde,
non m’avesse disdetta la corona

ne m’avait refusé la couronne…

********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
*********************

canzoniere Petrarca sonetto 24
le chansonnier Pétrarque sonnet 24
canzoniere poet

le café GOLDONI – LA BOTTEGA DEL CAFFE GOLDONI ATTO PRIMO Scena diciottesima- LE CAFE ACTE 1 Scène 18

le café Goldoni

LA BOTTEGA DEL CAFFE GOLDONI
ATTO PRIMO – Scena diciottesima
Le Café GOLDONI
ACTE I Scène 18
Traduction – Texte Bilingue
Carlo Osvaldo Goldoni

LITTERATURE ITALIENNE

letteratura italiana

CARLO GOLDONI
1707- 1793

La bottega del caffe goldoni le cafe texte et traduction artgitato

 

Traduction Jacky Lavauzelle


La bottega del caffè

LE CA
FE

1750 – 1751

*************

ATTO PRIMO
ACTE I

Scène 18
Scena diciottesima

Trappola colla scatola degli orecchini e detti
Trappola avec les boucles d’oreilles dans une boîte 

TRAPPOLA
Oh, son qui; il gioielliere
Je suis ici ; le bijoutier
da sè
à part
Uh! che vedo! La moglie del signor Eugenio; non voglio farmi sentire.
Euh ! Je vois ! L’épouse de monsieur Eugenio ; Je ne vais pas me faire remarquer.

DON MARZIO
piano a Trappola
doucement à Trappola
 Ebbene, cosa dice il gioielliere?
Eh bien, qu’est-ce que le bijoutier a dit ?

TRAPPOLA
piano a Don Marzio
doucement à don Marzio
Dice che saranno stati pagati più di dieci zecchini, ma che non glieli darebbe.
Il dit que l’on a payé ça plus de dix sequins, mais que lui ne donnera pas cette somme.

DON MARZIO
a Trappola
à Trappola
Dunque non sono al coperto?
Par conséquent, je ne suis pas couvert ?

TRAPPOLA
a Don Marzio
à don Marzio
Ho paura di no.
J’ai bien peur que non !

DON MARZIO
a Vittoria
à vittoria
 Vedete le belle baronate che fa vostro marito?
Vous voyez-là les belles vilenies faites par votre mari?
Egli mi di in pegno questi orecchini per dieci zecchini, e non vagliono nemmeno sei.
Il m’a promis ces boucles d’oreilles pour dix sequins, et elles n’en valent même pas six !

VITTORIA
Questi sono i miei orecchini.
Ce sont mes boucles d’oreilles !

DON MARZIO
Datemi dieci zecchini, e ve li do.
Donnez-moi dix sequins, et je vous les donne !

VITTORIA
Ne vagliono più di trenta.
Elles en valent plus de trente ans !

DON MARZIO
Eh! trenta fichi! Siete d’accordo anche voi.
Eh ! Trente figues ! Vous êtes en chevilles avec lui !

VITTORIA
Teneteli fin a domani, ch’io troverò i dieci zecchini.
Gardez-les jusqu’à demain, je vous trouverai vos dix sequins.

DON MARZIO
Fin a domani?
Jusqu’à demain ?
Oh non mi corbellate.
Vous n’allez pas me filouter.
Voglio andare a farli vedere da tutti i gioiellieri di Venezia.
Je veux aller les faire voir à tous les bijoutiers de Venise.

VITTORIA
Almeno non dite che sono miei, per la mia riputazione.
Au moins ne dites pas qu’elles sont à moi, pour ma réputation.

DON MARZIO

Che importa a me della vostra riputazione!
Qu’est-ce que je me soucie de votre réputation !
Chi non vuol che si sappia, non faccia pegni.
Qui ne veut pas être critiqué, ne fait pas d’emprunts !

parte
 il sort

 

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 Traduction Jacky Lavauzelle
    ARTGITATO
  *****************

la bottega del caffe Goldoni atto primo Scena diciottesima
le café Goldoni acte 1 scène 18

