LA MERE DES GEORGIENS – 1958 – TBILISSI – Sculpteur ELGUJA AMASHUKELI ელგუჯა ამაშუკელი

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MONUMENT A LA MERE DES GEORGIENS
1958

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MERE DES GEORGIENS TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო

GEORGIE – DECOUVERTE DE LA GEORGIE – საქართველოს აღმოჩენა

PHOTO JACKY LAVAUZELLE

MERE DES GEORGIENS TBILISSI - ნარიყალა

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la mère des géorgiens Tbilissi
ARTISTE GEORGIEN
ქართველი მხატვარი





MONUMENT A
LA MERE DES GEORGIENS
თბილისის 1500 წელი
1500 ANS DE TBILISSI
1958

ალუმინი
Aluminium


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 თბილისი
Tbilissi

ქანდაკება სოლოლაკის გორაზე 1958 წელს აღიმართა ქალაქის 1500 წლისთავთან დაკავშირებით
La statue a été érigée sur la colline de Sololaki en 1958 à l’occasion du 1500e anniversaire de la ville

მონუმენტის ავტორია ქართველი მოქანდაკე ელგუჯა ამაშუკელი, რომელსაც 1966 წელს ამ ქანდაკებისთვის მიენიჭა შოთა რუსთაველის სახელობის სახელმწიფო პრემია.
L’auteur du monument est le sculpteur géorgien Elguja Amashukeli, récipiendaire du prix d’État Shota Rustaveli en 1966

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 la mère des géorgiens Tbilissi  la mère des géorgiens Tbilissi

SCULPTEUR
ელგუჯა ამაშუკელი
ELGUJA AMASHUKELI

22 ივნისი, 1928 – 10 მარტი, 2002
22 juin 1928 – 10 mars 2002

მნიშვნელოვანი ნამუშევრებია
Les œuvres importantes sont:
« ქართლის დედა » (1958)
« Mère de Kartli » (1958),
ვახტანგ გორგასლის ძეგლი (1959)
Monument Vakhtang Gorgasali (1959),
დიდების მონუმენტი (1965),
Monument de la Gloire (1965)
თბილისის მეტროპოლიტენის სადგური « რუსთაველის » პორტალის რელიეფი (1965),
Les reliefs de la station métropolitaine de Tbilissi « Rustaveli » (1965),
რელიეფები თბილისის შემოსასვლელებთან (1957-1958),
les reliefs aux entrées de Tbilissi (1957-1958),
ბარელიეფი « თბილისის 1500 წელი » (1958)
Monument La Mère des Géorgiens « 1500 ans de Tbilissi » (1958),
ქანდაკება « რევოლუცია » (1966, ბრინჯაო),
statue « Révolution » (1966, bronze),
რ. ერისთავის (1974),
R. Eristavi (1974),
ნ. ფიროსმანიშვილის (1975) ძეგლები
Monuments de Pirosmaniashvili (1975)

la mère des géorgiens Tbilissi

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LA GEORGIE
Par
D’Alembert, Diderot
DANS LA PREMIERE EDITION DE L’ENCYCLOPEDIE

