Dans le Bois -Gabriele d’ANNUNZIO – Poesia – Poésie – Texte Bilingue NEL BOSCO

Gabriele D’Annunzio
prince de Montenevoso

Traduction – Texte Bilingue
LITTERATURE ITALIENNE

 

Letteratura Italiana

Gabriele D’Annunzio
1863-1938

Traduction Jacky Lavauzelle

——– Gabriele d'Annunzio Traduction Artgitato Proses et Poèmes Italiens


Nel Bosco
(Capodimonte)

Dans le Bois

 

Ride l’autunno al novo amore. Dal ciel pluvioso
Elle rit l’automne à mon nouvel amour. Du ciel pluvieux
ride un suo vago riso lacrimevole
rit son vague rire plein de larmes

Che, trepidando i rami nel lume, la tua pel velato
qui, les branches tremblant dans la lumièrevoilant ta peau
aere imagine suscita, o primavera.
dans l’air dessine ton imageô printemps.

Oh primavera, tutta la selva correano i tuoi spirti,
Ô printemps, dans toute la forêt courent tes esprits,
quando io condussi l’Altra verso l’atroce scure!
quand je conduisis l’Autre vers l’obscurité atroce !

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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O RUS ! Gabriele d’ANNUNZIO – Poesia – Poésie – Texte Bilingue

Gabriele D’Annunzio
prince de Montenevoso

Traduction – Texte Bilingue
LITTERATURE ITALIENNE

 

Letteratura Italiana

Gabriele D’Annunzio
1863-1938

Traduction Jacky Lavauzelle

——– Gabriele d'Annunzio Traduction Artgitato Proses et Poèmes Italiens


O RUS !

 

Sotto il ciel jacintino i paschi irrigui
Sous le ciel de jacinthe, les pâturages irrigués,
che il sol traversa di sue lunghe bande
le soleil les traverse par de longues bandes
  mentre ai limiti cerula si spande
tandis qu’aux limites s’étend  bleue
  l’ombra che tiene i gran boschi contigui;
l’ombre qui couvre les grandes forêts contiguës ; …

**

 

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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L’HERBE Gabriele d’ANNUNZIO – Poesia -Poème : L’ERBA

Gabriele D’Annunzio
prince de Montenevoso

Traduction – Texte Bilingue
LITTERATURE ITALIENNE

 

Letteratura Italiana

Gabriele D’Annunzio
1863-1938

Traduction Jacky Lavauzelle

——– Gabriele d'Annunzio Traduction Artgitato Proses et Poèmes Italiens


L’Herbe

L’ERBA

 

Erba che il piede preme, o creatura
Herbe que les pieds pressentô créature
umile de la terra, tu che nasci
humble de la terre, toi qui est
ovunque, in fili tenui ed in fasci,
nulle part, par des fils souples ténus,
e da la gleba e da la fenditura,
et de la glèbe et de la fente,…

**

 

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LA BONNE VOIX Gabriele d’ANNUNZIO – Poesia -Poème : LA BUONA VOCE

Gabriele D’Annunzio
prince de Montenevoso

Traduction – Texte Bilingue
LITTERATURE ITALIENNE

 

Letteratura Italiana

Gabriele D’Annunzio
1863-1938

Traduction Jacky Lavauzelle

——– Gabriele d'Annunzio Traduction Artgitato Proses et Poèmes Italiens


La Bonne Voix

LA BUONA VOCE

Sei solo. D’altro piú non ti sovviene
Seul. Tu es seul. Tu ne te souviens de plus rien d’autre.
E d’altro piú non ti sovvenga mai!
Et d’autre chose puisses-tu ne t’en souvenir jamais !
Sul tuo cuore fluisca l’oblío lene.
Que sur ton cœur coule l’oubli

**

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LE MANDARIN – Eça de Queiroz – O Mandarim – 1ère Partie – 2nde section

LITTERATURE PORTUGAISE
literatura português

Eça de Queiroz
(1845-1900)
Tradução – Traduction
texto bilingue

Eça de Queirós 1882 O Mandarim Le Mandarin

O Mandarim

(1880)