La bottega del caffè
le café Goldoni

Din arm, din sjæl Sigbjørn Obstfelder – Poème Norvégien – Ton Bras Ton Âme

oversettelse-traduction

Traduction – Texte Bilingue

Din arm, din sjæl
Poésie
Poesi

LITTERATURE NORVEGIENNE
norsk litteratur
POESIE NORVEGIENNE
norsk poesi

Sigbjørn Obstfelder
1866-1900

norsk poet
poète norvégien

Traduction Jacky Lavauzelle

Din arm, din sjæl

TON BRAS – TON ÂME

Jeg ser din arm i nattens mulm.
Je vois ton bras dans le noir de la nuit.
Så sært : Din arm i mulmet, hvid og smal
Puis je distingue ce bras dans ce noir, si blanc si fin
som sjæl fornemmes! Sølvergrå som din,
comme si j’avais trouvé ton âme ! Grise comme la tienne,
din sjæl !
comme ton âme !

*

Som danske enges sølverdis
Comme un brouillard sur les terres danoises
ved juninat, og dog ei vag som dis,
par une nuit de juin, et pourtant pas aussi vague qu’une brume,
nei slank som siv, som sivet slebet svai, 
mais mince comme des roseaux, des roseaux se balançant,
svai, slank !
se balançant, minces !

*

Som dis ! som siv ! Som disen let,
Comme cette brume ! comme ce roseau ! Comme les yeux de la brume,
 med stille fjed som tågefjed i mos.
qui se posent sur la mousse.
Med sivets natteskjælven, å så tung,
Oscillations larges des roseaux,
tung, ræd !
larges, terrifiés !

*

Og atter sært ! Din arm, – din arm !
Et insolite à nouveau! Ton bras – ton bras!
den ser, din arm! pupiller har den. Ja !
il est là qui regarde ton bras! avec des pupilles. Oui!
Ei to blot, tusend har den. Ja, den ser,
En voici deux, en voilà des milliers. Oui, il regarde,
ser, ser !
regarde, regarde !

*

Men ak! Jeg kan ei tyde, du,
Mais hélas! Je ne n’arrive pas à comprendre, de toi,
de tusend stråler. Ler de ? Gråter ? Ak ! 
ces milles rayons. Rient-ils Pleurent-ils ? Ah!
Jeg kan ei, kan ei! Længes ? Drømme mon ?
Je ne peux pas, ne peux pas ! Des plaintes ? Des rêves?
Elskov ?
Des ébats ?

*

Jeg ved det ei. Jeg ved kun ét !
Je ne sais plus. Je ne sais qu’une seule chose !
at blikkets glans er skjær som liljers gråt.
ce regard éclatant est absolu comme le regard d’un lys.
Jeg ved kun ét ! At blikkets glans er skjær,
Je ne sais qu’une seule et unique chose ! Que le regard est droit,
skjær, skjær.
intègre et fidèle.

 

**************************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
**************************

Din arm, din sjæl
Poème Norvégien
Ton bras Ton âme
  poesi poésie
oversettelse

Kan speilet tale Sigbjørn Obstfelder – Poème norvégien – LE MIROIR PEUT PARLER

oversettelse-traduction

Traduction – Texte Bilingue

Kan speilet tale  
Poésie
Poesi

LITTERATURE NORVEGIENNE
norsk litteratur
POESIE NORVEGIENNE
norsk poesi

Sigbjørn Obstfelder
1866-1900

norsk poet
poète norvégien

Traduction Jacky Lavauzelle

Kan speilet tale  

LE MIROIR PEUT PARLER

« Kan speilet tale ?
« Le miroir est-il capable de parler ?

 Speilet kan tale !
Oui ! le miroir peut parler !

Speilet skal se på dig hver morgen, forskende,
Le miroir se penchera sur toi tous les matins, à la recherche,
  se på dig med det dybe, kloge øie,
de ce qui se passe en toi, l’œil scrupuleux et attentif,
– dit eget !
Il te regardera toi !
hilse dig med det varme, det mørkeblå øie :
il t’accueillera avec chaleur, les yeux bleus profonds, te demandant :
Er du ren ?
Es-tu intègre ?
Er du tro ? »
Es-tu vrai ? »

 

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Kan speilet tale   Poème Norvégien
Le Miroir peut parler
  poesi poésie
oversettelse

