The old railway station – Gare de Kuala Lumpur – Stesen keretapi Kuala Lumpur – 吉隆坡火车总站

Pelancongan di Malaysia
Voyage en Malaisie
PHOTO JACKY LAVAUZELLE

 




Gare de Kuala Lumpur

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吉隆坡
Куала-Лумпур

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Gare de Kuala Lumpur
Stesen keretapi Kuala Lumpur
吉隆坡火车总站
ستيسين كريتاڤي كوالا لومڤور

Commencée en 1886
Achevée en 1910

Gare de Kuala Lumpur Sentral la remplace en 2001 (Kuala Lumpur Sentral)

La vieille gare de KL ressemble de moins en moins au palais dont parlait l’Edition du Tour du Monde de 1968 : « La gare de Kuala Lumpur, qu’on prendrait aisément pour un palais mongol de cinéma  est dotée, à l’étage supérieur, d’un hôtel confortable et, au rez-de-chaussée, d’un restaurant. Les chemins de fer malais sont gérés avec sagesse. L’express du jour vous conduit en dix heures à Singapour ou à Penang. »

Aujourd’hui, l’agitation frénétique des voyageurs s’est transportée plus au sud vers la Sentral KL. Notre vieille gare reste un joyau improbable à proximité de la mosquée nationale – Masjid Negara – où peuvent se retrouver 15000 fidèles.

Le temps marque son emprise sur ses murs et ses colonnades et ressemble de plus en plus à un superbe navire abandonné dans la ville. Ce qui lui donne aussi tout son charme suranné.  

Aussi résonnent encore les vers de (Œuvres de Émile Verhaeren – Mercure de France, 1933 -IX. Toute la Flandre, II
Les Villes à pignons. Les Plaines) dans son poème La Gare.

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« Du côté du canal, où ronflent et s’exilent
Les trois usines de la ville,
La gare,
Avec ses coups de trompe et de sifflet,
Avec ses signaux verts dans le soir violet,
Luit et s’effare... » (Emile Verhaeren – La Gare)












[Notre Canal est à Kuala Lumpur le Klang qui y coule à proximité – Les coups de sifflet se sont depuis longtemps éteints, mais des empreintes sonores agitent encore les lieux – J Lavauzelle]

« Elle existe, vivant de peu, très à l’écart ;
Où monte son pignon, montait l’ancien rempart.
Les dimanches, à l’heure où l’on sonne les messes,
Elle écoute de loin le lourd bourdon baller,
Et les cloches, une fois l’an, se quereller,
Toutes ensemble, à la Kermesse. »

Emile Verhaeren – La Gare

« …Mais, dès que le jour tombe, et que s’en vont rentrer
Ceux-ci d’Alost, ceux-là de Deynze et de Courtrai,
La gare,
Une dernière fois, tremble et s’effare,
Et se remplit de bruit ;
Puis, doucement s’enfonce et se clôt dans sa nuit ;
Et l’on n’entend plus rien dans la salle d’attente,
Où seul un bec de gaz reste allumé,
Que le grincement dur d’une plume irritante,
Près d’un guichet fermé. »
Emile Verhaeren – La Gare

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