LE MANDARIN

I

Première Partie

Traduction Jacky Lavauzelle

Seconde Section

 

Ainda assim, eu não me considerava sombriamente um «pária».
Pourtant, je ne me considérais pas sinistrement comme un « paria ».
A vida humilde tem doçuras: é grato, numa manhã de sol alegre, com o guardanapo ao pescoço, diante do bife de grelha, desdobrar o «Diário de Notícias»;
La vie humble possède une certaine douceur : l’on est reconnaissant, d’un gai matin ensoleillé, d’une serviette autour de son cou, face à un steak grillé, en dépliant le « Diário de Notícias »;
pelas tardes de Verão, nos bancos gratuitos do Passeio, gozam-se suavidades de idílio;
par des après-midi d’été, au Passeio, sur des bancs gratuits, s’amuser de douceurs idylliques ;
é saboroso à noite no Martinho, sorvendo aos goles um café, ouvir os verbosos injuriar a pátria…
et savourer le soir au Martinho, en sirotant par petites gorgées son café, en écoutant injurier son pays …

 Depois, nunca fui excessivamente infeliz – porque não tenho imaginação:
Enfin, je n’ai jamais été trop malheureux – grâce à mon imagination :
não me consumia, rondando e almejando em torno de paraísos fictícios, nascidos da minha própria alma desejosa como nuvens da evaporação de um lago;
je ne me consumais pas, en tournant et en voulant atteindre des paradis fictifs, nés de ma propre âme jalouse comme des nuages le seraient de l’​​évaporation d’un lac ;
não suspirava, olhando as lúcidas estrelas, por um amor à Romeu ou por uma glória social à Camors.
je ne soupirais pas, regardant briller les étoiles, avec des amours à la Roméo ou une gloire sociale à la Camors.
Sou um positivo.
Je suis positif.
Só aspirava ao racional, ao tangível, ao que já fora alcançado por outros no meu bairro, ao que é acessível ao bacharel.
Seulement j’aspirais au rationnel, au tangible, à ce qui avait été réalisé par d’autres dans mon quartier, et accessible à un bachelier.
E ia-me resignando, como quem a uma table d’hôte mastiga a bucha de pão seco à espera que lhe chegue o prato rico da charlotte russe.
Et je me résignais,  comme celui qui, à une table d’hôte, mâche un quignon de pain sec dans l’attente d’un riche plat de charlotte russe.
As felicidades haviam de vir:
Les bonheurs allaient venir :
e para as apressar eu fazia tudo o que devia como português e como constitucional:
et pour que cela s’accélère, je faisais tout ce que je devais en honnête portugais et en juste constitutionnel :
– pedia-as todas as noites a Nossa Senhora das Dores, e comprava décimos da lotaria.
– je les demandais tous les soirs à Notre-Dame des Douleurs, et j’achetais des billets à la loterie des dixièmes.

No entanto procurava distrair-me.
Cependant, je cherchais toutefois à me distraire.
E como as circunvoluções do meu cérebro me não habilitavam a compor odes, à maneira de tantos outros ao meu lado que se desforravam assim do tédio da profissão;
Et comme les circonvolutions de mon cerveau ne me donnaient pas les moyens de composer des odes, à la manière de tant d’autres à mes côtés, atténuant l’ennui de la profession ;
como o meu ordenado, paga a casa e o tabaco, me não permitia um vício
que mon salaire, payé la maison et le tabac, ne me permettait nullement d’assouvir des vices
– tinha tomado o hábito discreto de comprar na Feira da Ladra antigos volumes desirmanados, e à noite, no meu quarto, repastava-me dessas leituras curiosas.
 j’avais pris l’habitude discrète d’acheter au marché aux puces de vieux volumes dépareillés, et le soir, dans ma chambre, je me contentais de ces curieuses lectures.
Eram sempre obras de títulos ponderosos:
C’étaient toujours des œuvres avec des titres pompeux :
«Galera da Inocência», «Espelho Milagroso», «Tristeza dos Mal-Deserdados»…
« La Galère de l’Innocence», «Le Miroir miraculeux« , « Tristesse des déshérités »
O tipo venerando, o papel amarelado com picadas de traça, a grave encadernação freirática, a fitinha verde marcando a página- encantavam-me!
L’aspect vénérable, le papier jauni avec des traces de morsures de vers, les graves reliures, le petit ruban vert comme marque-pages m’enchantaient !
Depois, aqueles dizeres ingénuos em letra gorda davam uma pacificação a todo o meu ser, sensação comparável à paz penetrante de uma velha cerca de mosteiro, na quebrada de um vale, por um fim suave de tarde, ouvindo o correr da água triste…
Ensuite, les écrits naïfs en gras donnaient la paix à tout mon être, comme si je pénétrais la paix d’un ancien monastère clôturé, oublié dans une vallée, pendant une douce fin de soirée, écoutant l’eau qui coule tristement ...