Til dig Olaf Bull – Poème norvégien d’Olaf BULL – Pour Toi

Olaf Bull
oversettelse-traduction

Traduction – Texte Bilingue
Olaf Bull
Poésie
Poesi

LITTERATURE NORVEGIENNE
norsk litteratur
POESIE NORVEGIENNE
norsk poesi

Olaf BULL
1883-1933

norsk poet
poète norvégien

Traduction Jacky Lavauzelle

Til dig

POUR TOI

Til dig, du kjæreste, kun dig,
Pour toi, ma très chère, seulement pour toi,
min deilige vår, min ungdom,
mon beau printemps, ma jeunesse,
mit følge på somrens vei – !
suis-moi sur cette route estivale !

*

Husker du forårets tid dér,
Te souviens-tu du temps l’année dernière,
 hvor veien kom gjennem parken
sur cette route à travers le parc
under de solblå trær ?
sous les arbres ensoleillés ?

*

Det bugned og sprak i ru mark,
Tant de maux et de mots,
 og stammerne drak af solen
et devant nous ce soleil sur les troncs
gjennem den brustne bark!
à travers l’écorce ouverte !

*

Du bar med et trodsigt og blankt smil
Avec ton éclatant sourire brillant et déterminé
din herlige dronningkappe,
ta belle robe de reine,
overgydt af April !
qu’Avril avait laissé là !

*

Dit hår var en skinnende ung fest,
De tes cheveux ensoleillés et éclatants,
 hvor blomsterne slang og svinget
les fleurs se développaient et pivotaient
slig som de kunde det best –
autant qu’elles le pouvaient …

*

Da syntes vi begge, vor blå vår
Alors nous réalisions tous deux que notre printemps bleuté
burde jo ha som sommer
durerait cet été
alle de kommende år !
tout le reste de l’année !

 

**************************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
**************************

Til dig Olaf Bull – Poème Norvégien
pour toi Olaf Bull
  Olaf Bull  poesi
poésie de  Olaf Bull

Olaf Bull oversettelse

Var jeg blot en gran i skogen – Nils Collett Vogt – Poème Norvégien – Si j’étais un Sapin dans la Forêt


Nils Collett Vogt
oversettelse
-traduction

Traduction – Texte Bilingue
Var jeg blot en gran i skogen Nils Collett Vogt
Poésie
Poesi

LITTERATURE NORVEGIENNE
norsk litteratur
POESIE NORVEGIENNE
norsk poesi

Nils Collett Vogt
1864-1937

norsk poet
poète norvégien

Traduction Jacky Lavauzelle

_____________________

Var jeg blot en gran i skogen
Si j’étais un sapin dans la forêt

______________________

Tableau « Soleienatt » de Nikolai Astrup

*******************

D
e ter blevet sent på høsten,

La fin de l’automne s’amorce déjà,
luften dirrer ikke mer,
l’air ne tremble plus,
luften står blot taus og ser
l’air est silence et observe
med sit isblå, kolde øie
dans le bleu de la glace d’un regard froid
på de unge ranke birke,
les bouleaux de l’année verticaux,
der lig gule altarblus
et le jaune des aubes dorés
lyser op i skogens Kirke.
illuminant l’Eglise de la forêt.

*

Når så vinterstormen kommer,
Quand la tempête hivernale frappe à la porte,
– hele skogen farer sammen,
– toute entière frémit la forêt,
og de gule altarlys
et les cierges dorés
slukkes ud ved første gys,
à la première peur s’éteignent ,
blade fyger om som gnister,
volent les feuilles et les étincelles,
luften blegner, sneen falder,-
blême devient l’air, s’amasse la neige, –
er det kun de høie graner,
seulement les sapins nobles,
der lig store, sorte faner
comme de grandes drapeaux noirs
suser gjennem skogens haller.
susurrent à travers les longs couloirs de la forêt.

*

Og da driver jeg i skogen,
Et je rentre dans les bois,
og jeg hører vinden sukke,
et les gémissements du vent me pénètrent,
slide i de gamle toppe,
et se glissent dans d’anciens sommets,
tude om det mørke fjeld,
j’entends la plainte du sombre sommet,
som står lige mørkt deroppe.
tout noir là-haut.
Og jeg tænker ved mig selv :
Et je pense en moi-même :
du er intet tællelys,
tu es une lumière extra-terrestre,
som det første gufs skal slukke.
qu’un simple coup de vent peut éteindre.

