Archives de catégorie : Traduction

DEN DRÖMMANDE SYSTERN – Poesi KARLFELDT Poésie Suédoise LA SOEUR RÊVEUSE

karlfeldt dikter
Dikter av Erik Axel Karlfeldt

Traduction – Texte Bilingue
Erik Axel Karlfeldts dikter
Karlfeldt poet
Den drömmande systern Poesi
Poésie
La Sœur Rêveuse


LITTERATURE SUEDOISE
POESIE SUEDOISE

svensk litteratur
svensk poesi

Erik Axel Karlfeldt
1864 – 1931

Traduction Jacky Lavauzelle


Den drömmande systern

La Sœur Rêveuse

1901

Vinden spelar på sin sträng
Le vent joue avec son cordeau
smäktande bukolika.
une languissante bucolique.
Vill du gå på grönan äng, 
Veux-tu te rendre à la verte prairie,
jungfru Melancholica?
Jeune Mélancolique ?
Dagen slocknar högt mot norr,
La journée se termine au nord,
stigens gren är dagglöst torr, 
la branche du sentier sans rosée reste sèche,
sakta surra broms och ollonborr.
Et les frelons et les cafards s’activent avec lenteur.

*

Där du nyss i solen gick
 tu marchais au soleil 
bland de andra tärnorna,
parmi les autres demoiselles,
låg en fjärrglans i din blick
tu avais cet éclat particulier dans tes yeux
som i sommarstjärnorna;
comme dans les étoiles en été ;
och jag tänkte: dagens flod
et je pensais, la rivière d’aujourd’hui
väller stark och het som blod,
passe forte et chaude comme le sang,
men den värmer ej min jungfrus mod.
mais il ne chauffe pas mon courage.

*

Stämdes gigor, yr och röd
Les violons s’accordent, étourdie et rouge
strax kom ung Sanguinica,
apparaît de jeune Sanguine,
och med kind i häftig glöd
et avec une ferveur impétueuse
upp sprang stolt Cholerica.
trépidante et fière Cholérique.
Fru Flegmatica kom ock,
Madame Flegmatique vint aussi,
trög och tungögd, vit och tjock.
atone et lourde, blanche et épaisse.
Du gled ensam bort ur dansens flock.
Toi seulement hors de ce troupeau dansant.

*

Går du under månens ny,
Si tu vas sous la lune nouvelle
syster Melancholica,
sœur Mélancolique,
leker skimret på din hy
fais jouer les reflets sur ta peau
som på blek majolika.
comme sous une blême maïolique.
Till ett kärl för drömmars vin
Tu es le flacon où se loge le vin des rêves
är du formad, svag och fin;
tu en as la forme, fragile et délicate;
du är skymningsvind och mandolin.
Tu es le vent crépusculaire et tu es la mandoline.

**********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
**********************
Den drömmande systern Karlfeldt poesi
karlfeldt dikter

le café GOLDONI – LA BOTTEGA DEL CAFFE GOLDONI ATTO SECONDO Scena Sesta- LE CAFE ACTE 2 Scène 6

le Café Goldoni

LA BOTTEGA DEL CAFFE GOLDONI
ATTO SECONDO- Scena Sesta
Le Café GOLDONI
ACTE II Scène 6
Traduction – Texte Bilingue
Carlo Osvaldo Goldoni

LITTERATURE ITALIENNE

letteratura italiana

CARLO GOLDONI
1707- 1793

La bottega del caffe goldoni le cafe texte et traduction artgitato

 

Traduction Jacky Lavauzelle


La bottega del caffè

LE CA
FE

1750 – 1751

*************

ATTO SECONDO
ACTE II

Scène 6
Scena Sesta

Pandolfo dalla strada e detto
Pandolfo de la route

PANDOLFO
Dove, dove, signor Eugenio, così riscaldato?
Eh ! où, où monsieur Eugenio, allez-vous donc ainsi ?

EUGENIO
Avete veduto Ridolfo?
Avez-vous vu Ridolfo ?

PANDOLFO
Io no.
Moi ? non.

EUGENIO
Avete fatto niente del panno?
Avez-vous fait quelque chose de la toile?