GÉORGIE, (Géog.) pays d’Asie qui fait partie de la Perse entre la mer Noire & la mer Caspienne.
La Géorgie est bornée au nord par la Circassie, à l’orient par le Daghestan & le Schirvan, au midi par l’Arménie, & au couchant par la mer Noire. Elle comprend la Colchide & l’Ibérie des anciens, tandis que le Daghestan & le Schirvan forment à-peu-près l’ancienne Albanie.
Elle est divisée par les montagnes en deux parties : l’une orientale où sont les royaumes de Caket au nord, & de Carduel au midi ; l’autre occidentale qui comprend au nord les Abcasses, la Mingrélie, l’Imirete & le Guriel ; tout ce pays est nommé Gurgistan par les orientaux. La riviere de Kur le traverse,& elle porte bateau, ce qui n’est pas commun aux rivieres de Perse. Téflis capitale de la Georgie, est au 83d. de long. & au 43d. de lat.
Cette vaste région pour la possession ou la protection de laquelle les Persans & les Turcs ont si long-tems combattu, & qui est enfin restée aux premiers, fait un état des plus fertiles de l’Asie. Il n’en est guere de plus abondant, ni où le bétail, le gibier, le poisson, la volaille, les fruits, les vins soient plus délicieux.
Les vins du pays, sur-tout ceux de Téflis, se transportent en Arménie, en Médie & jusqu’à Ispahan, où ils sont réservés pour la table du Sophi.
La soie s’y recueille en quantité ; mais les Géorgiens qui la savent mal apprêter, & qui n’ont guere de manufactures chez eux pour l’employer, la portent chez leurs voisins, & en font un grand négoce en plusieurs endroits de Turquie, sur-tout à Arzeron& aux environs.
Les seigneurs & les peres étant maîtres en Géorgie de la liberté & de la vie, ceux-ci de leurs enfans,& ceux-là de leurs vassaux ; le commerce des esclaves y est très-considérable, & il sort chaque année plusieurs milliers de ces malheureux de l’un & de l’autre sexe avant l’âge de puberté, lesquels pour ainsi dire, se partagent entre les Turcs & les Persans qui en remplissent leurs serrails.
C’est particulierement parmi les jeunes filles de cette nation (dont le sang est si beau qu’on n’y voit aucun visage qui soit laid), que les rois & les seigneurs de Perse choississent ce grand nombre de concubines, dont les orientaux se font honneur. Il y a même des défenses très-expresses d’en trafiquer ailleurs qu’on Perse ; les filles georgiennes étant, si l’on peut parler ainsi, regardées comme une marchandise de contrebande qu’il n’est pas permis de faire sortir hors du pays.
Il faut remarquer que de tout tems on a fait ce commerce ; on y vendoit autrefois les beaux garçons aux Grecs. Ils sont, dit Strabon, plus grands & plus beaux que les autres hommes, & les géorgiennes plus grandes & plus belles que les autres femmes. Le sang de Géorgie est le plus beau du monde, dit Chardin : la nature, ajoûte-t-il, a répandu sur la plûpart des femmes des graces qu’on ne voit point ailleurs ; & l’on ne trouve en aucun lieu ni de plus jolis visages, ni de plus fines tailles que celles des géorgiennes ; mais, continue-t-il, leur impudicité est excessive.
On voit en Géorgie des Grecs, des Juifs, des Turcs, des Persans, des Indiens, des Tartares & des Européens. Les Arméniens y sont presqu’en aussi grand nombre que les naturels même. Souverainement méprisés ils remplissent les petites charges, font la plus considérable partie du commerce de Géorgie, & s’enrichissent aux dépens du pays.
Quoique les mœurs & les coûtumes des Géorgiens soient un mélange de celles de la plûpart des peuples qui les environnent, ils ont en particulier cet étrange usage, que les gens de qualité y exercent l’emploi de bourreau ; bien loin qu’il soit réputé infame en Géorgie, comme dans le reste du monde, c’est un titre glorieux pour les familles.
Les maisons des grands & les lieux publics sont construits sur le modele des édifices de Perse, mais la plûpart des églises sont bâties sur le haut des montagnes, en des lieux presqu’inaccessibles ; on les salue de loin, & on n’y va presque jamais : cependant il y a plusieurs évêques en Géorgie, un archevêque, un patriarche ; & c’est le viceroi, autrement dit gorel, nommé par le sophi, & toûjours mahométan de religion, qui remplit les prélatures.
Voilà le précis de ce que j’ai lû de plus curieux sur la Géorgie dans Chardin, Tavernier, Thévenot, Tournefort & la Motraye, & ce précis m’a paru digne d’avoir ici sa place. (D J.)

D’Alembert, Diderot
L’Encyclopédie
Première Edition
1757
Tome 7

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MONUMENT A LA MERE DES GEORGIENS
1958

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MERE DES GEORGIENS TBILISSI - ნარიყალა
Géorgie
საქართველო