*

Var jeg blot en gran i skogen,
Si j’étais un sapin dans la forêt,
der, når vinterstormen kommer,
Quand la tempête hivernale frappe à la porte,
luften blegner, sneen falder,-
blême devient l’air, s’amasse la neige, –
suser gjennem skogens haller
susurre à travers les couloirs de la forêt
lig en vidt udslagen fane,
Comme au loin claque un drapeau,
til det grønnes næste sommer!
dans l’attente du vert été prochain !

**************************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Var jeg blot en gran i skogen Nils Collett Vogt– Poème Norvégien
Si j’étais un sapin dans la forêt Nils Collett Vogt
  Nils Collett Vogt poesi
poésie de  Nils Collett Vogt

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est Symbole-Artgitato-6.jpg.

Ekbatana Sophus Claussen – Poème Danois – ECBATANE (Ville Perse)

Denmark– Danemark – Danmark
arbejde Sophus Claussen

Traduction – Texte Bilingue

EKBATANA
ECBATANE
 Sophus Claussen

Poésie
Poesi


LITTERATURE DANOISE
POESIE DANOISE

dansk litteratur
dansk poesi
danske digte

Sophus CLAUSSEN
1865 – 1931

Traduction Jacky Lavauzelle

EKBATANA

ECBATANE

 

Jeg husker den Vaar, da mit Hjærte i Kim
Je me souviens de ce printemps, quand mon cœur
Ecbatane.undfangede Drømmen og søgte et Rim,
conçu un rêve et quémandait une rime,
hvis Glans skulde synke, jeg ved ej hvorfra,
dont la gloire devait s’écouler, de je ne sais où,
som naar Solen gik ned i Ekbatana.
comme lorsque le soleil se couchait à Ecbatane.

*

En Spotter gav mig med Lærdom at ane,
Un moqueur me suppliait de mettre
at Vægten paa Ordet var Ekbatáne.
l’accent sur le mot d’Ecbatane.
Den traurige Tosse, han ved ej da,
Le fou de traurige, il ne savait pas combien
at Hjærtet det elsker Ekbátana.
le cœur bat d‘amour à Ecbatane.

*

Byen med tusind henslængte Terrasser,
La ville des terrasses aux mille tentacules,
Løngange, svimlende Mure — som passer
Aux passages secrets, aux murs vertigineux cela se passait
bagest i Persien, hvor Rosen er fra,
dans l’arrière-pays de la Perse, où les roses sont profondèment,
begravet i Minder — Ekbátana.
enfouies dans les mémoires  – Ecbatane

*

Hin fjærne Vaar, da min Sjæl laa i Kim
Lointain déjà se trouvait le printemps, quand mon âme d’alors
og drømte umulige Roser og Rim,
rêvait de roses et de rimes impossibles,
er svunden, skønt Luften var lys ogsaa da,
même si l’air était léger, léger comme
som den Sol, der forsvandt bag Ekbátana.
ce soleil  qui disparaissait derrière Ecbatane.

*

Men Drømmen har rejst sig en Vaar i Paris,
Mais le rêve a voyagé un printemps à Paris, quand le monde était
da Verden blev dyb og assyrisk og vis,
profond, assyrien et sage
som blødte den yppigste Oldtid endda …
un monde qui saigne comme saigne l’antiquité de jadis
Jeg har levet en Dag i Ekbátana.
Je l’ai vécu ce jour à Ecbatane.

*

Min Sjæl har flydt som en Syrings af Toner,
Mon âme doucement flottait comme les sons du syrinx
til Solfaldet farvede Parkernes Kroner
jusqu’à la tombée du soleil qui colore les couronnes des parcs
og Hjærtet sov ind i sin Højhed — som fra
et son cœur s’endormait dans sa majesté à partir du
en Solnedgang over Ekbátana.
coucher de soleil sur Ecbatane.