Uma noite, há anos, eu começara a ler, num desses in-fólios vetustos, um capítulo intitulado «Brecha das Almas»;
Une nuit, autrefois, je commençais à lire dans un de ces in-folio vétuste, un chapitre intitulé «Brèche des âmes »;
e ia caindo numa sonolência grata, quando este período singular se me destacou do tom neutro e apagado da página, com o relevo de uma medalha de ouro nova brilhando sobre um tapete escuro:
et je suis tombé dans une somnolence, quand une période singulière me réveilla par rapport au ton neutre de la page avec le scintillement d’une médaille d’or brillant sur un tapis sombre :
copio textualmente:
je copie textuellement :

«No fundo da China existe um mandarim mais rico que todos os reis de que a fábula ou a história contam.
« Au plus profond de la Chine, il est un riche mandarin plus riche que tous les rois des contes ou tous les rois historiques.
« Dele nada conheces, nem o nome, nem o semblante, nem a seda de que se veste.
De cet homme tu ne connais ni visage, ni la soie qui le vêt.
Para que tu herdes os seus cabedais infindáveis, basta que toques essa campainha, posta a teu lado, sobre um livro.
Pour que tu puisses hériter de ses bienfaits sans fin, tu dois juste toucher cette cloche, posée à tes côtés, sur un livre.
Ele soltará apenas um suspiro, nesses confins da Mongólia.
Il  lâchera alors un soupir, aux extrémités de la Mongolie.
Será então um cadáver:
Ensuite, ce ne sera plus qu’un cadavre:
e tu verás a teus pés mais ouro do que pode sonhar a ambição de um avaro.
et tu verras alors à tes pieds plus d’or que ne peut en rêver la cupidité d’un avare.
Tu, que me lês e és um homem mortal, tocarás tu a campainha?»
Toi qui me lis et qui est un homme mortel, toucheras-tu à la cloche ?

Estaquei, assombrado, diante da página aberta:
Je m’immobilisai, hanté, devant la page ouverte :
aquela interrogação «homem mortal, tocarás tu a campainha?»
Cette interrogation «homme mortel, toucheras-tu la cloche ?»
parecia-me faceta, picaresca, e todavia perturbava-me prodigiosamente.
me semblait facétieuse, picaresque, et pourtant me dérangeait prodigieusement.
Quis ler mais;
Je voulais en savoir plus ;
mas as linhas fugiam, ondeando como cobras assustadas, e no vazio que deixavam, de uma lividez de pergaminho, lá ficava, rebrilhando em negro, a interpelação estranha
mais les lignes ont fui, ondulant comme des serpents effrayés, et du vide qu’elles laissèrent d’une pâleur de parchemin, il restait, en noir brillant, le questionnement étrange
– «tocarás tu a campainha?»
– « toucheras-tu à la cloche ?« 

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Traduction Jacky Lavauzelle
Artgitato
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Portugal
Eça de Queiroz

LE MANDARIN – Eça de Queiroz – O Mandarim – Tables des Matières – Sommaire – Índice

LITTERATURE PORTUGAISE
literatura português

Eça de Queiroz
(1845-1900)
Tradução – Traduction
texto bilingue
Índice – Table des Matières

Eça de Queirós 1882 O Mandarim Le Mandarin

O Mandarim

(1880)