PANDOLFO
Signor sì, ho fatto.
Oui monsieur, oui, je l’ai fait.

EUGENIO
Via bravo, che avete fatto?
Bravo ! Qu’avez-vous donc fait ?

PANDOLFO
Ho ritrovato il compratore del panno; 
j’ai trouvé un acheteur pour la toile ;
ma con che fatica!
mais que d’effort !
L’ho fatto vedere da più di dieci, e tutti lo stimano poco.
J’ai vu plus de dix personnes, et toute peu intéressée.

EUGENIO
Questo compratore, quanto vuol dare?
Et cet acheteur ? ça donne quoi ?

PANDOLFO
A forza di parole l’ho tirato a darmi otto lire al braccio.
A force de mots, j’ai négocié à huit lires la brasse.

EUGENIO
Che diavolo dite?
Par le diable, que dites-vous ?
Otto lire il braccio?
Huit lires la brasse ?
Ridolfo me ne ha fatto vendere due pezze a tredici lire.
Ridolfo m’a fait vendre deux pièces à treize lires.

PANDOLFO
Denari subito?
Et celui-ci a payé de suite ?

EUGENIO
Parte subito, e il resto con respiro.
Une partie au comptant, et le reste plus tard.

PANDOLFO
Oh che buon negozio!
Oh quel bon négociateur !
Col respiro! 
Plus tard !
Io vi fo dare tutti i denari uno sopra l’altro.
Moi, je vais vous montrer l’argent, une lire après l’autre.
Tante braccia di panno, tanti bei ducati d’argento veneziani.
Tant de brasses de tissu, tant de beaux ducats vénitiens en argent.

EUGENIO
da sè
à part
Ridolfo non si vede! Vorrei denari; son punto.
Je ne vois pas Ridolfo ! j’ai tant besoin d’argent ; Je suis sur le point d’en avoir.

PANDOLFO
Se avessi voluto vendere il panno a credenza, l’avrei venduto anche sedici lire.
Si j’avais vendu le chiffon à crédit, je l’aurais vendu seize lires !
Ma col denaro alla mano, al di d’oggi, quando si possono pigliare, si pigliano.
Mais de l’argent en main, à ce jour, il faut le saisir de suite.

EUGENIO
Ma se costa a me dieci lire.
Mais il me coûte dix lires !

PANDOLFO
Cosa importa perder due lire al braccio nel panno, se avete i quattrini per fare i fatti vostri, e da potervi riscattare di quel che avete perduto?
Qu’importe de perdre deux livres la brasse dans le tissu, si vous avez l’argent pour faire votre affaire, et ainsi vous pouvez racheter ce que vous avez perdu ?

EUGENIO
Non si potrebbe migliorare il negozio?
Vous n’auriez pas pu mieux négociez ?
Darlo per il costo?
Le vendre à prix coûtant ?

PANDOLFO
Non vi è speranza di crescere un quattrinello.
Il y n’avait aucun l’espoir de récupérer un sou de plus.

EUGENIO
da sè
à part
Bisogna farlo per necessità.
Je dois l’accepter par nécessité.

Via, quel che s’ha da fare si faccia subito.
Va ! si on a quelque chose à faire, il vaut mieux le faire maintenant.

PANDOLFO
Fatemi l’ordine per aver le due pezze di panno, e in mezz’ora vi porto qui il denaro.
Faites-moi une ordonnance pour les deux morceaux de tissu, et dans une demi-heure j’apporte l’argent ici.

EUGENIO
Son qui subito. Giovani, datemi da scrivere.
Je le fais immédiatement. Garçon ! donnez-moi de quoi écrire.

I garzoni portano il tavolino col bisogno per scrivere
Le garçon apporte à la table le matériel pour écrire

PANDOLFO
Scrivete al giovane che mi dia quelle due pezze di panno che ho segnate io.
Dites au garçon de me donner ces deux morceaux de tissu.

EUGENIO
Benissimo, per me è tutt’uno. 
Bien, pour moi, ça va ensemble !
scrive
il écrit

PANDOLFO
da sè
à part
Oh che bell’abito, che mi voglio fare.
Oh que bel habit, je vais pouvoir me faire !

