Traduction – Texte Bilingue
Erik Axel Karlfeldts dikter
Karlfeldt poet
Den drömmande systern Poesi
Poésie
La Sœur Rêveuse
LITTERATURE SUEDOISE
POESIE SUEDOISE
svensklitteratur
svensk poesi –
Erik Axel Karlfeldt 1864 – 1931
Traduction Jacky Lavauzelle
–
Den drömmande systern
–
La Sœur Rêveuse
1901
Vinden spelar på sin sträng Le ventjoue avec son cordeau smäktande bukolika.
une languissantebucolique. Vill du gå på grönan äng, Veux-tu te rendre à la verte prairie, jungfru Melancholica?
Jeune Mélancolique ? Dagen slocknar högt mot norr, La journée se termine au nord, stigens gren är dagglöst torr, la branche du sentier sans rosée reste sèche, sakta surra broms och ollonborr.
Et les frelons et les cafards s’activent avec lenteur.
*
Där du nyss i solen gick Oùtu marchais au soleil bland de andra tärnorna, parmi lesautresdemoiselles, låg en fjärrglans i din blick tu avais cet éclatparticulier dans tes yeux som i sommarstjärnorna; comme dans les étoiles en été ; och jag tänkte: dagens flod et je pensais, larivièred’aujourd’hui väller stark och het som blod, passe forte etchaudecomme le sang, men den värmer ej min jungfrus mod. mais il ne chauffe pas mon courage.
*
Stämdes gigor, yr och röd Les violons s’accordent, étourdie et rouge strax kom ung Sanguinica, apparaît dejeuneSanguine, och med kind i häftig glöd etavec une ferveurimpétueuse upp sprang stolt Cholerica.
trépidante et fière Cholérique. Fru Flegmatica kom ock,
Madame Flegmatique vint aussi, trög och tungögd, vit och tjock. atone etlourde, blanche et épaisse. Du gled ensam bort ur dansens flock. Toi seulement hors de ce troupeau dansant.
*
Går du under månens ny, Si tu vas sous la lune nouvelle syster Melancholica,
sœur Mélancolique, leker skimret på din hy fais jouer les reflets sur ta peau som på blek majolika. comme sous une blême maïolique. Till ett kärl för drömmars vin Tu es le flacon où se loge le vin des rêves är du formad, svag och fin; tu en as la forme, fragile etdélicate; du är skymningsvind och mandolin. Tu es le vent crépusculaire et tu es la mandoline.
EUGENIO Avete fatto niente del panno? Avez-vous fait quelque chose de la toile?
PANDOLFO Signor sì, ho fatto. Oui monsieur,oui, je l’ai fait.
EUGENIO Via bravo, che avete fatto? Bravo ! Qu’avez-vous donc fait ?
PANDOLFO Ho ritrovato il compratore del panno; j’ai trouvé un acheteurpour la toile ; ma con che fatica! mais que d’effort ! L’ho fatto vedere da più di dieci, e tutti lo stimano poco. J’ai vuplus dedix personnes,et toute peu intéressée.
EUGENIO Questo compratore, quanto vuol dare? Et cet acheteur ?ça donne quoi ?
PANDOLFO A forza di parole l’ho tirato a darmi otto lire al braccio.
A force de mots, j’ai négocié à huit lires la brasse.
EUGENIO Che diavolo dite? Par le diable, que dites-vous ? Otto lire il braccio? Huitliresla brasse ? Ridolfo me ne ha fatto vendere due pezze a tredici lire. Ridolfom’a faitvendre deuxpiècesà treizelires.
PANDOLFO Denari subito? Et celui-ci a payé de suite ?
EUGENIO Parte subito, e il resto con respiro. Une partie au comptant, et le resteplus tard.
PANDOLFO Oh che buon negozio! Ohquelbon négociateur ! Col respiro! Plus tard ! Io vi fo dare tutti i denari uno sopra l’altro. Moi, je vais vous montrer l’argent, une lire après l’autre. Tante braccia di panno, tanti bei ducati d’argento veneziani.
Tant debrassesde tissu, tant de beauxducatsvénitiens enargent.
EUGENIO da sè
à part Ridolfo non si vede! Vorrei denari; son punto.
Je ne vois pas Ridolfo ! j’ai tant besoin d’argent ; Je suis sur le point d’en avoir.