LE MANDARIN

Índice

Sommaire – Table des Matières

Traduction Jacky Lavauzelle

Prólogo – Prologue

1º Amigo
Le Premier Ami
(bebendo conhaque e soda, debaixo de árvores, num terraço, à beira-d’água)
 (il boit du cognac avec du soda, sous les arbres, sur une terrasse qui se trouve au bord de l’eau)
Camarada, por estes calores do Estio que embotam a ponta da sagacidade, repousemos do áspero estudo da Realidade humana…
Camarade, par ces chaleurs d’été qui émoussent la pointe de l’esprit, reposons-nous de cette étude âpre de la réalité humaine

1er chapitre

1ère Section

Eu chamo-me Teodoro – e fui amanuense do Ministério do Reino.
Mon nom est Teodoro et je suis secrétaire au Ministère de l’Intérieur.
Nesse tempo vivia eu à Travessa da Conceição nº 106, na casa de hóspedes da D. Augusta, a esplêndida D. Augusta, viúva do major Marques.
A cette époque, je vivais à Travessa da Conceição, au numéro 106, dans la maison d’hôtes de Dona Augusta, la splendide Dona Augusta, la veuve du major Marques.

****

2nde Section

Ainda assim, eu não me considerava sombriamente um «pária».
Pourtant, je ne me considérais pas sinistrement comme un « paria ».
A vida humilde tem doçuras: é grato, numa manhã de sol alegre, com o guardanapo ao pescoço, diante do bife de grelha, desdobrar o «Diário de Notícias»;
La vie humble possède une certaine douceur : l’on est reconnaissant, d’un gai matin ensoleillé, d’une serviette autour de son cou, face à un steak grillé, en dépliant le « Diário de Notícias »;

***

3ème Section

 Se o volume fosse de uma honesta edição Michel-Levy, de capa amarela, eu, que por fim não me achava perdido numa floresta de balada alemã, e podia da minha sacada ver branquejar à luz do gás o correame da patrulha
Si cela n’était qu’une simple édition Michel-Levy, à la couverture jaune, moi qui, enfin, n’étais pas perdu dans une forêt de ballade allemande, et que je pouvais, de mon balcon, voir briller la lumière des becs de gaz

Eça de Queiroz Le Mandarin O Mandarim Artgitato L'enfance de Jupiter 1630 Jacob Jordaens Le Louvre

***

4ème Section


Eu murmurei, com as faces abrasadas:
Je murmurai, les joues rougies :
— Têm.
– Oui
E a sua voz prosseguiu, paciente e suave:
Et sa voix continua, patiente et douce :

*****

2ème chapitre

*****

3ème chapitre

*****

4ème chapitre

*****

5ème chapitre

*****

6ème chapitre

*****

7ème chapitre

*****

8ème chapitre

*************************************************************
Traduction Jacky Lavauzelle
Artgitato
***********************************

Portugal
Eça de Queiroz

 

LA PETITE FILLE PERDUE William Blake – The Little Girl Lost (1794)

 

 LITTERATURE ANGLAISE
Poésie anglaise – English poetry
Songs of Innocence and of Experience
Une Petite Fille Perdue William Blake


SONGS OF EXPERIENCE

by Thomas Phillips, oil on canvas, 1807
by Thomas Phillips, oil on canvas, 1807


Introduction William Blake

poèmes – poems
1794

WILLIAM BLAKE
1757-1827

William Blake signature.svg

 

A LITTLE GIRL LOST

Une Petite Fille Perdue

Traduction Jacky Lavauzelle

In futurity
Dans l’avenir
I prophetic see
Je le vois prophétiquement :
That the earth from sleep
Que la terre sorte de son sommeil
(Grave the sentence deep)
(Gravez profondément la phrase)

Shall arise and seek
Elle se lèvera, et cherchera
For her Maker meek;
son doux Créateur ;
And the desert wild
Et le sauvage désert
Become a garden mild.
Deviendra un jardin douillet.

In the southern clime,
Dans le climat du sud,
Where the summer’s prime
Où la primeur de l’été
Never fades away,
Ne se fane jamais,
Lovely Lyca lay.
où la Belle Lyca reposait.