 

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 Traduction Jacky Lavauzelle
    ARTGITATO
  *****************

la bottega del caffe Goldoni atto secondo Scena Sesta
le café Goldoni acte 2 scène 6

La bottega del caffè
le café Goldoni

 

LES LUSIADES – OS LUSIADAS -Traduction du Poème de Luis de Camões – Livre I – Canto Primeiro – strophe 17- Verso 17

LES LUSIADES – OS LUSIADAS
LITTERATURE PORTUGAISE

literatura português

Luis de Camões
Tradução – Traduction
texto bilingue

Luis de Camoes Les Lusiades

OS LUSIADAS

Obra Poética

(1556)

LES LUSIADES

A Epopeia Portuguesa

CHANT I
Canto Primeiro

Traduction Jacky Lavauzelle

verso 17
Strophe 17

I-17

Em vós se vêm da olímpica morada
Dans le domaine olympien, en toi elles se voient
Dos dois avós as almas cá famosas,
Les âmes des deux aïeuls illustres,
Uma na paz angélica dourada,…

*********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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luis de camoes literatura português os lusiadas
les Lusiades

 

Canzoniere Poet – LE CHANSONNIER Pétrarque Sonnet 34-CANZONIERE PETRARCA SONETTO 34

CANZONIERE POET
Traduction – Texte Bilingue
Le Chansonnier PETRARQUE 34
LITTERATURE ITALIENNE

Letteratura Italiana

PETRARQUE

Francesco PETRARCA
1304 – 1374

Traduction Jacky Lavauzelle

——–

——–


Canzoniere Petrarca Sonetto 34

LE CHANSONNIER PETRARQUE Sonnet 34

Rerum vulgarium fragmenta

Fragments composés en vulgaire

PRIMA PARTE
Première Partie

34/366

Apollo, s’anchor vive il bel desio
Apollon, si encore vit le beau désir
che t’infiammava a le thesaliche onde,
qui t’enflammais dans les vagues de Thessalie,
et se non ài l’amate chiome bionde,
et si tu n’as plus les aimées mèches blondes,…

********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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canzoniere Petrarca sonetto 34
le chansonnier Pétrarque sonnet 34
canzoniere poet

Biała magia -Krzysztof Kamil Baczyński – Poème Polonais – Magie Blanche (1942)

Krzysztof Kamil Baczyński
Dzieło Krzysztof Kamil Baczyński
Œuvre de Krzysztof Baczyński
Work of Krzysztof Kamil Baczyński

Traduction – Texte Bilingue

Poésie Polonaise – Polish poetry
poezja polska

 

 

KRZYSZ~1KRZYSZ~1KRZYSZ~1

 

 

LITTERATURE POLONAISE

literatura polska

Krzysztof Kamil Baczyński
1921-1944

Traduction Jacky Lavauzelle

 


Biała magia

1942

MAGIE BLANCHE

Stojąc przed lustrem ciszy
Debout devant un miroir de silence
Barbara z rękami u włosów
Barbara les mains dans les cheveux
nalewa w szeklane ciało
verse dans son corps cristallin
srebrne kropelki głosu.
sa voix gouttelette d’argent.

*

I wtedy jak dzban – światłem
Et puis de lumière elle s’habille
 zapełnia się i szkląca
illuminée et cristalline
przejmuje w siebie gwiazdy
une étoile elle devient
i biały pył miesiąca.
une poussière blanche détachée de la lune.

*

Przez ciała drżący pryzmat
À travers le prisme du corps
w muzyce białych iskier
dans une musique de blanches étincelles
łasice się prześlizną
les belettes se cachent
jak snu puszyste Liski.
comme dans un doux rêve moelleux.

*

Oszronią sią w nim niedźwiedzie,
Un gel d’
ours,
jasne od gwiazd polarnych,
sous une lumière polaire d’étoiles,
i myszy się strumień przewiedzie
Les souris sur le ruisseau qui naviguent
płynąc lawiną gwarną.
Une avalanche se prépare.

*

Aż napełniona mlecznie,
Elle se remplit de lait,
 w sen się powoli zapadnie,
Elle sommeille lentement puis s’effondre,
a czas melodyjnie osiądzie
le temps s’installe mélodieusement
kaskadą blasku na dnie.
illuminant le bas de la cascade.

