Dengar oh jeritan batinku
Écoutez les cris de mon cœur Memanggil-manggil, memanggil-manggil namamu selalu
J’appelle encore et toujours son nom Sehari rasa sebulan
Un jour est égal à un mois Hatiku tiada bertahan
Mon cœur est épuisé Kupandang kiri, kupandang kanan
Je regarde à gauche, je regarde à droite Dikau tiada
Mais je ne la vois pas
*
Risau, batinku nangis risau
Inquiet, je me mets à pleurer Makin kau jauh, makin hatiku bertambah kacau
Plus nous sommes et plus je suis seul Mengapa kita berpisah?
Pourquoi nous séparons nous ? Tak sanggup m’nahan asmara
Je suis incapable de contrôler ma passion Oh dengarlah
Oh écoutez Jeritan batinku
Les cris de mon cœur
For the websiteARTGITATO, ‘Just So’ from Agnes Obel is part of the 100 greatest songs of all time. Among such artists like Bob Dylan, The Beatles, The Rolling Stones, Jacques Brel, Elvis Presley, Otis Redding, Ray Charles, U2… That’s a good sign for the recognition of Agnes’ talent !
DANSE – MUSIQUE – CINEMA – THEÂTRE LITTERATURE – PHOTOS- ARTS BIENVENUE DANS ARTGITATO Une Philosophie « Je veux faire des vers qui ne … À suivre sur http://artgitato.com/ Intérêt utilisateur pour sa recherche : 86 % Date de dernière mise à jour : 01 août 2016 La suite sur le site : artgitato.com
Mélodie de Friedrich Silcher en 1825 Melodie – Nach Friedrich Silcher 1825 Originalversion Ludwig Uhland Texte original Ludwig Uhland
*
Ich hatt’ einen Kameraden,
J’avais un camarade, Einen bessern findst du nicht.
Le meilleur que l’on puisse trouver. Die Trommel schlug zum Streite,
Le tambour nous a appelés pour nous battre, Er ging an meiner Seite
Il marchait à mes côtés Im gleichen Schritt und Tritt.
Dans le même pas. Im gleichen Schritt und Tritt.
Dans le même pas.
*
Eine Kugel kam geflogen:
Une balle a sifflé Gilt’s mir oder gilt es dir ?
Pour moi ou pour toi ? Ihn hat es weggerissen,
Elle le cueillit, Er liegt mir vor den Füssen
Qui tombe à mes pieds Als wär’s ein Stück von mir.
Comme si c’était un morceau de moi. Als wär’s ein Stück von mir.
Comme si c’était un morceau de moi.
*
*
Will mir die Hand noch reichen,
Vers moi, il me tend la main, Derweil ich eben lad’.
Mais je dois avancer. « Kann dir die Hand nicht geben,
« Je ne peux te donner la main, Bleibst du im ew’gen Leben Repose dans la vie éternelle Mein guter Kamerad ! Mon bon camarade! Mein guter Kamerad ! » Mon bon camarade!
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LA MILONGA CHEZ LES GAUCHOS
EN 1921
IV. — LES GAUCHOS
En même temps que se produisait dans les campos uruguayens celle abondance du bétail, il se formait, du croisement des Européens avec les Indiens et parfois avec les nègres amenés d’Afrique, un type d’hommes nouveau : le gaucho. Vêtu d’une pièce d’étoffe ramenée entre les cuisses, et d’une autre où il passe la tête et qui fait manteau sur ses épaules, menant une vie errante, toujours à cheval, le gaucho, libre, paresseux, joueur, chevaleresque, cruel et brave, est un type qui disparait. Mais il est bien à l’origine de la race, et il est impossible, si on ne le connaît pas, de comprendre l’Uruguay d’aujourd’hui.
Ce cavalier solitaire est un poète. Il n’est pas un gaucho qui ne sache jouer de la guitare et chanter un couplet. Mais il y avait de plus dans cette société primitive, de véritables trouvères, les payndores. Il allaient à travers le pays, la guitare à l’épaule. On s’assemblait autour d’eux. Pendant des heures ils improvisaient, faisant rire et pleurer leur rude public Accueilli par les hommes, aimé par les femmes, le payador est, comme dit Alberto zum Felde, un aristocrate, la fine fleur de la société gaucho. On lui garde la meilleure place et le meilleur morceau. Les chants des payadores, sous le nom de milongas, cielitos, gatos, tristes, sont à l’ordinaire des couplets de quatre vers :
Santos Vega, le payador
A la lointaine renommée,
Est mort en chantant son amour,
Comme l’oiseau dans la ramée.
Mais la musique de guitare qui accompagne le couplet veut cinq ou six vers ; le chanteur se tire d’affaire en répétant le premier vers soit une, soit deux fois, au début ou à la fin.
C’est de la poésie des gauchos qu’est née toute la littérature du Rio de la Plata. Et aujourd’hui encore cette poésie spontanée n’a pas disparu. Le dimanche dans les villages, les musiciens se portent des défis poétiques et se répondent en copias alternées, comme des bergers de Virgile.
Voyage en Uruguay
Henry Bidou
Revue des Deux Mondes
Tome 5
1921