Seven summers old
Sept étés
Lovely Lyca told;
portaient la Belle Lyca ;
She had wander’d long
Elle avait longtemps erré
Hearing wild birds’ song.
A l’écoute du chant des oiseaux sauvages.

« Sweet sleep, come to me
« Doux sommeil, viens à moi
 « Underneath this tree.
« Sous cet arbre.
   « Do father, mother, weep?
« Père, mère, pleurez-vous ?
 « Where can Lyca sleep?
«Où peut se coucher Lyca ?

**

« Lost in desert wild
« Perdue dans le désert sauvage
« Is your little child.
« C’est votre petit enfant.
« How can Lyca sleep
« Comment peut dormir Lyca
« If her mother weep?
« Si sa mère pleure ?

**

« If her heart does ache
«Si lourd est son cœur
    « Then let Lyca wake;
« Alors laissez dormir Lyca ;
« If my mother sleep,
«Si ma mère sommeille,
« Lyca shall not weep.
« Lyca ne doit pas pleurer.

**

« Frowning, frowning night,
« Morose, la nuit morose,
« O’er this desert bright,
« Sur ce désert lumineux,
  « Let thy moon arise
«Que ta lune se pose
« While I close my eyes. »
« Alors que je ferme les yeux. »

**

Sleeping Lyca lay
Lyca dormant
While the beasts of prey,
Pendant que les bêtes de proie,
Come from caverns deep,
Venues de profondes cavernes,
  View’d the maid asleep.
Observaient la fillette.

**

The kingly lion stood,
Le roi lion se leva,
And the virgin view’d,
Et observa la vierge,
Then he gamboll’d round
Puis il bondit
O’er the hallow’d ground.
Autour de ce sol sacré.

**

Leopards, tigers, play
Léopards, tigres, jouaient
Round her as she lay,
Autour d’elle alors qu’elle gisait-là,
While the lion old
Tandis que le vieux lion
 Bow’d his mane of gold
Courba sa crinière d’or   

**

And her bosom lick,
Et lécha son sein,
And upon her neck
Et sur son cou
From his eyes of flame
De ses yeux de flamme
Ruby tears there came;
Des rubis en larmes tombèrent ;

**

While the lioness
Arriva la lionne
Loos’d her slender dress,
Froissant sa robe mince,
And naked they convey’d
Et nue, ils l’emportèrent
To caves the sleeping maid.
Dans leur tanière l’endormie.

************************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
************************
A Little Girl Lost William Blake

Canzoniere Poet – LE CHANSONNIER Pétrarque Sonnet 64-CANZONIERE PETRARCA Sonetto 64

CANZONIERE POET
TRECENTO
dolce stil novo
Traduction – Texte Bilingue
Le Chansonnier PETRARQUE 64
LITTERATURE ITALIENNE

Dante Boccace Petrarque Guido Cavalvanti Cino da Pistoia Guittone dArezzo Trecento Italien 1544 Giorgio Vasari

Letteratura Italiana

PETRARQUE

Francesco PETRARCA
1304 – 1374

Traduction Jacky Lavauzelle

——–


Canzoniere Petrarca  Sonetto 64

LE CHANSONNIER PETRARQUE Sonnet 64

Rerum vulgarium fragmenta

Fragments composés en vulgaire

Rime In vita di Madonna Laura

PRIMA PARTE
Première Partie

64/366

Se voi poteste per turbati segni,
Si vous pouviez par des signes de fureur,
per chinar gli occhi, o per piegar la testa,
en baissant les yeux, ou en tournant la tête,
o per esser piú d’altra al fuggir presta,
ou en étant, plus que d’autres, prête à fuir,…

********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
*********************

Ritratto_di_francesco_petrarca,_altichiero,_1376_circa,_padova

canzoniere Petrarca 64
le chansonnier Pétrarque 64
canzoniere poet

LES LUSIADES – OS LUSIADAS -Traduction du Poème de Luis de Camões – Livre I – Canto Primeiro – strophe 44- Verso 44

LES LUSIADES – OS LUSIADAS
LITTERATURE PORTUGAISE

literatura português

Luis de Camões
[1525-1580]