*

Więc ma Barbara srebrne
Ainsi Barbara d’argent
ciało. W nim pręży się miękko
a ce corps. Où, s’y love doucement
biała łasica milczenia
La silencieuse belette blanche
pod niewidzialną reką.
Dans une invisible main.

**********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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Fortepian Szopena – Cyprian NORWID – Le Piano de Chopin – Poème polonais de 1865

***

Traduction Jacky Lavauzelle
Cyprian Norwid par Józef Łoskoczyński (1857-1928)

Traduction Jacky Lavauzelle*******

**
Cyprian Norwid poèmes
**

LITTERATURE POLONAISE
POESIE POLONAISE

CYPRIAN NORWID
1757-1841
Traduction Jacky Lavauzelle

 

**

Traduction Jacky Lavauzelle


LES POEMES POLONAIS

Fortepian Szopena
LE PIANO DE CHOPIN
1865

**

** 

Traduction Jacky Lavauzelle

 


***

Traduction Jacky Lavauzelle
Concert de Chopin chez les Radziwiłł en 1829, Henryk Siemiradzki, 1887

*************************

I

Byłem u ciebie w te dni przedostatnie,
J’étais avec toi en ces jours, les avant-derniers,
Niedocieczonego wątku
D’une incompréhensible histoire
Pełne, jak mit,
Lourde comme un mythe,
Blade, jak świt,
Pâle comme l’aurore,
Gdy życia koniec szepce do początku:
Lorsque la fin de la vie lance des chuchotements dès le début:
«Nie stargam cię ja, nie, ja uwydatnię».
« Non, je ne t’anéantirai point, non, je t’accompagnerai « .

 

II

Byłem u ciebie w dni te przedostatnie,
J’étais avec toi en ces jours, les avant-derniers,
Gdy podobniałeś co chwila, co chwila
Lorsque tu ressemblais à chaque instant, à chaque instant
Do upuszczonej przez Orfeja liry,
Jusqu’à ce qu’elle ait chuté, à la lyre d’Orphée
W której się rzutu moc z pieśnią przesila —
Où à la ligne musicale qui au chant résiste-
I rozmawiają z sobą struny cztéry,
Et qui dialogue avec les quatre cordes,
Trącając się
Se cognant
Po dwie, po dwie,
Par deux, par deux,
I szemrząc zcicha:
En murmurant doucement :
«Zacząłże on « 
« Est-ce bien lui
Uderzać w ton?…
Qui donne le ton? … « 
Czy taki mistrz, że gra, choć odpycha?»
Est-ce là un tel maître du jeu qui en nous attirant nous repousse? « 

 

III

Byłem u ciebie w te dni, Fryderyku!
J’étais avec toi en ces jours, Frédéric !
Którego ręka dla swojej białości
Dont ta main par sa blancheur
Alabastrowej, i wzięcia, i szyku,
D’albâtre, et sa prise, et son style.
I chwiejnych dotknięć, jak strusiowe pióro,
Et les touches fragiles, telles les plumes d’autruche,
Mieszała mi w oczach z klawjaturą
Mélangeait dans mes yeux au clavier
Z słoniowej kości.
D’ivoire.
I byłeś, jako owa postać, którą
Et tu te transformais en une nouvelle forme, comme
Z marmurów łona,
Ces poitrines des marbres,
Niźli je kuto,
Avant même qu’elles ne soient taillées,
Odejma dłóto
Font penser au burin
Genjuszu, wiecznego Pigmaljona!
Du génie, éternel Pygmalion !