PANDOLFO Se avessi voluto vendere il panno a credenza, l’avrei venduto anche sedici lire. Si j’avais vendu le chiffonà crédit, je l’auraisvendu seize lires ! Ma col denaro alla mano, al di d’oggi, quando si possono pigliare, si pigliano. Mais de l’argent en main, à ce jour, il faut le saisir de suite.
EUGENIO Ma se costa a me dieci lire. Mais il me coûtedixlires !
PANDOLFO Cosa importa perder due lire al braccio nel panno, se avete i quattrini per fare i fatti vostri, e da potervi riscattare di quel che avete perduto? Qu’importe de perdredeuxlivresla brasse dans le tissu, si vous avezl’argent pour fairevotre affaire, et ainsi vous pouvez racheterce que vousavez perdu ?
EUGENIO Non si potrebbe migliorare il negozio? Vous n’auriez pas pu mieux négociez ? Darlo per il costo? Le vendre à prix coûtant ?
PANDOLFO Non vi è speranza di crescere un quattrinello. Ily n’avait aucun l’espoirde récupérer un sou de plus.
EUGENIO da sè
à part Bisogna farlo per necessità. Je dois l’accepter par nécessité.
Via, quel che s’ha da fare si faccia subito. Va !si on a quelque chose à faire, il vaut mieux le faire maintenant.
PANDOLFO Fatemi l’ordine per aver le due pezze di panno, e in mezz’ora vi porto qui il denaro. Faites-moi une ordonnance pour les deuxmorceaux de tissu, etdansune demi-heurej’apporte l’argentici.
EUGENIO Son qui subito. Giovani, datemi da scrivere. Je le fais immédiatement. Garçon !donnez-moide quoi écrire.
I garzoni portano il tavolino col bisogno per scrivere Le garçon apporte à la table le matériel pour écrire
PANDOLFO Scrivete al giovane che mi dia quelle due pezze di panno che ho segnate io. Dites au garçon de me donnerces deuxmorceaux de tissu.
EUGENIO Benissimo, per me è tutt’uno.
Bien, pour moi, ça va ensemble ! scrive
il écrit
PANDOLFO da sè
à part Oh che bell’abito, che mi voglio fare. Ohquebel habit, je vais pouvoir me faire !
Luis de Camões Tradução – Traduction textobilingue
OS LUSIADAS
Obra Poética
(1556)
LES LUSIADES
A Epopeia Portuguesa
CHANT I Canto Primeiro
Traduction Jacky Lavauzelle
verso 17 Strophe 17
I-17
Em vós se vêm da olímpica morada Dans le domaine olympien, en toi elles se voient Dos dois avós as almas cá famosas, Les âmes des deux aïeuls illustres, Uma na paz angélica dourada,…
Apollo, s’anchor vive il bel desio Apollon, si encore vit le beau désir che t’infiammava a le thesaliche onde, quit’enflammais dans les vagues de Thessalie, et se non ài l’amate chiome bionde, etsi tu n’as plus les aimées mèches blondes,…
Krzysztof Kamil Baczyński
Dzieło Krzysztof Kamil Baczyński
Œuvre de Krzysztof Baczyński Work of Krzysztof Kamil Baczyński
Traduction – Texte Bilingue
Poésie Polonaise – Polish poetry poezja polska
LITTERATURE POLONAISE
literatura polska
Krzysztof Kamil Baczyński 1921-1944
Traduction Jacky Lavauzelle
–
Biała magia
–
1942
– MAGIE BLANCHE
–
Stojąc przed lustrem ciszy Debout devantun miroirde silence Barbara z rękami u włosów Barbarales mainsdans les cheveux nalewa w szeklane ciało versedans son corpscristallin srebrne kropelki głosu. sa voix gouttelette d’argent.
*
I wtedy jak dzban – światłem Et puis de lumière elle s’habille zapełnia się i szkląca illuminée et cristalline przejmuje w siebie gwiazdy une étoile elle devient i biały pył miesiąca. une poussière blanchedétachée de la lune.
*
Przez ciała drżący pryzmat À travers le prisme du corps w muzyce białych iskier dans une musiquede blanches étincelles łasice się prześlizną les belettesse cachent jak snu puszyste Liski. comme dans un doux rêvemoelleux.
*
Oszronią sią w nim niedźwiedzie,
Un gel d’ours, jasne od gwiazd polarnych, sous une lumièrepolaired’étoiles, i myszy się strumień przewiedzie Les sourissur le ruisseau qui naviguent płynąc lawiną gwarną. Une avalanchese prépare.