Tradução – Traduction
texto bilingue

Luis de Camoes Les Lusiades

 

Obra Poética

(1556)

LES LUSIADES

OS LUSIADAS

A Epopeia Portuguesa

 

CHANT I
Canto Primeiro

Traduction Jacky Lavauzelle

verso 44
Strophe 44

I-44

Image illustrative de l'article Vasco de Gama

Vasco de Gama

Vasco da Gama signature almirante.svg

Vasco da Gama, o forte capitão,
Vasco da Gama, le valeureux capitaine,
Que a tamanhas empresas se oferece,
Qui aux grandes entreprises s’offre,
De soberbo e de altivo coração,
Avec un superbe et grand cœur,
A quem Fortuna sempre favorece,
A qui Fortune sourit toujours,
  Para se aqui deter não vê razão,
Pour s’arrêter ici ne voyait aucune raison,
Que inabitada a terra lhe parece:
Puisque la terre lui semblait  inhabitée :
Por diante passar determinava;
Pour continuer sa route, il était déterminé ;
 Mas não lhe sucedeu como cuidava.
Mais cela ne se passa pas comme prévu.

Vasco de Gama par Gregorio Lopes

*********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
*********************

White_Fawn_Drawing Faon Diane

luis de camoes literatura português os lusiadas
les Lusiades

CONSOLATION Poème de Gabriele d’ANNUNZIO – Poesia Consolazione di Gabriele D’Annunzio

Gabriele D’Annunzio
prince de Montenevoso

Traduction – Texte Bilingue
LITTERATURE ITALIENNE

 Poesia Consolazione di Gabriele D’Annunzio

Letteratura Italiana

Gabriele D’Annunzio
1863-1938

Traduction Jacky Lavauzelle

——– Gabriele d'Annunzio Traduction Artgitato Proses et Poèmes Italiens


CONSOLATION

Consolazione

Raphaël, La Fornarina, 1518-1519,Galerie nationale d’art ancien, Rome

Non pianger più. Torna il diletto figlio
Ne pleure plusLe fils bien-aimé revient
a la tua casa. È stanco di mentire.
dans ta maison. Il est fatigué de mentir.
Vieni; usciamo. Tempo è di rifiorire.
Viens; sortons. Le temps est venu de refleurir.
Troppo sei bianca: il volto è quasi un giglio.
Tu es trop blanche : ton visage ressemble à un lys.

**

Vieni; usciamo. Il giardino abbandonato
Viens; sortons. Le jardin abandonné
serba ancóra per noi qualche sentiero.
réserve toujours pour nous quelques chemins.
Ti dirò come sia dolce il mistero
Je vais te dire combien est doux le mystère
che vela certe cose del passato.
qui voile certaines choses du passé.

**

Ancóra qualche rosa è ne’ rosai,
Encore quelques roses aux rosiers,
ancóra qualche timida erba odora.
Encore quelques herbes timides odorantes.
Ne l’abbandono il caro luogo ancóra
Dans l’abandon, ces lieux précieux encore
sorriderà, se tu sorriderai.
souriront, si tu souris.

**

Ti dirò come sia dolce il sorriso
Je vais te dire combien est doux le sourire
di certe cose che l’oblìo afflisse.
de certaines choses que l’oubli affligea.
Che proveresti tu se ti fiorisse
Que ressentirais-tu si fleurissait
la terra sotto i piedi, all’improvviso?
la terre sous tes pieds, tout d’un coup ? 

**

Tanto accadrà, ben che non sia d’aprile.
Tout ça adviendra, même si nous ne sommes qu’en avril.
Usciamo. Non coprirti il capo. È un lento
Partons. Ne te couvre pas la têteC’est un timide
sol di settembre, e ancor non vedo argento
soleil de septembre, et je ne vois pas encore d’argent
su ‘l tuo capo, e la riga è ancor sottile.
sur ta tête, et ta raie est encore bien mince.

**

Perché ti neghi con lo sguardo stanco?
Pourquoi nies-tu, les yeux fatigués ?
La madre fa quel che il buon figlio vuole.
La mère fait ce que désire le bon fils.
Bisogna che tu prenda un po’ di sole,
Tu dois prendre un peu de soleil,
un po’ di sole su quel viso bianco.
un peu de soleil sur ton blanc visage.