 

IV

A w tem, coś grał i co zmówił ton i co powie,
Et soudain, tu as joué une ligne qui m’a surpris
Choć inaczej się echa ustroją,
Bien différente des échos lointains,
Niż, gdy błogosławiłeś sam ręką swoją
Quand par ta main tu bénissais
Wszelkiemu akordowi —
 Chaque accord –
A w tem, coś grał, taka była prostota
Et soudain, tu jouas la simplicité
Doskonałości peryklejskiej,
L’excellence d’un Périclès

Jakby starożytna która cnota,
Comme si une antique vertu,
W dom modrzewiowy wiejski
Dans une demeure de mélèze
Wchodząc, rzekła do siebie:
Entra en me disant :
«Odrodziłam się w niebie,
«Je renais dans le ciel,
I stały mi się arfą wrota,
 
La porte devient une harpe
Wstęgą ścieżka…
 
Le chemin, un ruban …
Hostję przez blade widzę zboże…
 Un maïs, une hostie
Emanuel już mieszka
Emanuel vit déjà
Na Taborze!
Sur le mont Thabor ! »

 

V

I była w tem Polska, od zenitu
C’était la Pologne à son zénith
Wszechdoskonałości dziejów
Dans l’excellence de l’Histoire

Wzięta tęczą zachwytu,
Plaisir d’un arc-en-ciel,
Polska przemienionych kołodziejów,
 La Pologne des charrons transformées,
Taż sama zgoła,
L’unique tout à fait.
Złotopszczoła…
Un miel d’or…
(Poznałciżebym ją na krańcach bytu!…)
(Je la reconnaîtrais même au précipice de l’existence ! …)

 

 VI

I oto pieśń skończyłeś — i już więcéj
Et voici la fin du chant- et tu ne sembles plus être
Nie oglądam cię — jedno słyszę:
Là quand je te regarde- on peut entendre :
Coś, jakby spór dziecięcy —
Quelque chose comme une dispute d’enfants –
A to jeszcze kłócą się klawisze
Mais ce sont toujours les touches que l’on entend
O niedośpiewaną chęć,
Un désir intérieur,
I trącając się zcicha
Qui repousse l’esprit

Po ośm, po pięć —
Par huit, par cinq –
Szemrzą: «Począłże grać? Czy nas odpycha?…»
Murmurent : « A-t-il joué ? Nous repousse-t-il? … »

VII

O ty, co jesteś miłości profilem,
O toi, profil de l’Amour !
Któremu na imię «dopełnienie»
Qui est appelé « aboutissement » –
To, co w sztuce mianują stylem,
Voilà ce que l’art nomme le style,
Iż przenika pieśń, kształci kamienie —
Qui imprègne le chant et transforme la pierre –
O ty, co się w dziejach zowiesz «erą»,
O toi, qui dans l’histoire l’on nomme «ère»,
Gdzie zaś ani historji zenit jest,
Et même si cette histoire n’est pas à son zénith,
Zwiesz się razem «duchem i literą»
Ensemble, on vous appelle « l’esprit et la lettre »
I «consummatum est» —
Et « consummatum est » –
O ty, doskonałe wypełnienie,
O toi, accomplissement parfait !
Jakikolwiek jest twój i gdzie… znak,
Quel que soit et où que soit… le signe,
Czy w Fidjaszu, Dawidzie, czy w Szopenie, —
En Phidias, en David ou en Chopin –
Czy w eschylesowej scenie.
Dans une scène d’une pièce d’Eschyle.
Zawsze zemści się na tobie brak.
Toujours le manque te poursuivra.
Piętnem globu tego niedostatek:
La rareté est la plaie de ce monde :
Dopełnienie go boli,
La perfection se réalise dans la douleur,
On rozpoczynać woli
Il paraît préférable de sans cesse recommencer
I woli wyrzucać wciąż przed się zadatek.
De réessayer ne voulant point souffrir.
Kłos, gdy dojrzał, jak złoty kometa,
Epis, lorsque tu mûris, telle une comète d’or
Ledwo, że go wiew ruszy,
A peine un souffle te caresse,
Deszcz pszenicznych ziarn prószy,
Que tes grains de blé en pluie légère s’envolent.
Sama go doskonałość rozmieta.
La perfection les enlève.

 

VIII

Oto patrz, Fryderyku! To Warszawa:
Ici, vois , Frédéric ! Varsovie !
Pod rozpłomienioną gwiazdą
Sous une étoile enflammée
Dziwnie jaskrawa…
Curieusement lumineuse …
Patrz, organy u fary, patrz, twoje gniazdo!
Vois, les orgues de l’église paroissiale, vois, ton nid !
Ówdzie patrycjalne domy stare
Quelques anciennes maisons patriciennes
Jak pospolita rzecz,
Comme la république,
Bruki placów głuche i szare
Les pavements ternes et les carrés gris
I Zygmuntowy w chmurze miecz.
Et l’épée de Sigismond dans les nuages.