*
Aż napełniona mlecznie, Elle seremplit delait, w sen się powoli zapadnie, Elle sommeillelentement puis s’effondre, a czas melodyjnie osiądzie le temps s’installe mélodieusement kaskadą blasku na dnie. illuminant le bas de la cascade.
*
Więc ma Barbara srebrne Ainsi Barbarad’argent ciało.W nim pręży się miękko
a ce corps. Où,s’y love doucement biała łasica milczenia La silencieuse beletteblanche pod niewidzialną reką. Dans une invisible main.
Byłem u ciebie w te dni przedostatnie,
J’étais avec toi en ces jours, les avant-derniers, Niedocieczonego wątku
D’une incompréhensible histoire Pełne, jak mit,
Lourde comme un mythe, Blade, jak świt,
Pâle comme l’aurore, Gdy życia koniec szepce do początku:
Lorsque la fin de la vie lance des chuchotements dès le début: «Nie stargam cię ja, nie, ja uwydatnię». « Non, je ne t’anéantirai point, non, je t’accompagnerai « .
II
Byłem u ciebie w dni te przedostatnie, J’étais avec toi en ces jours, les avant-derniers, Gdy podobniałeś co chwila, co chwila Lorsque tu ressemblais à chaque instant, à chaque instant Do upuszczonej przez Orfeja liry,
Jusqu’à ce qu’elle ait chuté, à la lyre d’Orphée W której się rzutu moc z pieśnią przesila —
Où à la ligne musicale qui au chant résiste- I rozmawiają z sobą struny cztéry,
Et qui dialogue avec les quatre cordes, Trącając się
Se cognant Po dwie, po dwie,
Par deux, par deux, I szemrząc zcicha:
En murmurant doucement : «Zacząłże on « « Est-ce bien lui Uderzać w ton?… Qui donne le ton? … « Czy taki mistrz, że gra, choć odpycha?» Est-ce là un tel maître du jeu qui en nous attirant nous repousse? «
III
Byłem u ciebie w te dni, Fryderyku!
J’étais avec toi en ces jours, Frédéric ! Którego ręka dla swojej białości
Dont ta main par sa blancheur Alabastrowej, i wzięcia, i szyku,
D’albâtre, et sa prise, et son style. I chwiejnych dotknięć, jak strusiowe pióro,
Et les touches fragiles, telles les plumes d’autruche, Mieszała mi w oczach z klawjaturą
Mélangeait dans mes yeux au clavier Z słoniowej kości.
D’ivoire. I byłeś, jako owa postać, którą
Et tu te transformais en une nouvelle forme, comme Z marmurów łona,
Ces poitrines des marbres, Niźli je kuto,
Avant même qu’elles ne soient taillées, Odejma dłóto
Font penser au burin Genjuszu, wiecznego Pigmaljona!
Du génie, éternel Pygmalion !
IV
A w tem, coś grał i co zmówił ton i co powie, Et soudain, tu as joué une ligne qui m’a surpris Choć inaczej się echa ustroją, Bien différente des échos lointains, Niż, gdy błogosławiłeś sam ręką swoją Quand par ta main tu bénissais Wszelkiemu akordowi — Chaque accord – A w tem, coś grał, taka była prostota Et soudain, tu jouas la simplicité Doskonałości peryklejskiej, L’excellence d’un Périclès Jakby starożytna która cnota, Comme si une antique vertu, W dom modrzewiowy wiejski Dans une demeure de mélèze Wchodząc, rzekła do siebie: Entra en me disant : «Odrodziłam się w niebie, «Je renais dans le ciel, I stały mi się arfą wrota, La porte devient une harpe Wstęgą ścieżka… Le chemin, un ruban … Hostję przez blade widzę zboże… Un maïs, une hostie Emanuel już mieszka Emanuel vit déjà Na Taborze! Sur le mont Thabor ! »
V
I była w tem Polska, od zenitu C’était la Pologne à son zénith Wszechdoskonałości dziejów Dans l’excellence de l’Histoire Wzięta tęczą zachwytu, Plaisir d’un arc-en-ciel, Polska przemienionych kołodziejów, La Pologne des charrons transformées, Taż sama zgoła, L’unique tout à fait. Złotopszczoła… Un miel d’or… (Poznałciżebym ją na krańcach bytu!…) (Je la reconnaîtrais même au précipice de l’existence ! …)