**

Bisogna che tu sia forte; bisogna
Tu dois être fortetu dois
che tu non pensi a le cattive cose…
ne plus penser aux mauvaises choses
Se noi andiamo verso quelle rose,
Si nous allons vers ces roses,
io parlo piano, l’anima tua sogna.
doucement je parle, ton âme rêve.

**

Sogna, sogna, mia cara anima! Tutto,
Rêve, rêve, ma chère âme! Tout
tutto sarà come al tempo lontano.
tout sera comme au lointain temps passé.
Io metterò ne la tua pura mano
Je vais mettre dans ta main pure
tutto il mio cuore. Nulla è ancor distrutto.
tout mon cœur. Rien n’est encore détruit.

**

Sogna, sogna! Io vivrò de la tua vita.
Rêve, rêve! Je vais vivre de ta vie.
In una vita semplice e profonda
Dans une vie simple et profonde
io rivivrò. La lieve ostia che monda
Je vais revivre. La légère hostie qui nettoie
io la riceverò da le tue dita.
Je vais la recevoir de tes doigts.

**

Sogna, ché il tempo di sognare è giunto.
Rêve ! car le temps est venu de rêver.
Io parlo. Di’: l’anima tua m’intende?
Je parle. dis : ton âme me comprend-elle ?
Vedi? Ne l’aria fluttua e s’accende
Vois-tu ? Dans l’air flotte et éclaire
quasi il fantasma d’un april defunto.
comme le fantôme d’un défunt avril.

**

Settembre (di’: l’anima tua m’ascolta?)
Septembre (dis : ton âme m’entend-elle ?)
ha ne l’odore suo, nel suo pallore,
il a dans son odeur, dans sa pâleur,
non so, quasi l’odore ed il pallore
je ne sais quoi, comme l’odeur et la pâleur
di qualche primavera dissepolta.
de quelques printemps déterrés.

**

Sogniamo, poi ch’è tempo di sognare.
Rêvons, il est temps de rêver.
Sorridiamo. E la nostra primavera,
Sourions. C’est notre printemps,
questa. A casa, più tardi, verso sera,
ceci. À la maison, tard dans la soirée,
vo’ riaprire il cembalo e sonare.
je rouvrirai le clavecin et je jouerai.

**

Quanto ha dormito, il cembalo! Mancava,
Comme il a dormi, le clavecin! Il manquait,
allora, qualche corda; qualche corda
alors, quelques cordes ; quelques cordes
ancóra manca. E l’ebano ricorda
manquent encore. Il se rappelle, l’ébène,
le lunghe dita ceree de l’ava.
des longs doigts fins de l’aïeule.

**

Mentre che fra le tende scolorate
Entre les rideaux décolorés
vagherà qualche odore delicato,
pénètrera une légère fragrance délicate,
(m’odi tu?) qualche cosa come un fiato
(m’entends-tu ?) Quelque chose comme un souffle
debole di viole un po’ passate,
de violettes fanées,

**

sonerò qualche vecchia aria di danza,
je jouerai une vieil air de danse,
assai vecchia, assai nobile, anche un poco
très vieux, très noble, même un peu
triste; e il suon sarà velato, fioco,
triste ; et le son sera voilé, atténué,
quasi venisse da quell’altra stanza.
comme s’il venait d’une autre pièce.

**

Poi per te sola io vo’ comporre un canto
Alors pour toi seule, je composerai une chanson
che ti raccolga come in una cuna,
qui te rassurera comme dans un berceau,
sopra un antico metro, ma con una
sur une métrique ancienne, mais avec une
grazia che sia vaga e negletta alquanto.
grâce vague, quelque peu négligée.

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Tutto sarà come al tempo lontano.
Tout sera comme jadis.
L’anima sarà semplice com’era;
L’âme sera simple comme autrefois ;
e a te verrà, quando vorrai, leggera
et tu la verras, quand tu souhaiteras, légère
come vien l’acqua al cavo de la mano.
comme l’eau qui tombe au creux de la main.

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Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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