 

IX

Patrz!… Z zaułków w zaułki
Vois ! … De ruelles en ruelles
Kaukaskie się konie rwą,
Les chevaux du Caucase qui piaffent,
Jak przed burzą jaskółki
Comme les hirondelles de tempête
Wyśmigając przed pułki
Rasent leurs régiments
Po sto — po sto…
Par cent – par cent …
Gmach zajął się ogniem, przygasł znów.
La demeure prend feu, et disparaît à nouveau.
Zapłonął znowu — — i oto pod ścianą
Elle refait surface – – et alors contre le mur
Widzę czoła ożałobionych wdów
Je vois le visage des veuves
Kolbami pchane — —
Pressée – –
I znów widzę, acz dymem oślepian,
Encore une fois je vois, à travers cette fumée opaque,
Jak przez ganku kolumny
Comment par les colonnes du porche
Sprzęt podobny do trumny
L’appareil semblable à un lourd cercueil
Wydźwigają… runął… runął… twój fortepian!
monte… s’effondre …  s’effondre … ton piano !

 

X

I była w tem Polska, od zenitu
C’était la Pologne à son zénith
Wszechdoskonałości dziejów
Dans l’excellence de l’Histoire

Wzięta tęczą zachwytu,
Plaisir d’un arc-en-ciel,
Polska przemienionych kołodziejów,
 La Pologne des charrons transformées,
Ten sam… runął… na bruki z granitu!
Elle même … est tombée … sur les trottoirs de granit !
I oto, jak zacna myśl człowieka,
Et ici, comme la noble pensée,
Poterany jest gniewami ludzi,
Se heurte à la colère des hommes,
Lub, jak od wieka
Ou, comme les générations s’opposent
Wieków wszystko, co zbudzi!
Toutes les générations s’opposent à celui qui les réveille !
I oto, jak ciało Orfeja,
Et ici, comme le corps d’Orphée,
Tysiąc pasyj rozdziera go w części,
Que mille passions arrachent
A każda wyje: «Nie ja!…»
Et qui à chaque fois crie : «Pas moi …»!
«Nie ja!» — zębami chrzęści.
« Pas moi! » – claquant des dents.
Lecz ty, lecz ja? Uderzmy w sądne pienie,
Mais toi, mais moi ? Déclamons le chant de la raison,
Nawołując: «Ciesz się, późny wnuku!
Criant : «Réjouis-toi, petit-fils tardif !
Jękły głuche kamienie:
Les pierres sourdes murmurent :
Ideał sięgnął bruku».
L’idéal atteint le trottoir. « 

Traduction Jacky Lavauzelle
Manuscrit du Piano de Chopin – Rękopis Fortepianu Szopena

**********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
**********************
***

Traduction Jacky Lavauzelle

*

Cyprian Kamil Norwid
Dzieło Cyprian Kamil Norwid
Œuvre de Cyprian Kamil Norwid

Traduction – Texte Bilingue

Poésie Polonaise – Polish poetry
poezja polska

 

LITTERATURE POLONAISE – literatura polska

Cyprian Norwid

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le café GOLDONI – LA BOTTEGA DEL CAFFE GOLDONI ATTO SECONDO Scena Quinta- LE CAFE ACTE 2 Scène 5

le Café Goldoni

LA BOTTEGA DEL CAFFE GOLDONI
ATTO SECONDO- Scena Quinta
Le Café GOLDONI
ACTE II Scène 5
Traduction – Texte Bilingue
Carlo Osvaldo Goldoni

LITTERATURE ITALIENNE

letteratura italiana

CARLO GOLDONI
1707- 1793

La bottega del caffe goldoni le cafe texte et traduction artgitato

 

Traduction Jacky Lavauzelle


La bottega del caffè

LE CA
FE

1750 – 1751

*************

ATTO SECONDO
ACTE II

Scène 5
Scena Quinta

Garzoni in bottega, Eugenio dalla biscazza.
le garçon de la boutique et Eugenio.