VI
I oto pieśń skończyłeś — i już więcéj Et voici la fin du chant- et tu ne sembles plus être Nie oglądam cię — jedno słyszę: Là quand je te regarde- on peut entendre : Coś, jakby spór dziecięcy — Quelque chose comme une dispute d’enfants – A to jeszcze kłócą się klawisze Mais ce sont toujours les touches que l’on entend O niedośpiewaną chęć, Un désir intérieur, I trącając się zcicha Qui repousse l’esprit Po ośm, po pięć — Par huit, par cinq – Szemrzą: «Począłże grać? Czy nas odpycha?…» Murmurent : « A-t-il joué ? Nous repousse-t-il? … »
VII
O ty, co jesteś miłości profilem, O toi, profil de l’Amour ! Któremu na imię «dopełnienie» — Qui est appelé « aboutissement » – To, co w sztuce mianują stylem, Voilà ce que l’art nomme le style, Iż przenika pieśń, kształci kamienie — Qui imprègne le chant et transforme la pierre – O ty, co się w dziejach zowiesz «erą», O toi, qui dans l’histoire l’on nomme «ère», Gdzie zaś ani historji zenit jest, Et même si cette histoire n’est pas à son zénith, Zwiesz się razem «duchem i literą» Ensemble, on vous appelle « l’esprit et la lettre » I «consummatum est» — Et « consummatum est » – O ty, doskonałe wypełnienie, O toi, accomplissement parfait ! Jakikolwiek jest twój i gdzie… znak, Quel que soit et où que soit… le signe, Czy w Fidjaszu, Dawidzie, czy w Szopenie, — En Phidias, en David ou en Chopin – Czy w eschylesowej scenie. Dans une scène d’une pièce d’Eschyle. Zawsze zemści się na tobie brak. Toujours le manque te poursuivra. Piętnem globu tego niedostatek: La rareté est la plaie de ce monde : Dopełnienie go boli, La perfection se réalise dans la douleur, On rozpoczynać woli Il paraît préférable de sans cesse recommencer I woli wyrzucać wciąż przed się zadatek. De réessayer ne voulant point souffrir. Kłos, gdy dojrzał, jak złoty kometa, Epis, lorsque tu mûris, telle une comète d’or Ledwo, że go wiew ruszy, A peine un souffle te caresse, Deszcz pszenicznych ziarn prószy, Que tes grains de blé en pluie légère s’envolent. Sama go doskonałość rozmieta. La perfection les enlève.
VIII
Oto patrz, Fryderyku! To Warszawa: Ici, vois , Frédéric ! Varsovie ! Pod rozpłomienioną gwiazdą Sous une étoile enflammée Dziwnie jaskrawa… Curieusement lumineuse … Patrz, organy u fary, patrz, twoje gniazdo! Vois, les orgues de l’église paroissiale, vois, ton nid ! Ówdzie patrycjalne domy stare Quelques anciennes maisons patriciennes Jak pospolita rzecz, Comme la république, Bruki placów głuche i szare Les pavements ternes et les carrés gris I Zygmuntowy w chmurze miecz. Et l’épée de Sigismond dans les nuages.
IX
Patrz!… Z zaułków w zaułki Vois ! … De ruelles en ruelles Kaukaskie się konie rwą, Les chevaux du Caucase qui piaffent, Jak przed burzą jaskółki Comme les hirondelles de tempête Wyśmigając przed pułki Rasent leurs régiments Po sto — po sto… Par cent – par cent … Gmach zajął się ogniem, przygasł znów. La demeure prend feu, et disparaît à nouveau. Zapłonął znowu — — i oto pod ścianą Elle refait surface – – et alors contre le mur Widzę czoła ożałobionych wdów Je vois le visage des veuves Kolbami pchane — — Pressée – – I znów widzę, acz dymem oślepian, Encore une fois je vois, à travers cette fumée opaque, Jak przez ganku kolumny Comment par les colonnes du porche Sprzęt podobny do trumny L’appareil semblable à un lourd cercueil Wydźwigają… runął… runął… twój fortepian! monte… s’effondre … s’effondre … ton piano !
