ვწერ ვინმე მესხი მელექსე, J’ai écrit, moi le sombre Meskhète, რაც კი მივლია მე გზები, Dès que j’ai trouvé ma route, ჯერ ლექსი მწვავდა, მერე – მზე, D’abord mes vers me brûlèrent, puis le soleil vint,…
ეხლა, როცა ამ სტრიქონს ვწერ, შუაღამე იწვის, დნება, Au moment où j’écris cette phrase, la nuit resplendit, elle fond, სიო, სარკმლით მონაქროლი, ველთა ზღაპარს მეუბნება. Le vent me raconte une histoire dans un long et vibrant soupir…
ARTISTE GEORGIEN ქართველი მხატვარი [kartveli mkhat’vari]
დალი ფოდიაშვილი DALI PODIASHVILI
Artiste née en 1948
_____________________________________ UN APRES-MIDI AVEC DALI PODIASHVILI შუადღე დალი პოდიაშვილთან ______________________________________
Nikoloz Baratchvili disait qu’ « on ne pouvait comprendre cet astre mystérieux. C’est le secret de l’auteur qui n’a écrit ses vers ni pour nous ni pour le monde. Il n’a écrit que pour ce seul être, lequel le comprend et cela suffit à sa satisfaction. Que peut-il désirer de plus ? Il n’importe que tu n’aies pas deviné. Nous savons tous que l’objet des pensées de l’auteur embellit les vers …« . Nous pourrions dire la même chose que Nikoloz pour la peinture de Dali Podiashvili. La terre brûle et la chaleur vient de monter. La main de l’artiste vient d’embellir le monde.
Le calme règne. Mais règne-t-il vraiment. Les gestes sont doux et la voix est si calme. Tout autour de la pièce, les flots éblouissants pourtant sont agités et vrombissent à l’horizon ; jusqu’à prendre des embruns dans le café que nous prenons à table avec son fils. Des nuages de couleurs et des femmes lascives, toutes ces bourrasques de jaune et d’orange, de feu incandescent, dans ce moment si paisible et serein. Dans cette course haletante, le visage reprend son expression normale en regardant la table basse qui trône au milieu de l’atelier supportant les gâteaux, les cafés et les verres de vin.
Comme si Dali avait tout donné dans sa peinture. Il ne lui reste que le noir et le calme. Les couleurs sont là pourtant tout autour d’elle qui reviennent sans cesse à nos yeux tressaillant. Elle n’a rien gardé pour elle. Elle a tout donné, comme elle donne toute son énergie dans chacun de ses coups de pinceaux.
Toute son œuvre est en tension dans ce point ultime où la vague va frapper, où la ballerine va rentrer sur scène, où le nu se prépare à bondir. La scène est toujours si forte qu’elle en devient incandescente. Nous saluons l’aurore et les lignes de crêtes. Mais les lignes ne sont jamais finies ni rectilignes, elles bougent comme bougent l’horizon par temps caniculaire. Tout bouge, sauf le regard de Dali qui déjà pense à sa nouvelle création et ses yeux se colorent déjà…
Les peintures ne sont pas des peintures mais des panthères affamées où la jungle se mélange à la vitesse du félin. Les peintures sont vivantes tellement elles vibrent et elles sont sonores au-delà des sons que l’homme peut entendre. Ce sont des peintures d’une énergie pure et féconde, qui semblent passer d’une toile à l’autre. En fait, toutes ces peintures se touchant, nous ressentons cette unité et ce calme intrinsèque et fondateur de toute énergie.
En fait, nous sommes dans l’instant. Cette prise d’une immédiateté fondamentale. Nous ne savons plus si le tutu de la ballerine est un océan déchaîné et si la nature en fusion n’est pas en train de nous faire un pas de danse d’équilibriste. Nous voyons même le bateau qui semble prêt à la ramener au port. Mais tout est là, dans son unité.