EUGENIO
Maledetta fortuna!
Fortune maudite !
Li ho persi tutti.
Je les ai tous perdu !
Per una cioccolata ho perso dieci zecchini.
Pour un chocolat, je perds mes dix sequins.
Ma l’azione che mi ha fatto mi dispiace più della perdita.
Mais l’action me désole encore plus que ma perte.
Tirarmi sotto, vincermi tutti i denari, e poi non volermi credere sulla parola?
Il me fait jouer, me gagne tout l’argent, puis veux pas donner crédit à ma parole ?
  Ora sì, che son punto;
Maintenant ! alors que j’étais prêt ;
ora sì, che darei dentro a giuocare sino a domani.
Maintenant ! quand je voulais jouer jusqu’à demain !
Dica Ridolfo quel che sa dire;
Ridolfo dira ce qu’il dira ;
bisogna  che mi dia degli altri denari. 
il doit me donner l’argent.
Giovani, dov’è il padrone?
Garçon ! où est donc ton patron ?

GARZONI
È andato via in questo punto.
Il est parti à l’instant !

EUGENIO
Dov’è andato?
est-il allé ?

GARZONI
Non lo so, signore.
Je ne le sais pas, monsieur.

EUGENIO
Maledetto Ridolfo! Dove diavolo sarà andato?
Maudit Ridolfo ! Où diable a-t-il disparu ?

alla porta della bisca
il se dirige vers la porte du casino

Signor Conte, aspettatemi, che or ora torno.
 Monsieur le Comte, attendez-moi, je suis de retour rapidement.

in atto di partire
comme s’il partait

 Voglio veder se trovo questo diavolo di Ridolfo.
Je veux voir si je trouve ce diable de Ridolfo !

*****************
 Traduction Jacky Lavauzelle
    ARTGITATO
  *****************

la bottega del caffe Goldoni atto secondo Scena Quinta
le café Goldoni acte 2 scène 5

La bottega del caffè
le café Goldoni

Jacinto Benavente obras : Los intereses creados – Les intérêts créés – Théâtre Espagnol – Sommaire – Indice

Jacinto Benavente obras
Jacinto Benavente y Martinez
Traduction – Texte Bilingue
Traducción – texto bilingüe


la literatura española
Teatro español


LITTERATURE ESPAGNOLE
Théâtre Espagnol

JACINTO BENAVENTE

 

1866-1954


Description de cette image, également commentée ci-aprèsDescription de cette image, également commentée ci-aprèsDescription de cette image, également commentée ci-après

Traduction Jacky Lavauzelle

——–

LOS INTERESES CREADOS

LES INTERÊTS CREES

1907

Indice – Table des Matières

ACTO I
Acte I

Prologo
Prologue

Cuadro primero
Premier Tableau

Escena I
Scène 1

Escena II
Scène 2

Escena III
Scène 3

Escena IV
Scène 4

Cuadro segundo

********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
*********************

JACINTO BENAVENTE Los intereses creados 
JACINTO BENAVENTE Les intérêts créés
Jacinto Benavente obras


 

Canzoniere Poet – LE CHANSONNIER Pétrarque Sonnet 33-CANZONIERE PETRARCA SONETTO 33

CANZONIERE POET
Traduction – Texte Bilingue
Le Chansonnier PETRARQUE 33
LITTERATURE ITALIENNE

Letteratura Italiana

PETRARQUE

Francesco PETRARCA
1304 – 1374

Traduction Jacky Lavauzelle

——–

——–


Canzoniere Petrarca Sonetto 33

LE CHANSONNIER PETRARQUE Sonnet 33

Rerum vulgarium fragmenta

Fragments composés en vulgaire

PRIMA PARTE
Première Partie

33/366

Già fiammeggiava l’amorosa stella
Déjà, flamboyante l’amoureuse étoile
 
per l’orïente, et l’altra che Giunone
par l’Orient, et l’autre pour qui Junon
suol far gelosa nel septentrïone,
fut jalouse dans le septentrion,…

********************
Traduction Jacky Lavauzelle
ARTGITATO
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canzoniere Petrarca sonetto 33
le chansonnier Pétrarque sonnet 33
canzoniere poet