*

Men Folkets Sæder? den stoltes Bedrift?
Mais les traditions ? la bravoure orgueilleuse ?
 hvad nyt og sælsomt skal levnes derfra?
de nouvelles et étranges choses à partager ?
En Rædsel, et Vanvid i Kileskrift
Une crainte, une folie en écriture cunéiforme
paa dit Dronningelegem — Ekbátana.
sur ce corps de reine – Ecbatane

*

Men Rosen, det dyreste, Verden har drømt,
Mais la rose, la plus chère, le monde l’a rêvée,
al Livets Vellyst — hvad var den da?
une vie de plaisir qui savait ?
Et Tegn kun, en Blomst, som blev givet paa Skrømt
Un signe seulement, une fleur donnée pour le spectacle
ved en kongelig Fest i Ekbátana.
à un festin royal à Ecbatane.

*

Da blev jeg taalmodig og stolt. Jeg har drømt
Comme j’ai grandi patiemment et fièrement. Je rêvais
en dybere Lykke, end nogen har tømt.
un bonheur profond que quelqu’un a détourné.
Lad Syndflodens Vande mig bære herfra
Laissez les eaux des inondations me porter loin d’ici
— jeg har levet en Dag i Ekbátana.
Je l’ai vécu ce jour à Ecbatane.

**********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
***********************

Ekbatana Sophus Claussen

Ecbatane ou Hangmatana ou Hagmatāna
« La ville des rassemblements  »
Ville Perse

Drømme SOPHUS CLAUSSEN – Poème Danois – RÊVES

Denmark– Danemark – Danmark
arbejde Sophus Claussen

Traduction – Texte Bilingue
Drømme
RÊVES
 Sophus Claussen
Poésie
Poesi


LITTERATURE DANOISE
POESIE DANOISE

dansk litteratur
dansk poesi
danske digte

Sophus CLAUSSEN
1865 – 1931

Traduction Jacky Lavauzelle

Drømme

RÊVES

Der er sunget om Drømme i duftrige Ord.
Il est chanté sur les rêves des parfums dans des volutes verbales.
 – Drømme er Djævelens Engle paa Jord.
Les rêves sont les anges du diable sur la terre.

*

De daarer, at Djævlen des bedre kan spotte, 
Pauvres fous, le Diable au meilleur endroit,
nynner om Lyst for en Last at blotte.
fredonne le désir pour exposer les faiblesses.

*

Fryd bliver Vildskab og Vildskab Jammer 
La joie se transforme en sauvagerie et la sauvagerie en chagrin
udbrændt i Drømmenes Helvedflammer.
brûlée dans les flammes des enfers des rêves.

 

**********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Drømme Sophus Claussen
Rêves Sophus Claussen

 

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER- Le Camp de Wallenstein SCHILLER -11ème tableau 7ème partie – 11 Auftritt – Teil 7

LITTERATURE ALLEMANDE
Dramatische Werke
Théâtre ALLEMAND

Friedrich von Schiller
1759-1805

WALLENSTEINS LAGER SCHILLER
Le Camp de Wallenstein

 

Le Camp de Wallenstein Scène 11 Wallensteins 11 Auftritt Lager Friedrich Schiller par Ludovike Simanowiz Traduction Française Artgitato


LE CAMP DE WALLENSTEIN
1799

Traduction Jacky Lavauzelle

——–

11 Auftritt

Onzième Tableau

Scène 11

TEIL 7
7ème partie

Erster Jäger
Le Premier Chasseur
Nein, das darf nimmermehr geschehn!
Non, ça ne doit plus jamais arriver !
Kommt, laßt uns alle für einen stehn!
Venez et ne formerons tous plus qu’un !
Zweiter Jäger
Le Second Chasseur
Ja, laßt uns Abrede nehmen, hört!
Ouiarrivons à un accord, écoutez  !
Erster Arkebusier
Le Premier Arquebusier
ein ledernes Beutelchen ziehend, zur Marketenderin
un sac à main en cuir à la main pour la cantinière
Gevatterin, was hab’ ich verzehrt?
Marraine, qu’ai-je mangé ?
Marketenderin
La Cantinière
Ach, es ist nicht der Rede wert!
Oh, ça ne vaut pas la peine d’en parler!…
 

********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Wallensteins Lager Schiller 11 Auftritt

artgitato@yahoo.com