X
I była w tem Polska, od zenitu C’était la Pologne à son zénith Wszechdoskonałości dziejów Dans l’excellence de l’Histoire Wzięta tęczą zachwytu, Plaisir d’un arc-en-ciel, Polska przemienionych kołodziejów, La Pologne des charrons transformées, Ten sam… runął… na bruki z granitu! Elle même … est tombée … sur les trottoirs de granit ! I oto, jak zacna myśl człowieka, Et ici, comme la noble pensée, Poterany jest gniewami ludzi, Se heurte à la colère des hommes, Lub, jak od wieka Ou, comme les générations s’opposent Wieków wszystko, co zbudzi! Toutes les générations s’opposent à celui qui les réveille ! I oto, jak ciało Orfeja, Et ici, comme le corps d’Orphée, Tysiąc pasyj rozdziera go w części, Que mille passions arrachent A każda wyje: «Nie ja!…» Et qui à chaque fois crie : «Pas moi …»! «Nie ja!» — zębami chrzęści. « Pas moi! » – claquant des dents. Lecz ty, lecz ja? Uderzmy w sądne pienie, Mais toi, mais moi ? Déclamons le chant de la raison, Nawołując: «Ciesz się, późny wnuku! Criant : «Réjouis-toi, petit-fils tardif ! Jękły głuche kamienie: Les pierres sourdes murmurent : Ideał sięgnął bruku». L’idéal atteint le trottoir. «
Garzoni in bottega, Eugenio dalla biscazza. le garçon de la boutique et Eugenio.
EUGENIO Maledetta fortuna! Fortune maudite ! Li ho persi tutti. Je les ai tousperdu ! Per una cioccolata ho perso dieci zecchini. Pour unchocolat, je perds mesdix sequins. Ma lazione che mi ha fatto mi dispiace più della perdita. Mais l’actionme désole encore plus que ma perte. Tirarmi sotto, vincermi tutti i denari, e poi non volermi credere sulla parola?
Il me fait jouer, megagnetout l’argent, puis veux pas donner crédit à ma parole ? Ora sì, che son punto; Maintenant !alors que j’étais prêt ; ora sì, che darei dentro a giuocare sino a domani. Maintenant ! quand je voulaisjouerjusqu’à demain ! Dica Ridolfo quel che sa dire; Ridolfo dira ce qu’il dira ; bisogna che mi dia degli altri denari.
il doit me donnerl’argent. Giovani, dovè il padrone? Garçon ! où est donc ton patron ?
GARZONI È andato via in questo punto. Il est parti à l’instant !
EUGENIO Dovè andato? Oùest-il allé ?
GARZONI Non lo so, signore.
Je ne le sais pas, monsieur.
EUGENIO Maledetto Ridolfo! Dove diavolo sarà andato? Maudit Ridolfo !Où diablea-t-il disparu ?
alla porta della bisca
il se dirige vers la porte du casino
Signor Conte, aspettatemi, che or ora torno. Monsieur le Comte, attendez-moi, je suis de retour rapidement.
in atto di partire
comme s’il partait
Voglio veder se trovo questo diavolo di Ridolfo. Je veux voirsi je trouvece diabledeRidolfo !
He aquí el tinglado de la antigua farsa, la que alivió en posadas aldeanas el cansancio de los trajinantes, la que embobó en las plazas de humildes lugares a los simples villanos, la que juntó en ciudades populosas a los más variados concursos, como en París sobre el Puente Nuevo, cuando Tabarín desde su tablado de feria solicitaba la atención de todo transeúnte, desde el espetado doctor que detiene un momento su docta cabalgadura para desarrugar por un instante la frente, siempre cargada de graves pensamientos, al escuchar algún donaire de la alegre farsa, hasta el pícaro hampón, que allí divierte sus ocios horas y horas, engañando al hambre con la risa; y el prelado y la dama de calidad, y el gran señor desde sus carrozas, como la moza alegre y el soldado, y el mercader y el estudiante. Voicile décor de la vieillefarce,celle qui rassérénait dans les aubergesde village les voyageurs exténués, où l’on retrouvait dans les rues, dans deshumblesendroitsles gens simples, quise réunissaient dans les grandes villeslors des différentes foires, comme à Parissur le pont Neuf lorsqueTabarinsur son estrade demandaitl’attention detous les passants, du médecinqui s’arrêtait un instant sur son chevalsurpris pour un moment, toujours plein depensées sérieuses et qui écoutait alors une partie du charmede la joyeuse farce jusqu’au jeune voyou, qui s’amusait à ses heures de loisirs, trompant la faimpar le rire; mais aussi le prélatet la damede la qualité, le grand seigneurdans son carrosse, commela prostituée et le soldat, le marchandet l’étudiant. Gente de toda condición, que en ningún otro lugar se hubiera reunido, comunicábase allí su regocijo, que muchas veces, más que de la farsa, reía el grave de ver reír al risueño, y el sabio al bobo, y los pobretes de ver reír a los grandes señores, ceñudos de ordinario, y los grandes de ver reír a los pobretes, tranquilizada su conciencia con pensar:
Gens de toutes les conditions, qui n’auraient pu être réunis en aucun autre lieu, participaient des mêmes réjouissances, et, bien plus que de la farce elle-même, le plus grave riait en voyant rire untel, et le sage, les pauvres gens riaient en voyant les gens importants rirent, et ceux-ci riaient en voyant les premiers la gorge déployée, avec la conscience tranquille en pensant : ¡también los pobres ríen! « Si les pauvres rient aussi ! » Que nada prende tan pronto de unas almas en otras como esta simpatía de la risa.