La journée s’achève déjà. Mais les branches à l’extérieur, dans le fond du jardin, les feuilles et les kakis non plus tout à fait la même couleur. Une belle union des cœurs, des forces et de la lumière. Voici le Graal que recherche chaque peintre, la capture de la lumière. Mais Dali n’a pas fait la même chose. Elle a trouvé le Graal mais l’a reposé sur sa palette. La lumière n’est plus captive mais libérée. Libérée des formes et du temps. Libérée et libre désormais de partir, de rester ou de passer. Chez Dali Podiashvili, la lumière, désorientée, n’a pas encore choisi.
Je voudrais te remercier Dali au-delà des peintures et de cette vie qui t’anime, pour ta gentillesse et ta générosité. Pour m’avoir fait partager le temps de cet après-midi ton immense pays de couleurs et de passion, Merci ! Quel privilège d’être à tes côtés. Merci à toi et à ton fils !
მადლობას ვუხდი, დალი, თქვენი სიკეთისა და გულუხვობისთვის. მადლობას გიხდით, რომ ჩემთან ერთად გაგიზიარეთ, ამ შუადღისას, თქვენი ფერების უზარმაზარი ქვეყანა, შუქის ეს აბანო და თქვენი ძლიერი ვნება, გმადლობთ! რა პრივილეგია უნდა იყოს შენს გვერდით. გმადლობთ! მადლობა შვილს!
L’OPERA DE TBILISSI თბილისის ოპერის სახლი თბილისის ზაქარია ფალიაშვილის სახელობის სახელმწიფო ოპერისა და ბალეტის თეატრი The Georgian National Opera and Ballet Theater of Tbilisi
Fondation de l’Opéra en 1851 Par Giovanni Scudieri
Le 24 septembre 2019 à l’Opéra de Tbilissi – MAKVALA ASPANIDZE (Soprano) Avec Valeriano Gamgebeli (Ténor) et Zaza Azmaiparashvili (Chef d’orchestre) Tu qui, Santuzza… Voi la sapete, o, mamma…
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TEA DEMURISHVILI (mezzo-soprano) Le 24 septembre 2019 Avec Valeriano Gamgebeli (Ténor) et Zaza Azmaiparashvili (Chef d’orchestre) Dans CARMEN de Bizet (Habanera) et dans AIDA de Verdi (Gia i sacerdoti adunansi)
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MARIKA MACHITIDZE მარიკა მაჩიტიძე (Soprano) Le 24 septembre 2019 Avec VALERIANO GAMGEBELI (Ténor) – LUCIA DI LAMMERMOOR (Donizetti) & SONNAMBULA (Bellini)
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IRENE RATIANI ირინე რატიანი (Soprano) Le 24 septembre 2019 Avec VALERIANO GAMGEBELI (Ténor) – La Forza del Destino VERDI et Attila de VERDI
***** PREMIER VIOLON პირველი ვიოლინო
ლელა მჭედლიძე Lela Mchedlidze ორკესტრის მთავარი კონცერტმაისტერი
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ნინო ციტაიშვილი Nino Tsitaishvili პირველი ვიოლინოების კონცერტმაისტერი
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Alexandre Blok Алекса́ндр Алекса́ндрович Блок
ALEXANDRE BLOK Алекса́ндр Алекса́ндрович Блок 1880-1921
TRADUCTION JACKY LAVAUZELLE
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Я, отрок, зажигаю свечи 7 Juillet 1902
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Имеющий невесту есть жених; Celui à qui appartient une épouse c’est l’époux ; а друг жениха, et l’ami de l’époux стоящий и внимающий ему, qui est debout et à l’écoute радостью радуется, se réjouit grandement слыша голос жениха. d’entendre la voix de l’époux. От Иоанна III, 29 Jean, 3:29
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Я, отрок, зажигаю свечи, Moi, jeune homme, j’allume des bougies Огонь кадильный берегу. Et j’entretiens l’encens qui brûle…
Po, ben puo’ tu portartene la scorza
Ô Pô, tu peux bien si tu veux m’emporter la peau di me con tue possenti et rapide onde,
Par tes puissantes et rapides vagues, ma lo spirto ch’iv’entro si nasconde
mais mon esprit caché dans mon corps…