Car rien n’est plus prompt à unir les âmes qu’avec cette sympathie qui se dégage naturellement du rire. Alguna vez, también subió la farsa a palacios de príncipes, altísimos señores, por humorada de sus dueños, y no fue allí menos libre y despreocupada.
Quelquefois aussi la farce ouvrait la porte des palais des princes et des grands seigneurs suivant l’humeur de ceux-ci et celle-ci n’en était pas moins libre dans ces conditions. Fue de todos y para todos.
Elle était à tous et pour tous. Del pueblo recogió burlas y malicias y dichos sentenciosos, de esa filosofía del pueblo, que siempre sufre, dulcificada por aquella resignación de los humildes de entonces, que no lo esperaban todo de este mundo, y por eso sabían reírse del mundo sin odio y sin amargura.
Du peuple, elle avait emprunté les malices et les propos sentencieux, la philosophie populaire, qui toujours souffre, adoucie par cette résignation des plus humbles. Ilustró después su plebeyo origen con noble ejecutoria: Illustrant ensuite son origineplébéiennepar de nobles exécutants : Lope de Rueda, Shakespeare, Molière, como enamorados príncipes de cuento de hadas, elevaron a Cenicienta al más alto trono de la Poesía y el Arte. Lope deRueda, Shakespeare, Molière, comme les princes épris de contes de fée, installèrent Cendrillon au plus hauttrône de la poésie et de l’art. No presume de tan gloriosa estirpe esta farsa, que por curiosidad de su espíritu inquieto os presenta un poeta de ahora. Nous ne présumons pas de tant de gloire pour cette farce, présentée par l’inquiète curiositéde l’esprit d‘un poète d’aujourd’hui. Es una farsa quiñolesca, de asunto disparatado, sin realidad alguna. C’est unefarce guignolesque, au sujet disparate,sans aucune réalité. Pronto veréis cómo cuanto en ella sucede no pudo suceder nunca, que sus personajes no’ son ni semejan hombres y mujeres, sino muñecos o fantoches de cartón y trapo, con groseros hilos, visibles a poca luz y al más corto de vista. Bientôt vousverrezcombien ce qui arrivene pourraitjamais se produire, que lespersonnages ne ressemblent pas à des hommes et des femmes, mais bien à des poupées ou desmarionnettesfaitesde cartons et detissus,avec des filsgrossiers, visibles même pour les plusmyopes. Son las mismas grotescas máscaras de aquella comedia de Arte italiano, no tan regocijadas como solían, porque han meditado mucho en tanto tiempo. Ce sontles mêmesmasques grotesquesque ceux de la commedia dell’arte,pas aussieuphoriquesque ceux utilisés alors, car ilsontméditédepuis tout ce temps. Bien conoce el autor que tan primitivo espectáculo no es el más digno de un culto auditorio de estos tiempos; l’auteur sait bien que ce qu’il montrede manièreprimitive n’est pas le plusdigne pour un public cultivé deson temps; así, de vuestra cultura tanto como de vuestra bondad se ampara. aussi, il compte autant sur votre cultureque sur votre gentillesse. El autor sólo pide que aniñéis cuanto sea posible vuestro espíritu. L’auteurdemande seulementque vous retrouviez autant que possible votre âme d’enfant. El mundo está ya viejo y chochea; Le monde estvieux etsénile ; el Arte no se resigna a envejecer, y por parecer niño finge balbuceos. L’artne se résigne pasà vieillir,et pour rejoindre l’enfance il imite les babillagesenfantins. Y he aquí cómo estos viejos polichinelas pretenden hoy divertiros con sus niñerías. Etvoici commentces vieillesmarionnettesprétendent apporter du plaisir par leurs gamineries.
Già fiammeggiava l’amorosa stella Déjà, flamboyantel’amoureuse étoile per l’orïente, et l’altra che Giunone par l’Orient,et l’autre pour qui Junon suol far gelosa nel septentrïone, fut jalousedans le septentrion,…